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Liliane N.

Liliane N.

L’Ambassadeur itinérant par ailleurs l’une des grandes gloires du football camerounais Roger Milla, affirme n’avoir jamais manqué de respect à ses aînés dans le jeu à l’instar de Mbappé Leppé.

De passage sur le plateau du programme Le Debrief de l’actu, diffusé sur la chaîne de télévision Canal 2 international, Roger Milla l’un des grands visages du football camerounais, s’est offusqué de la comparaison implicitement faite par le Lion indomptable de la génération des champions de Sydney 2000 Serge Branco. Pour mieux comprendre, il faut rappeler qu’après que l’opinion ait appris la décision de Paul Biya le Président de la République d’octroyer aux 22 Lions de l’épopée du Mondial de 90 une maison, Serge Branco a aussi fait une réclamation dans ce sens, en précisant que leur génération est celle qui a obtenu le plus grand succès de l’histoire du football du Cameroun.

«Nous, les champions olympiques, après discussions entre nous, voudrons que notre capitaine (Geremi Sorele Njitap) écrive au Chef de l’Etat, son excellence Paul BIYA, pour une récompense à la hauteur de notre performance il y’a 20 ans car nous estimons avoir remporté le plus grand succès de l’histoire du football camerounais sur le plan mondial», a écrit Serge Branco.

Comparaison erronée

Pour Roger Milla, la comparaison n’a pas lieu d’être. Elle se rapproche à un manque de respect. «Je ne me suis jamais comparé à Mbappé Leppé ni à Tokoto Jean-Pierre ni à quelqu’un d’autre. Je ne peux pas accepter que quelqu’un qui n’a même pas un …Il a joué au football où pour dire: «est-ce que Roger Milla a joué plus que nous ?» En plus  il ne dit pas plus que tout le monde mais plus que moi. Lui qui ? Il sait ce que c’est que le football ?», a déclaré le champion d’Afrique des Nations 1984 et 1988.

Patriotisme

Toujours au cours de ce programme, Roger Milla qui a rappelé les sacrifices faits par les Lions indomptables de sa génération à son époque, a laissé entendre que ceux qui les ont suivis, passent pour être moins intéressés. «Nous avons toujours pris ce qu’on nous a donnés. Nous n’avons jamais revendiqué quoi que ce soit au sein de cette équipe nationale. Jamais depuis 1970 que je suis dans cette équipe nationale. Il y a des moments où nous avons effectué des déplacements avec seulement 500 francs dans les poches. Cela ne nous a pas empêchés d’aller faire le résultat. Il y a des moments où on nous disait: «il n’y a pas d’argent maintenant, quand vous allez revenir on va vous donner quelque chose». Ce que nous avons fait ces enfants-là ne peuvent pas le faire. J’ai payé moi-même mes billets d’avion. Ils peuvent le faire ceux-là ? Ceux-là qui veulent 50 millions de Francs CFA  avant de monter dans l’avion ?», a déclaré Roger Milla.

Liliane N.

Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a demandé à Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale de travailler de concert avec la Délégation générale à la sûreté nationale, pour renforcer les actions de police administrative, pour ce qui est du port du masque de protection dans les lieux publics.

«Le #covid19 circule toujours. Le port du masque de protection individuel reste obligatoire dans les espaces publics. J'ai réitéré aux Autorités municipales, la #Police et la #Gendarmerie nationale de veiller au respect de cette mesure de protection collective», ce tweet de Joseph Dion Ngute résume en quelque sorte l’une des recommandations qu’il a faites à ses collaborateurs du gouvernement, pour ce qui est de la lutte contre la pandémie du Coronavirus.

Il convient de rappeler que le jeudi 13 août 2020, le Premier Ministre a présidé la réunion hebdomadaire du Comité interministériel, chargé d’évaluer et de suivre la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte contre la Covid-19. Au cours de ladite réunion, le chef du gouvernement a instruit précisément au Ministre de l’Administration territoriale de se mettre avec la Délégation générale à la sûreté nationale, pour le renforcement des actions de police administrative, en ce qui concerne le port du masque.

Il faut rappeler que le port du masque fait partie des règles barrières édictées par l’Organisation mondiale de la santé, et présentées comme nécessaires pour éviter la propagation du virus. Aussi Joseph Dion Ngute s’adressant cette fois-ci au Ministre de la Décentralisation et du Développement local a prescrit à ce collaborateur d’instruire les autorités municipales de veiller au port systématique du masque de protection dans les espaces publics relevant de leur compétence.

