Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement a envoyé Confiance Ebune le Directeur de son cabinet au domicile de la défunte Confort Tamassang ce mardi 18 août 2020.
Le gouvernement a tenu à présenter ses condoléances à la famille de Confort Tamassang dont le meurtre a ému la communauté tant nationale qu’internationale. Pour aller témoigner le soutien du gouvernement, Joseph Dion Ngute a dépêché Confiance Ebune son chef de cabinet. Selon la Crtv web, l’émissaire du chef du gouvernement a rassuré les proches de la victime sur le fait que les coupables de l’assassinat de Confort Tamassang seront punis.
Il convient de rappeler que Confort Tamassang a été tuée à coups de machette, il y a de cela une semaine. Elle était âgée de 32 ans et avait quatre enfants. Elle a été accusée par les séparatistes d’être un indic de l’armée. Une accusation qu’elle a réfuté quelques minutes avant qu’elle ne soit décapitée, comme de nombreux internautes ont pu le voir dans une vidéo qui a été mise en circulation sur la toile.
Ce meurtre horrible a été condamné autant que l’a été celui de la gardienne de prison Florence Ayafor, mise nue, tirée à même le sol et décapitée par les séparatistes. Me Félix Agbor Balla, le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique a affirmé qu’il n’y a rien qui peut justifier ces meurtres des séparatistes. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», a-t-il déploré.
Liliane N.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale vient d’édicter des mesures conservatoires, qui ont pour but de restreindre la vente, l’utilisation et la possession des armes blanches au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Les mesures seront appliquées pour une durée de quatre mois éventuellement renouvelable.
Désormais la vente, l’utilisation et la possession des armes blanches vont se faire au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso) dans un cadre bien défini par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Le Minat a adressé ce mardi 18 août 2020, une correspondance à cet effet, à Adolphe Lele Lafrique et Bernard Okalia Bilaï les gouverneurs des deux régions anglophones en proie à une crise socio politique. Il précise dans ladite correspondance, que les mesures conservatoires qui seront ci-bas rapportées ont prises au vu des derniers assassinats horribles du Noso qui sont rendus publics par leurs auteurs.
Quincaillerie et magasins
Paul Atanga Nji le patron de l‘administration territoriale prescrit entre autres qu’il soit recensé dans les quincailleries et les magasins du Noso, les stocks de machettes, des haches et les fers qui sont disponibles. Les propriétaires de ces armes blanches vont devoir faire des déclarations sur l’honneur. «Il est évident que les personnes n’ayant pas de chantier de construction avec permis de bâtir, mais qui acquièrent du fer à béton sont des suspects ou de potentiels terroristes. De même les personnes ne disposant pas de plantations, de champs ou de boucheries, mais qui achètent une quantité importante de machettes ou de haches sont de potentiels terroristes et méritent de ce fait d’être suivis», peut-on lire dans la correspondance du Minat.
Achat des machettes
Le Ministre de l’Administration territoriale prescrit que dorénavant tout acheteur de machettes doit avoir une autorisation du Sous-préfet territorialement compétent. Il faut également que celui-ci puisse apporter une justification d’une activité agricole avant toute acquisition proprement dite à la quincaillerie ou au magasin. Aussi il est attendu du vendeur d’obtenir de l’acheteur les informations suivantes : son numéro de téléphone, la situation de son domicile. Et il ne doit pas vendre sans avoir au préalable vu la Carte nationale d’identité. Il en est ainsi pour l’achat du fer à béton de diamètres 6,8 et 10. Et les magasins et les quincailleries doivent conserver les copies de Cni, numéros de téléphone, adresses des acheteurs ou toutes autres coordonnées utiles.
Liliane N.
Célestin Djamen apporte son soutien au boxeur Francis Ngannou lynché par certains compatriotes, parce qu’il est allé rendre visite au Bataillon d’intervention rapide, la semaine dernière.
