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Liliane N.

Liliane N.

Paul Eric Kingue le Maire de la Commune de Djombé-Penja affirme qu’il faut prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire, les personnes qui veulent mettre en mal la cohésion du Cameroun.

 

En sa qualité d’homme politique, Paul Eric Kingue s’est exprimé au micro de la chaîne de télévision privée Canal 2 international, sur les élections régionales programmées pour le 6 décembre 2020. Maurice Kamto qui a été l’allié du Maire de Djombé-Penja avant le décret du Président de la République qui a rendu public la date de déroulement de ces élections, avait déjà menacé de lancer un nouveau Plan de résistance nationale, au cas où le corps électoral est convoqué. Tout en riant de celui dont il fut le Directeur de campagne lors de l’élection présidentielle de 2018, Paul Eric Kingue recommande aux autorités de ne pas prendre à la légère la menace du leader du Mrc.

« Ça me fait rire que quelqu’un qui n’a pas été à une élection municipale décide de boycotter une élection régionale. Ça n’a pas de sens. Parce que, pour aller à une élection régionale, il faut avoir été à l’élection municipale, car les votants de l’élection régionale sont les conseillers municipaux des communes… J’interpelle les autorités de ce pays à ne pas négliger ce que Monsieur Kamto est en train de faire. Et de prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui veulent mettre à mal la cohésion de ce pays », a déclaré le Maire de Djombé-Penja.

Hors mis cela, Paul Eric Kingue salue l’avenue de ces élections régionales. Pour lui, la régionalisation va compléter la décentralisation.

« Je suis très satisfait, parce qu’enfin, le Cameroun va traverser une nouvelle étape qui est celle de la régionalisation, qui vient compléter l’arsenal de la décentralisation. Il fallait commencer par les communes et achever par les régionales. Maintenant, nous y sommes […] La décentralisation est une chance que le Président Paul Biya est en train de vouloir léguer aux Camerounais. Car, avec la décentralisation, les populations prennent elles-mêmes leur destin entre les mains », a déclaré le Maire de Djombé-Penja.

 

Liliane N.

 

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale voit en ces élections régionales, la matérialisation de la décentralisation tant souhaitée.

 

Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) le parti de Serge Espoir Matomba fera partie des formations politiques en lice lors des toutes premières élections régionales, que le Cameroun va organiser le 06 décembre 2020. Dans une publication faite par son premier Secrétaire, il est rappelé que le parti avait également répondu présent aux assises du Grand dialogue national qui se sont déroulées du 30 septembre 2019 au 4 octobre 2019.

« Nous avons vivement appelé à un Grand Dialogue National et nous avons pris part à ce grand dialogue. À l'issue de ces assises républicaines, certaines recommandations ont été formulées. Parmi lesquelles, l'implémentation de la décentralisation accentuée et un statut spécial pour le Nord-ouest et le sud-ouest », écrit Serge Espoir Matomba.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 se montre rassuré par les textes qui régissent le fonctionnement des régions. C’est la raison pour laquelle, il convie les acteurs des 10 régions du Cameroun à prendre part aux élections tant attendues. En plus de cela, Serge Espoir Matomba voit à l’arrivée des régions, un moyen pouvant conduire à la résolution de la crise qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest du pays.

« En parcourant les textes, on peut  comprendre rapidement que les régions vont se gérer de manière autonome. Il est donc important que les acteurs des différentes régions puissent prendre part à ces Élections afin que les régions elles même  se gèrent désormais  par ces derniers. Pour ces différentes raisons et pour être en accord avec la pensée qui est la nôtre, et selon laquelle la résolution de la crise anglophone passe par plusieurs facteurs dont entre autres et surtout la dévolution du pouvoir aux collectivités territoriales décentralisées, il est  en effet important de prendre part à ces Élections régionales. Nous prendrons part à ces échéances électorales et par conséquent nous invitons les camerounais à y prendre activement part à ces élections régionales », écrit le premier Secrétaire du Purs.

