Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale a collecté des témoignages, qui lui permettent d’affirmer que ce qui s’est passé à Kumba, relève du banditisme de grand chemin.
Après l’assassinat de 7 élèves à l’école Mother Francisca International Bilingual Academy, Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) s’est rendu à Kumba dans la région du Sud-Ouest, pour comprendre ce qui s’est passé réellement. Des témoignages qu’il a eus des habitants de la localité de Fiango où se trouve l’école, il a compris qu’il s’agit du banditisme de grand chemin.
Il ne s’agit ni plus, ni moins d’un «problème de raquette, il faut le dire. C’est des bandits de grand chemin qui sont arrivés dans cette école, ont discuté avec le principal, sont sortis et ne se sont pas entendus. Ils n’ont probablement pas eu la pitance recherchée, ils ont ouvert le feu dans une salle de classe», déclare le premier Secrétaire du PURS dans une interview accordée à Ereuka.
Clandestinité
Sur la polémique ayant trait à la clandestinité ou pas de l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy, Serge Espoir Matomba confirme la déclaration du gouvernement qui indiquait que l’établissement a débuté ses activités, à l’insu des autorités administratives et scolaires.
«Ce qui est triste et ce que j’ai pu constater à Kumba, c’est que le mode de fonctionnement ne répondait pas au fonctionnement des autres écoles autorisées en ces périodes de guerre. Parce qu’il faut le dire, des écoles qui fonctionnent dans cette localité ont pour tous, et pratiquement tous, de la sécurité affectée à partir du moment où ils remplissent les conditions qui ont été prescrites par l’autorité administrative. Cette école entre dans le registre des écoles où le drapeau du Cameroun n’est pas hissé, où on ne chante pas l’hymne national. Et évidemment cette école fonctionne dans la clandestinité. Je ne dirais pas que cela justifie l’acte qui a été posé par ces brigands. Ces brigands sont supposés être ceux qui sécurisent ce type d’écoles. Lorsqu’ils n’entrent pas en possession comme ce qu’ils considèrent comme leur dû, ils réagissent comme ce qu’on a pu constater », déclare l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Condamner le meurtre
Serge Espoir Matomba affirme par ailleurs que ce qui s’est passé n’a rien à voir avec des revendications séparatistes ou corporatistes. Et il faut donc plus encore pour cela, condamner ce qui s’est passé.
« Il faut que nous puissions parler d’une seule voix aussi bien sur le plan national qu’international et que nous puissions donner la possibilité à nos forces de Défense de réagir», a-t-il ajouté.
Liliane N.