L’affaire relative à la visite de l’international boxeur Francis Ngannou à l’armée continue de susciter des réactions. Autant le sportif de haut niveau est critiqué pour s’être offert une immersion de 3 jours au camp du Bataillon d’intervention rapide (Bir) à Man O War Bay, autant il reçoit des soutiens venant des journalistes et des hommes politiques comme Célestin Djamen du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Justement parlant de Célestin Djamen, dans une tribune relative à la dite affaire, parle de la place incontournable de l’armée dans une nation. Tout en reconnaissant qu’il n’y a pas d’armée parfaite au monde, le cadre du Mrc précise qu’il faut savoir faire la part des choses. Pour lui, Francis Ngannou a posé un acte qui s’inscrit dans une tradition républicaine. Le droit de rendre hommage à l’armée revient à tout citoyen et ne doit pas suscité la polémique.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Célestin Djamen
Aucune Armée au monde n'est parfaite mais elle demeure pourtant un sanctuaire. Elle est sacrée malgré ses imperfections.
Nous convenons tous que notre Armée, quoique imparfaite comme toutes les Armées au monde, peut donc comporter en son sein quelques brebis galeuses. D'ailleurs l'institution de Tribunaux militaires dans notre pays renforce cette affirmation. Ces Tribunaux nous rappellent entre autres en effet que quoiqu'étant militaire tout n'est pas permis à un militaire.
L’Armée c'est l'Armée, les individus qui commettent des actes personnels répréhensibles en son sein restent des justiciables soumis aux lois de la République. Sur cette évidence tout citoyen a le Droit de rendre hommage, à l’Armée, à défaut de se rendre dans les casernes.
Par ailleurs le fait qu'un gouvernement ou, pire encore un homme tente d'instrumentaliser l’Armée à son propre bénéfice, ne nous oblige pas de confondre l'institution républicaine qu'elle représente et l'usage que certains veulent en faire.
Notre champion Nganou Francis, en rendant visite à la vaillante Armée camerounaise s'inscrit dans une tradition républicaine jamais démentie.
Pourquoi certains égarés continuent de penser que rendre visite à l'Armée signifie cautionner les éventuelles bavures ou les excès de certains éléments de cette Armée ? L'opposition n'est pas synonyme d'immaturité et d'irresponsabilité.
Ceux qui crachent au-dessus de leurs têtes courent parfois le risque de voir leurs propres crachats retomber sur eux. Je suis un symbole vivant de la bavure policière mais je n'ai AUCUNE haine pour la Police. Je sais distinguer ceux qui ont attenté à ma vie de notre Police. Je sais distinguer les crapules de N'garbuh de l’Armée républicaine. Les nombriliques doivent savoir qu'aucune République sérieuse au monde ne peut se passer de l'Armée.
Je salue avec toute la dignité républicaine notre champion Francis Nganou pour son geste de solidarité vis-à-vis de la Grande Armée du Grand CAMEROUN.
Un citoyen libre.
Liliane N.
L’inspection du colis suspect par les éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale a permis de découvrir qu’il s’agit plutôt d’un bipeur à l’insuline.
Il y a de nouveaux éléments dans l’alerte bombe signalée hier lundi 17 août 2020, dans les bâtiments qui abritent les services du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Si justement hier on a parlé de la présence d’un engin explosif déposé dans un colis administratif, la Cameroon radio television (Crtv) la chaîne à capitaux publics fait savoir qu’il n’en est rien de tel.
Le travail des éléments du Groupement Polyvalent d’Intervention de la Gendarmerie Nationale arrivés sur les lieux révèle qu’il s’agit plutôt d’un bipeur à l’insuline. Le travail de ces éléments du Gpi de la Gendarmerie nationale a révélé que ledit bipeur à l’insuline émettait des bruits comme un minuteur. Ce qui a conduit au soupçon d’une bombe.
Fort de cela, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) a demandé aux personnels et aux usagers de son département ministériel de regagner leur lieu de service. «Aucune perte en vie humaine ou même incident physique n’est à déplorer par rapport à notre personnel. Je voudrais à cet effet demander à nos collaborateurs de reprendre le service dès demain, étant donné qu’il n’y a rien d’autre qui puisse les inquiéter. Nous avons d’ores et déjà pris toutes les mesures visant à filtrer toutes les entrées du bâtiment, aussi bien les personnes que les objets. Je voudrais également rassurer nos usagers pour lesquels nous sommes là en leur disant que le service se poursuit normalement dès cette fin de journée», a-t-il déclaré après la survenue de l’incident.
