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Les leaders de la république imaginaire de l’ambazonie n’entendent pas se soumettre à la décision du Tribunal.

 

Les dix  leaders ambazoniens contestent leur condamnation à vie décidée par le tribunal militaire de Yaoundé. Ces leaders sont Ayuk Tabe, Nfor Ngala Nfor, Tassang Wilfried Fombang, Henry Kimeng, Cornelius Njikimbi Kwanga, Fidelis Che, Che Augustine Awasum, Egbe Ogork, Eyambe Elias et Shufai Blaise Sevidzem. D’après nos sources, par le biais de leur conseil, ils ont déposé en date du 26 août 2019, une requête pour interjeter appel contre le jugement du 19 août dernier. Il faut préciser que la loi leur permettait de le faire dans un délai de dix jours. Toujours selon nos sources, l’un des conseils des leaders ambazoniens à l’occurrence Me Benjamin Suh, a dénoncé le fait que leurs clients aient été condamnés en leur absence. Il a également indiqué que le tribunal militaire n’a pas compétence à juger des civils.

A titre de rappel, Ayuk Tabe et Compagnie ont été condamnés à la prison à vie. Ils doivent verser outre cette condamnation, plus de 260 milliards de FCFA d’amende. Ils ont été reconnus coupables entre autres de : « complicité d’actes de terrorisme, apologie d’actes de terrorisme, recrutement et formation, financement d’actes de terrorisme, sécession, révolution, bande armée, insurrection ».

Après leur condamnation, ils ont adressé une lettre à leurs compagnons sécessionnistes. Une lettre qui de l’avis de certains favorisaient la montée de la violence dans les régions anglophones. « Le verdict du tribunal militaire de Yaoundé est une avancée pour notre combat et non un revers. Cette condamnation à vie est une autre démonstration du cauchemar sociopolitique, culturel et économique de ce que nous vivons depuis le 1er octobre 1961. Cette peine de prison est donc venue non pas pour retarder, mais pour justifier et accélérer nos progrès en tant que peuple qui se bat pour sa liberté », notre confrère La Nouvelle Expression a rapporté cet extrait de ladite lettre, attribuée à Sisiku Ayuk Tabe et Cie, dans sa parution du lundi 26 août 2019.

Pour la petite histoire, Sisiku Ayuk Tabe et Cie ont été arrêtés au Nigeria en janvier 2018. Ils ont été extradés au Cameroun. En 2017 Ayuk Tabe s’était autoproclamé président de l’Etat imaginaire d’Ambazonie.

 

Liliane N.

 

Published in Judiciaire

Après l’annonce de la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe, de nombreuses milices ambazoniennes éparpillées dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ont décidé de deux semaines de villes mortes dans toute la partie anglophone. L’objectif est d’empêcher par tous les moyens l’effectivité de la rentrée scolaire dans lesdites régions.

 

Les rues de Bamenda sont vides depuis les premières heures de cette matinée. Les boutiques, les magasins et les surfaces sont tous fermés. Pas l’ombre d’un homme ou même d’une bicyclette dans la ville. Les transporteurs ont tus rangés leurs véhicules de peur de représailles. L’activité économique est complètement à l’arrêt. Ceux qui n’ont pas encore pu quitter la ville sont enfermés dans les maisons. Impossible de sortir. Ils sont cloîtrés chez eux attendant pour certains la bonne occasion pour fuir ce qui s’annonce comme une sorte d’Armageddon. La plupart des familles ont réussi à se faire quelques provisions pour tenir durant quelques jours.

Il faut rappeler que les habitats de Bamenda étaient habitués aux lundis morts sur l’ensemble de la région. Mais cette fois, les choses sont plus corsées. Au lieu d’un jour par semaine, la paralysie va durer sur six (06) jours, avec un seul jour donné aux populations pour se ravitailler. La dernière fois que la ville de Bamenda a connu une telle paralysie, c’était les lendemains d’indépendance. Sauf que le contexte était différent. Il n’était pas alors question de séparation des deux Etats. Aussi on ne comptait pas plus de 2000 morts dans le conflit, les uns et les autres n’étaient pas aussi armés. De toute évidence, les contextes sont complètements différents.

 Les populations qui sont coincées dans les principales villes contrôlées par les milices ambazoniennes ont la peur au ventre. Les tensions sont de plus en plus vives entre les camps qui s’opposent. D’un côté les forces armées républicaines et de l’autre les milices ambazoniennes qui ont l’avantage stratégique de la maîtrise du terrain et des tactiques de guérilla urbaines employées. De plus, le contexte de guerre asymétrique ne facilite pas l’identification des assaillants. Toutes choses qui peuvent donner lieu à plusieurs travers dans ledit conflit.

