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Liliane N.

Liliane N.

Me Félix Agbor Balla le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne l’assassinat d’une jeune fille survenue à Muyuka dans la région du Sud-Ouest et dont la vidéo du meurtre est en circulation en ce moment sur la toile.

Pour Me Félix Agbor Balla, les séparatistes ne peuvent pas affirmer qu’ils combattent pour libérer les populations des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, puis les ôter la vie au nom de cette idéologie. Le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne le meurtre récent d’une jeune fille par les Ambazoniens dans la ville de Myuka située au Sud-Ouest du Cameroun. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore l’avocat défenseur des Droits de l’homme.

Tout comme Me Félix Agbor Balla, Me Akere Muna ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre de la civile de Muyuka. Il affirme dans un tweet son incapacité à rester indifférent lors du visionnage de la vidéo qui présente la manière avec laquelle, la femme a été tuée. «Incapable de finir de regarder une vidéo absolument horrible. Un incident qui aurait eu lieu à Muyuka, dans la région sud-ouest du CMR. Mains attachées dans le dos, une dame est tuée à coups de machette. Quelle qu'en soit la cause, c'est un acte barbare et inhumain. Inacceptable!», a écrit Me Akere Muna.

La vague d’indignation face à cet autre meurtre se poursuit. Sur Twitter, Christopher Formunyoh au vu de ce qui continue de se produire comme violence dans les régions anglophones, appelle à des efforts concertés et collectifs. «L'horreur, la cruauté et l'inhumanité totale s'abattent sur notre peuple et notre terre. À ce rythme, le peuple ou la terre seront-ils jamais nettoyés? Des efforts concertés et collectifs doivent être déployés pour mettre fin à cette guerre insensée, avec ses meurtres et ses atrocités. Insupportable!», a-t-il tweeté (Tweet traduit par google traduction).

Ilaria Allegrozzi chercheur de l'Organisation non gouvernementale Human Rigths Watch révèle dans son tweet, que cette jeune fille a été tuée parce que les séparatistes la soupçonnaient d’être de connivence avec l’armée. Ilaria condamne cette violence portée sur les populations. «Cameroun: vérification d'une vidéo horrible diffusée hier sur les médias sociaux montrant une femme à Muyuka, dans le sud-ouest, torturée par de présumés séparatistes qui lui ont tranché la gorge l'accusant d'avoir informé l'armée. Une violence indicible. Des sources affirment qu'hier, les séparatistes ont également décapité un homme à #Ndop, dans le nord-ouest», a-t-elle tweeté (Tweet traduit par Google traduction).

Liliane N.

 

Christian Penda Ekoka le fondateur du Mouvement Agir-Act et allié de Maurice Kamto  affirme que l’institution judiciaire du Cameroun est moribonde.

Si Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des sceaux pense que la justice camerounaise est à la hauteur des attentes des camerounais, Christian Penda Ekoka laisse croire tout le contraire. Le fondateur du Mouvement Agir-Act a réagi ce mardi 11 août 2020 à la réunion du Conseil supérieur de la magistrature que Paul Biya dont il était le conseiller technique a présidée hier. L’inconditionnel allié de Maurice Kamto dans le tweet fait ce jour, affirme que la justice camerounaise a perdu de son humanité. Ce qui la caractérise ce sont entre autres les arrestations trouvées arbitraires et de longues incarcérations sans procès équitables. En parlant de la Réunion du Conseil qui était si attendue, il indique qu’on était tout simplement dans l’ordre de l’ordinaire d’un acte de gestion.

«Assises du conseil supérieur de la magistrature, un acte ordinaire de gestion qui prend des allures de lancement réussi d'engin spatial sur la planète Mars. On s'en réjouit, on célèbre un leadership éculé et sans perspectives, qui plonge le pays dans les abysses. Un État de droit en lambeaux et une justice déshumanisée, caractérisée par  de longues incarcérations sans procès équitable, des morts dans des conditions atroces -#Wazizi et autres-, des jugements sommaires suivis d'exécution et autres massacres, des lenteurs de procédures. Vamoulke, Mota, Paul Tchouta, Siewe et la liste est longue», a tweeté Christian Penda Ekoka.

