Les séparatistes refusent l’exécution de l’hymne national dans les établissements scolaires situés dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour qu’ils laissent les enfants aller librement à l’école et fréquenter normalement, les séparatistes posent au gouvernement, les conditions suivantes. «Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 », peut-on lire dans la déclaration qu’ils sont sortie. Dans ladite déclaration, les ambazoniens menacent ouvertement les parents qui enverront leurs enfants dans les écoles gouvernementales. Ils leur font savoir qu’ils seraient dans ce cas, responsables de tout ce qui arriverait à leurs enfants.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 5 octobre 2020. Elle a été fixée à cette date à cause de la pandémie du Coronavirus qui a conduit à l’arrêt momentané des cours. En adoptant les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé de fermer momentanément écoles, lycées et universités. Maintenant où la situation épidémiologique du pays a changé positivement, ce sont les séparatistes qui viennent créer un climat de terreur autour de la rentrée tant attendue par les élèves las de rester dans les maisons.
Liliane N.
Ces individus pensaient asservir les habitants de cette commune du département de la Momo – région du Nord-Ouest mais, ils ont eu dû se rendre à l’évidence que la réalité est toute autre.
Alors qu’ils se préparaient à sévir, armés de deux fusils d’assaut et autres armes blanches, ces tristes personnages ont été stoppés net par les habitants de cette localité, qui en avaient assez de servir de chair à canons ou encore de boucliers humains aux terroristes.
Au cours des derniers mois, leur village a souffert des attaques permanentes de ceux qui ont choisi d’évoluer en marge de la loi. Ces êtres sans foi ni loi, qui kidnappant ceux qui possèdent un bien quelconque, et assassinent tous ceux qui tentent de résister ou qui sont soupçonnés d’entretenir le moindre lien avec les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Aspirant au retour à une vie normale, avec la reprise des activités agricoles, agro pastoraux et commerciales afin d’assurer leur bien être ainsi que l’avenir de leur progéniture mais surtout, conscient du fait qu’ils doivent prendre leurs responsabilités et faire face à ces groupuscules de « drogués », et atteindre les objectifs souhaités, les Widikum (encore appelés Bifang) se sont organisés et, l’interpellation de ces trois hères est apparue pour eux comme une victoire.
D’ailleurs, pour marquer le coup, ils sont sortis de leur case et ont esquissé des pas de danse. Moment de joie, d’allégresse, de jubilation qui leur prouve qu’ils disposent des vraies armes pour venir à bout de la barbarie : leur volonté.
Les « criminels » remis entre les mains de la justice
Dans une démarche républicaine et en accord parfait avec ce que dicte le respect des Droits de l’Homme, les Widikum ont refusé de se faire justice et de faire payer à leurs bourreaux, toutes les souffrances vécues au cours des derniers mois.
Ils ont fait appel aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité, aptes à mieux appliquer ce qu’impose le Droit, lorsque des « criminels » sont interpellés.
Un geste fort
Et qui se ressent de plus en plus, dans les régions en proie à la crise sécuritaire. Les habitants du Nord et du Sud Ouest ont accepté la main tendue du Gouvernement Camerounais, qui a promis de faire fi au passé, en pardonnant à ceux qui déposent les armes et sortent de la brousse.
Ils voient avec reconnaissance, les différents projets mis en place pour la reconstruction de leurs villes et villages et, pour eux, il n’est pas question de rater le coche.
Crise anglophone : L’armée camerounaise fait tomber 17 ambazoniens à Boyo dans le Nord-Ouest
Nicole Ricci Minyem
En lieu et place de la machette comme on l’a vu sur d’autres vidéos, les meurtriers ont asséné à maintes reprises, des coups de hachette à un homme, visiblement très jeune et entièrement dénudé
30 secondes ; c’est la durée de cette autre vidéo d’horreur partagée sur les réseaux sociaux, alors que les l’on a encore à l’esprit, l’image de cette dame assassinée il y a quelques jours au Sud-Ouest Cameroun.
Bien qu’on n'ait pas eu le courage de regarder entièrement cette autre reproduction macabre des crimes que subissent les populations civiles dans les régions anglophones, ceux qui l’ont partagée laissent entendre que le jeune homme qui s’en est allé de manière si atroce a « trahi ses camarades », en décidant de sortir de la brousse afin de répondre à l’appel de cesser le feu lancé par le Gouvernement Camerounais.
