Abel Elimbi Lobe l’ancien Conseiller municipal de Douala 5e remarque que Maurice Kamto ne pouvant pas battre le parti du Renouveau, veut seulement se servir de la rue pour accéder au pouvoir.
Même Abel Elimbi Lobe l’ancien militant du Social democratic front (Sdf) n’est pas pour l’appel à un Plan de résistance nationale que Maurice Kamto brandit pour menacer le régime, au cas où le corps électoral est convoqué. De passage à la chaîne de télévision LTM, il ne s’est pas fait prié pour user de son habituel franc-parler pour lancer une pique au président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
«Maurice Kamto est incapable de mobiliser sur le terrain et de battre le Rdpc au pouvoir, mais compte sur une insurrection pour diriger le Cameroun. Le destin du Cameroun est au-dessus des intérêts des villages… nous opposerons le patriotisme », a-t-il déclaré le mercredi 26 août 2020 sur cette télévision privée.
La réaction d’Abel Elimbi Lobe épouse celle du Pr Shanda Tonme qui a aussi indiqué que le destin du Cameroun doit être mis au-dessus des intérêts individuels et communautaires. «Face aux appels à la violence et à l’intolérance, nous opposerons le patriotisme tout court, et nous prêcherons sans relâche le dialogue et la Réconciliation. Le destin du Cameroun est au-dessus des ambitions personnelles et des intérêts des villages, et notre sécurité collective ne saurait être bradée, hypothéquée, ni soumise au chantage des individus ou des villages», peut-on lire dans la tribune qu’il a sortie en réaction des déclarations de Maurice Kamto.
L’Honorable Jean Michel Nintcheu du Sdf a plutôt pour sa part indiqué qu’il était favorable à l’idée d’insurrection de Maurice Kamto.
Liliane N.
Cyrille Sam Mbaka le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun pense que les partis politiques de l’opposition doivent se retrouver pour analyser et apporter quelque chose au code alternatif, qui a été sorti au niveau de l’opposition, la société civile et les syndicats.
L’homme politique Cyrille Sam Mbaka n’est pas pour la non-organisation des élections régionales comme Maurice Kamto. Cependant, il pense qu’il est important que l’opposition se réunisse pour parler du code alternatif qui a déjà été sorti. Il faut préciser que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a posé la réforme du Code électoral comme l’une des conditions préalable avant l’organisation de toute élection au Cameroun.
« Le processus électoral au Cameroun est vissé et cadenassé, et nous pensons qu'un travail a été fait au niveau de l'opposition, la société civile et les syndicats pour sortir un code électoral alternatif. Ça date depuis des années. Nous n'avons pas réussi à le mettre sur la table de l'Assemblée nationale. Je crois que la première chose qu'il faut faire c'est que l'opposition se retrouve pour analyser et apporter quelque chose à ce code alternatif, s'il est nécessaire, parce que plusieurs partis politiques se sont créés après que nous ayons fait ce travail. Donc c'est important de réactualiser cela », déclare le vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) dans une réaction publiée dans le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 27 août 2020.
En parlant précisément des élections régionales annoncées par le Président de la République, Cyrille Sam Mbaka a indiqué qu’elles ne correspondent pas à l'idée qu’ils se faisaient de la démocratie et des mécanismes de fonctionnement des territoires décentralisés. Pour lui, il y a des aménagements à faire sur le Code de la décentralisation.
« En ce qui concerne la région, aujourd'hui, je peux vous garantir que c'est source de conflits et de problèmes, dualisme, bicéphalisme et autres. Est-ce qu'on a déjà amené les fonctionnaires à comprendre qu'il y a des élus locaux qui doivent désormais impulser le développement ? Tant que nous n'avons pas atteint ce stade, nous irons aux élections, mais ça ne va pas changer grand-chose. Donc il faudrait revoir tout ça. Il y a beaucoup de réformes à apporter. C'est notre point de vue », déclare le vice-président de l’Udc.
Liliane N.
La première audience de l’affaire qui oppose Lady Ponce à Coco Argentée a eu lieu hier 27 août 2020 au Tribunal de Yaoundé Centre administratif.
Comme mentionné dans la citation directe que Lady Ponce a servi à Coco Argentée, la première audience de l’affaire qui les oppose, a eu lieu hier au Tribunal de Yaoundé Centre administratif. L’audience qui devait commencer à 7heures30 a finalement débuté à 11heures37min. Il n’y a pas eu grand-chose parce que la présidente de cette juridiction quelques minutes après avoir fait son entrée, a décidé de renvoyer l’affaire au 08 novembre prochain pour consignation.