A l’heure actuelle, le Cameroun compte 18118 cas recensés à la date du 13 août 2020. Avec 16540 personnes guéries et 401 décès soit un taux de létalité de 2,1%. Ces données ont été révélées par le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé.

Liliane N.

Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que quels que soient les auteurs du meurtre de la femme de Muyuka, c’est le gouvernement qui en porte la responsabilité.

La sortie de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication (Mincom) portant sur les horribles meurtres qui sont commis ces derniers jours dans les régions anglophones, visiblement n’a pas convaincue Maurice Kamto président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Si le gouvernement par la voix de son porte-parole le Mincom a appelé ses partenaires à se ranger à ses côtés pour mettre hors d’état de nuire les auteurs des crimes aujourd’hui condamnés, le leader du Mrc invite plutôt les dirigeants à ne pas se défaire de leur responsabilité. Pour lui, le gouvernement est coupable. Et ce, quel qu’en soit l’auteur de l’assassinat de la dame de Muyuka, c’est le gouvernement qui se doit de répondre.

«Quels que soient les auteurs de ce crime effroyable, le régime en place emporte une lourde responsabilité à l’égard de cette horreur, en raison de son opposition persistante à un règlement inclusif et définitif de la crise qui meurtrie les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre ans», peut-on lire dans le communiqué de Maurice Kamto.

Crise pas finie !

Le président national du Mrc qui a présenté ses condoléances à la famille de la victime, affirme que le meurtre de la dame de Muyuka rappelle celui de Florence Ayafor. Il fait remarquer que ce nouvel assassinat démontre que la crise qui sévit dans les régions anglophones, est loin d’être finie.

«Ce nouvel assassinat vient rappeler dans la douleur, à la conscience nationale, que la tragédie du NOSO (Nord-Ouest/Sud-Ouest Ndlr) est loin d’être derrière nous. Je formule, une fois de plus, le vœu que la responsabilité citoyenne, l’attachement aux valeurs humaines, et le sens élevé du devoir au service de la Patrie amènent toutes les forces politiques et sociales de notre pays à se fédérer autour de l'impératif d'un règlement urgent de la guerre civile qui ravage les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», a écrit Maurice Kamto.

Anne Féconde Noah

Il convient de souligner qu’Anne Féconde Noah la porte-parole du député Cabral Libii dans une sortie relative à ce meurtre, a demandé à ce qu’on dise la vérité aux séparatistes. Elle a demandé que l’affaire ne soit pas politisée et qu’on arrête de tenir le gouvernement pour responsable lorsque les séparatistes commettent des exactions.

«C'est  injuste et de mauvais aloi de continuer de tenir le gouvernement pour seul responsable de la crise dans le NOSO, et de responsable immédiat des atrocités perpétrées par les combattants sécessionnistes. On ne peut pas se permettre  de faire des nuances politiques lors que l'inimaginable se déroule impunément sous nos yeux. Les exécutions des citoyens sont plus insoutenables les unes que les autres…Ce n'est donc pas le moment de teinter l'horreur en politisant davantage la mort…A ce niveau de cruauté, la mauvaise foi est un luxe qu'un Camerounais conscient des enjeux ne peut se permettre…Les groupes sécessionnistes doivent immédiatement mettre un terme à cette animalité», a écrit Anne Féconde Noah.

Liliane N.

 

 

Ali Malex a été enlevé ce matin de 13 août 2020 dans son domicile dans le département du Moungo, région du Littoral.

Impossible pour l'instant de donner avec précision l’identité des personnes qui ont kidnappé aux premières heures de cette journée, Ali Malex le Directeur de l’unité industrielle de la société Cameroon development corporation (Cdc) Penda-Mboko. Les informations qui nous parviennent de nos sources, font état de ce qu’il s’agirait des séparatistes qui seraient entrés au Moungo en passant par Muyuka, ville située dans la région du Sud-Ouest.

Toutefois ce qu’on sait avec certitude est que les hommes armés qui ont pénétré la résidence du Directeur de l’unité industrielle de la Cdc-Penda Mboko ont causé d’énormes dégâts, certains étant irréversibles parce qu’il y a eu lors de cet assaut, mort d’homme. «Ils ont pris d’assaut la maison du Directeur de l’unité industrielle, ont brûlé toutes les voitures et incendié toute la maison. Comme si cela ne suffisait pas, les garçons armés ont tiré et tué un élève de 5 ans qui vit dans la cour du Directeur et ont finalement enlevé le Directeur de l’unité industrielle», a confié un membre de la famille de la victime. Les Forces de défense et de sécurité alertées, sont malheureusement arrivées en retard.  

