La directrice de publication de Cameroon Tribune s’offusque du silence des Organisations non gouvernementales, qui semblent avoir fermé les yeux sur la violation du Droit à l’éducation reconnu aux enfants.
Marie Claire Nana en sa qualité de Directrice de publication (DP) du quotidien à capitaux publics Cameroon tribune, a dédié son éditorial parue dans les colonnes du journal au meurtre des sept élèves de Mother Francisca International Academic Bilingual. L’éditorialiste s’est penchée sur un point précis : le silence des Organisations non gouvernementales (ONG) qui sont « si promptes à donner des leçons sur les Droits de l’Homme», au gouvernement et en particulier à l’armée camerounaise.
Pourquoi depuis samedi où sept enfants ont été brutalement arrachés à la vie, on n’a pas eu des sorties de ces ONG dont Marie Claire Nana ne cite pas les noms dans son éditorial ? La DP de Cameroon tribune se demande si ces ONG ont choisi de garder les yeux fermés après ce qui s’est passé à Kumba ? Où les enfants ont été privés de leur droit fondamental d’aller à l’école et de vivre en paix ? Elle ajoute, si ces Organisations de Défense des Droits de l’homme ont effectivement choisi de ses taire en ce moment précis, alors elles jettent davantage le discrédit sur elles.
« Elles n’auraient plus dès lors aucune légitimité à tancer les forces de l’ordre et l’armée camerounaises sur des bavures supposées. Car leurs diatribes, déjà suspectes de partialité, seraient jugées arrogantes et totalement déplacées », ajoute-t-elle.
Par ailleurs dans son éditorial, Marie Claire Nana mentionne aussi les pays partenaires du Cameroun. Pour elle, après les tristes évènements de Kumba, il revient à ceux-ci d’expulser ou de juger pour leurs crimes les sécessionnistes camerounais qui vivent sur leurs terres. Ou encore, il leur revient de les assécher financièrement parlant.
Liliane N.
Paul Biya le Président de la République demande au Gouverneur de la région du Sud-Ouest, de poursuivre avec l’encadrement de ses concitoyens.
Après avoir écrit à la nation toute entière, Paul Biya le Président de la République a adressé un message au Gouverneur du Sud-Ouest. Dans ledit message, le Président affirme avoir appris avec grande consternation l’assassinat des 7 élèves inscrits à l’école Mother Franscisca International Academy Bilingual. En réitérant le fait qu’il condamne fermement ce meurtre, le Chef de l‘Etat requiert de la part du patron du Sud-Ouest, la poursuite de l’encadrement des victimes.
«Je vous demande de continuer d’encadrer et de rassurer toujours davantage nos concitoyens. J’ai par ailleurs donné des instructions pour que des mesures soient prises avec diligence afin que les auteurs de ces actes ignobles soient interpellés par nos Forces de défense et de sécurité, et traduits devant la jsutice», peut-on lire dans la correspondance du Président de la République.
Le Chef de l’Etat Paul Biya a par ailleurs demandé au gouverneur du Sud-Ouest, d’adresser ses condoléances aux familles éplorées, à la communauté éducative et à la région toute entière. «J’y joins mes vœux de prompt rétablissement aux blessés, ainsi que la compassion entièrement émue de mon épouse», a ajouté le Président de la République.
Liliane N.
Paul Biya le Président de la République affirme avoir donné des instructions fermes, pour que soient prises des mesures, devant aboutir à l’arrestation des auteurs de ce crime.
Paul Biya le Chef de l’Etat condamne l’assassinat des élèves de l’école Mother Franscisca International. Il précise que les élèves tués, étaient des enfants innocents. Et il fait savoir qu’il a ordonné que des mesures qui doivent aboutir à l’interpellation des auteurs de ce crime, soient prises. Le Président de la République n’a pas manqué de présenter ses condoléances et ceux de son épouse, aux familles des victimes, ainsi que de souhaiter un prompt rétablissement aux enfants blessés.
Ci-dessous le message du Chef de l’Etat
Je condamne avec la plus grande fermeté ce crime barbare et lâche, envers des enfants innocents. J’ai par ailleurs donné des instructions pour que des mesures appropriées soient prises avec diligence, afin que les auteurs de ces actes ignobles soient interpellés par nos forces de défense et de sécurité, et traduits devant la justice. Aux familles endeuillées, ainsi qu’à la communauté éducative, j’adresse mon entière solidarité et mes sincères condoléances. J’y joins mes vœux de prompt rétablissement aux blessés, ainsi que la compassion particulièrement émue de mon Epouse.