Elections régionales : voici ce qui dérange Serge Espoir Matomba  

 

Liliane N.

L’opération qui a débuté ce 8 septembre 2020, a été baptisée «Bamenda clean».

 

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la 5ème Région de gendarmerie, la 5ème Région militaire interarmées et la Délégation régionale à la sûreté nationale tiennent les populations de Bamenda, informées du début d’une opération qui sera menée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) dans leur ville. L’opération baptisée « Bamenda clean » instruite par le Haut commandement vise à protéger et à sécuriser non seulement Bamenda chef-lieu de la région du Nord-Ouest mais aussi ses environs.

A en croire ce qui est dit dans le communiqué conjointement signé par le Général de Brigade Valère Nka, le Général de Brigade Divine Ekongwese et le Commissaire divisionnaire Emile Ousmo, l’opération « Bamenda clean » naît du fait des dernières et diverses attaques des groupes séparatistes dans cette ville. Il est reproché auxdits groupes séparatistes les vols et pillages, les braquages des banques et des magasins, les assassinats des civils et des personnels des Forces de défense et de sécurité.

« Ce climat de terreur imposé par ces terroristes et criminels à nos populations est inacceptable. Nous devons donc collaborer avec les Forces de défense et de sécurité tout au long de cette opération. Les populations sont par ailleurs invitées à respecter scrupuleusement les décisions prises par le Maire de la ville de Bamenda et le Préfet de la Mezam relatives à la restriction de la circulation des motos taxis dans la ville de Bamenda », peut-on lire dans le communiqué.

Les autorités convient les syndicats des motos-taxis des arrondissements de Bamenda à veiller au respect scrupuleux des mesures sus rapportées.

 

Liliane N.   

Francis Ngannou le champion de MMA de renommée internationale plaide pour une mise en liberté provisoire de Kevin Gervais Ngassam et compagnie.

 

Pour le boxeur international Francis Ngannou, penser que Kevin Gervais Ngassam et Compagnie (Cie) pourraient être reconnus coupables, dans l’affaire relative à la fuite des épreuves du Baccalauréat session 2020 est une idée effrayante. Le champion de MMA raconte être passé à Kondengui où l’élève du Lycée de Bangangté et ses compagnons d’infortune sont écroués. Il dit avoir été surpris parce qu’il pensait avoir affaire à des génies qui ont piraté le système informatique de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc).

« Le jeune Kevin qui est le plus connu dans cette affaire dit avoir reçu une épreuve comme tant d’autres élèves. Il l’a reçue d’un groupe Telegram. Il l’a transféré dans son groupe d’étude sur WathsApp. Il proposait à ses camarades de le traiter au cas où il s’avère que c’est le sujet de l’examen qu’au moins ils aient déjà la maîtrise de cette épreuve. A priori son crime, c’est d’avoir reçu cette épreuve. A moins que la justice nous apporte d’autres éléments… N’y a-t-il pas pour eux ce qu’on appelle en droit présomption d’innocence ? », demande Francis Ngannou.

Période de détention

Francis Ngannou rapporte selon les dires de Kevin et ses compagnons d’infortune, que certains parmi eux, ont déjà un mois passé en détention. Et cependant ils n’ont toujours pas été entendus.

« Ils ont été mis sous mandat de dépôt provisoire de six mois. Ce qui veut dire que leur jugement peut commencer après six mois. Et même qu’après six mois on peut prolonger le mandat de dépôt. Six mois ce n’est pas grave pour celui qui est reconnu coupable d’une faute comme celle-là. Je comprends que notre justice a bien voulu faire la lumière sur cette affaire, ce qui est louable, mais est-ce que si par hasard ces enfants étaient innocents et qu’on n’avait pas pris la peine d’enquêter un peu plus profondément pour quelques jours au moins avant de les incarcérer cela n’aurait pas été mieux…Et s’ils étaient innocents ? C’est effrayant quand même ! », ajoute le champion.

