Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des sceaux explique que cela est dû au fait qu’il n’y a eu aucun dossier disciplinaire instruit.
La réunion du Conseil supérieur de la magistrature qui a eu lieu hier 10 août 2020, ne s’est pas soldée par des sanctions de magistrats. Cela revient-il à dire, qu’il n’y a pas eu de magistrats en situation d’indélicatesse ? Laurent Esso le Ministre de la Justice, Garde des sceaux a apporté des explications à ce qui paraît exceptionnel.
«Il n’y a pas eu de dossier disciplinaire instruit. C’est quand le Conseil de Discipline finit de faire l’instruction que le Président de la République décide de traduire un magistrat devant le CSM», a déclaré le Ministre Laurent Esso qui est par ailleurs vice-président du Conseil supérieur de la magistrature.
Il convient toutefois de rappeler qu’avant la tenue de cette réunion du Conseil, Paul Biya le Président de la République a révoqué du corps de la magistrature Chi Valentine Bumah. Le décret a été publié le 27 juillet 2020 et il indiquait que cette sanction avait été prise pour abandon de poste. Selon des indiscrétions, on reprocherait également à ce dernier qui se trouve aujourd’hui en exil, d’être de connivence avec les séparatistes. Chi Valentine Bumah avait alors ri de cette révocation du corps de la magistrature sur son compte Twitter. Seulement, il a été repris par Rebecca Enonchong qui lui refusait le droit de juger le régime, étant donné que de son point de vue, il n’a pas été blanc comme la neige lorsqu’il était aux affaires. «Oui, tu as de l'argent@bumahchi, parce que vous étiez l'un des juges les plus corrompus que j'aie jamais rencontrés au Cameroun. La justice ne signifiait rien pour vous quand vous aviez ce pouvoir, donnant une mauvaise réputation à tous les Camerounais du Sud. Maintenant, vous vous comportez comme si vous étiez victime du système dont vous avez profité», a-t-elle écrit.
Liliane N.