Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale trouve irresponsable, la décision de réduire la somme de 24OO FCFA, des salaires de médecins, mobilisés pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Visiblement il n’y a pas que le corps médical qui s’offusque du fait que la somme de 2400 FCFA représentant la prime de «Technicité Agent Technique», ait été réduite de leur salaire. L’homme politique par ailleurs ancien candidat de l‘élection présidentielle de 2018, a fait un tweet partagé par certains médecins, qui démontre qu’il n’épouse pas cette décision surtout en ce moment, de crise sanitaire. Le nouveau Député demande de connaître l’identité de l’auteur de cette décision.
«Dans la pandémie, je préfère penser que l'amputation dans le salaire des médecins de la prime de "Technicité Agent Technique" de 2400 frs CFA, est juste une erreur. Sinon, qui est le donneur d'ordre inconséquent et irresponsable? Nous sommes aux urgences pour des explications», a tweeté l’Honorable Cabral Libii ce lundi 27 juillet 2020.
En réponse de ce tweet du Député Cabral Libii, un internaute appelé Dominique Lobe appelle au soutien du Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé. Et si le Ministre ne peut pas se montrer solidaire du corps médical, il devrait démissionner, pense l’internaute. «Consideration cela comme une erreur. Le Ministre de la santé devrait se montrer solidaire avec son corps sans jusqu’au bout. Au cas contraire, il devrait imposer sa démission. Mais au Cameroun...vous connaissez la suite....», a-t-il écrit.
Rappel
Pour le compte de ce mois de juillet 2020 qui s’achève, les médecins ont noté que la somme de 2400 FCFA représentant la prime de «Technicité Agent Technique», a été prélevée de leur salaire. Et selon certains médecins, ce prélèvement a été fait sans aucune notification au préalable.
«Quand dans tous les pays africains on fait tout pour maintenir le salaire des médecins à un niveau minimum décent voire plus, pour leur permettre de donner au mieux, quand dans tous les pays on donne des bourses d'aide à la formation continue, et des primes COVID... D'autres disent travailler plus pour gagner moins et ceci sans la moindre explication», s’exprime sous anonymat un médecin dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce jour.
Liliane N.
La journaliste Henriette Ekwe ne cautionne pas le fait qu’un Préfet menace verbalement une autorité traditionnelle.
Pour Henriette Ekwe, c’est tout simplement inconcevable de voir une autorité administrative proférer des menaces contre une autorité traditionnelle. La journaliste a réagi à la menace que Yampen Ousmanou le Préfet des Hauts-plateaux, dans la région de l’Ouest, a proférée à l’endroit de Sa Majesté Sokoudjou le roi des Bamendjou, par voie de correspondance. Henriette Ekwe dont les propos sont rapportés dans l’édition de ce 27 juillet 2020 du journal Le Messager, dit condamner fermement ce qui se passe entre Yampen Ousmanou et Sa Majesté Sokoudjou.
«L’expression citoyenne est une donnée fondamentale. Le régime de Yaoundé doit le savoir. Nous n’avons pas de leçon à recevoir des administrateurs civils pour avoir combattu pour la démocratisation et la libération de la parole au Cameroun. 30 ans après, c’est inconcevable qu’un préfet menace une autorité traditionnelle. Je proteste avec la dernière énergie contre cette méthode d’intimidation», déclare Henriette Ekwé.
Il n’y a pas que la journaliste Henriette Ekwe qui ne cautionne pas cette sortie du Préfet des Hauts-plateaux. Il y a également Mboua Massock, l’activiste et l’homme politique qui trouve que le roi des Bamendjou est une personne avec l’âme d’un upéciste. «Qu’une injonction du préfet vienne perturber notre action, cela ne nous enchante pas. Le chef Sokoudjou est un homme d’essence nationaliste, un upéciste dans l’âme dont nous avons besoins pour notre encadrement», affirme celui-ci.
