L’agence de transport interurbain Avenir Voyage avait été suspendue pour une période d’un mois après avoir été dans un accident de la circulation, qui a fait 5 morts dans la nuit du 21 au 22 février 2021 à Foumbot.
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports (MINTRANSPORT) a levé la sanction qui pesait sur l’agence de transport Avenir Voyage. Cette dernière avait écopé d’un mois de suspension d’activités pour un énième accident de la route dans lequel il était impliqué. Ledit accident avait eu lieu dans la nuit du 21 au 22 février 2021 dans la ville de Foumbot située dans la région de l’Ouest. Il y avait eu un bilan de 5 morts.
Dans son communiqué qui date du 26 février 2021, le MINTRANSPORT en infligeant cette suspension d’activités d’1 mois à Avenir Voyage, avait précisé que l’agence allait faire l’objet d’une observation. Et elle devait soumettre au contrôle technique qui allait être fait sous la supervision des responsables de son département ministériel, tous ses véhicules affectés au transport interurbain des personnes. Il faut donc croire qu’en levant la sanction, le ministre a été rassuré du respect des mesures qu’il avait prescrites.
Toutefois, il convient de souligner que cette sanction n’était pas la première à laquelle Avenir Voyage devait faire face. Il y a d’abord eu celle suivant le grave accident survenu dans la nuit du 26 au 27 décembre 2020 à Ndikinimeki, région du Centre. On avait compté 39 morts et 14 blessés graves. Le ministre Ngalle Bibehe Massena avait infligé à titre conservatoire, un mois de suspension d’activités à Avenir voyages. Il avait dans la foulée prescrit une enquête ayant révélé des dysfonctionnements qui engageaient la responsabilité de l’agence de transport dans cet accident.
Liliane N.
L’agence de voyage Charter Express a été trouvé coupable d’excès de vitesse et de surcharge à la date du samedi 13 mars 2021.
Le ministère des Transports interpellé par le Pr Shanda Tonme, a décidé de sanctionner l’agence de voyage Charter Express. Le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena lui donne une suspension d’un mois avec sursis pendant trois mois, de toutes activités de transport routier interurbain de personnes sur toute l’étendue du territoire national. Il lui est reproché la surcharge et l’excès de vitesse à la date du samedi 13 mars 2021. Aussi, le ministre a décidé de suspendre le permis de conduire du chauffeur mis en cause.
«Le bus immatriculé CE 922 GV appartenant à la compagnie de transport routier interurbain de personnes dénommée Charter Express, a été surpris en flagrant délit de surcharge et de non-respect de limitation de vitesse, le samedi 13 mars 2021 sur l’axe Bafang – Yaoundé en violation des dispositions de la réglementation en vigueur relative aux surcharges», peut-on lire dans le communiqué du ministre des Transports.
Il faut indiquer que ce fait rapporté dans le communiqué du ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a fait l’objet d’une dénonciation du Pr Shanda Tonme, qui a adressé une lettre ouverte au membre du gouvernement.
«La Commission vous informe, hélas, que de source incontestable, car documentée, un bus de la compagnie CHARTER VOYAGE, parti de Bafang le samedi 13 mars 2021 à 15hs, avec une surcharge de 14 passagers, a franchi tous les postes de contrôle jusqu’à Yaoundé, réussissant à corrompre toutes les équipes. Stoppé néanmoins après Bafia à 19hs 56mn, sur une dénonciation citoyenne, il est reparti toujours libre grâce à l’intervention d’un Commissaire de police véreux. Pas de doute, les armes et les explosifs passent de la même manière», avait écrit le Pr Shanda Tonme au ministre des Transports.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, questionne le bilan de Joseph Alphonse Bibehe en colère après le rejet de sa candidature pour les élections régionales du 6 décembre 2020.
Grégoire Owona a décidé de répondre à Joseph Alphonse Bibehe le frère aîné du Ministre des Transports, qui se plaint de Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Il convient de noter que le frère du Ministre Ernest Ngalle Massena Bibehe militant du Rdpc a vu sa candidature déposée dans la région du Littoral pour les élections du 6 décembre 2020 être rejetée. Il a ouvertement accusé Jean Nkuete, en indiquant que celui-ci commettait une faute politique et qu’il le sacrifiait avec Perrial Nyodog dont la candidature a été aussi rejetée.
