Une cinquantaine d’hommes et femmes de médias ont pris part récemment, à un atelier de formation organisé par la Commission nationale anti-corruption (Conac). Selon les responsables de cette institution, il s’agit de renforcer les capacités des journalistes en matière d’information et de communication sur les questions relatives à la corruption.
Avec pour thème : « Journalistes : sentinelles de la lutte contre la corruption », cet atelier de formation des professionnels de l’information vise à impliquer les hommes et femmes de médias dans la lutte contre la corruption dans l’exercice quotidien de leurs fonctions.
Une initiative que semble être en rupture de ban avec la profession, relève un journaliste qui participe au séminaire. « C’est un travail fastidieux que de vouloir transformer les journalistes en sentinelles de la lutte contre la corruption alors même que la presse camerounaise est loin d’être à l’abri de cette pieuvre, nourrie par la précarité des conditions de vie et de travail des journalistes », regrette-t-il.
Précisons que, cette session de formation des journalistes camerounais de la presse écrite et de l’audio-visuel s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 18ème édition de la journée internationale de lutte contre la corruption. Il est question, de sensibiliser le public aux effets ravageurs de ce fléau, dans l’optique de la mobilisation des populations pour l’atteinte d’une masse critique d’orateurs positifs engagés contre la corruption, précise le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams.
Innocent D H