Une décision qui n’a pas rencontré l’assentiment des sécessionnistes qui ont donc décidé de le lui faire payer.
Jusqu’à quand ?
C’est la question que se posent les Camerounais de tout bord, qui ne parviennent pas à comprendre cette montée de violence, de barbarie, d’inhumanité.
De l’avis de certains, notamment des panélistes invités sur les plateaux des chaînes de radio et de télévision, « Nombreux sont ceux qui sont prêts à tout, pour que perdure la crise sécuritaire dans le Nord et le Sud Ouest. Les promoteurs de la guerre, à l’instar des vendeurs d’armes, les féticheurs ou marabouts, les pilleurs du sous sol Camerounais et enfin, ceux qui espèrent voir le changement des Hommes à la tête des Institutions du Cameroun, sans oublier les pays « amis » qui profitent de cette insécurité pour mieux asseoir leurs réseaux… ».
Ce regain de violence, pour d’autres, à l’instar de Me Ashu « visent un autre but, pas totalement différent de quelques uns évoqués plus haut : Agir afin de susciter le courroux du Gouvernement Camerounais ; et partant de ce sentiment, amener ce dernier à donner des instructions fermes pour maîtriser par tous les moyens, les terroristes…
Une situation qui va provoquer la réaction de la communauté internationale, amenant celle-ci à prendre des mesures drastiques et à intervenir, sans tenir compte du travail abattu depuis des mois par les Institutions Etatiques ».
Pour l’honorable Rolande Ngo Issi, interrogée sur cette question ce dimanche, « il est impératif d’implémenter les résolutions prises à l’issue du grand dialogue national, rendre effective la décentralisation qui va à la longue conduire au fédéralisme communautaire… ».
Si ce sont là, des pistes de solutions qui peuvent être envisagées et qui pourraient apporter plus de visibilité au plan de désarmement et de réinsertion des jeunes dans ces régions ainsi que dans celles qui sont attaquées par des hordes de hors la loi, on se pose la question de savoir ce qui bloque.
Nicole Ricci Minyem
C’est du moins la thèse la plus plausible même si d’aucuns parlent d’une mission punitive envers la victime qui aurait coupé les parties intimes de son mari, qu’elle soupçonnait d’infidélités
26 secondes d’images insoutenables, injustifiables, intolérables. On y voit trois individus, peut être plus avec à leurs pieds une dame, mains liées assise à côté d’un tarmac, celui reliant Buea à Kumba. Avec insistance et gestes menaçants, ses bourreaux lui ordonnent de mettre sa tête à terre, elle résiste un tout petit peu, en les suppliant de l’écouter mais, ses cris n’émeuvent aucun d’entre eux. En peu de temps, elle reçoit deux violents coups de machette ; les derniers soubresauts de son corps son visibles et le sang gicle partout. L’horreur ne s’arrête pas. Ses meurtriers traînent son corps du lieu du crime jusqu’à la place au centre de l’autoroute Buea-Kumba.
Réactions
C’est d’abord celle d’une utilisatrice de facebook qui a traduit le message de ces êtres malsains : « Frais des combattants de Makanga Muyuka. Encore une jambe noire. A partir de maintenant, nous allons nettoyer Muyuka de tous les pieds noirs. Son mari a été battu et expulsé de la ville par nous. Elle a pris la position de son mari comme une jambe noire ».
Mark Bareta : «Si vous détestez la lutte, ignorez-la et vaquez à vos affaires comme certains. Ne le blessez pas. C'est une affaire dangereuse pour Blackleg. Comme dans toute guerre ou révolution, les douleurs du blacklegging, cela a un coût et le plus souvent, les blacklegs sont traités plus mal que l'ennemi parce que ça fait mal ».
Akere Muna : « Je viens de voir la vidéo d’une dame massacrée à Makanga – un quartier de Muyuka – région du Sud Ouest. Je condamne avec fermeté cet acte barbare, inhumain. C’est inqualifiable ».
