Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que rien ne justifie que la vie soit ôtée à un être humain.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) condamne le meurtre de cette jeune femme tuée dans la ville de Muyuka située au Sud-Ouest du Cameroun. La vidéo du meurtre postée sur la toile n’a pas laissé indifférent l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. Pour le Député à l’Assemblée nationale, cet assassinat présente une autre face de la crise socio politique qui sévit depuis fin 2016 au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
«Encore une effroyable vidéo qui expose l'inhumanité, l'horreur...Elle serait un autre "aperçu" de cet autre visage de la crise en cours dans la partie dite anglophone du Cameroun. Mon Dieu! Je condamne avec fermeté cette bestialité! Non! Rien ne la justifie. Rien!», a écrit le Député Cabral sur son compte Twitter.
Pourquoi ce bain de sang
Le meurtre de cette jeune femme de Muyuka depuis qu’il a été révélé au public, par la vidéo postée dans les réseaux sociaux, suscite consternation et indignation. Comment peut-on si froidement ôter la vie à un être humain, sur la seule base qu’elle est de connivence avec l’armée ? Ou alors au nom d’une idéologie de sécession du pays ? Comment arrive-t-on à tuer à coup de machette une femme ? Pour Me Félix Agbor Balla défenseur des Droits de l’homme, tout comme le Député Cabral Libii rien ne justifie ce qui vient encore de se produire. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore-t-il.
Remenber Florence Ayafor
On ne saurait parler du meurtre de cette femme, sans se souvenir de celui de Florence Ayafor sauvagement arrachée à la vie, à la fleur de l’âge par les Amba boys. Tuée le 29 septembre 2019, la vidéo de son assassinat montrait plus de sept hommes, dont quatre qui la traînaient la nue sur plusieurs centaines de mètres, en l’écartelant. Puis plus que l’horreur ! Florence Ayafor, a été vue décapitée à l’aide d’un couteau et d’une machette, alors même qu’elle était encore en vie. Sa tête a été par la suite brandie en guise de trophée et déposée à quelques mètres de son corps qui gisait dans une mare de sang dans la poussière sous un chœur de rires moqueurs des Amba boys.
Liliane N.
Me Félix Agbor Balla le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne l’assassinat d’une jeune fille survenue à Muyuka dans la région du Sud-Ouest et dont la vidéo du meurtre est en circulation en ce moment sur la toile.
Pour Me Félix Agbor Balla, les séparatistes ne peuvent pas affirmer qu’ils combattent pour libérer les populations des deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, puis les ôter la vie au nom de cette idéologie. Le fondateur du Centre des Droits de l’Homme et de la Démocratie en Afrique condamne le meurtre récent d’une jeune fille par les Ambazoniens dans la ville de Myuka située au Sud-Ouest du Cameroun. «Tuer nos populations au nom de leur libération est malheureux. Nous ne pouvons pas tuer les mêmes populations que nous prétendons vouloir libérer du joug de la dictature», déplore l’avocat défenseur des Droits de l’homme.
Tout comme Me Félix Agbor Balla, Me Akere Muna ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre de la civile de Muyuka. Il affirme dans un tweet son incapacité à rester indifférent lors du visionnage de la vidéo qui présente la manière avec laquelle, la femme a été tuée. «Incapable de finir de regarder une vidéo absolument horrible. Un incident qui aurait eu lieu à Muyuka, dans la région sud-ouest du CMR. Mains attachées dans le dos, une dame est tuée à coups de machette. Quelle qu'en soit la cause, c'est un acte barbare et inhumain. Inacceptable!», a écrit Me Akere Muna.
La vague d’indignation face à cet autre meurtre se poursuit. Sur Twitter, Christopher Formunyoh au vu de ce qui continue de se produire comme violence dans les régions anglophones, appelle à des efforts concertés et collectifs. «L'horreur, la cruauté et l'inhumanité totale s'abattent sur notre peuple et notre terre. À ce rythme, le peuple ou la terre seront-ils jamais nettoyés? Des efforts concertés et collectifs doivent être déployés pour mettre fin à cette guerre insensée, avec ses meurtres et ses atrocités. Insupportable!», a-t-il tweeté (Tweet traduit par google traduction).
Ilaria Allegrozzi chercheur de l'Organisation non gouvernementale Human Rigths Watch révèle dans son tweet, que cette jeune fille a été tuée parce que les séparatistes la soupçonnaient d’être de connivence avec l’armée. Ilaria condamne cette violence portée sur les populations. «Cameroun: vérification d'une vidéo horrible diffusée hier sur les médias sociaux montrant une femme à Muyuka, dans le sud-ouest, torturée par de présumés séparatistes qui lui ont tranché la gorge l'accusant d'avoir informé l'armée. Une violence indicible. Des sources affirment qu'hier, les séparatistes ont également décapité un homme à #Ndop, dans le nord-ouest», a-t-elle tweeté (Tweet traduit par Google traduction).
Liliane N.