Le quotidien Le Jour édition parue en kiosque ce 28 août 2020 que des fans de Coco Argentée s’était mobilisée hier pour la soutenir. Malheureusement, ils n’ont pas pu le faire parce que l’artiste traînée en justice par sa consoeur du Bikutsi n’était pas là. «Je vois pourquoi la mère (Coco Argentée, ndlr) ne répond pas à mes messages. Elle a dû être informée en avance », regrette l’un d’eux. Au même moment, un autre fan montre à ses amis une publication sur Facebook de la « Go Galaxie » dans laquelle elle partageait ses photos arborant les couleurs du drapeau Camerounais», peut-on lire dans le journal Le Jour.
Toutefois, il faut savoir que Lady Ponce la plaignante doit verser la somme de 40 000F qui représente les frais de consignation. Déjà l’affaire n’avait pas été consignée au Tribunal. Après le payement effectif de ces frais, les deux parties vont devoir se présenter à l’audience en personne, munies de leurs pièces d’identité en cours de validité. C’est après cette formalité qu’elles peuvent se faire représenter par leurs conseils.
Rappel
A titre de rappel, Lady Ponce de son vrai nom Rufine Adèle Ngono a décidé de traîner Coco Argentée de son vrai nom Corine Céline Ntyame, pour un texte que cette dernière a publié sur la toile.
La publication de la go galaxie disait ceci : « Il est temps que vous arrêtez vos conneries, bande de sorciers star, star dans zéro…Poncefack (appellation née de l’association du nom de Lady Ponce et de son mari, Ndlr), prononce mon nom je vais te traiter et te prouver que tu étais entourée d’asticots tout ce temps. Quand c’est trop c’est laid. Lionne indomptable t’es un exemple ? Votre birth (anniversaire de mariage, Ndlr) c’est le pardon que tu dois demander à dieu pour le mal que tu nous as fait ...tu as utilisé ton ex et là-bas contre moi, toujours pour ta gloire. Essaie de me répondre ».
Et de poursuivre « Mon respect envers toi c’était avant. Avec mes fausses chansons, j’ai 2 immeubles, 1 duplexe, 1 villa 10 étangs et plantations, des terrains…toi tu as quoi en tant qu’exemple ? ».
Liliane N.
Benoît Olivier Essomba, l’un des porte-paroles du groupement des partis politiques du G20 affirme qu’ils condamnent avec la dernière énergie, la démarche de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Les partis politiques de l’opposition du G20 n’approuvent pas la démarche de Maurice Kamto, qui a récemment menacé de lancer un nouveau Plan de résistance nationale, et d’appeler au départ de Paul Biya, si les élections régionales sont organisées. S’exprimant sur cette menace-là sur les antennes de la radio Royal Fm émettant à Yaoundé, Benoît Olivier Essomba, l’un des porte-paroles du groupement des partis politiques du G20 a déclaré «je voudrais rappeler à Maurice Kamto que les Camerounais ne sont plus dupes. Aucun Camerounais ne peut descendre dans la rue. Aucun Camerounais sérieux ne pourrait suivre une invitation de ce genre venant du Professeur Kamto».
Maurice Kamto dans sa dernière sortie qui suscite de nombreux commentaires, a indiqué qu’il y a deux conditions à remplir avant l’organisation d’une quelconque élection au Cameroun. Ces conditions sont la résolution de la crise anglophone par un cessez-le-feu et l’ouverture d’un vrai dialogue inclusif. L’autre condition est la réforme consensuelle du système électoral. Benoît Olivier Essomba s’étonne de cette posture du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), qui a pris part à l’élection présidentielle de 2018, dans le même contexte. Pour lui, le leader du Mrc passe pour un égoïste.
«A la dernière présidentielle, Maurice Kamto et son parti ont candidaté, parce qu’il était personnellement impliqué. Alors que la crise dans les régions anglophones battait son plein», a déclaré Benoît Olivier Essomba.
Il convient de noter que le groupement des partis politiques du G20 a vu le jour à la veille du scrutin présidentiel de 2018. Il avait apporté son soutien à la candidature du Président Paul Biya. Il est composé entre autres de l’Upc faction Robert Bapooh Lipot, l’AMEC, le MEC, le MERCI, l’UBC, l’UCD, le FPLP, le PADDEC du ministre Jean De Dieu Momo.
Liliane N.
Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale rappelle à Maurice Kamto le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que l’action politique en République s’exerce dans les instances prévues à cet effet.
