Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun sera devant les magistrats de la Cour d'appel du centre ce 26 mars pour la suite des procédures en Habeas Corpus.
Le bras de fer judiciaire se poursuit. Les dirigeants du MRC ne démordent pas. Ils sont déterminés à aller jusqu'au bout des différentes procédures pour que justice soit rendue à leur endroit.
L'on se souvient que le 07 mars dernier, le juge d'instance avait refusé d'accorder l'Habeas Corpus au candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Maurice Kamto, et ses partisants dont : le président de l'association ''Agir'' et actuel conseiller spécial du Chef de l'Etat aux affaires économiques, Christian Penda Ekoka ; l'honorable Albert Dzongang ; l'ancien maire de Djombe-Penja, Paul Éric Kingue le président du MPCN ; le Professeur et trésorier national du MRC Alain Fogue, le cadre du MRC Célestin Djamen, et l'artiste Gaston Serval ABE dit Valsero.
La procédure en Habeas Corpus vise simplement la libération de ces différents acteurs politiques. Les militants du MRC, de même que leur président dit avoir rempli toutes les conditions précédemment demandées par la loi pour obtenir un Habeas Corpus.
Ce mardi le 26 mars 2019 va donc se tenir devant la Cour d'Appel du Centre à Yaoundé, l'audience consacrée à l'examen des requêtes d'appel contre les 07 premières étonnantes et incompréhensibles décisions de rejet d'Habeas Corpus du 07 mars 2019.
La question qui revient est celle de savoir si vraiment les membres du MRC pensent qu'ils vont pouvoir sortir de cet étau judiciaire qui semble vouloir se refermer sur eux. Manifestement, les acteurs qui contestent la décision de l'organe juridique suprême en matière électorale, sont prêt cette fois ci à considérer celle d'une juridiction inférieure. Ceux là qui par leurs actions de revendications d'un hold-up électoral ont par leurs militants, entraîné des dégâts matériels et posé des actes de vandalisme dans les ambassades du Cameroun en France et en Allemagne.
Toutefois, les partisans du MRC qui observent depuis plusieurs mois maintenant la manière dont sont traités leurs leaders, n'ont pas dit leur dernier mot quant à cette situation de crise. Comme c'est très souvent le cas, ils seront une fois de plus très nombreux ce mardi au palais de justice du centre administratif de Yaoundé pour accompagner leurs mentors. Habeas Corpus ou pas, pour eux le combat continue.
Stéphane Nzesseu