Il convient de noter que les employés de la Cdc et l’entreprise passant pour être le deuxième employeur au Cameroun après l’Etat, ont été comme les fonctionnaires, des cibles des groupes séparatistes. La Cdc a été largement impactée par la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. L’entreprise qui se trouve au bord du gouffre a vu plusieurs de ses installations devenir les bases des sécessionnistes.

Liliane N.

 

 

Georges Elanga Obam le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local demande aux Maires d’organiser des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans leurs Communes et Communautés urbaines.

Il y a une menace d’inondations qui plane sur les villes du Cameroun en ce temps de saison pluvieuse. Le Ministère en charge de la Décentralisation et du Développement local prenant au sérieux cette menace, interpelle les Maires du pays. Georges Elanga Obam qui est le patron de ce département ministériel appelle les Maires à l’action. Dans un message-fax adressé à ceux-ci, il leur recommande de prendre toutes les mesures jugées utiles pour éviter les inondations.

Le Ministre pense au drainage en milieux urbain et périurbain. Il suggère l’organisation des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les Communes et les Communautés urbaines. Il instruit le curage régulier des drains. Le membre du gouvernement Georges Elanga Obam compte sur la diligence de ses collaborateurs.

Il convient de noter que l’alerte dont le Ministre de la Décentralisation et du Développement local fait part aux Maires, provient de l’instance compétente en matière de météo. Il s’agit bien évidemment de l’Observatoire national des changements climatiques.

Il faut souligner que les inondations sont effectivement un phénomène qui met en mal le quotidien des populations camerounaises. Les inondations causent plus de dégâts dans les régions septentrionales à l’instar de l’Extrême-Nord. L’année passée, on se rappelle en saison pluvieuse, qu’il y a eu un minimum de 100 000 personnes dans les localités camerounaises de Maga, Kaï Kaï et Zina, qui se sont retrouvées sans domicile, suite aux pluies torrentielles qui s’étaient abattues dans cette partie du pays durant une semaine. La situation avait été telle qu’on craignait la survenue des maladies hydriques dont le choléra. L’épidémie du choléra qui est assez fréquente dans le septentrion et sévit à l’heure actuelle dans certaines villes du Cameroun comme Kribi et Douala.

Liliane N.

Anne Féconde Noah affirme qu’il n’est pas juste de toujours pointer du doigt le gouvernement même pour des atrocités commises par les groupes sécessionnistes.

Le meurtre d’une jeune femme dans la ville de Muyuka par les séparatistes continue de susciter l’indignation des camerounais basés au pays et hors du Cameroun. Après les hommes politiques Me Akéré Muna et le Député Cabral Libii, Anne Féconde Noah connue comme la porte-parole de l’élu du Parti camerounais pour la réconciliation nationale monte au créneau pour dénoncer cette fois-ci, les exactions commises par les séparatistes.

Responsabilité

Ecrivant à ses compatriotes, la femme politique qui a accompagné l’Honorable Cabral Libii lors de l’élection présidentielle de 2018 a demandé que les responsabilités des violences commises sur les populations soient bien établies. Anne Féconde Noah semble fatiguée de voir toujours le gouvernement être indexé comme responsable de ce qui se passe au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Pour elle, il est injuste de toujours mettre sur son dos des forfaits même perpétrés par les groupes séparatistes.

«C'est  injuste et de mauvais aloi de continuer de tenir le gouvernement pour seul responsable de la crise dans le NOSO, et de responsable immédiat des atrocités perpétrées par les combattants sécessionnistes. On ne peut pas se permettre  de faire des nuances politiques lors que l'inimaginable se déroule impunément sous nos yeux. Les exécutions des citoyens sont plus insoutenables les unes que les autres, c'est à en perdre le sommeil! Continuer avec la langue de bois est désavantageux pour nous tous, il faut craindre que cette barbarie qui est de manière  disproportionnée attribuée  au régime actuel lui survive», peut-on lire dans la tribune d’Anne Féconde Noah.