«Monsieur le Secrétaire général. Lorsque vous sacrifiez des cadres du parti démocratiquement choisis par la base en toute connaissance et lucidité, au moment où nous vivons de véritables mutations, vous empêchez aux jeunes de rêver en s’identifiant à ces cadres et vous affaiblissez de ce fait le parti», a déclaré Alphonse Joseph Bibehe, au cours de la conférence de presse, qu’il a donné la semaine dernière.
Grégoire Owona trouve à l’attitude de Joseph Alphonse Bibehe une sorte de chantage. Dans une publication faite le 13 octobre 2020, sur sa page Facebook, il questionne le bilan de celui-ci.
«Le Chantage ne passera pas au Rdpc. Quel est le bilan du militant qui parle ainsi après que le Rdpc ne lui ait pas accordé l’investiture aux régionales ? Où sont les propositions qu’il a faites un jour pour « transformations structurelles et profondes » ? Qui est-il pour faire du chantage à un grand parti politique ? », a écrit le Sga du Comité central du Rdpc.
Poursuivant dans sa réplique aux différentes sorties d’Alphonse Bibehe qui a affirmé hier soir sur Vision 4, que le rejet de sa candidature par Nkuete brisait sa légitimité même au niveau de la base du parti, Grégoire Owona lui demande ce qu’il a fait pour le Rdpc.
«Demandons-nous ce qu’on a fait pour notre Rdpc et non ce qu’il fait pour nous s’il vous plaît ! Militantisme de chantage, quand tu nous tiens ! Le chantage ne passera pas au Rdpc et je vous invite à lire et à relire les circulaires du Président national et les instructions du Secrétaire général du Rdpc : ça pourrait aider à ne pas tomber dans le chantage et la colère ! Rappelez-vous qu’on entre au Rdpc sans condition par un contrat d’adhésion », a conclu le Sga du Comité central.
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que les politiques gouvernementales ne mettent qu’en péril la vie de ses concitoyens.
24 heures après la survenue de l’accident de circulation qui s’est produit aux premières heures du dimanche 9 août 2020, Maurice Kamto l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, a réagi. Comme on pouvait s’y attendre, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a pointé du doigt le gouvernement dont il met les politiques comme cause de cet accident, qu’il affirme être un de trop. Sans manquer de présenter ses condoléances aux familles éplorées du fait de malheureux évènement, Maurice Kamto a parlé de nos routes qui souffrent d’un certain nombre de pratiques, qu’il qualifie de «mafieuses». Parmi ces pratiques, le leader du Mrc cite la corruption.
«…J’adresse mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers et mes vœux de rétablissement aux compatriotes victimes de l’accident. Cet accident de trop questionne les politiques du gouvernement qui mettent en péril la vie de nos concitoyens. La qualité des routes souffre de pratiques mafieuses diverses (corruption, rétro-commissions); les véhicules de transport s’apparentent plus à des cercueils roulants », peut-on lire dans le tweet de Maurice Kamto.
Rappel
En guise de rappel, l’accident de circulation sus mentionné a couté la vie à près d’une vingtaine de personnes. «La voiture accidentée était surchargée avec presque 100 personnes. Le chauffeur a mal négocié le virage de l’école publique de Banefo. La voiture s’est renversée et a traîné sur une longue distance. Le choc avec le sol a été tellement violent que certains passagers n’ont pas survécu », a raconté un riverain. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports, à la suite de cet accident, a pris des sanctions à l’endroit des personnes jugées fautives comme le chauffeur de l’engin. Celui-ci écope du retrait de la carte grise du véhicule et une interdiction de se présenter à un examen de Permis de conduire pour une durée de 5 années, pour violations graves et manifestes de la règlementation en vigueur.
Liliane N.
Membre de l’Association de compagnies aériennes africaines (Afraa), le Cameroun a été choisi pour abriter la 51e assemblée générale prévue en novembre prochain. C’est pour obtenir l’approbation et toutes les assurances des autorités camerounaises qu’une délégation de l’organe, conduite par Abderahmane Berthé, le secrétaire général est actuellement en visite au Cameroun. Visite qui l’a conduit jeudi dernier au ministère des Transports (MinT).
Le ministre Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe s’est dit satisfait du choix porté sur le Cameroun. La satisfaction est la même chez Abderahmane Berthé et son équipe qui ont eu l’occasion de mesurer la capacité du Cameroun à accueillir des événements de grande envergure à travers la visite de plusieurs hôtels et du palais de Congrès, cadre de l’événement prévu du 24 au 26 novembre prochain 2019.