C’est sa deuxième réaction qui porte sur la double menace de Maurice Kamto. En tout début de cette semaine, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a menacé de lancer une grande campagne de résistance nationale et d’appeler au départ du Président de la République, si des élections fussent-elles régionales, sont organisées au Cameroun. Grégoire Owona dans sa toute première réaction, indiquait à l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 que le pouvoir parcimonieusement construit, ne s’obtient pas dans la rue mais par la voix des urnes. Aujourd’hui, le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) affirme qu’il ne comprend même plus Maurice Kamto, dans sa façon de parler du Cameroun mais aussi de voir son futur.
«Je suis surpris et indigné en même temps. Surpris par la facilité avec laquelle Maurice Kamto, intellectuel accompli peut parler du Cameroun et de son devenir. Je l'ai dit il y’a quelques jours sur les réseaux sociaux, l'action politique en République s'exerce dans les instances prévues à cet effet. On ne peut pas s'autoproclamer leader de l'opposition dans un pays et se muer ex nihilo en chef rebelle menaçant ouvertement de déstabiliser les institutions, et partant le Cameroun. Il est temps que ces provocations cessent et qu’ensemble nous continuons à bâtir notre pays. Toute chose qui est une oeuvre continuelle, sans fin, au-delà des régimes et mandats politiques», déclare Grégoire Owona dans une interview accordée au quotidien Le Jour édition du 27 août 2020.
Kamto sous pression
Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique pense que les agissements de Maurice Kamto sont dus à la pression que lui font les cadres et les militants du Mrc. Et cette pression provient du fait de l’erreur qu’il a commise, en boycottant les élections municipales et législatives qui se sont déroulées le 9 février 2020.
«Le MRC a refusé d’aller aux élections locales et se retrouve aujourd’hui sans élus et par conséquent sans électeurs pour certaines élections. Il est évident que le leader de cette formation fait face à une pression des cadres et militants de son parti qui auraient pu être aujourd’hui des députés ou conseillers municipaux mais ne le sont pas à cause de ce choix visiblement égoïste et qui était un gros mensonge politique. On se souvient que certains ont publiquement exprimé cette frustration», déclare Grégoire Owona.
Liliane N.
Rolande Ngo Issi le Député du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale souhaite que le quota d’au moins 2%, soit respecté pour le recrutement dans la Fonction publique, des personnes vivant avec un handicap.
L’Honorable Rolande Ngo Issi du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) se montre préoccupée par la situation des personnes souffrant d’un handicap, pour ce qui est de leur recrutement dans la Fonction publique. Aussi, la camarade de parti de Cabral Libii a décidé d’interpeller par voie de correspondance, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra).
«Monsieur le Ministre, les personnes vivant avec un handicap sont des personnes à part entière et font l’objet d’une attention minutieuse à travers des lois peu implémentées mais qui encadrent et orientent leur insertion professionnelle notamment la loi N°2010/002 du 13 Avril 2010, portant protection et promotion des personnes handicapées en son article 27 alinéa 3 stipule l’accès à l’emploi à cette catégorie de concitoyens , sans omettre de rajouter l’article 28 qui demande à l’Etat de prendre des mesures particulières pour garantir l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle. Ce qui leur permettra d’obtenir un emploi décent», écrit le Député Rolande Ngo Issi.
Rolande Ngo Issi qui par décret présidentiel siège au Conseil supérieur de la magistrature, fait remarquer au Ministre Joseph Le, que l’accès à la Fonction publique est parsemé d’obstacles et surtout il y a le fait de la non prise en compte des sensibilités se ramenant aux personnes vivant avec un handicap. «Ma démarche auprès de vous est de bien vouloir accorder une place de choix pour nos jeunes frères et sœurs qui toquent à la porte de la fonction publique, afin de caresser le rêve de servir leur pays en toute quiétude et patriotisme», écrit le Député du Prcn.
Liliane N.
Le Pr Shanda Tonme président du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation laisse entendre, qu’aucune tentative d’appel au soulèvement populaire, ne peut réussir au Cameroun.
Les réactions des hommes politiques ne cessent de tomber après la double menace d’appel à un nouveau plan de résistance nationale et de départ de Paul Biya proférée par Maurice Kamto, qu’il entend mettre à exécution, dans le cas où le corps électoral arrivait à être convoqué pour la tenue des élections régionales. Si cette sortie du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a laissé entrevoir un appel à insurrection, le Pr Shanda Tonme tout comme Grégoire Owona et le Pr Jacques Fame Ndongo précise, qu’un tel projet ne saurait prospérer. Dans la sortie épistolaire qu’il a faite, le président du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (Mpdr) affirme que le destin de notre pays surpasse toute ambition d’individus et tout intérêt communautaire.
