Le Conseil des Camerounais de la Diaspora n’accepte pas les positions de Célestin Djamen sur les derniers évènements organisés par l’opposition notamment les marches du 22 septembre 2020.
Au lendemain des marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a déclaré qu’elles se sont soldées par un échec cuisant. Pour c’était un flop qui allait impacter négativement l’image de l’opposition camerounaise. L’ancien militant du Social democratic front (Sdf) a laissé entendre qu’il n’avait pas été écouté.
« Si on m’avait écouté, on ne serait pas devant un échec aussi cuisant, parce que c’était un flop. Quand vous avez un flop, deux flops, trois flops, quatre flops, cinq flops, là c’est votre image, votre propre considération qui est mise en jeu. Vous sortez de la considération même des gens pour qui vous aviez de l’estime et qui ont de l’estime pour vous. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à part, bon on a mis un plan focal à Ndokoti, même à Ndokoti il y avait des bendskineurs qui vaquaient à leur travail ordinaire », a-t-il déclaré sur les antennes d’Afrique media.
Allant même un peu plus loin, Célestin Djamen a indiqué que des fake vidéos ont été utilisées pour faire croire ce qui ne s’est pas passé.
«Par ailleurs, je n’ai jamais compté autant de fake vidéos. J’en ai compté au moins 4. Alors pourquoi avoir recours aux fake vidéos si la réalité ne nous déçoit pas. Parce que la réalité nous a déçues par rapport à ce que nous escomptions, que nous avons recours aux fake vidéos. Parce que devant c’est le vide sidéral. Je pense que l’opposition à l’avenir doit être digne, je veux dire digne d’une opposition du 21ème siècle. Elle doit savoir faire son adjiornamento ça veut dire savoir se mettre en cause. Et quand on n’observe pas ce principe simple, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, ce flop-là, cet échec-là, malheureusement va porter un coup terrible sur l’image de l’opposition au Cameroun. Ca veut dire que ceux qui sont en face de nous, vont se dire mais regardez, le peuple personne ne peut mourir pour vous. Vous êtes dans la fausse piste chers amis, vous êtes sur un mauvais chemin », a ajouté Célestin Djamen.
Ces déclarations n’ont pas pu plu au Conseil des Camerounais de la Diaspora qui a décidé de l’éjecter de ses rangs.
Retrouvez ci-dessous la sortie du Conseil des Camerounais de la Diaspora
Le CCD et la Diaspora Révolutionnaire ont été une fois de plus choqués par la dernière sortie médiatique de Monsieur Célestin Djamen, le mercredi 23 septembre 2020. Selon toute vraisemblance, cette prise de position ne visait qu'un but: faire échec au réveil historique du peuple camerounais et briser ses velléités de libération, après tant d'années de paupérisation.
Le CCD dont Monsieur Célestin Djamen était jusque-là membre d'honneur, s'offusque de ses multiples postures dont on se demande si elles ne visent pas une déstabilisation pure et simple des forces combattantes.
Le Conseil des Camerounais de la Diaspora, organisation dont Monsieur Célestin Djamen est l'un des membres fondateurs en 2005 et au sein de laquelle il a été vice-président de 2009 à 2010, avant de décider courageusement d'aller sur le terrain encourager le peuple à se mobiliser pour arracher sa liberté face à la tyrannie de Paul Biya, peine à comprendre les multiples revirements spectaculaires de ce compatriote manifestement à la croisée des chemins politiques. Eu égard aux égarements à répétition de Monsieur Célestin Djamen devenu la principale risée sur la scène socio-politique camerounaise, le CDD, par souci de préserver sa fierté, décide de se désolidariser de Monsieur Célestin Djamen et de le déchoir de sa qualité de membre d'honneur.
Le CCD ne saurait être caution de toutes sorties médiatiques de Monsieur Célestin Djamen dont les prises de position semblent clairement laisser transparaître une volonté de nuire à la résistance et un réel décalage avec les aspirations du peuple avide du vrai changement; un changement pour lequel il s'était aussi pourtant battu bec et ongles jusqu'à une époque très récente. Nous invitons le peuple camerounais désabusé à ne pas céder à cette campagne de sabotage orchestré par Monsieur Célestin Djamen qui s'illustre par une attitude qu'aucune raison politique ne saurait justifier aujourd'hui.