Rappel
Le 24 juillet 2020, le Préfet des Hauts-Plateaux a adressé au Roi Sokoudjou, une mise en garde. Cette mise en garde est due au fait que Sa Majesté Sokoudjou a organisé en date du 18 juillet 2020, une concertation politique non déclarée, ceci en violation de la loi du 19 décembre 1990. Pour l’autorité administrative, le roi a mis en péril l’ordre public et la légalité. «Cette attitude de rébellion intolérable est incompatible avec les fonctions d’auxiliaire d’administration que vous assumez. Aussi, ai-je l’honneur de vous mettre fermement en garde qu’en cas de récidive, je prendrai toutes mes responsabilités conformément à l’article 29 du décret précité», a écrit Yampen Ousmanou.
Liliane N.
Parmi ces camerounais classés par Jeune Afrique dans le top 100 des africains les plus influents, figure entre autres Vera Songwe la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies.
Les camerounais sont bel et bien présents dans le top 100 des africains les plus influents. En tête de file de nos compatriotes, arrive Vera Songwe, la Secrétaire Exécutive de la commission Économique pour l'Afrique des Nations Unies. Il convient de noter qu’au niveau continental, elle occupe la 21ème position. Elle est suivie par John Nkengasong qui est virologue et Secrétaire Exécutif de Africa CDC. Il est classé 33ème dans le top des 100. Jeune Afrique cite également Baba Ahmadou Danpullo, l’homme d'affaires toujours présenté comme la première fortune d'Afrique francophone. Il est à la 49ème place du classement continental.
Paul Kammogne Fokam le président directeur général d’Afriland first bank suit l’homme d’affaire Baba Danpullo. Il occupe la 55ème place du classement continental. Il y a aussi le consultant Acha Leke, que Jeune Afrique classe 60ème africain influent. L’entrepreneure Rebecca Enonchong fondatrice d'Apps Tech est à la 87ème. L’universitaire Achille Mbembe est à la 93ème et le styliste Imane Ayissi contre toute attente est à la 99ème place du classement.
Critères
Les critères sur lesquels Jeune Afrique s’est basé pour faire ce classement sont structurés en trois grandes catégories. Il y a l’influence proprement dite. Cette influence doit être mesurée sur la capacité qu’a la personne à peser sur des décisions politiques. Il convient de noter que du fait dudit critère, les chefs d’État et de gouvernement ont été exclus. Selon Jeune Afrique, la raison étant qu’ils influencent forcément du fait de leur fonction. L’autre critère est la capacité à peser sur les décisions économiques, ou bien à modeler l’opinion publique. Jeune Afrique regarde aussi la notoriété, qui est mesurée par l’exposition médiatique et la popularité sur les réseaux sociaux. Et enfin la trajectoire, la dynamique du parcours de chacun.
Le tout premier du classement des 100 africains les plus influents est l’éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le classement en question a été publié dans le numéro 3091 du journal panafricain.
Liliane N.
Forbi Enoh Fritz le Sous-préfet de l’arrondissement de Balikumbat note que depuis le retrait des troupes du Bataillon d’intervention rapide de sa circonscription administrative, les séparatistes y ont multiplié des attaques.
Pour Forbi Enoh Fritz le Sous-préfet de Balikumbat, les troupes du Bataillon d’intervention rapide (Bir) doivent urgemment revenir dans sa circonscription administrative. Le quotidien Le Messager dans sa parution de ce lundi 27 juillet 2020, rapporte que l’autorité administrative ne fait que multiplier des correspondances administratives, dont l’objet porte sur le retour du Bir à Balikumbat. «J’ai écrit au préfet de Ndop, lui, il a même appelé le gouverneur de la région du Nord-Ouest mais nous n’avons aucune réponse. Il faut faire revenir les éléments du BIR sinon ce sera la catastrophe», déclare Forbi Enoh Fritz dans les colonnes de Le Messager.
Le Sous-préfet pense que le gouvernement commet une erreur en laissant Balikumbat sans la présence du Bir. Parce que les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie en profitent pour mener des attaques. D’ailleurs la dernière dont on parle, remonte à la nuit du mercredi 24 Juillet au Jeudi 25 Juillet 2020. Les Ambazoniens sortis de brousse, ont attaqué les populations de Balikumbat, dans le département du Ngo-Ketunjia, région du Nord-Ouest. Arrivés en pleine nuit, des sources rapportent qu’ils ont égorgé à coup d’épée 6 personnes. Il y a eu d’autres personnes blessées et qui se trouvent à l’heure actuelle, dans des états inquiétants.