«Face aux appels à la violence et à l’intolérance, nous opposerons le patriotisme tout court, et nous prêcherons sans relâche le dialogue et la Réconciliation. Le destin du Cameroun est au-dessus des ambitions personnelles et des intérêts des villages, et notre sécurité collective ne saurait être bradée, hypothéquée, ni soumise au chantage des individus ou des villages», peut-on lire dans la tribune du président du Mpdr.
Le Pr Shanda Tonme indique que son parti politique ne compte pas se laisser entraîner à ce type de plan proposé par Maurice Kamto. Pour lui, il s’agit d’une dérive, d’une provocation qui met à mal la paix. Pour ce qui est du changement, l’homme politique pense que ce n’est qu’à travers le dialogue que cela sera possible.
Dialogue
«Le Mpdr ne variera jamais et ne cédera à aucune provocation ni dérive, parce que nous n’entendons pas faire droit aux erreurs de jugements conscients ou inconscients de certains compatriotes. Des quatre coins du pays, c’est la paix et seulement la paix que veulent et souhaitent tous et chacun. Des quatre coins du pays, c’est du dialogue, par le dialogue et seulement avec le dialogue, que la réconciliation, la paix et le progrès sont souhaités, envisagés et encouragés. C’est une ambition sans limites ni exclusion, ni discrimination ni marginalisation. Quoi qu’il advienne donc, notre main restera tendue et notre profession de foi restera la même. Ceux qui rêvent d’un Cameroun en feu, seront brûlés par leurs propres feux, et le Cameroun restera, avancera et pansera ses plaies pacifiquement», a écrit le Pr Shanda Tonme.
Guerre civile
S’attaquant de façon implicite au leader du Mrc Maurice Kamto, le Pr Shanda Tonme déclare que son parti politique le Mpdr ne compte pas resté inactif face à ceux qui sont assoiffés de guerre. «C’est dans l’esprit et les rêves des pyromanes que les feux brûleront, et non dans le corps et les entrailles du Cameroun. A ceux qui construisent des châteaux de sang et de guerres civiles, le MPDR opposera les réalités dures et intraitables d’un pays qui croit en ses filles et fils, et en leur capacité à se ranger dans la voie du dialogue et de la Réconciliation», a-t-il conclu.
Liliane N.
Le Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique recommande de ce fait, que la non toxicité des produits faits à base de plante présentés par nos tradi praticiens soit évaluée.
La position du Conseil Scientifique des Urgences de Santé publique paraît sentencieuse. Aucun traitement fait à base de plantes proposé par nos tradipraticiens dans le traitement de la pandémie du Coronavirus n’est efficace. L’efficacité de ce type de traitement n’a pas été prouvée, précise-t-il. Aussi, il recommande que la non toxicité des produits faits à base de plantes soit évaluée et leur efficacité, ceci pour assurer la sécurité des populations.
Réuni pour étudier les propositions de traitements à base de plantes (médicaments traditionnels améliorés) pour le Coronavirus, le Conseil Scientifique des Urgences de Santé Publique émet les recommandations qui suivantes: mettre en place un répertoire des Tradipraticiens de la santé et inventeurs et un registre des remèdes à base de plantes présentés par ceux-ci pour la prévention et la prise en charge de la Covid-19 par les instances réglementaires. Pour ce qui est des traitements à base de plantes dont la promotion est faite auprès des populations, le Conseil indique que «le tradipraticien de santé qui souhaite mettre à la disposition (à titre onéreux ou non) auprès du grand public un produit à base de plantes doit être muni d’une autorisation de mise sur le marché délivré par la Commission Nationale en charge du Médicament traditionnel amélioré du Ministère de la Santé.
Toutefois le Conseil Scientifiques des Urgences de Santé publique qui dit reconnaître le rôle joué par les Tradipraticiens de la santé dans la médecine traditionnelle en Afrique et au Cameroun dans la gestion des maladies en général et le Coronavirus en particulier. Seulement, cela dit que même les produits de Mgr Samuel Kleda n’ont pas été reconnus efficaces. Pourtant l’archevêque métropolitain de la ville de Douala revendiquait plus de 1200 personnes soignées et guéries en mai 2020, avec aucun décès.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame ndongo Secrétaire national à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais persiste avec sa politique fiction, qui n’amuse que la galerie.