Demande aux sécessionnistes

Pour la porte-parole de Cabral Libii, le degré de violence vu dans les exécutions sommaires faites au Noso sont telles qu’il n’est pas judicieux de chercher à politiser ce qui se passe. Parce qu’on court alors un risque de voir ces atrocités se poursuivre même sous un autre régime qui viendrait à gouverner le pays. Pour elle, il est impératif de dire aux sécessionnistes d’arrêter au plus vite cette animalité.

«Ce n'est donc pas le moment de teinter l'horreur en politisant davantage la mort. Il est bon de garder à l'esprit que si ça continue ainsi, le prochain président du Cameroun pourrait hériter de cette crise sans avoir rien demandé. A ce niveau de cruauté, la mauvaise foi est un luxe qu'un Camerounais conscient des enjeux ne peut se permettre. Je condamne avec la plus grande fermeté cet autre Inhumanité, cette exécution immonde qui entachera longtemps la mémoire des auteurs. Ça ne se nuance pas, il n y a aucune excuse à ça; aucune revendication politique y compris celle d'un «Etat indépendant» ne saurait justifier de telles ignominies. Les groupes sécessionnistes doivent immédiatement mettre un terme à cette animalité», peut-on lire dans la tribune d’Anne Féconde Noah.

Rappel

La jeune femme de Muyuka a été tuée à coups de machette à Bamenda par les sécessionnistes. Elle était soupçonnée par ces derniers d’être un indic de l’armée. Les images de son assassinat ont rappelé le meurtre de Florence Ayafor qui a été aussi décapitée par les Amba Boys.

Liliane N.

 

L’élève Ngwang Suh, candidat au General Certificate of Education Ordinary Level a échappé belle à un kidnapping des séparatistes.

Les éléments de la république imaginaire de l’Ambazonie ont voulu enlevé l’élève Ngwang Suh, candidat au General Certificate of Education Ordinary Level. Selon Ndong Djenaga Nambi, proviseure du Lycée bilingue de Bamenda, ils sont venus le kidnapper à la sortie de l’école. L’incident s’est produit le 11 août 2020 autour de 16 heures. Mme la proviseure rapporte qu’à ce moment-là, elle a été alertée par des tirs de coups de feu. Faisant ses derniers rapports, la réaction normale qu’elle a eue dès l’entente des coups de feu a été de se cacher.

«J’ai pris peur et je me suis cachée. C’est en ce moment que les enfants qui rentraient se sont retournés et m’ont dit que les séparatistes voulaient kidnapper Ngwang Suh qui s’est opposé  et a reçu une balle», a-t-elle déclaré au micro de la Cameroon radio television (Crtv).

Le kidnapping de Ngwang Suh a échoué. Cependant l’élève candidat au General Certificate of Education Ordinary Level a été blessé par balle. Simon Mooh le Préfet du département de la Mezam mis au parfum de cet incident a fait une descente au Lycée. L’autorité administrative a tout d’abord apporté son réconfort à la victime. Il a prescrit sa prise en charge médicale. Ensuite il a rebooster le moral des autres élèves candidats et des examinateurs.

Selon nos sources, Ngwang Suh n’étant pas un blessé grave, il est revenu le 12 août 2020 soit au lendemain de son attaque pour poursuivre son examen. Surtout que le le Préfet Simon Mooh a rassuré sur le fait que les examens allaient se poursuivre dans les 3 arrondissements de la ville de Bamenda avec un dispositif sécuritaire renforcé.

Liliane N.  

 

 

  

Dans une tribune consacrée au chapitre de la violence au Cameroun, Franck Essi le Secrétaire général du Cameroon people’s party appelle à la mobilisation de tous. Il plaide pour l’action des gens de bien. C’est ce qui de son point de vue empêchera le mal de triompher.

La vidéo présentant l’assassinat d’une jeune femme dans la ville de Muyuka a suscité une vague d’indignation pareille à ce qu’on avait vu pour la gardienne de prison Florence Ayafor décapitée à Bamenda par les Amba boys. Les nouvelles de meurtre, d’agression dont on note une recrudescence ces derniers temps ne laissent personne indifférent. Chacun y va de ses moyens et de sa sensibilité pour dénoncer ce qui se passe. Pour Franck Essi le Secrétaire général (Sg) du Cameroon people’s party, l’heure est à l’action. Il y a un besoin d’agir. Et ceux qui doivent passer à l’action ce sont ceux qui se considèrent comme des gens de bien. Car, ne pas le faire, c’est devenir complice de la violence qui tire des larmes de nos yeux. Le Sg du parti politique d’Edith Kah Walla précise que ne pas agir c’est rendre indécent aux yeux des victimes, leurs protestations et condamnations.

