Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale de Cabral Libii reproche à son élu d’avoir tenu des déclarations contradictoires à la position de la formation politique.
Selon le document signé par Symplice Ngnoheu le Coordonnateur départemental du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Joseph Espoir Biyong adjoint au Maire à la Commune de Douala 5 va passer devant le conseil de discipline de son parti politique le dimanche 13 décembre 2020. Il est convoqué devant ledit conseil à cause des déclarations qu’il a faites le 6 décembre 2020, jour du scrutin des élections régionales face à la presse. Le PCRN trouve que ces déclarations premièrement, remettent en question sa position concernant les élections régionales. Deuxièmement, elles portent atteintes à l’image du parti.
Mais qu’a dit Joseph Espoir Biyong le 6 décembre 2020 ? L’adjoint au Maire à la Commune de Douala tout courroucé a porté des accusations sur le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et sur des partis politiques de l’opposition. Il a affirmé qu’il regrettait n’avoir pas écouté Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui avait appelé au boycott de ces élections régionales.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait… (…) Aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC.
Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t- il déclaré.
Liliane N.
Sur les 90 sièges de la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’en sort avec 70.
Dans la région du Littoral, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a largement remporté les élections régionales du 6 décembre 2020. Le parti au pouvoir comptabilise 70 sièges sur les 90 disputés. Il faut noter que le RDPC a compéti dans la région du Littoral avec quatre autres partis politiques à savoir : le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, le Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) de Serge Espoir Matomba, le Mouvement pour la liberté et le développement du Cameroun (MLDC) et l’Union des populations du Cameroun (UPC). Ces formations politiques n’ont obtenu aucun siège.
Du côté du commandement traditionnel, on note que les 20 sièges ont été remportés par les listes des Majestés Maurice Ndjoke Essawè et Alexandre Martin Edimo. Ils ont gagné chacun 5 sièges respectivement dans les départements du Moungo et du Nkam. Tandis que celles des Majestés Jean-Marie Mbog Balema et Charles David Dika (décédé le 8 décembre 2020 NDLR) triomphent avec 5 sièges respectivement dans les départements de la Sanaga-Maritime et du Wouri.
Sur les 90 nouveaux conseillers régionaux, 18 femmes font leur entrée, toutes déléguées départementales. La session de plein droit sera tenue le 22 décembre prochain pour élire le président du Conseil régional et acter le début du mandat de cinq ans des conseillers régionaux.
Liliane N.
Le Fon de Nso Sehm Mbinglo II a accompli son devoir d’électeur accompagné d’un bon nombre de ses sujets et d’une bonne escorte des Forces de Défense et de Sécurité.
Sa Majesté Sehm Mbinglo II ne s’est pas laissé intimider par les «Bui Warrior», un groupe séparatiste qui l’a enlevé le mois dernier. Le 6 décembre 2020, il s’est rendu dans un bureau de vote de la ville de Kumbo située dans la région du Nord-ouest, pour accomplir son devoir civique. Il a bénéficié de l’escorte des Forces de Défense et de Sécurité. Et il a également été accompagné par les sujets de son royaume.
A titre de rappel, Sa Majesté Sehm Mbinglo a été enlevé par les « Bui Warriors », au soir du 5 novembre 2020 au lieudit Baba 1, arrondissement de Babessi, non loin de Ndop (Ngo-Ketunjia, région du Nord-ouest). Il a été kidnappé avec le Cardinal Christian Tumi. Le chef traditionnel n’a été libéré que 5 jours après avoir été capturé alors que le Cardinal n’aura passé qu’une nuit entre les mains de leurs ravisseurs.
En le relâchant, les « Bui Warriors » avaient fait signer au Fon de Nso, une lettre de renoncement à sa candidature pour un poste de Conseiller régional dans le Nord-ouest. Ils avaient exigé le chef supérieur de « renoncer aux régionales du 6 décembre prochain, de plaider auprès du président de la République pour la libération des leaders sécessionnistes incarcérés à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, notamment, Sissiku Ayuk Tabe et sa suite ». Faute de quoi il serait interdit de rentrer dans sa chefferie.
Ils avaient indiqué que si l’autorité traditionnelle ne se plie pas aux conditions posées, il sera de nouveau enlevé.
Liliane N.
Célestin Bedzigui le président du Parti de l’Alliance libérale affirme que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais a remporté les élections régionales, dans la circonscription de la Lékié, en ayant recours à l’intimidation jusqu’à un intéressement matériel et financier.
