Ils sont fortement soupçonnés d’avoir enlevé le Gardien de la Paix Wehdzonghenyi - garde du corps du Directeur général de l'Upper Noun Valley Development Athority (UNVDA) – Société publique qui produit le riz de Ndop.
Les faits se sont déroulé Dimanche dernier, dans le chef lieu de la Région du Nord Ouest et, nos confrères de «Le Bled qui parle » indiquent que le secrétaire particulier du directeur général a lui aussi été enlevé.
Pour l’heure, des enquêtes ont été ouvertes afin de retrouver et de sauver la vie des deux victimes dont on est sans nouvelles depuis quarante huit heures.
D’après nos sources, les séparatistes ont encore procédé à une opération d’enlèvement à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. Alors qu’on pensait que cette période de crise sanitaire causée par la pandémie du Coronavirus, les refroidirait, oh que non, les combattants de la république imaginaire d’Ambazonie ont décidé de s’en prendre au gardien de la paix Wehdzonghenyi. Son enlèvement s’est produit le dimanche 10 mai 2020.
Les heures sombres au sein de leurs familles respectives
Comme cela a été le cas, certainement de toutes celles des victimes de ces individus qui s’adonnent à ces pratiques depuis de nombreuses années, sans qu’on ne sache ce qui les motive.
Les proches du Gardien de la Paix Wehdzonghenyi et du Secrétaire particulier du Directeur Général de l'Upper Noun Valley Development Athority ont les yeux tournés vers les Forces de Défense et de Sécurité qui, au-delà des mesures de sécurité mises en place pour la protection des populations, organisent nuits et jours, des battues. Ces dernières, espèrent les uns et les autres, vont permettre d’arracher leurs parents des griffes de kidnappeurs.
Ces terroristes qui font la sourde oreille
Ils se complaisent dans ces comportements machiavéliques, célébrant dès qu’ils en ont l’occasion, leurs crimes et défiant autant que faire se peut, l’Etat Camerounais.
Certains, selon des sources non officielles, abandonnent quelque fois la brousse qui est devenue leur milieu de vie naturelle, afin de se mêler à la population. Des attitudes qui leur permettent de marquer leurs futures victimes jusqu’au moment de frapper.
Malheureusement, ceux qui refusent de déposer les armes et de rejoindre les entités mises en place par le Gouvernement Camerounais, afin de faciliter leur insertion dans la vie civile bénéficient encore de la complicité de leurs parents. Passive ou active, ces derniers excluent toute idée de dénoncer les terroristes, malgré les crimes qu’ils commettent.
Le silence complice de la Société Civile et des Organisation non gouvernementales
Leurs membres, lorsque cela s’avère utile pour l’atteinte des objectifs visés, se vantent d’avoir des entrées au sein des groupes terroristes et grâce à ces dernières, elles prétendent tout savoir. C’est ce qui leur permet de tirer à boulets rouges sur les Forces de Défense et de Sécurité et de les accuser de tous les maux imaginables ou non.
Elles ont toujours fait part de leur supposée volonté d’œuvrer pour un retour à la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest mais, face aux actions commises par leurs « protégés », c’est motus et bouche cousue.
Les rapports ne sont pas rédigés, les appels ne sont pas lancés et personne n’entend parler du respect des Droits de l’Homme. Les seuls qui en ont droit, pour les membres de cette société civile et autres Ong, sont les ambazoniens.
Mais peut être pourront t –elles agréablement surprendre cette fois, en travaillant main dans la main avec l’Armée Camerounaise. Ainsi, les personnes kidnappées seront retrouvées, les assassins du Maire de Mamfé retrouvés, ainsi que ceux de toutes les autres victimes de ces individus sans foi ni loi.
Nicole Ricci Minyem