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Depuis sa nomination à la tête de ce département ministériel, c’est la première rencontre officielle à laquelle René Emmanuel Sadi convie les journalistes.

 

De nombreux sujets ont été évoqués ce jeudi dans la salle auditorium du Mincom mais, au préalable, il fallait faire un état de lieu.

 

Un environnement propice pour les acteurs de corps de métier

 

Tel est le constat fait par le patron de la communication qui estime que : « Depuis plusieurs décennies, le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, s’emploie, avec le peuple camerounais, à construire méthodiquement, inlassablement et irréversiblement, les meilleures rampes d’accès au plein épanouissement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse au Cameroun qui sont les socles essentiels d’une véritable société démocratique. Notre pays s’est ainsi résolument engagé dans un processus de démocratisation et de promotion des libertés fondamentales, plus particulièrement, la liberté de la presse, clairement marquée par le pluralisme médiatique, avec une grande liberté de ton. S’agissant précisément du pluralisme médiatique, force est de relever, pour s’en féliciter, la multitude des supports multimédias qui animent l’espace médiatique national, à savoir : - 30 chaînes de télévision ; - Plus de 200 chaînes de radiodiffusion commerciales et communautaires ; - Plus de 600 organes de presse écrite ».

 

Et pourtant, certains profitent de cette ouverture pour se lancer dans certaines dérives, regrette René Emmanuel Sadi

 

« La presse camerounaise, nonobstant sa pluralité de tons, sa grande diversité et son abondance éditoriale, semble malheureusement s’écarter, par endroits et à certains moments, de sa mission essentielle, qui se résume à ce triptyque : l’information des populations, l’éducation et le divertissement des masses.

 

Dans le même ordre d’idées, face aux multiples enjeux sécuritaires et sociopolitiques auxquels le Cameroun est confronté à l’heure actuelle et, devant la récurrence des dérives médiatiques observées ça et là, en violation flagrante, non seulement, de l’éthique et de la déontologie journalistiques, mais aussi, du principe professionnel qui sacralise les faits, un autre constat s’impose à la communauté nationale tout entière, selon lequel, la presse camerounaise, jour après jour, tend à  s’enliser dans les déviances, des appels à la haine de l’autre, de l’apologie de l’irrédentisme et des replis identitaires qui sont autant de dangereux catalyseurs du tribalisme… ».

 

Des déviances qui peuvent entraîner de lourdes conséquences

 

A cette allure, poursuit le membre du gouvernement,  « si l’on n’y prend garde, notre presse pourrait à terme, faillir à l’important rôle qui est le sien, de relais et de promoteur de nos idéaux de paix, d’unité et d’intégration nationales. Les axes du discours médiatique au Cameroun, lorsqu’ils sont teintés de manipulation et de désinformation, d’allégations non fondées, voire d’atteintes systématiques aux valeurs de la Nation et de la Mère Patrie, contribuent incontestablement à la désorientation de l’opinion publique nationale ».

 

Une presse qui s’en prend aux forces de défenses et de sécurité malgré le lourd sacrifice consenti par ces camerounais qui défendent l’intégrité nationale

 

« L’incompréhension et l’indignation de nos compatriotes sont par exemple, toujours aussi grandes, chaque fois qu’une télévision, une radio, un journal de presse écrite ou cybernétique, commet des déclarations ou des écrits ostensiblement dirigés contre les Forces Nationales de Défense et de Sécurité, alors même qu’exposés chaque jour, jusqu’au sacrifice de leurs vies, nos braves et héroïques militaires, gendarmes et policiers méritent de la part de la Nation, soutien, gratitude et reconnaissance... ».

 

Le journaliste doit éviter de faire de la politique sous les oripeaux du journalisme 

 

« Ces médias nationaux se sont constitués en une véritable presse militante, au service de courants antirépublicains, multipliant de ce fait des contre - vérités, ainsi que des dérapages malencontreux, le tout, à travers une violence verbale inadmissible, ou, des écrits incendiaires, prônant à la fois la haine tribale, les troubles à l’ordre public, voire l’insurrection sociale… ».

 

Le gouvernement, conscient de ses responsabilités

 

Le diagnostic ainsi posé ne dilue pas la responsabilité de l’Etat qui, selon René Emmanuel Sadi est «  conscient de la précarité dans laquelle évolue les pratiquants de cette noble profession... ».

