Les deux Etats ont entamé depuis le 08 août 2020, les travaux d’interconnexion par la fibre optique. Ce projet financé par la Banque africaine de Développement (BAD) à hauteur de 66,5 millions d’euros ambitionne de combler le taux de pénétration d’internet entre le Cameroun et le Congo.
La cérémonie y afférente s’est tenue à Ntam au Congo. Elle a vu la présence de Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, ainsi que de Mohamadou Saoudi, le secrétaire général du ministère camerounais des Postes et Télécommunications. Ces travaux interviennent après la visite effectuée sur les sites techniques et le tronçon pilote de ce projet de télécoms par Michel Ngakala, le coordonnateur par intérim du projet Central Africa Backbone (CAB). Cette dernière qui a lieu du 27 juin au 01er juillet 2020 avait été jugée positive.
Dans les détails, l’on apprend que le projet Central Africa Backbone s’étend sur 347 kilomètres. Prenant sa source dans la localité congolaise d’Ouesso, le projet sera déployé jusqu’à la frontière avec le Cameroun, des points d’intersections à Paris, Biesse, Sembé, Souanké jusqu’à Ntam. 66,5 millions d’euros, soit 43,6 milliards de FCFA, c’est le coût des travaux financé par la BAD. Il est question de combler un déficit, car selon les experts de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), le taux de pénétration d’internet atteint à peine 12% dans la sous-région.
Ce linéaire de fibre optique Congo-Cameroun sera exécuté per deux entreprises chinoises que sont la China Communications Services International (Ccsi), spécialisée dans la fourniture de service de télécommunications et de services intégrés de soutien aux télécommunications, qui se charge de la construction de l’infrastructure télécoms à haut débit et Huawei qui devra s’occuper de la fourniture équipements de transmission du signal optique et d’énergie.
Innocent D H