Justice moribonde

Christian Penda Ekoka qui trouve que la justice au Cameroun est moribonde, indique que cela est consigné dans des rapports internationaux. «Une institution judiciaire moribonde décriée et identifiée dans différents rapports internationaux - Business monitor international, Doing business, Mo Brahim, World economic forum, etc. comme dissuasive des investissements, néfaste pour la croissance et nuisible pour la démocratie. On célèbre la médiocrité. Shame on them! », a-t-il conclu.

Seulement, il convient de noter qu’au terme des assises d’hier, le Ministre Laurent Esso a souligné que l’image qu’on a de la justice camerounaise est celle véhiculée par la presse. «La justice, c'est la réalité du contenu des dossiers que le magistrat examine. Parfois il y a un monde. Le magistrat juge sur la base d'un dossier. L'opinion publique est une opinion, le magistrat a prêté un serment, c'est son métier. Ceux qui pensent que la justice est inféodée, c'est mal connaître le fonctionnement des mécanismes judiciaires. Le président de la République est garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire. Et ce ceci ne dépend pas des états d'âme du magistrat», a déclaré le Ministre de la Justice sur les antennes du Poste national.

Liliane N.

Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des sceaux explique que cela est dû au fait qu’il n’y a eu aucun dossier disciplinaire instruit.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature qui a eu lieu hier 10 août 2020, ne s’est pas soldée par des sanctions de magistrats. Cela revient-il à dire, qu’il n’y a pas eu de magistrats en situation d’indélicatesse ? Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des sceaux a apporté des explications à ce qui paraît exceptionnel.

«Il n’y a pas eu de dossier disciplinaire instruit. C’est quand le Conseil de Discipline finit de faire l’instruction que le Président de la République décide de traduire un magistrat devant le CSM», a déclaré le Ministre Laurent Esso qui est par ailleurs vice-président du Conseil supérieur de la magistrature.

Il convient toutefois de rappeler qu’avant la tenue de cette réunion du Conseil, Paul Biya le Président de la République a révoqué du corps de la magistrature Chi Valentine Bumah. Le décret a été publié le 27 juillet 2020 et il indiquait que cette sanction avait été prise pour abandon de poste. Selon des indiscrétions, on reprocherait également à ce dernier qui se trouve aujourd’hui en exil, d’être de connivence avec les séparatistes. Chi Valentine Bumah avait alors ri de cette révocation du corps de la magistrature sur son compte Twitter. Seulement, il a été repris par Rebecca Enonchong qui lui refusait le droit de juger le régime, étant donné que de son point de vue, il n’a pas été blanc comme la neige lorsqu’il était aux affaires. «Oui, tu as de l'argent@bumahchi, parce que vous étiez l'un des juges les plus corrompus que j'aie jamais rencontrés au Cameroun. La justice ne signifiait rien pour vous quand vous aviez ce pouvoir, donnant une mauvaise réputation à tous les Camerounais du Sud. Maintenant, vous vous comportez comme si vous étiez victime du système dont vous avez profité», a-t-elle écrit.

Liliane N.

Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que les politiques gouvernementales ne mettent qu’en péril la vie de ses concitoyens.

24 heures après la survenue de l’accident de circulation qui s’est produit aux premières heures du dimanche 9 août 2020, Maurice Kamto l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a réagi. Comme on pouvait s’y attendre, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a pointé du doigt le gouvernement dont il met les politiques comme cause de cet accident, qu’il affirme être un de trop. Sans manquer de présenter ses condoléances aux familles éplorées du fait de malheureux évènement, Maurice Kamto a parlé de nos routes qui souffrent d’un certain nombre de pratiques, qu’il qualifie de «mafieuses». Parmi ces pratiques, le leader du Mrc cite la corruption.

«…J’adresse mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers et mes vœux de rétablissement aux compatriotes victimes de l’accident. Cet accident de trop questionne les politiques du gouvernement qui mettent en péril la vie de nos concitoyens. La qualité des routes souffre de pratiques mafieuses diverses (corruption, rétro-commissions); les véhicules de transport s’apparentent plus à des cercueils roulants », peut-on lire dans le tweet de Maurice Kamto.