 

De nouvelles mesures sont prises

 

« le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, vient de marquer son accord pour la mise en place d’une plateforme rénovée de la Communication Gouvernementale, destinée à assurer, outre une meilleure coordination des mécanismes de collecte et de centralisation des informations d’origine institutionnelle, une mise à disposition plus fluide et davantage proactive desdites informations… ».

 

En invitant les uns et les autres à plus de professionnalisme et à une plus grande responsabilité, René Emmanuel Sadi exhorte les journalistes à travailler en toute intelligence afin de limiter des procès engagés contre les professionnels des médias. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Politique

L'engagement a été pris par les membres de ladite commission au cours d'une réunion élargie aux journalistes et autres acteurs des ministères sectoriels impliqués dans l'organisation du défilé civil et militaire dans la région. C'était dans les locaux de la délégation régionale de la Communication pour le Nord.

 

Éviter tout désagrément en se mettant sur une même longueur d'onde pour réussir le pari de l'organisation communicationnelle de la fête du 20 mai prochain. Tel est la raison d'être de la rencontre tenue mardi 13 mai 2019 à la délégation régionale de la communication pour le Nord. Les journalistes, les points focaux des ministères de la défense, de l'administration pénitentiaire et bien d'autres se sont regroupés, dans l'optique de trouver des moyens de correction des anciens manquements observés lors de la célébration de la fête de l'unité dans l'édition précédente, pour une meilleure prestation cette année.

 

Et pour que l’événement connaisse l'éclat escompté, les participants à la rencontre ont redéfini les rôles assignés à chaque membre de la commission, chacun dans son domaine de prédilection.

 

Plusieurs points ont été ainsi passés au peigne fin. Il s'agit de la retransmission en direct du défilé sur les antennes radios, en passant par le commentaire du défilé à la place des fêtes, aux innovations et aspects protocolaires relatifs à l'organisation de la 47ème édition de la fête nationale.

 

Des indicateurs de dernières jours qui vont donc permettre de donner un cachet particulier à l'événement dans la région du Nord.

 

Innocent D H

Published in Société

L'integralité du message du SNJC à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

 
 

« Chers camarades membres du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC),

A l’occasion de la célébration de l’édition 2019 de la Journée mondiale de la liberté de la presse, toutes les sections du SNJC ont organisé des manifestions en région, pour marquer de leur empreinte, la marche de notre peuple et de notre presse vers la liberté.

Nous insistons sur la communauté d’intérêt entre le public et les travailleurs des médias, parce que notre position professionnelle, notre position, nous placent au cœur de la vie de notre société, de notre pays. 

Cette année, l’Unesco a choisi pour thème de la célébration, « Les média pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation ». Ce thème nous interpelle en tant que professionnels des médias, sur notre rôle dans la construction et la consolidation de la démocratie. Ce rôle est d’autant plus important que le travail des journalistes permet aux citoyens de construire leur opinion et aide les autorités institutionnelles à prendre les bonnes décisions.

Malheureusement, la presse camerounaise est la cible de violentes attaques du gouvernement. Des journalistes sont agressés, attaqués, interpellés, incarcérés, emprisonnés. Un gouvernement qui ne respecte pas la liberté de la presse et la liberté des journalistes est un gouvernement agressif. 

Lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018, le gouvernement a organisé un black-out sur la couverture médiatique, en interdisant aux organes de presse de publier les résultats des élections tels que proclamés dans chaque bureau de vote. Ceci en violation de la loi. 

S’agissant de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les journalistes sont tacitement bannis de couverture. Et ceux qui s’y rendent courent le risque soit d’être enlevé soit d’être tué.

Comme par le passé, le Conseil national de la Communication, organe de censure et de répression au service du pouvoir en place, a continué d’intimider les journalistes et les organes de presse, à travers des sanctions fantaisistes et complaisantes. Dans les faits, le CNC est devenu une salle de rédaction où le gouvernement cherche à imposer sa volonté à toute la presse.

Une fois encore, le SNJC affirme qu’il ne reconnait aucune autorité et aucune légitimité au CNC. Idem pour la Commission nationale de délivrance de la carte de presse. Cette commission est morte de sa propre mort et le SNJC s’en réjouit.

Le SNJC place la sécurité et la protection des journalistes au centre de toutes ses activités. Avec un accent particulier sur la protection des femmes journalistes et de la femme tout court.

Les journalistes doivent être protégés contre les patrons de presse esclavagistes, qui ne payent ni salaire ni sécurité sociale, et qui transforment les entreprises en centrales de recyclage et de recel de la corruption politico-financière. Les journalistes doivent être libres et à l’abri de toute sorte de clientélisme.