Après Grégoire Owona, Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), c’est le Pr Jacques Fame Ndongo, Secrétaire national à la Communication du parti au pouvoir, qui a répondu au Pr Maurice Kamto.
Le Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement supérieur, a réagi à la menace d’appel au départ de Paul Biya brandie par le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), si les élections régionales arrivaient à être organisées dans ce contexte où les régions anglophones du pays restent en proie à une crise sociopolitique qui empêche le bon déroulement du vote de ce côté-là.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 demande que deux conditions soient réunies avant la tenue de toute élection. Il s’agit de la résolution de la crise anglophone par un cessez-le-feu et l’ouverture d’un vrai dialogue inclusif. L’autre condition est la réforme consensuelle du système électoral.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo, Mauric Kamto en menaçant de lancer un nouveau Plan de résistance nationale et de lancer un appel au départ du Chef de l’Etat, montre tout simplement qu’il souffre de la schizophrénie.
Appel à l’insurrection : Maurice Kamto reconnaît la légitimité de Paul Biya et tombe le masque sur ses véritables intentions
Retrouvez ci-dessous la réponse de Jacques Fame Ndongo à Maurice Kamto
- Devinette : « mon parti n’a ni conseiller municipal, ni député, ni sénateur. J’ai la tête dans la lune et les pieds dans la caverne des illusions ».
- « Depuis l’élection présidentielle de 2018, je rêve de déloger le Président Paul BIYA d’Etoudi en demandant au peuple de se soulever contre le président démocratiquement élu ».
- Le peuple ne daigne guère se mettre en rébellion, car il sait que je suis un vendeur d’illusions, un fantasmeur et un illuminé qui pond, sempiternellement, de gros mensonges, comme Falstaff, le célèbre héros de Shakespeare, dans Henri IV ».
- Hier, j’ai encore durci le ton… du gros mensonge en subordonnant l’organisation des élections régionales à la révision du code électoral. Je sais que mes incantations resteront vaines et stériles. Mais, je m’obstine dans mon volumineux manuel de politique fiction, afin d’amuser la galerie.
- Mon credo : « JE DELIRE, DONC JE SUIS ».
- « Qui suis-je ? »
- Réponse : Maurice Kamto.
- Comment les psychologues appellent-ils ce genre de pathologie ?
- Réponse : la schizophrénie.
Liliane N.
Maurice Kengne Kamga devient juge au Tribunal International du Droit de la Mer pour un mandat de neuf ans renouvelable.
Grâce à une majorité de 2/3 des 168 Etats parties de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, notre compatriote Maurice Kengne Kamga a été élu juge au Tribunal international du Droit de la Mer. Selon la Cameroon radio television (Crtv), la candidature du nouveau juge du Tribunal international du Droit de la Mer a aussi bénéficié de l’adoubement de L’Union Africaine. Pour la Crtv, cela est la preuve de l’efficacité de la diplomatie camerounaise. Maurice Kengne Kamga aura un mandat de neuf ans. Et il n’est pas exclu que ledit mandat soit renouvelé.
Son élection comme juge du Tribunal international du Droit de la Mer est une ascension saluée par ses compatriotes à l’instar de Me Akere Muna. « Après le père du droit de la mer l'emblématique diplomate juriste et panafricain feu Paul Bamela Engo ; un diplomate/juriste camerounais expérimenté, Prof. Maurice Kegne Kamga élu le 24 août dernier juge au Tribunal international du droit de la mer. Le génie camerounais célébré ! », a tweeté l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Pour la petite histoire, Maurice Kengne Kamga âgé de 53 ans, est titulaire d'un Doctorat en Relations Internationales obtenu à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun en 1994 et d'un PhD en Droit International de la Mer obtenu à l'Institut des Hautes Études Internationales de Genève. Il est un diplomate chevronné, auréolé de plusieurs distinctions académiques. Il est également un Enseignant d'Université.
Pour ce qui est du Tribunal international du Droit de la Mer, il faut savoir que son siège se trouve à Hambourg. C’est un organe judiciaire indépendant créé par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (1982). Il est opérationnel depuis 1994. Et il est compétent pour les différends relatifs à l’interprétation ou à l’application de la Convention. Il est également compétent toutes les fois que cela est expressément prévu dans un autre accord. Les différends relevant de la Convention peuvent donc avoir trait à la délimitation de zones maritimes, la navigation, la conservation et la gestion des ressources biologiques marines. Ils concernent aussi la protection et la préservation du milieu marin et la recherche scientifique marine.
Liliane N.