Liberté provisoire

Toutefois, Francis Ngannou qui dit être pour des punitions lorsqu'un enfant le mérite, plaide tout de même pour que Kevin et ses compagnons d’infortune bénéficient d’une mise en liberté provisoire.

« Je pense que notre justice pourra les mettre en liberté provisoire afin qu’ils restent à disposition pour raison d’enquête. Je ne pense pas qu’il y en ait un parmi eux qui ait un passeport pour qu’on craigne qu’il s’enfuit. Ils sont sur place. Ils ne sont même pas présumés coupables. Juste suspectés…Bien que je sois d’accord que si un enfant a fait quoi que ce soit, qu’il soit puni de son acte, mais jusqu'à preuve du contraire, on plaide pour les causes. Libérez-les s’il vous plaît », déclare Francis Ngannou.

Fuites des épreuves : « Comment en est-on arrivé là ? » Espoir Matomba s’interroge  

 

Liliane N.

 

 

 

 

 

Le Social democratic front et le Front démocratique révolutionnaire n’ont pas souhaité l’organisation des élections régionales.

Avant même la convocation des collèges électoraux, le Social democratic front (Sdf) et le Front démocratique révolutionnaire ont indiqué ne pas être favorable à la tenue des premières régionales du Cameroun. Il y a bien avant eux, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui s’est montré hostile à l’organisation de ces élections qui paraissent pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) comme élections historiques. On ne s’appesantira pas sur le Mrc de Maurice Kamto qui en boycottant les élections législatives et municipales du 9 février 2020, s’est disqualifié de celles-ci.

SDF

Le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi a décidé de ne pas concourir. Il évoque deux problèmes à savoir la crise anglophone et le code électoral. Le préalable qu’il demande pour pouvoir aller à ces élections est de mettre fin à la crise anglophone qui met en mal son fief électoral qui se trouve au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, terrain d’affrontements entre les groupes séparatistes et l‘armée. Seulement du point de vue du Pr Jacques Fame Ndongo, ces motifs pour décider de ne pas aller aux régionales ne sont pas valables.

«Par son communiqué du 4 septembre 2020, M. Ni John Fru Ndi a basculé dans le camp nihiliste qui subordonne la tenue des futures élections à la révision du Code électoral et à la résolution de la question anglophone. Un ultimatum ubuesque. Il feint d’ignorer que la révision du Code électoral est consécutive au dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi au Parlement : a-t-il un nombre suffisant de Députés ou de Sénateurs pour faire voter une proposition de loi, puisque le projet de loi émane du gouvernement ?», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

FDR

Le Front démocratique révolutionnaire qui se montre aussi hostile aux élections régionales se retrouve quelque peu dans la situation identique au Mrc. Toutefois, il évoque la crise anglophone comme un obstacle à la tenue des élections au Cameroun.

Liliane N.

 

Cabral Libii affirme que sa formation politique le Parti camerounais pour la réconciliation nationale gagnera en expérience, en prenant part aux élections régionales.

 

Le tweet du Député Cabral Libii affiche clairement sa position par rapport aux toutes premières élections régionales du Cameroun. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) sera de la partie. Son président y voit un moyen de gagner en expérience. Il encourage d’ailleurs ses militants à participer à ces élections sans tenir compte du fait que le terrain leur soit acquis ou pas.  

« Les Régionales ne sont en théorie qu'un prolongement-formalité des élections municipales. Le PCRN y gagnera bien plus que des Conseillers régionaux: l'expérience. Allez-y chers camarades! Que le collège électoral vous soit favorable ou pas. Les électeurs sont d'abord citoyens », a écrit Cabral Libii.

Il faut rappeler que le Pcrn fait donc partie des partis politiques qui ont déjà confirmé leur participation aux élections régionales, qui vont se dérouler le 06 décembre prochain. Déjà le parti repris par Cabral Libii a concouru aux élections législatives et municipales du 09 février 2020. Il a pu obtenir 05 Députés et entrer à l’Assemblée nationale.