«Il ne fallait pas faire partir les éléments du BIR d’un coup ainsi. Sur place, on a juste quelques hommes de la gendarmerie et de la police. Mais les Ambazoniens sont des gens lourdement armés, ils n’ont pas peur de la police. De plus, la police est en sous-effectif», déclare Forbi Enoh Fritz.
Liliane N.
Ces partis politiques de l’opposition ont adressé au président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, une motion de soutien.
L’élection présidentielle de 2025 préoccupe déjà certains partis politiques de l’opposition. Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics rapporte qu’il y a 11 partis de l’opposition qui viennent de rendre public leur désir de voir Paul Biya se présenter à cette élection. Il convient de souligner que les partis en question sont peu ou voire pas connus de la scène politique. Pour matérialiser leur voeu, ils ont adressé une motion de soutien au Chef de l’Etat.
Dans cette motion de soutien intitulée «Soutien au Chef de l’Etat : L’appel des présidents des partis politiques de la majorité présidentielle», on peut lire ce qui suit: «appelons les Camerounais à respecter le pouvoir discrétionnaire de notre actuel Président et prochain candidat par ailleurs, Son excellence Paul Biya, par ailleurs seul Président véritablement élu dans le choix de ses collaborateurs à tous les niveaux et sur tous les plans (civil et militaire) Dieu Tout-Puissant étant son inspirateur».
Ces 11 formations politiques de l’opposition indiquent que Paul Biya sera élu en 2025. Elles affirment qu’il fait preuve d’un «esprit d’ouverture démocratique ». Cela se vérifiant par le nombre de partis qu’on trouve au Cameroun. Elles condamnent « avec fermeté l’instrumentalisation du peuple camerounais avec cette affaire de « gré à gré » qui en fait ne consiste qu’à semer la confusion dans l’esprit des Camerounais avec en toile de fond la préparation d’une insurrection populaire ». Par ailleurs, elles regardent aussi d’un mauvais oeil, « certains médias » et les réseaux sociaux coupables à leurs yeux, parce qu’ils tentent de « peindre le Cameroun en noir ainsi que ses dirigeants ».
Les noms des signataires de la motion susmentionnée
Mvogo Léopold Marc (MDD), Eyenga veuve Ayissi Ntsama (DAC), Signone Germaine veuve Abe (PUR), Malanga Guy Roger (FPC), Ndameda Annicette Celine Vanessa (POUC), Nlengui (URC), Kangueked Asabe Adam (CNDP), Matip Libam Henri (MPC), Dembelle Tombi Ponce (USD), Polock Mabe (RFN), Benoît Essomba (UBC).
Liliane N.
Rowan James Laxton, le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun a salué les mesures prises par le pays, pour un retour de la paix dans les régions en crise.
A la sortie du Palais de l’Unité, Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun a révélé le menu de l’entretien, qu’il a eu avec Paul Biya le Président de la République, le jeudi 23 juillet 2020. Le Chef de l’Etat et son hôte ont accordé une attention particulière à la situation sécuritaire dans les régions de l’Extrême-Nord perturbé depuis des années par la secte terroriste Boko Haram et le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du pays en proie à une crise sociopolitique qui a débuté depuis la fin de l’année 2016.
«Nous avons parlé de la situation sécuritaire en particulier à l’Extrême-Nord, où Boko Haram et l’Etat islamique sont toujours actifs. Mais aussi dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, j’ai salué les mesures prises par le gouvernement, j’ai exhorté également chacun à aller plus loin, pour rétablir une paix et une prospérité durable», a déclaré Rowan James Laxton.
En plus de la situation sécuritaire, Paul Biya et le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun ont parlé de la coopération économique entre leur deux pays. «Nous avons parlé de l’économie et de la manière dont les entreprises britanniques, peuvent aider à réaliser la vision du président pour 2030. Pour finir, nous avons également discuté d’un certain nombre de défis mondiaux dans lequel le Royaume – Uni et le Cameroun travaillent ensemble. Par exemple dans le Commonwealth et sur le changement climatique», a fait savoir l’hôte du Chef de l’Etat.