Rappel

En guise de rappel, l’accident de circulation sus mentionné a couté la vie à près d’une vingtaine de personnes. «La voiture accidentée était surchargée avec presque 100 personnes. Le chauffeur a mal négocié le virage de l’école publique de Banefo. La voiture s’est renversée et a traîné sur une longue distance. Le choc avec le sol a été tellement violent que certains passagers n’ont pas survécu », a raconté un riverain. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports, à la suite de cet accident, a pris des sanctions à l’endroit des personnes jugées fautives comme le chauffeur de l’engin. Celui-ci écope du retrait de la carte grise du véhicule et une interdiction de se présenter à un examen de Permis de conduire pour une durée de 5 années, pour violations graves et manifestes de la règlementation en vigueur.

Liliane N.

 

Mme Limunga Sarah Itambi, épouse Amougou Belinga fait partie des magistrats qui ont bénéficié d’une promotion, au terme de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, qui s’est tenue hier lundi 10 août 2020.

Mme Limunga Sarah Itambi, l’une des épouses de Jean-Pierre Amougou Belinga le président directeur général (Pdg) du Groupe L’Anecdote a été promue hier. Elle a été élevée magistrat de 2ème grade, au terme des travaux de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Il faut savoir que jusqu’à cette promotion, Mme Limunga Sarah Itambi, épouse Amougou Belinga était magistrat de 4ème grade.

Sa promotion met en mal les prédictions de certains journaux qui indiquaient que sa carrière professionnelle prendra un coup, du fait des problèmes de son époux l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga. Il faut rappeler que très peu encore, sur la toile, circulait un message-radio-fax de la Délégation générale à la Sûreté nationale. Ledit message mentionnait l’interdiction de sortie du territoire du Pdg du Groupe L’Anecdote, et le retrait de son passeport camerounais.  

Liliane N.

Paul Biya le Président de la République a demandé aux magistrats de s’engager pour une justice crédible.

Comme annoncé, le Chef de l’Etat Paul Biya a présidé ce lundi 10 août 2020, la réunion du Conseil supérieur de la magistrature au Palais de l’Unité. Cette réunion a connu la participation des 16 membres qui composent le Conseil. Dans son allocution d’ouverture de cette session, le Président a fait remarquer qu’elle se tient dans un contexte marqué par l’intégration, dans le Corps Judiciaire, des Auditeurs de Justice de la Section Common Law, récemment créée à l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature. Tout en félicitant les membres promus et nouvellement nommés au Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l’Etat a plaidé pour une justice crédible, fidèle à ses principes.

Retrouvez ci-dessous l’allocution du Chef de l’Etat

Monsieur le Ministre d’État, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature,

Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil Supérieur de la Magistrature,

Je vous souhaite la bienvenue en ce lieu à l’occasion de la tenue, ce jour, de la session du Conseil Supérieur de la Magistrature de l’année 2020.

Celle-ci se tient au lendemain d’un profond renouvellement de cette institution qui a consacré l’entrée, en son sein, de nouveaux Membres Titulaires et Suppléants, ainsi que d’un nouveau Secrétaire.

La présente session est aussi marquée par l’intégration, dans le Corps Judiciaire, des Auditeurs de Justice de la Section Common Law, récemment créée à l’ENAM. Ceux-ci sont issus du recrutement spécial des personnels judiciaires anglophones afin d’appliquer, dans les ressorts des Cours d’Appel du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, cette innovation juridique.

J’adresse aux uns et aux autres mes vives félicitations.

Mesdames, Messieurs les Membres du Conseil Supérieur de la Magistrature, Vous êtes appelés, par vos avis et propositions, à assister le Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, dans l’exercice de sa mission constitutionnelle de garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire et du bon fonctionnement de cette institution de l’État. C’est un rôle capital.

Je vous demande de vous acquitter de votre mission avec finesse, objectivité et mesure. Les termes du serment que certains vont prêter devront être, pour vous, source d’inspiration et d’engagement au service d’une justice crédible, fidèle à ses principes, disposant d’un personnel compétent, et appréciée de nos concitoyens.

En souhaitant plein succès à nos travaux, je déclare ouverte la session du Conseil Supérieur de la Magistrature du 10 août 2020.