On sait que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) prendra part également à ce rendez-vous électoral convoqué par son président national. D'ailleurs le Pr Jacques Fame Ndongo opérant en sa qualité de Secrétaire à la Communication du Rdpc, l’a indiqué dans un document publié hier 06 septembre 2020.

« Le Chef de l’Etat S.E Paul Biya vient de signer un décret historique : les toutes premières élections régionales jamais organisées au Cameroun, auront lieu le 6 décembre 2020. Le Rdpc est partant. Il est prêt. Il est d’attaque. Ce n’est ni un canular ni un conte de fée », a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

 

Liliane N.

 

 

 

Le Chef de l’Etat a signé le décret indiquant la date des élections régionales ce lundi 7 septembre 2020.

 

La date de la tenue des toutes premières élections régionales est connue. Paul Biya le Président de la République a décidé de convoquer les collèges électoraux le 6 décembre 2020 au chef-lieu de chaque département pour élire les conseillers régionaux. Dans l’article 2 du décret rendu public ce jour, le Chef de l’Etat précise que les bureaux de vote seront ouverts ce jour-là, à partir de 8 heures et fermés à 18 heures.

Ce décret annonçant la date de déroulement des élections régionales ne surprend pas. Etant donné que la semaine dernière, le Président de la République a sorti le décret fixant le nombre de Délégués par Département et le nombre de Représentants du Commandement traditionnel. Ledit décret a été pris en application de la loi du 25 Avril qui fixe le nombre, la proportion par catégorie et le régime des indemnités des Conseillers municipaux.

Il en est donc qu’au terme des élections régionales du 06 décembre 2020, la région de l’Adamaoua qui compte cinq (5) Départements aura Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Le Centre qui compte dix (10) départements, aura le même nombre de Délégués de département, dont Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région de l’Est avec quatre (4) Départements va avoir Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.

Boycott des élections régionales/Oumarou Fadil : «L'attitude du Sdf ne nous surprend plus»  

L’Extrême-Nord avec six (6) départements avec  Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région du Littoral avec quatre départements et Soixante-dix (70) Délégués de département plus vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Idem pour la région du Nord divisée en quatre Départements, qui verra l’élection de Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Le Nord-Ouest avec ses sept départements, aura la même répartition de sièges : Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. La région de l’Ouest avec ses huit départements, aura également  soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel.

La région du Sud avec ses quatre départements aura Soixante-dix (70) Délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. Enfin la région du Sud-Ouest avec ses six (6) départements aura également soixante-dix (70) délégués de département et vingt (20) représentants du commandement traditionnel. 

Grand dialogue national: Le gouvernement a évalué son action un an après les assises  

 

Liliane N.

 

 

Cette mesure vise à limiter les actions des séparatistes.

A partir de ce lundi 7 septembre 2020, les motos taxis ne sont plus autoriser à circuler dans des endroits jugés stratégiques de Bamenda, le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. La mesure est la résultante des évènements tristes qui se sont passés dans la vile ces derniers jours. Ces évènements alimentés par les séparatistes ont causé le décès d’un policier. Toutefois il convient de noter que la mesure qui devient effective dès ce lundi, a été arrêtée de concert avec les associations syndicales et des motos taxis de Bamenda.

«Nous avons vécu à Bamenda, la scène macabre de l’assassinat d’un agent de la police dans l’exercice de ses fonctions. Face à cette situation, le Préfet du département de le Mezam ainsi que le maire de la ville de Bamenda, ont eu rencontre avec les associations syndicales et des mototaxis. Au terme de cette rencontre, ils se sont accordés sur la nécessité de restreindre la circulation des mototaxis dans certaines artères de la ville de Bamenda», a expliqué Adolphe Lele Lafrique le gouverneur de la région du Nord-Ouest à radio Equinoxe.

En profitant de l’antenne de radio Equinoxe, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique avait lancé un appel en direction des populations et de tous ceux qui souhaitent que la mesure ci-dessus rapportée et celles arrêtées lors du Grand dialogue national soient effectives.