Retrouvez ci-dessous la publication intégrale de Franck Essi

Ces dernières semaines, une fois de plus et une fois de trop, des images insoutenables nous sont parvenues de nos régions en crise. Des images de mort et de destruction. Des images qui ne sont pas nouvelles. Des images qui nous donnent un aperçu de l’horreur de la guerre et des abysses dans lesquelles des êtres humains peuvent tomber.

Que ce soit dans la lutte contre Boko Haram ou dans le conflit dans les régions du Nord – Ouest et du Sud – Ouest, l’accentuation du chaos, le basculement dans la folie et l’ensauvagement des esprits sont des tendances désormais dominantes. Des tendances qui s’installent et s’enracinent un peu plus tous les jours.

Ces dérives, ces violences, ces morts sont atroces. De tels actes sont évidemment à condamner. De tels actes sont évidemment inacceptables ! De tels actes n’honorent personne et ne sont pas en accord avec les valeurs traditionnelles, culturelles ou spirituelles de nos communautés.

Ces violences sont les indicateurs d’un profond et grave effondrement de nos sociétés. Un effondrement qui n’est certes pas inédit dans l’histoire humaine mais qui ne devrait pas nous laisser indifférents lorsqu’il survient dans notre société. Surtout qu’avec les être humains que nous sommes, la barre du pire ne semble jamais atteinte.

 A ce stade des conflits dans notre pays, devant la récurrence des actes de violence, les dangers les plus grands qui nous guettent sont l’aveuglement volontaire, l’accoutumance à l’horreur et l’indifférence au malheur d’autrui.

 L’aveuglement volontaire est cette attitude qui consiste à ne voir qu’une partie de la réalité, celle qui nous arrange, celle qui s’accommode à nos intérêts et celle qui ne bouscule aucune de nos certitudes.

L’accoutumance à l’horreur est cette attitude de relativisation et de banalisation des actes de violence sous le prétexte qu’ils se produisent régulièrement et depuis assez longtemps. L’indifférence au malheur d’autrui est cette posture qui nous amène, de manière illusoire, à croire que tant que ça ne concerne que les autres, ça ne nous concerne pas. Attitude d’autant plus justifiée que nous ne sommes pas directement frappés par ces tragédies.

Nous ne devons donc pas céder aux démons de l’aveuglement volontaire, de l’accoutumance à l’horreur et de l’indifférence au malheur d’autrui.

Face à la récurrence des cas de violence et d’inhumanité, au – delà de l’indignation et de la condamnation qui sont des premiers pas nécessaires, il s’impose à nous l’urgente nécessité d’essayer de faire face.

Pour faire face, nous devons nous certaines questions :

▶️ Notre attitude actuelle est – elle suffisante ? Est – elle à la hauteur des enjeux ?

▶️ Si nous étions les personnes directement concernées par ces violences, qu’est – ce que nous aurions aimé que les autres fassent ?

▶️ Que pouvons – nous faire pour contribuer à stopper cette violence ?

▶️ Avec qui d’autres pouvons – nous joindre nos forces pour peser positivement sur la situation ?

▶️ Quels actes devons – nous et allons – nous poser ?

Nous ne pouvons affirmer faire société, être « uns et indivisibles » si, en période de péril grave comme c’est le cas actuellement, nous ne nous levons pas pour éteindre l’incendie qui consume notre pays. Ne l’oublions pas, tel un incendie et tel un cancer, cette situation empoisonne l’ensemble de la communauté nationale.

Ceux et celles qui estiment qu’il y a un problème profond d’injustice, de mal gouvernance et de contentieux historique non évacué dans ce pays ; ceux et celles qui croient que ce problème peut se résoudre par des voies non – violentes de pression et d’action ; ceux et celles qui estiment qu’en conservant l’unité et l’intégrité de notre pays, nous pouvons y apporter des solutions doivent pouvoir se parler, s’accorder, agir et peser sur le cours des choses.

 Ne pas le faire, c’est à la longue, devenir des complices de ce démantèlement de notre société.

Ne pas le faire rend nos protestations et nos condamnations indécentes aux yeux des victimes. Ne pas le faire, c’est nous exposer à subir, un jour ou l’autre, les drames et les malheurs que vivent les autres. Le mal doit son triomphe à l’inaction des gens de bien.

