A leur actif, l’incendie de deux camions transportant des denrées alimentaires, enlèvement des deux chauffeurs et ouverture d’un feu nourri sur les Forces de Défense et de Sécurité appelées au secours par les populations terrifiées
Les évènements qui se sont déroulés ce Dimanche, dans la localité de Ntabah au Nord Ouest du Cameroun, démontrent que malgré les appels à déposer les armes, les dispositions prises pour faciliter l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui manifestent le besoin de rentrer dans le droit chemin, certains s’attèlent à maintenir un état psychotique dans les régions du Nord et du Sud Ouest.
Sur le plan international, ce sont ces individus, qui n’hésitent pas à détruire des hôpitaux, des écoles et des véhicules transportant des denrées alimentaires pour des populations suffisamment traumatisées, qui sont présentés comme des « manifestants pacifiques revendiquant leurs droits avec des arbres de la paix ».
Aucune parole, aucune allusion n’est faite par les organisations non gouvernementales et autres acteurs de la société civile pour ces personnes, parfois prises comme boucliers humains, alors que ces dernières n’aspirent qu’à reprendre une vie normale, et mener en toute quiétude leurs activités.
Une exigence légitime, d’autant plus que les ambazoniens et leurs commanditaires ont tout détruit sur leur passage depuis bientôt quatre ans, alors que le Gouvernement a entrepris de reconstruire, de rétablir, de restituer tout ce que cette guerre a arraché.
Une Armée prompte à réagir
Les rapports sont pondus au quotidien, après de supposées « enquêtes menées sur le terrain avec en sus, le témoignage de prétendues victimes ayant subi les exactions des éléments des Forces de Défense et de Sécurité… ».
Cependant, les Camerounais dans leur grande majorité se posent de plus en plus la question de savoir pourquoi, les rédacteurs des rapports, qui disent avoir pour seul et unique objectif, le « retour au calme et la protection des victimes » ne disent jamais rien ou presque, sur la confiance aveugle, la foi profonde, la conviction inaltérable des populations vivant au Noso, envers ces Hommes et Femmes qui servent sous le drapeau national et qui sont prêts à tous les sacrifices, même le plus extrême pour défendre leur compatriote ?
En tout état de cause, c’est ce partenariat, cette volonté manifeste de marcher main dans la main que les autorités et très certainement les habitants du Nord et du Sud ouest, appellent de tous leurs vœux afin de mettre un terme définitif aux attaques terroristes des êtres sans foi, ni loi, simplement assoiffés de sang.
Nicole Ricci Minyem