L’assemblée générale est un événement qui regroupe près de 500 acteurs de l’aviation, des constructeurs et autres organisations. Son caractère mondial appelle donc une organisation méticuleuse. D’après le ministre, le Cameroun qui en a pris conscience s’est déjà lancé dans les préparatifs. « Un comité d’organisation interministériel a été sur pied à la suite d’une réunion tenue le 7 février dernier et durant laquelle un cahier de charges et un plan d’action ont été soumis à Camair-Co », a indiqué Jean Ernest Massema Ngalle Bibehe.
A la suite de la délégation de l’Afraa, le ministre a reçu une équipe de la Banque africaine de développement (BAD). Cette fois, les échanges ont tourné autour de la coopération entre le pays et l’institution dans le secteur des transports. D’après Solomane Kone, responsable pays de la Bad, leur présence rentrait dans le cadre de la mission de dialogue sectoriel portant sur la mise en œuvre des opérations financées par la Banque dans le secteur.
« Il a été question de faire le point sur le prolongement du chemin de fer camerounais de Ngaoundéré à Ndajemena. Nous avons aussi passé en revue le processus de signature de l’accord de prêt entre la BAD et le Cameroun, relativement aux études du chemin de fer entre le Tchad et le Cameroun », a relevé Solomane Kone.
Otric N.
Depuis le 01er février 2019, plus de 100 auto-écoles trouvées sur l’étendue du territoire national sont sous le coup d’une suspension décidée par Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports. Lesdites auto-écoles exercent leurs activités alors qu’elles ne sont pas en règle. Elles ont été démasquées par les équipes du ministère en charge des Transports, lors des opérations d’examen des pièces de composition des dossiers d’agrément.
De façon concrète, on leur reproche pour certaines de fonctionner depuis des années sans agrément, pour d’autres de dispenser des formations dans les catégories dont elles n’ont pas la capacité. Le travail des équipes du département ministériel dirigé par Ngalle Bibehe Massena s’est effectué dans le cadre de la réforme du circuit d’obtention du permis de conduire en cours. L’objectif de ladite réforme est de parvenir à l’assainissement et l’information du fichier des auto-écoles du Cameroun.
Le contrôle a en outre révélé que les auto-écoles mises en cause possédaient de faux documents dans leurs dossiers d’agrément. « Au regard de la gravité des faits susmentionnés, le Ministre des Transports a demandé l’ouverture d’une enquête approfondie et à titre conservatoire, décide de suspendre les agréments relatifs à la création desdits établissements de formation à la conduite automobile », a écrit Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena.
Il faut souligner qu’il n’y a pas que les auto-écoles qui ont fait l’objet d’un contrôle. Dans la lancée de procéder à l’assainissement du secteur des transports, en juillet 2018, Jean Ernest Ngalle Bibehe avait procédé à la suspension de six agences de voyage. Ces agences étaient agences Charité Voyages, Elégance du Noun, Alliance Voyages, Super Grand Mifi Plus Voyages, Fako Travelers et Bitrans Voyages.
Ces agences s’étaient montrées récalcitrantes. En dépit des avertissements du ministre, elles ont continué d’exercer dans l’illégalité. Pourtant elles ont été épinglées dans un audit qu’avait commandé en 2017, Edgar Alain Mebe Ngo’o Ministre des Transports à l’époque. L’audit en question avait épinglé 32 agences de voyages. 26 se sont mises en règle. Cependant tel n’a pas été le cas des agences suscitées. D’où la décision de suspension de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena datant du 10 juillet 2018.
« Dans une approche pédagogique, le ministre des Transports avait alors décidé d’accorder un délai supplémentaire d’un (01) mois aux promoteurs desdites compagnies. A date, aucune des six (06) compagnies de transport concernées n’a cru devoir régulariser sa situation administrative en la matière. Dans la même approche, le ministre des Transports a de nouveau accordé quinze (15) jours auxdites compagnies, pour régulariser leur situation administrative. Ce délai de quinze (15) jours étant arrivé à son terme, il sera procédé à la suspension des compagnies récalcitrantes à compter de la signature du présent communiqué, mesure qui équivaut, ipso facto, à la fermeture de leurs terminaux de transport respectifs, jusqu’à régularisation de leur situation », avait écrit le ministre.
Liliane N.