Les journalistes doivent être protégés contre les assauts répétés des prédateurs étatiques et non-étatiques.

Les journalistes doivent surtout s’abstenir de relayer les discours de haine et de division. Ils doivent être des acteurs de paix et de cohésion sociale, en se tenant à bonne distance des manœuvres de toutes sortes ainsi que des vagues de manipulation orchestrées ici et là.

Nous, journalistes, membres du SNJC, devons être le thermomètre de cette société qui bouge, ce pays qui souffre de maux violents dont la culture de l’opacité, l’absence de transparence et la volonté d’imposer des choix au peuple.

En 2019, nous rendons un vibrant hommage aux femmes et aux hommes des médias qui travaillent pour la liberté d’expression et le droit de notre peuple à une information de qualité. Par la même occasion, le SNJC met en garde tous les journalistes qui éprouvent un malin plaisir à violer les règles d’éthique et de déontologie.

Aujourd’hui, le SNJC demande la libération de tous les journalistes emprisonnés au Cameroun et l’abandon de toutes les charges contre ceux qui sont actuellement poursuivis devant les tribunaux.

 

Vive la liberté de la presse !

Vive le SNJC !

Vive le Cameroun !

Pour le Bureau exécutif national

 

Denis Nkwebo, président du SNJC »

Published in Politique

L’organisation non gouvernementale internationale Sightsavers a organisé, du 28 Février au 1er mars 2019 à Maroua, un atelier de formation des 30 journalistes sur l’approche basée sur les droits de l’homme, les personnes handicapées et leur participation à la vie politique.

 

L’élection présidentielle  d’Octobre 2018, aura donné l’occasion d’apprécier les efforts des Hommes de médias pour assurer une couverture médiatique du processus électoral de façon inclusive. Les prochaines échéances électorales sont une occasion de mieux réfléchir sur la consolidation des acquis et l’amélioration des stratégies pour attirer l’attention de tous sur le droit et l’importance de la participation des personnes handicapées à la vie politique et publique.

Conscient  de la situation, l’organisation non gouvernementale internationale Sightsavers a organisé du 28 Février au 1er mars 2019, un atelier de formation des 30 journalistes sur l’approche basée sur les droits de l’homme, les personnes handicapées et leur participation à la vie politique. Pendant deux jours, il était question d’outiller et de renforcer les capacités des femmes et hommes de médias sur la prise en compte de l’approche handicap dans la couverture du processus électoral.

De comprendre l'approche du handicap basée sur les droits de l’homme et maîtriser les terminologies  appropriées pour désigner les personnes handicapées afin de contribuer à la réduction des préjugés et la stigmatisation dans le traitement de l’information concernant les personnes handicapées. Se familiariser avec les instruments juridiques nationaux et internationaux de promotion et de protection des droits des personnes handicapées en particulier pour ce qui est de la participation à la vie politique et publique. Comprendre les enjeux de la participation des personnes handicapées à la vie publique et politique.  

Se familiariser avec les étapes du processus électoral et les aspects relatifs à l’accessibilité et à l’inclusion des personnes handicapées. Identifier le rôle des médias dans la promotion l’inclusion des personnes handicapées et adopter des approches et techniques pour une meilleure prise en compte du handicap dans la couverture du processus électoral et de la décentralisation. Pour Mme Godonou Dossou Sandra, chargée de programme inclusion Sociale a Sightsavers Cameroun : 

« Depuis 2017, Sightsavers Cameroon avec l’appui financier de Irish Aid, l’Agence de Développement Internationale Irlandaise, a mit en œuvre un vaste programme d’inclusion sociale. Il s'agit à travers ce nouveau volet, de renforcer les droits civils et politiques des femmes et des hommes handicapés en garantissant une plus grande participation au processus électoral aussi bien au niveau local qu’au niveau national. Dans ce domaine, les journalistes et les femmes et hommes de média ont été identifiés comme des alliés incontournables pour appuyer Sightsavers et ses partenaires, dans le plaidoyer en faveur des élections inclusives au Cameroun ».

En attendant de voir les résultats escomptés dans les jours à venir. Les hommes et femmes de médias, ont pris l’engagement pour une meilleure promotion des droits des personnes handicapées dans leurs publications et programmes. Une information de qualité et la sensibilisation des décideurs et des citoyens sur le droit à la participation politique des personnes handicapées à la vie publique et politique du Cameroun.

 

Félix Swaboka

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01