Je vous remercie.

Liliane N.

En moins d’une semaine, les deux archevêques ont fait des déclarations sur la situation épidémiologique actuelle, qui semblent s’opposer.

Le 1er août dernier, alors que Mgr Samuel Kleda l’archevêque métropolitain de Douala célébrait la messe chrismale dans la cathédrale Saint Pierre et Paul de la capitale économique du Cameroun, il a fait la déclaration suivante: «nous avons vaincu le coronavirus». Le prélat a donné les raisons pour lesquelles, il affirme que la pandémie a été vaincue. «Le stock de remèdes contre cette pandémie est intact depuis quelques jours dans nos hôpitaux catholiques car, il n’y a presque plus de malades», a-t-il ajouté. Et face à la presse, il a déclaré «le taux d’affluence des patients dans les centres de traitement et hôpitaux de l’église catholique a considérablement chuté. Nous observons très peu d’infection au COVID-19 étant donné que les produits que nous avons mis sur pied ne sont plus demandés par les patients ».

Seulement, le contrepied de la déclaration sus rapportée de Mgr Samuel Kleda vient de Mgr Mbarga l’archevêque métropolitain de Yaoundé qui, au cours de la messe pontificale qu’il a célébrée le 9 août 2020 à la paroisse Sainte Odile de Nomayos, dans l’arrondissement de Mbankomo, a déclaré que la pandémie n’est pas finie. «Gardez vos masques, car le Coronavirus n’est pas terminé», a-t-il déclaré face aux fidèles qu’il exhortait à prendre soin de leur santé.

Mgr Samuel Kleda qui est convaincu du fait que le Coronavirus est vaincu, avait même précisé que « si on s’organise bien, aucun Camerounais ne pourra plus mourir des suites de coronavirus». La raison étant «que nous avons un traitement efficace ». L’archevêque métropolitain de Douala avait toutefois fait remarquer que «très peu de personnes font la maladie aujourd’hui». De ce fait, il recommandait la prudence et le respect continu des mesures barrières.

Liliane N.

Paul Biya le Président de la République et les membres du Conseil supérieur de la magistrature vont devoir se pencher sur les questions relatives à l’intégration dans la magistrature des trois promotions d’auditeurs de justice, sorties de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature entre 2017 et 2020, aussi appliquer des sanctions aux magistrats qui ont été indélicats.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature qui va se tenir ce lundi 10 août 2020 au Palais de l’Unité, et qui sera présidée par Paul Biya le Président de la République, est très importante. Il est attendu de ces assises, que le Chef de l’Etat et les membres du Conseil parlent premièrement de l’intégration dans la magistrature des trois promotions d’auditeurs de justice, qui sont sorties de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature entre 2017 et 2020. Deuxièmement, il est attendu que le Président et ses collaborateurs portent leur attention sur l’avancement en grade des magistrats. Troisièmement, il est attendu une certaine redistribution des cartes au sein de la magistrature. Quatrièmement, on s’attend à des sanctions pour les magistrats trouvés indélicats et des promotions pour ceux qui sont exemplaires.

Le Conseil supérieur de la magistrature qui se réunit ce jour, a tenu des assises de ce genre depuis le 7 juin 2017. Trois ans sont donc passés. Raison pour laquelle, cette réunion initialement prévue pour le 6 août et qui a été reportée, est très attendue. Elle sera l’occasion idoine pour les nouveaux entrants au Conseil à l’instar de l’Honorable du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale Rolande Adèle Ngo Issi, de se familiariser avec l’institution et d’avoir un premier contact avec le Chef de l‘Etat Paul Biya. Ce sera aussi l’occasion pour Abel Minko Minko de s’y présenter en tant que nouveau Secrétaire général. Il a été nommé en remplacement du défunt Jean Foumane Akame.

Liliane N.

 

 

 

Roger Milla l’Ambassadeur itinérant pense qu’il revient à chaque génération des Lions indomptables de faire sa demande, par rapport à ses prouesses.