Liliane N.
Selon la Crtv web, la bombe de fabrication artisanale aurait été introduite dans un colis administratif.
Les usagers du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) ont eu plus de peur que de mal. L’alerte d’un engin explosif y a été donnée ce lundi 17 août 2020. D’après la Crtv web, l’engin aurait été introduit dans un colis administratif. Les bureaux ont été évacués et une équipe de démineurs a été dépêchée sur les lieux. Les forces de l'ordre ont bouclé le bâtiment qui abrite le Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Rappel
Le vendredi 14 août 2020, c’est au quartier Mokolo qu’une bombe de fabrication artisanale a explosé. L’explosion qui a eu lieu dans un bar situé à proximité du marché Mokolo, a fait deux morts et de blessés. Elle s’est produite à mi-journée. Des riverains ont affirmé avoir vu deux hommes entrés dans le débit de boisson avec un colis puis en sortir. Une enquête a été ouverte.
Il faut rappeler que le 24 juin 2020, Landry Galax Etoga le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale, a fait parvenir une correspondance aux hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, un message porté avec ampliation à la Direction du Cabinet Civil de la Présidence de la République. Dans ledit message, il disait que «l’analyse de la situation sécuritaire d’ensemble et les renseignements de plus en plus récurrents relèvent des velléités terroristes dans les grandes villes et agglomérations ». Il a ajouté que ces menaces pourraient se manifester à travers l’usage d’engins explosifs improvisés, ou des bombes artisanales dans les lieux de fortes fréquentations populaires.
Mesures prescrites
De ce fait le Sed avait prescrit l’adoption des mesures de sécurité ci-dessous:
Intensifier les recherches de renseignement prévisionnel avec un accent sur les milieux carcéraux et mototaxis ;
Assurer le partage urgent de renseignement avec les autres forces spécialisées, notamment des postes de liaison de la Direction Générale de la Recherche Extérieure, la Sécurité militaire…;
Resserrer les dispositifs de contrôle aux différentes entrées de vos agglomérations par l’identification des usagers et les fouilles systématiques à l’aide des détecteurs de métaux et miroirs de fouille ;
Intensifier les patrouilles diurnes et nocturnes, pédestres et motorisées sous la supervision des autorités administratives et judiciaires ;
Resserrer la ceinture de sécurité dans le périmètre extérieur des prisons centrales de Yaoundé (Kondengui), de Douala (New-Bell)…
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que l’acte posé par le boxeur international Francis Nganou.
La polémique ne cesse d’enfler après la visite que l’international camerounais Francis Nganou a faite la semaine dernière au Bataillon d’intervention rapide (Bir). Le boxeur a passé trois jours en immersion au camp du Bir à Man O War Bay. Après que les images de ce passage du sportif dans les locaux de l’armée aient été mises sur la place publique, des avis assez partagés ont fusé de part et d’autres.
Par exemple, le rappeur Valsero a remis en question le patriotisme du sportif. Dans une vidéo qui circule sur la toile, il fait savoir au boxeur qu’il a tourné le dos au peuple camerounais. «Tu sais, quand tu dis que tu es patriote. Le mot patriote n’existe que lorsqu’on est attaqué, lorsqu’on est dans une dictature, lorsqu’on se bat contre un étranger. Mais le gouvernement Camerounais ne se bat pas contre les étrangers, il se bat contre les camerounais. L’armée camerounaise ne tue pas des étrangers, elle tue les camerounais. Ce gouvernement qui ne t’apporte rien, ce peuple qui reste à 2h, 3h, 4h du matin pour te voir battre des gens à la télé. Ce peuple-là, tu lui as tourné le dos pour aller tapiner avec le gouvernement», déclare le rappeur engagé Valsero.