Honorable Rolande Ngo Issi : « J’ai vu comme de nombreux autres Camerounais, les images d’une dame lâchement assassinée dans le Sud Ouest. Des images insoutenables que je condamne avec fermeté. On ne saurait justifier de tels actes et je prie que cela ne se reproduise plus jamais. Sincères condoléances à la famille durement éprouvée ».
Jusqu’à quand ?
Ces individus présentés comme des « victimes », subissant les atrocités des éléments de l’Armée démontrent de plus en plus qu’ils ne sont que de tristes individus, assoiffés de sang. Il suffit du moindre prétexte pour qu’ils ôtent la vie à des civils qui n’ont rien à voir avec cette guerre.
Nicole Ricci Minyem
A leur actif, l’incendie de deux camions transportant des denrées alimentaires, enlèvement des deux chauffeurs et ouverture d’un feu nourri sur les Forces de Défense et de Sécurité appelées au secours par les populations terrifiées
Les évènements qui se sont déroulés ce Dimanche, dans la localité de Ntabah au Nord Ouest du Cameroun, démontrent que malgré les appels à déposer les armes, les dispositions prises pour faciliter l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui manifestent le besoin de rentrer dans le droit chemin, certains s’attèlent à maintenir un état psychotique dans les régions du Nord et du Sud Ouest.
Sur le plan international, ce sont ces individus, qui n’hésitent pas à détruire des hôpitaux, des écoles et des véhicules transportant des denrées alimentaires pour des populations suffisamment traumatisées, qui sont présentés comme des « manifestants pacifiques revendiquant leurs droits avec des arbres de la paix ».
Aucune parole, aucune allusion n’est faite par les organisations non gouvernementales et autres acteurs de la société civile pour ces personnes, parfois prises comme boucliers humains, alors que ces dernières n’aspirent qu’à reprendre une vie normale, et mener en toute quiétude leurs activités.
Une exigence légitime, d’autant plus que les ambazoniens et leurs commanditaires ont tout détruit sur leur passage depuis bientôt quatre ans, alors que le Gouvernement a entrepris de reconstruire, de rétablir, de restituer tout ce que cette guerre a arraché.
Une Armée prompte à réagir
Les rapports sont pondus au quotidien, après de supposées « enquêtes menées sur le terrain avec en sus, le témoignage de prétendues victimes ayant subi les exactions des éléments des Forces de Défense et de Sécurité… ».
Cependant, les Camerounais dans leur grande majorité se posent de plus en plus la question de savoir pourquoi, les rédacteurs des rapports, qui disent avoir pour seul et unique objectif, le « retour au calme et la protection des victimes » ne disent jamais rien ou presque, sur la confiance aveugle, la foi profonde, la conviction inaltérable des populations vivant au Noso, envers ces Hommes et Femmes qui servent sous le drapeau national et qui sont prêts à tous les sacrifices, même le plus extrême pour défendre leur compatriote ?
En tout état de cause, c’est ce partenariat, cette volonté manifeste de marcher main dans la main que les autorités et très certainement les habitants du Nord et du Sud ouest, appellent de tous leurs vœux afin de mettre un terme définitif aux attaques terroristes des êtres sans foi, ni loi, simplement assoiffés de sang.
Nicole Ricci Minyem
Depuis quelques jours, le ministre délégué Paul Tasong sillone les villes du Nord-ouest et du Sud-Ouest pour prêcher la reconstruction des édifices pour le redémarrage économique dans les deux régions en proie jusqu’ici à une violente crise sécuritaire. Une démarche que plusieurs camerounais rencontrés ce mardi dans les rues de Douala ne comprennent pas.
Carrefour Hôtel de l’air à Bonapriso (Douala), au milieu de conducteurs de moto présent à ce point de ramassage des clients, de nombreux déplacés qui ont fui les villes du Sud-Ouest du fait de la guerre. Ils se « débrouillent » dans le transport par moto taxi. Nous ouvrons une conversation autour de la question de la reconstruction annoncée par le gouvernement dans les régions en crise.
Le premier qui intervient c’est le jeune Bryan O... Il est à Douala depuis presque deux ans, il était avant de quitter la ville de Buea, en Upper Six dans un établissement de la ville, mais il n’a jamais pu faire son Baccalauréat jusqu’ici. De plus au début de la crise, il a participé avec certains amis dans certains mouvements séparatistes avant de s’en détacher.