Le sujet ne pouvant pas manquer au menu de cette audience, Paul Biya et Rowan James Laxton ont échangé sur la crise sanitaire mondiale actuelle: la pandémie du Coronavirus. Le Haut-Commissaire de Grande Bretagne au Cameroun s’est voulu peu disert sur ce point.
Liliane N.
En plus du Tchoukourdaye utilisé dans la fabrication des engins explosifs improvisés, la Douane affirme avoir également saisi un solvant extrêmement dangereux et volatil.
La Douane a fait un rapport de ses opérations de saisie menées dans la période allant du mois de mars 2020 à juin dernier. Il en ressort que l’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi III) a mis la main sur 300 litres de Tchoukourdaye. Il s’agit d’un produit dangereux et qui est utilisé pour fabriquer des engins explosifs improvisés (Eei). C’est donc une prise importante, quand on sait que les autorités sécuritaires ont attiré l’attention de leurs collaborateurs sur la circulation des Eei et d’autres produits illicites. Le 24 juin 2020, Landry Galax Etoga le Secrétaire d’Etat (Sed) à la Défense chargé de la gendarmerie a adressé aux hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, un message dont la substance est un appel à la vigilance et à un renforcement des mesures sécuritaires.
La Douane n’a pas que saisi le Tchoukourdaye. Elle a également mis la main sur 250 litres de dichlorométhane, un dérivé deux fois chloré du méthane, employé pour le décapage des peintures sur les pièces en bois ou en métal. Les experts le présentent comme un solvant extrêmement dangereux et volatil. Halcomi III a également permis de mettre le grappin sur plus de cinq tonnes d’emballage plastiques non biodégradables, 70 écrans plasma, 66 000 litres de produits pétroliers, 35 véhicules, 60 000 tiges de cigarettes, plus de 800 cartons de produits cosmétique. Il y a aussi eu 2 600 palettes de bières en canettes, 3 080 bidons de vins de 5 litres chacun, plus de 600 cartons de vin rouge, 12 000 sachets de vins dépourvus de certificat de conformité.
Ces produits sont issus de la contrebande. Un phénomène qui fait perdre environ 200 milliards de FCFA au Cameroun chaque année, selon une récente étude du Groupement inter-patronal du Cameroun.
Liliane N.
L’agence de Douala de Finexs est scellée pour des besoins d’enquête.
Tout n’a pas encore été tiré au clair, dans les évènements malheureux survenus à l’agence de voyage Finexs de Douala, entre minuit et 3 heures de ce jeudi 23 juillet 2020. Les événements dont il est question portent sur l’agression de deux gendarmes en civils. Agression au cours de laquelle, l’un Armel Lipembe a perdu la vie et l’autre interné et étant dans un état critique se bat contre la mort.
Dans son édition du journal de la mi-journée de ce 23 juillet 2020, Equinoxe Radio rapporte que l’agence a été mise sous scellée aujourd’hui. La raison étant que la gendarmerie a ouvert une enquête devant élucider les contours de cet évènement et permettre de mettre la main sur les auteurs de cette agression qui a viré au drame.
Pour revenir au fait, le Maréchal des logis Armel Lipembe mortellement agressé était en civil au moment de sfaits. Il revenait d’une mission à Buea et devait se rendre à Yaoundé. Il s’est rendu dans les toilettes de l’agence. Cependant par manque de petite monnaie, il n’a pas pu payer. La vidéo qui a circulé sur la toile montre qu’il a été pris à part par des badauds. Ils l’ont battu avec des objets à leur portée. Son collègue Armel Lipembe, qui officiait à la Direction technique et logistique de la Gendarmerie Nationale aussi roué de coups par ces badauds, est décédé quelques instants après. Selon Radio Equinoxe, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital de la Garnison Militaire de Bonanjo.
Liliane N.
Le Dr Malachie Manaouada le Ministre de la Santé a fait un compte rendu de l’utilisation des Fonds récoltés pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus.