C’est en quelque sorte une réplique que Roger Milla fait, par rapport à la demande des Lions indomptables champions des Jeux Olympiques de Sydney 2000 qui réclament eux aussi, une récompense au Chef de l’Etat. On sait depuis deux ou trois jours, que le Président de la République a décidé de l’octroi de maisons aux 22 Lions indomptables de l’épopée de 90. Une génération de Lions à laquelle appartient l’Ambassadeur itinérant. La révélation de cette information a suscité d’autre demande, notamment celle des champions de Sydney de 2000. Pour Roger Milla, il revient à chaque génération de Lions de faire sa demande. La sienne a réclamé une maison. Que celle de Sydney 2000 fasse aussi la leur.

Aussi, pour Roger Milla, s’il faut regarder de plus près les prouesses des Lions indomptables, il devrait donc avoir un minimum de 3 maisons. «Tous les anciens Lions Indomptables n’ont pas réalisé le même exploit. S’il fallait seulement parler de ceux qui ont gagné les Coupes d’Afrique, ça veut dire que j’aurais trois maisons. Ceux des Jeux Olympiques ont eu ce que l’Etat leur a donné. Ils n’avaient qu’à demander des maisons. C’est chaque génération qui fait sa demande. Nous, on a fait la nôtre depuis 30 ans. Ils peuvent faire la leur maintenant. Mais ils ne doivent pas profiter de l’aboutissement de notre demande pour poser leurs revendications. En plus, je ne suis pas leur porte-voix. Ils doivent d’abord arrêter de m’insulter. Et il faut savoir que c’est le CALIF (Collectif des Anciens Lions Indomptables, NDLR) qui a écrit au Chef de l’Etat et non Roger Milla», a déclaré l’Ambassadeur itinérant, au micro du journaliste Boney Philippe ce 7 août 2020.

Liliane N.

 

Ces Lions indomptables champions olympiques 2000 estiment avoir connu le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial.

Si on s’en tient aux déclarations de certains Lions indomptables champions olympiques 2000, il n’y a pas que la génération 90, qui mérite d’être récompensée. Leurs prouesses démontrées lors des Jeux olympiques de l’an 2000 méritent aussi d’être récompensées. Ces anciens Lions indomptables se sont réunis le 6 août 2020, pour mieux peaufiner leur revendication. Ils ont mandaté Gérémi Sorele Njitap pour porter haut leur demande auprès de Paul Biya le Président de la République.

«Nous, les champions olympiques, après discussions entre nous, voudrons que notre capitaine ( Geremi Sorele Njitap) écrive au Chef de l’Etat, son excellence Paul BIYA, pour une récompense à la hauteur de notre performance il y’a 20 ans car nous estimons avoir remporté le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial » explique Serge Branco Namekong  l’un des médaillés d’or des Jeux olympiques de Sydney 2000, dans une correspondance adressée aux confrères de Cameroon-Info.net.

Cette demande des Lions indomptables champions olympiques 2000 peut trouver un écho favorable auprès du Chef de l’Etat. Etant donné que Françoise Mbango qui était aussi médaillée d’or en athlétisme lors des Jeux olympiques de Sydney, avait été récompensée par le Président de la République. Elle avait reçu une importante somme d’argent et une maison. Aussi, tout récemment le journaliste sportif Boney Philippe a rendu public l’information selon laquelle, le Président de la République a décidé de l’octroi des maisons aux 22 joueurs de l’épopée de 90.

Découvrez ci-dessous les noms des Lions champions 2000

 

1.Daniel N’Dene Bekono

 

2.Albert Meyong Zé

 

3.Pierre Nlend Womé

 

4.Serge Mimpo-Tsintsémé

 

5.Patrice Abanda Etong

 

6.Clement Beaud

 

7.Alnoudji Nicolas

 

8.Geremi Sorel Fotso Njitap

 

9.Samuel Eto’o Fils

 

10.Patrick Henri Mboma Dem

 

11.Daniel Ngom Kome

 

12.Laureano Bisan Etame Mayer

 

13.Aaron Nguimbat

 

14.Patrick Suffo Kegne

 

15.Newaka joel Epalle Dieudonne

 

16.Mbami Modeste

 

17.Namekong Serge Branco

 

18.Carlos Idriss kameni.

 Liliane N.







Sunday, 05 June 2022 11:01