Célestin Bedzigui reconnaît que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a remporté les élections régionales dans la circonscription de la Lékié. Cependant dans un communiqué qu’il a rendu public, il affirme que la victoire du RDPC est le résultat des moyens qu’il a employés. Ces moyens vont de l’intimidation à un intéressement matériel et financier. Le président du Parti de l’Alliance libérale (PAL) indique qu’il a été donné de constater que même certains élus locaux de sa formation politique sont faibles face à la corruption.
Tout compte fait, tout comme Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale, il dit fixer le cap pour le prochain scrutin.
Retrouvez ci-dessous le communiqué de Célestin Bedzigui
Le Rdpc a largement remporté cette élection dans cette circonscription. Tous les moyens, allant de l’intimidation jusqu’à un intéressement matériel et financier auront été mobilisés pour atteindre ce résultat.
En cette occasion notamment, il nous été donné de constater comment certains élus locaux y compris de notre formation politique sont fragiles devant la corruption par quelques billets de 10 000 F et devant l’intimidation, tous actes en négation d’un pratique citoyenne saine.
Notre objectif était de faire partager à l’opinion les perspectives d’un changement imminent et inéluctable dans la paix et sans tension civile. Notre campagne de communication a permis de l’atteindre largement.
En revanche, l’objectif de nos adversaires était de nous dépouiller des 5 conseillers municipaux acquis de haute lutte en Février dernier. Ils ne l’ont pas été atteints.
Le Parti des flammes a débauché deux Conseillers municipaux du PAL. Notre parti en réplique lui en a débauché 5. Au final, nous progressons de 60% en nombre de Conseillers Municipaux à nous favorable avec en plus un capital de sympathie auprès du peuple grandissant; des ingrédients significatifs pour l’avenir.
Nous restons optimistes et nous nous mettons au travail pour la « mère des batailles » à venir.
Liliane N.
Alors que le Social democratic front avait déclaré sa non-participation aux élections régionales du 6 décembre 2020, certains de ses conseillers notamment de Bamenda 3 ont voté.
L’information est rendue publique par Ndi Tsembom Elvis, éditeur du journal The Observer. Il affirme que des conseillers du Social democratic front (SDF) ont voté à Bamenda 3, le 6 décembre 2020, jour du scrutin des élections régionales. Ils n’ont pas respecté le mot d’ordre du parti de la balance qui a choisi de ne pas participer aux premières élections régionales du pays.
«Le maire de Bamenda III, Fongu Cletus Tanwe, et ses adjoints sont venus voter aux côtés d’autres conseillers. Approché par des journalistes, il a refusé de commenter », a déclaré Ndi Tsembom Elvis.
On se rappelle que le SDF avait conditionné sa participation aux élections régionales par l’obtention de deux choses à savoir : une refonte des lois électorales et la nécessité de résoudre la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Avec ces revendications, le SDF rejoignait ainsi la posture du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) parti politique de Maurice Kamto qui a demandé qu’aucun corps électoral ne soit convoqué sans qu’il n’y ait eu la réforme consensuelle du Code électoral et la résolution de la crise anglophone.
Concernant donc les conseillers SDF qui sont allés voter, on attend toujours de connaître la position du parti. En refusant de prendre part aux élections régionales du Cameroun, le SDF a laissé la place au Rassemblement démocratique du peuple camerounais qui sans surprise et selon les tendances, a raflé les sièges des conseillers régionaux.
Liliane N.
Joseph Espoir Biyong adjoint au maire de la commune de Douala 5 accuse le Rassemblement démocratique du peuple camerounais d’avoir pactisé avec des partis politiques de l’opposition.
Joseph Espoir Biyong regrette la participation du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sa formation politique aux élections régionales qui se sont déroulées le 6 décembre 2020. Il s’excuse auprès de Maurice Kamto qui a appelé au boycott de ces élections mais n’a pas été écouté par des politiques comme lui qui se définissent comme des républicains.
«Cette journée est effectivement historique. Cette journée nous permet de découvrir les profondeurs de notre pays. Et je peux encore envoyer un message fort au professeur Maurice Kamto en lui disant: «nous sommes tellement désolés de ne vous avoir pas écouté. Nous sommes tellement désolés de n’avoir pas compris ce qu’il disait», a déclaré l’élu du PCRN, parti politique de Cabral Libii.
Joseph Espoir Biyong est très remonté contre le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il accuse le parti au pouvoir de complot ayant conduit à ce que le PCRN ne sorte pas vainqueur dans le département du Wouri. L’adjoint au maire de la commune de Douala 5 indexe également des partis politiques de l’opposition qui selon lui, ont accordé leur voix au RDPC, au détriment du PCRN.