«Je voudrai dire qu’à partir de la semaine prochaine ces mesures seront d’application. Et c’est l’occasion pour moi, de demander aux populations, à travers les comités de vigilance et autres  âmes de bonne volonté d’apporter leur soutien aux administrations forces de défense et à la Commune urbaine de Bamenda, dans l’implémentation de cette mesure. Ainsi que des autres mesures résultant des travaux du Grand dialogue national », a déclaré Adolphe Lele Lafrique.

Liliane N.

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale s’interroge sur l’identité des personnes qui devront élire les conseillers régionaux étant donné que la légalité et la légitimité des actuels conseillers municipaux restent contestées.

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) ne dit pas clairement, s’il suggère une annulation ou bien un report des élections régionales qui se précisent de plus en plus. Dans un tweet qui date de ce lundi 7 septembre 2020, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 appelle à réfléchir sur un fait, qui pourrait mettre en mal la crédibilité des élections régionales. Il s’interroge sur comment les régionales vont se passer alors qu’on sait que le contentieux électoral des élections municipales du 9 février 2020 n’a pas été totalement vidé.

«Le contentieux électoral des dernières élections municipales n'étant pas entièrement vidé ?qui donc élira les conseillers régionaux à venir ? Les actuels conseillers municipaux dont la légalité et la légitimité continuent d'être contestées dans les tribunaux ou pas ?», peut-on lire dans le tweet de Serge Espoir Matomba.

Il n’est pas le seul homme politique qui s’interroge sur les régionales qui doivent se dérouler et le contentieux électoral des élections municipales qui n’est pas entièrement vidé. Franck Hubert Ateba homme politique affirme qu’il fera recours à la justice, dans le cas où les élections régionales s’organisent dans le contexte sus rapporté par lui et Serge Espoir Matomba.

« Si l'élection régionale se déroule alors que plusieurs communes n'ont pas de conseillers municipaux légitimes ni légaux, alors c'est encore la justice qui sera solliciter pour trancher. Elle peut toujours trahir le peuple, mais lorsqu'on est républicain, c'est l'unique recours pour exiger justice! En tout cas, à Elig-Mfomo le PDC compte revendiquer son bon droit, donc son conseiller départemental ; le tout premier de notre histoire », avait-il écrit sur Facebook le jeudi 3 septembre 2020.

Liliane N.

Oumarou Fadil le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Social democratic front, est habitué à déclarer sa non-participation à la veille d’une élection puis faire un rétropédalage.

 

L’annonce de la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux toutes premières élections régionales qui seront organisées au pays, ne surprend guère Oumarou Fadil le militant influent du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir. Dans une interview accordée au quotidien Le Messager, édition parue en kiosque ce lundi 7 septembre 2020, il déclare « l'attitude du Sdf ne nous surprend plus. Il en a toujours été ainsi à la veille de chaque élection, et après on observe un rétropédalage. Le Sdf a pris part au double scrutin du 09 février 2020 avec même le code électoral et a obtenu des conseillers municipaux et des députés. Et bien avant ça des Sénateurs ».

On sait que pour justifier sa non-participation aux élections régionales qui se précisent, le Sdf a évoqué des raisons présentées aussi par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun pour demander l’annulation de ce rendez-vous électoral. Ces raisons sont la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral. Pour ce qui est de la réforme du Code électoral, pour Oumarou Fadil il s’agit là d’un préalable dénué de tout fondement.

En ce qui concerne la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le militant influent du Rdpc déclare : « je pense comme tous les camerounais d'ailleurs que le Chef de l'État qui est un mendiant de la paix a pris toutes les dispositions dans ce sens à travers des concertations, la mise sur pied d'une commission de désarmement. Sur le plan des idées, nous savons tous qu'il a apporté des solutions à toutes les revendications corporatistes. Et l'année dernière encore, il s'est agi du grand dialogue national présidé par le Premier ministre Chef du gouvernement. Nous avons vu des sécessionnistes abandonner des armes et souhaiter la paix et l'amour de la patrie ».

 

Liliane N.

 

 

 

                                                                                  







Sunday, 05 June 2022 11:01