Pour ce jeune qui se reconnais et s’identifie comme camerounais, « cette initiative du gouvernement est bien pensé. Parce qu’il n’y a plus de vie dans les villages. Les gens meurent de faim. Certains groupes ambazoniens se sont transformés en groupe pour terroriser les populations et arracher les récoltes dans les champs. En tout cas pour ceux qui ont encore pu cultiver quelques choses.
Parce que ça fait longtemps que la crise dure. Et vous savez que les ambazoniens aiment se cacher en brousse. Du coup c’est compliqué de continuer à aller au champs normalement. Beaucoup de gens ne cultivent plus. Donc, si le gouvernement peut faire quelque chose, ce sera bien pour les gens qui n’ont pas réussi à fuir les zones en guerre. »
A côté de lui, un de ses compagnons de fortune (qui n’a pas souhaité nous parler de lui) fait remarquer « c’est bien de vouloir reconstruire. Mais vous allez reconstruire sans avoir réglé le problème des anglophones comment ? A quoi ça va servir de dépenser beaucoup d’argent pour construire une route sur laquelle on va venir brûler les roues alors que le bitume n’est même pas encore sec ? Je pense que ce que le gouvernement peut faire pour aider les gens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est qu’il faut d’abord s’occuper de ceux qui ont fui et qui sont ici à Douala, à Banga, à Manjo, à Loum et dans tous les villages là et qui sont abandonnés à eux-mêmes, sans argent, sans travail. Les gens ont abandonné leurs belles maisons à Bamenda, à Buea, à Mamfé et ils dorment dans la rue ici à Douala. Si vous les aidez vraiment, ceux qui sont restés au Nord-Ouest et au Sud-Ouest vont voir que vous êtes bien intentionnés et ils peuvent vous aider à essayer de reconstruire là-bas. »
Manifestement, la volonté de reconstruire pourrait être nourri de bonne intention. Mais à écouter ces jeunes gens, il y a une véritable crainte de l’assimilation par les francophones. De sortes que toutes initiatives du gouvernement de la république sont perçues avec beaucoup de suspicions.
Stéphane NZESSEU
C’est à travers un tweet que le président du Syndicat National des journalistes du Cameroun a passé son message.
« Le SNJC confirme la mort de Samuel Wazizi. Il est décédé à l'hôpital militaire de Yaoundé où il a été transféré après plusieurs mois de torture. Tous les journalistes doivent se mobiliser pour répondre au mot d'ordre que le SNJC et CAMSEJ vont annoncer dans quelques heures ».
L’homme de média travaillait-il en intelligence avec les terroristes ?
C’est l’information qui a circulé sur les réseaux sociaux depuis son interpellation le 13 Août 2019 à Buéa, chef lieu de la région du Sud Ouest. Il était l’un des présentateurs vedette des émissions en Pidgin pour le compte de la chaîne CMTV basée à Buéa.
Et, dans l’élément diffusé ce mardi par Cédrick Noufele lors de la grande édition du journal télévisé de 20 heures sur Equinoxe Télévision, l’on a appris qu’ « après la détention au secret de ce journaliste et l’absence totale de nouvelles le concernant, il est finalement mort ».
Une information qui aurait été donnée au collaborateur de Séverin Tchounkeu par « des sources proches de la haute hiérarchie militaire. Après son arrestation à Buea, il a subi des sévices à tel point que son état de santé s’est dégradé. Transféré à Yaoundé pour une prise en charge médicale, il a succombé à ses multiples sévices ».
Ils ne sont pas les seuls à en avoir parlé
Sur sa page Facebook, faisant un parallèle avec la mort par asphyxie du noir américain George Floyd, Ernesto Yene invite lui aussi les Camerounais à s’émouvoir face au décès de leur compatriote :
« Les Camerounais qui pleurent l’américain Floyd aidez-nous à pleurer ce Camerounais… Détenu durant 300 jours. Personne n'a eu accès à Samuel Wazizi ni même l'apercevoir. Ni ses avocats, encore moins sa famille, ses collègues et amis.
Après mille et une démarches et recours pour le voir, le faire juger, l'assister rien, No Samuel Wazizi. Alors que ses avocats se tournent vers la justice internationale, les autorités annoncent son décès ».