«(…) aujourd’hui, le PCRN avait un potentiel de 20 électeurs dans le Wouri. Un seul de nos électeurs a donné procuration au RDPC pour voter pour lui. 19 de nos électeurs nous ont voté. C’est pour cela que nous avons 19 voix. Le reste d’électeurs état du RDPC ils ont voté le RDPC. Les autres étaient d’autres partis d’opposition qui ont voté le RDPC. Je veux vous dire que dans le Wouri, il y a l’UDC, le MP, il y a d’autres partis politiques comme le PURS qui ont voté le RDPC. Nous voulons dire à tous ces partis d’opposition qui sont des donneurs de leçon, qui ont continué à nous faire croire qu’ils étaient la meilleure opposition et que nous-mêmes nous sommes des affidés du RDPC, on leur dit eh bien voilà ce que notre partenaire nous a fait. Parce qu’on a toujours dit: «le PCRN c’est la branche morte du RDPC», a-t-il déclaré face à la presse.
Liliane N.
Paul Atanga Nji indique que chaque gouverneur de région a été chargé de remettre aux chefs bénéficiaires, la dotation spéciale du Chef de l’Etat.
Paul Biya se montre à l’écoute des populations. Alors qu’on tend à la fin de la campagne électorale qui a débuté le samedi 21 novembre 2020, le Président de la République donne du sourire aux chefs traditionnels engagés pour les toutes premières élections régionales du pays. Le Chef de l’Etat vient de décider d’accorder une dotation financière spéciale aux autorités traditionnelles candidates aux régionales.
Le communiqué radio-presse signé par Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale qui est parvenu à notre rédaction, fait savoir, qu’il a été donné aux dix gouverneurs des régions de porter à ces chefs candidats, ladite dotation spéciale du Président dès ce jour et jusqu’à demain vendredi 04 novembre 2020.
« Ce grand geste traduit la constante sollicitude du Chef de l’Etat à l’endroit des chefs traditionnels du Cameroun. Au début de la campagne électorale en cours, les candidats issus du Commandement traditionnel ont émis le vœu de bénéficier d’un soutien financier à l’instar du financement accordé aux partis politiques lors des consultations électorales », a écrit le ministre Paul Atanga Nji.
A titre de rappel, les textes sont restés muets sur un quelconque financement à octroyer aux chefs traditionnels candidats aux élections régionales. Par contre, le financement public pour les partis politiques est prescrit par l’article 285 de la loi N°2012/001 du 19 avril 2012 portant Code électoral, modifiée et complétée par la loi N°2012/017 du 21 décembre 2012.
Dans un communiqué qui date du 24 novembre 2020, le ministre Atanga Nji indiquait aux partis politiques que «la première tranche dudit financement leur sera servie au prorota des listes présentées et définitivement acceptées. Quant à la seconde tranche, elle sera répartie après la proclamation des résultats, proportionnellement au nombre de sièges obtenus ».
Liliane N.
Le numéro vert 1517 a été mis en place pour la dénonciation de cas de fraudes et de corruption.
La Commission nationale anti-corruption (CONAC) s’est dotée d’une «Cellule de veille » électorale, par rapport aux élections régionales du 6 décembre 2020. Ladite Cellule va fonctionner avec un numéro vert : le 1517. Le Révérend Dieudonné Massi Gams, président de la Conac indique que cette Cellule à travers ledit numéro, aura comme rôle recueillir, centraliser et exploiter les appels ayant trait à d’éventuels pratiques de fraudes électorales sur toute l’étendue du Cameroun. Il ajoute qu’il sera question pour « tous les acteurs du processus électoral à dénoncer tout acte ou tentative de corruption, qu’elle soit morale ou financière ».
En rapport avec les élections régionales qui vont se dérouler le 6 décembre prochain, la CONAC a sorti un communiqué dans lequel, elle parle d’un faisceau d’actions visant à lutter contre les pratiques illégales et immorales. Les actions concernent les émissions de sensibilisation radio et télé et vont jusqu’aux équipes mobiles de sensibilisation et de mobilisation qui sillonnent les grandes villes du pays depuis le 30 novembre. Cela se fera jusqu’au 7 décembre 2020.
La Conac demande donc aux différents acteurs engagés dans le processus électoral à observer et à respecter scrupuleusement les lois de la République et les prescriptions du Code électoral.
Il convient de rappeler qu’au Cameroun les fraudes ainsi que la corruption en matière électorale sont punis par la loi, notamment par les articles 122 et 123 du Code pénal en vigueur au Cameroun.
« Est puni d'un emprisonnement de trois (03) mois à deux (02) ans et d'une amende de dix mille (10 000) a cent mille (100 000) francs ou de l'une de ces deux peines seulement, celui qui : par dons, libéralités, faveurs, promesses d'octroi d'emplois publics ou privés ou d'autres avantages particuliers faits en vue d'influencer le vote d'un ou de plusieurs lecteurs, obtient leur suffrage soit directement, soit par l'entremise d'un tiers », stipule l’article 123.