Près de 22 milliards de FCFA, c’est le montant total des dépenses faites à ce jour dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus. Suite aux accusations de détournement de ces Fonds portées entre autres par l’Honorable Jean Minchel Nintcheu du Social democratic front et la polémique en cours en relation avec le don de sacs de riz d’Orca, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé a cru opportun de faire le point sur la gestion financière de la pandémie. En détail la somme de près de 22 milliards de FCFA a été utilisée comme suit: selon le Ministre de la Santé, dans le compte du Trésor public, plus de 19 milliards FCFA y ont été puisés. 2 milliards ont été pris dans le compte Bgfi et plus de 150 millions Fcfa dans le compte de Uba Bank.
Dépenses
Toujours selon le Dr Malachie Manaouda, 4 milliards de FCFA ont servi à la construction et l’équipement de 12 centres d’isolement, soit un dans chaque région et deux dans les aéroports de Douala et Yaoundé. 2 milliards Fcfa ont été transférés dans les régions, aux gouverneurs et aux délégués régionaux de la Santé publique, pour la prise charge des malades. Il y a eu 1 milliard de FCFA pour les tests de dépistage au Coronavirus. 11 milliards Fcfa ont servi pour l’achat du matériel médical et plus de 800 millions Fcfa pour assurer les mises en quarantaine.
En s’exprimant sur les antennes de la Crtv, le Dr Manaouda Malachie a précisé que toutes les dépenses ont été faites dans le respect des procédures de passation des marchés. Ces procédures sont passées par le Ministère des Finances pour le déblocage des fonds.
Certains camerounais comme la journaliste Olive Atangana, pensent que ces polémiques susmentionnées sont tout simplement superficielles. “Le débat sur le riz est faux, superficiel. Il n’a pas lieu d’être car éloigne des questions réelles sur la qualité de la dépense dans la gestion du Coronavirus au Cmr, les chiffres et stratégies de la pandémie; éloigne de la pénurie d’insuline dep8 quelques semaines”, a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Liliane N.
Le Directeur de l’école primaire privée Kouwa n’a pas versé les frais qui devaient permettre à l’élève de 14 ans, de passer les épreuves du Certificat d’études primaires.
C’est une jeune élève dévastée, que la famille tente de consoler en ce moment. Dorothée Ngomeyo Messi n’a pas passé les épreuves du Certificat d’études primaires (Cep). La cause, ses frais d’examen ont été détournés par le Directeur de son école. Le quotidien Le Jour qui relaie cette histoire dans son édition du 23 juillet 2020 parue en kiosque, rapporte que mardi et mercredi derniers, lorsque ses camarades se rendaient dans les centres d’examen, l’élève de 14 ans, a été conduite chez sa tante, histoire de lui changer les idées.
«Les frais de scolarité dans cette école sont à hauteur de 45.000 Fcfa et les frais d’examen s’élevaient à 7.500 Fcfa. Des sommes que j’ai payées au mois de novembre. J’ai remis l’argent au Directeur en mains propres puisque c’était à lui seul qu’on remettait cet argent. je ne sais quoi dire à ma petite-fille mais j’espère là où ce Directeur est actuellement, il est heureux», déclare la grand-mère de Dorothée Ngomeyo Messi, dans les colonnes du quotidien Le Jour.
Directeur introuvable
Le Directeur mis en cause, est introuvable. Même dans sa famille, on affirme ne pas avoir de ses nouvelles. Il est injoignable depuis trois mois déjà. «Je suis fâchée contre le Directeur. Qu’est-ce que je lui ai fait pour qu’il me fasse subir cette autre épreuve que celles qu’ont subies mes camarades de classe ? Pourquoi avoir travaillé durement durant toute l’année pour ne pas composer au final ? », s’interroge Dorothée Ngomeyo Messi.
La fondatrice de l’école primaire privée Kouwa a tenu à présenter ses excuses à la grand-mère de l’élève âgée de 14 ans. Elle a fait savoir à sa famille, que celle-ci sera admise en classe de sixième l’année prochaine au collège Kouwa. Et l’année prochaine, ses frais d’examen seront payés pour qu’elle puisse composer.
L’école privée Kouwa se trouve à Yénéyéné dans le département de la Mefou et Afamba.
Liliane N.