Les explications des autorités attendues
Soupçonné d’être de connivence avec les ambazoniens qui depuis de nombreuses années sèment mort, désolation et psychose dans les régions du Nord et du Sud Ouest, le journaliste Samuel Abuwe communément appelé Wazizi est finalement décédé.
Les réponses sur les motifs de son interpellation, les circonstances exactes de son incarcération et ensuite les causes de son décès vont faire taire la polémique qui tend à prendre de plus en plus de l’ampleur au sein de l’opinion nationale.
Nicole Ricci Minyem
Le Député du Social democratic front précise que les ambazoniens ne font que s’en prendre aux élus du parti politique fondé par le Chairman Ni John Fru Ndi.
L’Honorable Joshua Osih du Social democratic front (Sdf) a accordé une interview à Abk radio. Il s’est exprimé sur la présence des Ambazoniens dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le Député du Sdf a fait remarquer que ces amba boys ne font que s’en prendre aux élus du partis de la balance. Pour cela, ledit parti ne les considère non pas seulement comme des adversaires mais plutôt comme des ennemis.
« Aujourd’hui les ambazoniens ne sont pas seulement nos adversaires, mais ils sont nos ennemis. C’est nos maires, nos députés qui sont attaqués ou enlevés. S’ils étaient majoritaires dans ces deux régions, ils n’auraient pas besoin des armes », a-t-il déclaré.
Il convient d’indiquer que de nombreux élus du Sdf avaient décidé de se retirer de la course lors des dernières élections législatives et municipales. Ce fut le cas de l’Honorable Cyprian Awudu Mbaya. Au cours du point de presse donné à Yaoundé, il avait expliqué aux hommes de la presse, la raison de ce désistement.
« Je ne concourrai pas pour ma réélection au parlement pour l’élection législative prévue le 9 février 2020… La sécurité de tous mes mandants au-dessus de mes ambitions personnelles. Je ne retournerai pas au parlement en marchant sur le sang et l’honneur des mandants qui ont perdu leur vie dans cette guerre », avait-il déclaré.
Liliane N.
Ils sont fortement soupçonnés d’avoir enlevé le Gardien de la Paix Wehdzonghenyi - garde du corps du Directeur général de l'Upper Noun Valley Development Athority (UNVDA) – Société publique qui produit le riz de Ndop.
Les faits se sont déroulé Dimanche dernier, dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest et, nos confrères de «Le Bled qui parle » indiquent que le secrétaire particulier du directeur général a lui aussi été enlevé.
Pour l’heure, des enquêtes ont été ouvertes afin de retrouver et de sauver la vie des deux victimes dont on est sans nouvelles depuis quarante huit heures.
D’après nos sources, les séparatistes ont encore procédé à une opération d’enlèvement à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Alors qu’on pensait que cette période de crise sanitaire causée par la pandémie du Coronavirus, les refroidirait, oh que non, les combattants de la république imaginaire d’Ambazonie ont décidé de s’en prendre au gardien de la paix Wehdzonghenyi. Son enlèvement s’est produit le dimanche 10 mai 2020.
Les heures sombres au sein de leurs familles respectives
Comme cela a été le cas, certainement de toutes celles des victimes de ces individus qui s’adonnent à ces pratiques depuis de nombreuses années, sans qu’on ne sache ce qui les motive.
Les proches du Gardien de la Paix Wehdzonghenyi et du Secrétaire particulier du Directeur Général de l'Upper Noun Valley Development Athority ont les yeux tournés vers les Forces de Défense et de Sécurité qui, au-delà des mesures de sécurité mises en place pour la protection des populations, organisent nuits et jours, des battues. Ces dernières, espèrent les uns et les autres, vont permettre d’arracher leurs parents des griffes de kidnappeurs.
Ces terroristes qui font la sourde oreille
Ils se complaisent dans ces comportements machiavéliques, célébrant dès qu’ils en ont l’occasion, leurs crimes et défiant autant que faire se peut, l’Etat Camerounais.
Certains, selon des sources non officielles, abandonnent quelque fois la brousse qui est devenue leur milieu de vie naturelle, afin de se mêler à la population. Des attitudes qui leur permettent de marquer leurs futures victimes jusqu’au moment de frapper.