Liliane N.
Ces conseillers régionaux reprochent au parti politique une absence de dialogue.
Alors qu’on est rendu à quelques jours des élections régionales prévues le 6 décembre 2020, 12 conseillers régionaux décident de quitter le Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), le parti politique d’Issa Tchiroma. Ces conseillers municipaux regroupés au sein d’un collectif, sont de la Commune d’arrondissement de Maroua 2e. Ils ont fait parvenir au président national de leur désormais ancien parti, une lettre de démission collective.
La raison pour laquelle, les 12 conseillers municipaux ont décidé de quitter le bateau du FSNC est un manque de dialogue avec la base du parti politique. « En effet, depuis quelque temps, il nous est apparu impossible de prendre attache et de dialoguer avec nos responsables politiques dans la région, rendant ainsi notre travail d’élus locaux impossible dans nos localités respectives…Après moult recherches à l’amiable pour ramener lesdits responsables à nouer le dialogue en vain, nous sommes au regret de vous annoncer, monsieur le président, notre départ définitif du parti», ont-ils écrit.
Jusqu’à ce jour, le FSNC n’a pas encore réagi après le départ de ses rangs des 12 Conseillers municipaux de la Commune d’arrondissement de Maroua 2e. Toutefois, cette désertion des rangs du FSNC impacte négativement les plans du parti d’Issa Tchiroma Bakary. Parce que déjà il y a un possible retournement de ces conseillers vers un autre parti représenté dans la commune. Car, jusqu’avant la démission, le FSNC comptait 25 sur 35 conseillers de la Commune de Maroua 2e contre 6 pour le Rdpc, 2 pour l’Andp 2 et 2 pour Undp. Si les conseillers démissionnaires basculent vers une autre formation politique, cette formation deviendrait alors majoritaire, et le maire FSNC Abdoulaye Sinele pourrait se retrouver à diriger la commune sans majorité.
Liliane N.
Les patrons des deux régions anglophones sont sûrs du fait que les élections régionales se dérouleront sans entrave dans leur zone de commandement.
La campagne électorale a aussi débuté en régions anglophones. S’adressant à la CRTV, Bernard Okalia Bilaï le gouverneur de la région du Sud-Ouest a indiqué que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti politique au pouvoir a tenu un meeting dans le cadre de ladite campagne samedi dernier. Ce meeting s’est déroulé à la place des fêtes de Buea.
« Les responsables politiques viennent de tenir un grand meeting avec des groupes de danse et la participation de tous les principaux acteurs c’est-à-dire les conseillers municipaux, les chefs traditionnels ainsi que les chefs politiques et les membres du gouvernement originaires de la région…Les mesures sécuritaires sont les mêmes. Ce sont celles que nous avons toujours mises en place lors des dernières élections. Et cette fois-ci, comme les choses évoluent, nous évoluons aussi. Nous montons en puissance», a-t-il déclaré au micro de la CRTV.
Le gouverneur Okalia Bilaï rassure sur le fait que le processus électoral d’Elecam sera exécuté sans entraves. «Nous avons déjà eu à faire par le passé à des élections. Tout est sous contrôle. Le matériel électoral va être déposé. Les électeurs iront aux urnes », a-t-il ajouté.
Les assurances du gouverneur Okalia Bilaï sont partagées par Adolphe Lele Lafrique, patron de la région du Nord-ouest.
« Les acteurs sociaux politiques impliqués dans le processus sont à pied d’œuvre. Ils ont déjà déposé auprès des autorités administratives leurs programmes d’activités politiques. Les services de sécurité sont mobilisés pour les accompagner », informe-t-il.
Il se trouve que comme au Sud-Ouest, le RDPC a également lancé sa campagne électorale dans la ville de Bamenda le dimanche 22 novembre.
« Les mesures de sécurité autour des élections ne peuvent pas être déclinées. Sous les hautes instructions du chef de l’Etat, elles ont été transmises lors de la conférence des gouverneurs. Tout est mis en œuvre pour assurer des élections tranquilles. Nous avons adapté des mesures de sécurité aux enjeux du moment », a déclaré le gouverneur Adolphe Lele Lafrique.
En dépit des assurances des patrons des deux régions anglophones, il convient de noter que les séparatistes ont proféré des menaces contre les conseillers municipaux électeurs et les chefs traditionnels. D’ailleurs le chef supérieur de Nso a été kidnappé. Et les séparatistes qui ont fini par le relâcher, lui ont intimé l’ordre de retirer sa candidature de ces élections régionales.
Liliane N.