Réactions
Pour le Député Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), l’acte posé par le boxeur Francis Nganou est à saluer. C’est un acte patriotique qu’il a posé. «L'acte de patriotisme du Champion Francis Nganou est à saluer. Il porte haut l'étendard Cameroun. L'initiative de communier avec les forces de défense en rajoute à sa noblesse. Du bord du lac de Maga, je dis Chapeau bas Champion! », a tweeté l’élu du Pcrn.
La position du Député Cabral est aussi partagée par Maboula Mboya le Président de l’Alliance Républicaine. Pour lui, il n’est pas mal de montrer son attachement pour son pays. «Affirmer son attachement au combat pour l'intégrité nationale et la paix durable au Cameroun est une nécessité et devoir non négociable pour tout citoyen. Sinon il y a bien des pays d'accueil pour ceux qui ne se reconnaissent pas où plus en le Cameroun. Francis NGANOU THE KING », a-t-il écrit.
Liliane N.
De passage au programme sportif «Grand Stade» édition du 16 août 2020 diffusée sur Canal 2 international, l’ancien Lion indomptable Aurélien Chedjou a affirmé qu’il a été contaminé au Cameroun et testé positif à son retour en France.
Son état clinique n’a pas été su avant son passage sur le plateau de «Grand Stade» édition diffusée le dimanche 16 août 2020. Aurélien Chedjou a été contaminé à la Covid-19. Il a lui-même fait cette révélation en mondo vision. «Beaucoup de gens ne le savent pas, j’ai été atteint du COVID. J’ai passé un mois chez-moi, et j’ai beaucoup perdu physiquement (…) J’ai été contaminé au Cameroun. Pourtant, je suivais les mesures barrières comme il le fallait. Après, ça va très vite, surtout dans notre pays, quand on est en famille, il y a de la chaleur un peu partout. Je suis rentré, quand il fallait m’entraîner, j’ai fait mon test, et ça montré que j’étais atteint. Je suis resté trois semaines à la maison sans rien faire. Heureusement pour moi, j’étais asymptomatique», a déclaré Aurélien Chedjou le défenseur du Club de football Amiens par ailleurs ancien joueur de Lille.
L’ancien Lion indomptable Aurélien Chedjou au cours de cette émission a également indiqué que cette période a eu un impact sur son programme de préparation en club. Toutefois, la bonne nouvelle est qu’étant guéri, il a repris le chemin des entraînements, même avec le retard important sur ledit programme. Pour ce qui est de son avenir en club, le défenseur a indiqué qu’il compte quitter Amiens, relégué en Ligue 2, avec la décision d’arrêt des championnats à cause du Coronavirus.
Liliane N.
Le Député du Social democratic front a encore remis en question le bien-fondé de l’existence de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, après la décision du Sous-préfet de Yaoundé 2, d’interdire la célébration du mariage d’Olivier Bibou Nissack le porte-parole de Maurice Kamto.
L’Honorable Jean Michel Ninctheu est catégorique sur cette question. L’Ecole nationale d’administration et de magistrature créée en 1959, doit fermer ses portes. Le Député du Social democratic front (Sdf) fait savoir, que lorsque son parti politique prendra le pouvoir, la fermeture de cette grande école d’Etat dont la mission principale est la formation et le perfectionnement des hauts fonctionnaires du gouvernement, sera effective.
Il faut dire que l’Honorable Jean Michel Nintcheu remet cette question de la fermeture de l’Enam à l’ordre du jour, à cause de l’actualité en rapport avec l’interdiction du mariage d’Olivier Bibou Nissack. Cette actualité a meublé les conversations de certains hommes politiques, les échanges sur des débats télévisés et provoqué beaucoup d’interrogations à la fin de la semaine dernière.
Décision de Mamadi Mahamat
Mamadi Mahamat le Sous-préfet de Yaoundé 2 a-t-il eu raison de prendre pareille décision ? L’autorité administrative a cité trois motifs à savoir le défaut de déclaration de manifestation publique, le défaut de publication de bans et le défaut de qualité du Secrétaire d’Etat-civil Lewoua Valentin. Il faut relever que dans un reportage diffusé sur Canal 2 international, il a été montré un document se trouvant à même le sol qui était la publication des bans en rapport avec le mariage du porte-parole de Maurice Kamto.