Malheureusement, ceux qui refusent de déposer les armes et de rejoindre les entités mises en place par le Gouvernement Camerounais, afin de faciliter leur insertion dans la vie civile bénéficient encore de la complicité de leurs parents. Passive ou active, ces derniers excluent toute idée de dénoncer les terroristes, malgré les crimes qu’ils commettent.
Le silence complice de la Société Civile et des Organisation non gouvernementales
Leurs membres, lorsque cela s’avère utile pour l’atteinte des objectifs visés, se vantent d’avoir des entrées au sein des groupes terroristes et grâce à ces dernières, elles prétendent tout savoir. C’est ce qui leur permet de tirer à boulets rouges sur les Forces de Défense et de Sécurité et de les accuser de tous les maux imaginables ou non.
Elles ont toujours fait part de leur supposée volonté d’œuvrer pour un retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest mais, face aux actions commises par leurs « protégés », c’est motus et bouche cousue.
Les rapports ne sont pas rédigés, les appels ne sont pas lancés et personne n’entend parler du respect des Droits de l’Homme. Les seuls qui en ont droit, pour les membres de cette société civile et autres Ong, sont les ambazoniens.
Mais peut être pourront t –elles agréablement surprendre cette fois, en travaillant main dans la main avec l’Armée Camerounaise. Ainsi, les personnes kidnappées seront retrouvées, les assassins du Maire de Mamfé retrouvés, ainsi que ceux de toutes les autres victimes de ces individus sans foi ni loi.
Nicole Ricci Minyem
Il aurait reçu un coup de fil de la part de ses assassins qui lui ont fait part de leur volonté de déposer les armes afin de répondre favorablement à la main tendue par le Chef de l’Etat pour un retour à la paix.
Une nouvelle que le magistrat municipal a fortement appréciée. C’est ainsi qu’accompagner par deux militants membres du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounias, il a décidé de se rendre à l’invitation qui lui avait été adressée.
Malheureusement, il s’est avéré que c’est un guet-apens car, arrivés à Eshobi son village natal, à quelques huit (8) Km de Mamfé, c’est un avalanche de coups de feu qui leur est tombé dessus, d’après nos confrères de la Crtv qui ont rendu la nouvelle publique ce Dimanche.
Son chauffeur a lui aussi été assassiné après avoir reçu de nombreuses balles sur la tête, ainsi que ses compagnons de voyage. Peu après, les corps ont été déposés à la brigade de gendarmerie de Mamfé avant d’être conduits à la morgue.
Ashu Prinsley Ojong, à peine âgé de 35 ans, nouveau maire du chef lieu du département de la Manyu était probablement l’un des plus jeunes magistrats municipal que compte notre pays. Après sa prise de fonction il y’a quelques semaines, il avait résolu de faire de cette localité, l’une des plus attrayantes de la région du Sud Ouest.
Mais auparavant, il était important de la débarrasser des terroristes qui y pullulent. C’est la raison pour laquelle il aurait décidé de sponsoriser un groupe d’auto vigilance afin de mettre fin au règne des individus sans foi ni loi, qui terrorisent les populations.
Le magistrat municipal a été vu quelques heures auparavant, prenant une part très active à la cérémonie de réception des donc du Chef de l’Etat (les kits de lutte contre le Corona Virus). Il était en compagnie du comité de développement de Mamfé.
Une enquête est ouverte
Malgré le fait que les meurtriers ont pris la poudre d’escampette, après cette attaque lâche et sournoise, un trait de caractère qui leur est reconnu, ils seront très bientôt pris.
Cette promesse a été faite par les Forces de Défenses et de Sécurité qui ont ouvert une enquête : « Les présumés assassins seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et ils répondront de leurs actes devant la justice… », nous a fait savoir, une source militaire qui n’a pas voulu que son identité soit dévoilée.
Avec une pointe d’ironie, il a ajouté : « Nous espérons que les Ong qui ne voient les coupables que dans nos rangs vont faire un tollé général après cet autre acte barbare et qui sait, elles pourront peut être nous partager avec nous, leurs images satellites afin que les coupables soient vite appréhendés ».
Nicole Ricci Minyem