Liliane N.

 

Ces instituteurs en colère ont pris d’assaut le parvis du Ministère de l’Education de Base, ce mercredi 12 août 2020.

Après les enseignants titulaires du Doctorat Phd recalés, ce sont les instituteurs qui n’ont pas été retenus au recrutement des 3000 instituteurs qui manifestent. Dès les premières heures de ce mercredi 12 août 2020, ils ont pris d’assaut le parvis du Ministère de l’Education de base (Minedub). Ils comptent y observer une grève de la faim. Pour eux, c’est la seule option qui leur reste parce qu’ils ont auparavant saisi en vain Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, Laurent Serge Etoundi Ngoa le patron du Minedub. «Nous n’avons pas été satisfaits lors d’une récente réunion à laquelle devait assister le Premier ministre. En l’absence du Premier ministre ce jour-là, nous avons été humiliés par le MINEDUB, le MINFOPRA (ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative) et le MINESEC (ministère des Enseignements secondaires). Le représentant du Premier ministre écoutait simplement », a confié un gréviste. Aujourd'hui pour mieux agir, ils ont décidé de se regrouper au sein du Collectif des instituteurs frustrés.

«Nous avons initié plusieurs démarches, et nous avons toutes les décharges. La dernière, c’est le recours gracieux que nous avons adressé au ministre de l’Education de Base, en le priant d’adresser un recours hiérarchique au premier ministère (sic). Nous mènerons notre action jusqu’à ce que le problème soit résolu. Même s’il faut mourir, nous mourrons tous surplace. Nous ne partirons pas tant que nous n’avons pas de solution concrète à notre problème», a déclaré Jean-Marie Sonkoue le président du Collectif des instituteurs frustrés, joint au téléphone par le confrère Cameroon-Info.Net.

Comme plaintes, le Collectif des instituteurs frustrés dénonce des magouilles qui auraient entachées le processus de recrutement de 3000 instituteurs à la Fonction publique. Entre autres, il cite le non-respect du critère d’ancienneté du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs des Ecoles Maternelles et Primaires. Il demande l'annulation des listes publiées le 27 mai 2020 et la reprise du processus. La réaction des autorités reste attendue.

Liliane N.

 

Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que rien ne justifie que la vie soit ôtée à un être humain.

Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) condamne le meurtre de cette jeune femme tuée dans la ville de Muyuka située au Sud-Ouest du Cameroun. La vidéo du meurtre postée sur la toile n’a pas laissé indifférent l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour le Député à l’Assemblée nationale, cet assassinat présente une autre face de la crise socio politique  qui sévit depuis fin 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

«Encore une effroyable vidéo qui expose l'inhumanité, l'horreur...Elle serait un autre "aperçu" de cet autre visage de la crise en cours dans la partie dite anglophone du Cameroun. Mon Dieu! Je condamne avec fermeté cette bestialité! Non! Rien ne la justifie. Rien!», a écrit le Député Cabral sur son compte Twitter.

Pourquoi ce bain de sang

Le meurtre de cette jeune femme de Muyuka depuis qu’il a été révélé au public, par la vidéo postée dans les réseaux sociaux, suscite consternation et indignation. Comment peut-on si froidement ôter la vie à un être humain, sur la seule base qu’elle est de connivence avec l’armée ? Ou alors au nom d’une idéologie de sécession du pays ? Comment arrive-t-on à tuer à coup de machette une femme ? Pour Me Félix Agbor Balla défenseur des Droits de l’homme, tout comme le Député Cabral Libii rien ne justifie ce qui vient encore de se produire. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore-t-il.

Remenber Florence Ayafor

On ne saurait parler du meurtre de cette femme, sans se souvenir de celui de Florence Ayafor sauvagement arrachée à la vie, à la fleur de l’âge par les Amba boys. Tuée le 29 septembre 2019, la vidéo de son assassinat montrait plus de sept hommes, dont quatre qui la traînaient la nue sur plusieurs centaines de mètres, en l’écartelant. Puis plus que l’horreur ! Florence Ayafor, a été vue décapitée à l’aide d’un couteau et d’une machette, alors même qu’elle était encore en vie. Sa tête a été par la suite brandie en guise de trophée et déposée à quelques mètres de son corps qui gisait dans une mare de sang dans la poussière sous un chœur de rires moqueurs des Amba boys.

Liliane N.







Sunday, 05 June 2022 11:01