Position de Ninctheu
Réagissant à cette affaire donc, le Député Ninctheu a trouvé que cette décision de Mamadi Mahamat n’avait pas lieu d’être. « Albert Einstein disait : deux choses sont infinies : l’univers et la bêtise humaine ! Qu’une autorité administrative en vienne à interdire le mariage d’un citoyen, c’est le summum de la bêtise ! Mon Dieu ! Quelle fébrilité !! La première mesure que nous prendrons dès notre arrivée aux affaires c’est de fermer l’Enam », a écrit Jean Michel Nintcheu sur son compte Facebook.
Fermeture de l’Enam
Il faut rappeler que la fermeture de l’Enam est une question qui semble avoir été étudiée au Sdf. Car Joshua Osih à la période de l’élection présidentielle de 2018, avait laissé entendre qu’une fois au pouvoir, il procèderait à la fermeture de ladite école. «Nous ne disons pas que nous ne voulons plus de magistrats, nous disons tout simplement qu’aujourd’hui, cette école dans l’imaginaire populaire et la perception qu’elle donne aux 24 millions de Camerounais que nous sommes c’est que c’est le creuset même des problèmes que nous avons. Et j’aimerais juste dire que les 10 pays les plus performants du continent n’ont pas d’Enam. Les 10 pays les plus performants au monde n’ont pas d’Enam. L’Enam est un héritage colonial qu’il faut avoir le courage de fermer et avancer », avait déclaré le Député Joshua Osih.
Liliane N.
Les entraîneurs des Lions indomptables de l’épopée de 1990 ont écrit à cet effet à Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique.
Même si c’est ce 15 août 2020, que l’information a futé, il convient de préciser que la correspondance des entraineurs du Mondial 90 adressée à Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), date du 9 juillet 2020. Jean Manga Onguene, Michel Kaham et Jules Frederic Nyongha, membres du staff technique des Lions indomptables demandent aussi à avoir des maisons qui seront construites par l’Etat comme Paul Biya le Président de la République en a décidé pour les 22 Lions indomptables du Mondial 90.
Dans une correspondance servant de réponse à celle des entraîneurs suscités et qui a fuité sur la toile, le Minsep affirme avoir fait parvenir la doléance à la Présidence de la République. «J’ai l’honneur de vous faire connaitre que j’ai transmis ledit dossier à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, par courrier séparé de ce jour», a rassuré Narcisse Mouelle Kombi.
Liliane N.
Le bilan officiel de cette explosion fait état de blessés graves et de nombreuses pertes matérielles.
Les faits se sont produits hier 14 août 2020, au quartier Mokolo sis à Yaoundé. C’est en mi-journée que les commerçants du marché Mokolo et les habitants de ce quartier ont été surpris par l’explosion d’une bombe de fabrication artisanale. La police et les sapeurs-pompiers immédiatement arrivés sur les lieux ont fait recours aux procédés habituels et adaptés à ce type d’incident. Les lieux ont été naturellement quadrillés par les Forces de l’ordre. Et une enquête a été immédiatement ouverte.
Selon nos confrères de Cameroon info net, des témoins racontent qu’ils ont vu deux hommes entrés dans un bar situé à proximité du marché de Mokolo qui se trouve lui-même dans le 2ème arrondissement de Yaoundé. Ces individus auraient déposé un colis avant de prendre la poudre d’escampette.
Le bilan de l’explosion fait état de nombreux blessés cependant aucune perte en vie humaine. On note aussi de nombreux dégâts matériels.
Ci-dessous quelques images de l’explosion à Mokolo
Cette explosion rappelle celle qui s'est produite dans la nuit du 20 au 21 juin 2020 dans la capitale. Sans oublier celle du 31 juillet 2020 où une bombe de fabrication artisanale a été découverte dans un sac à dos au quartier Nsimeyong.
Liliane N.