L’enjeu cette fois, c’est la rentrée scolaire. Les milices d’en face sont déterminées à poursuivre avec des années blanches dans lesdites régions alors que le gouvernement souhaite de tout cœur permettre aux enfants de reprendre avec les cours dès le 02 septembre prochain. Le ministre de la communication et les ministres de l’éducation ont affirmé au cours d’une conférence de presse qu’il y aura cours dans es régions du Nord ouest et du Sud Ouest dès le 02 septembre 2019. Dans tous les cas attendons voir.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Défense

Cette opération vise à mettre en péril la rentrée scolaire dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

 

En dépit des appels au retour au calme et à une reprise effective des classes dans les régions anglophones, les groupes séparatistes maintiennent leur désir d’empêcher les enfants de ces parties du pays, d’aller à l’école. En passant par la toile, les réseaux sociaux, ceux-ci viennent de dévoiler leur intention de plonger le Nord-Ouest et le Sud-Ouest dans un état de paralysie qui va s’étendre du 26 août au 16 septembre 2019. Ils menacent d’organiser leur fameuse opération baptisée « Lock down ».

Une opération qui n’est pas assez éloignée de celle baptisée «ville morte ». Durant celle-ci, les populations sont contraintes de rester chez elles, de fermer leurs commerces. Les villes vivent au ralenti et les rues sont désertes. Cependant, la particularité de ce nouveau « Lock down » est qu’il est question d’empêcher les enfants des régions anglophones de prendre part à la rentrée scolaire prévue pour le 2 septembre prochain.

Selon nos sources, cette opération de « Lock down » n’est pas acceptée par tous les séparatistes. A titre de rappel, ce n’est pas la première fois que ladite opération n’est pas agréée par tous les dirigeants des groupes sécessionnistes. Le désaccord avait été révélé par un communiqué signé par dix des dirigeants ambazoniens. Dans ledit communiqué datant du 04 août 2019, ils demandaient aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations.

L’organisation de l’opération « Lock down » était refusée au motif, de que cette décision a été prise sans le consentement du haut commandement militaire de la république imaginaire fédérale d’Ambazonie. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain.

Pour revenir au nouveau « Lock down », la faction des séparatistes qui est favorable, fait savoir que c’est une mesure sui intervient comme réponse au verdict du Tribunal militaire condamnant à vie Sisiku Ayuk Tabe et compagnie.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Les évêques de la circonscription ecclésiastique du Nord ouest se sont réunis en fin de semaine dernière à Bamenda. Au cours de ces assises, ils ont demandé aux sécessionnistes de cesser la guerre et de permettre aux jeunes camerounais de reprendre les cours.

 

C’est le 23 août dernier que les évêques de la province ecclésiastique du Nord-Ouest se sont séparés après plusieurs jours de conclaves. Le principal point à l’ordre du jour, trouver les voies et moyens pour instaurer un climat de dialogue dans la région. Dialogue entre les ambazoniens et le gouvernement de la République.

Selon plusieurs sources, au cours de ces prises de paroles lors de ces échanges, Monseigneur George Kuo a de nombreuses fois interpellé les sécessionnistes en les exhortant à permettre aux enfants de reprendre les cours dès la rentrée prochaine. Un discours qui corroborait simplement les propos tenus quelques jours auparavant par le curé de la paroisse de Saint-Paul de Kikaikom, par Kumbo, dans le département de Bui, région du Nord-Ouest Cameroun.

Il faut rappeler que Mgr George Nkuo, évêque de Kumbo, avait alors temporairement fermé la paroisse Saint-Paul de Kikaikom, après l'enlèvement du curé par les combattants d' « Ambazonie » Mgr George Nkuo avait pour un temps fermé les portes de la paroisse Saint-Paul à Kikaikom et emporté le Saint-Sacrement. Cette décision était intervenue après l’enlèvement du curé de la paroisse, le révérend Dieudonné Bomye, le mardi 06 août 2019 par des combattants séparatistes alors qu'il se trouvait à son domicile. Il a ensuite été retenu captif jusqu'au samedi 10 août, date à laquelle ses agresseurs l'ont libéré. D'après certaines sources, il a été kidnappé après avoir exhorté ses chrétiens, à l'église, à envoyer leurs enfants à l'école. L'assistant du prêtre a été également enlevé mais libéré le même jour.

Une situation par laquelle est aussi passé le patron du Diocèse de Kumbo qui sera kidnappé à son tour par les combattants séparatistes. Il sera lui également relâché quelques temps après. Mais la position de l’Eglise sur a question est claire : il faut que les enfants des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest ne connaissent pas une autre année blanche. Et l’église compte continuer à procéder à la sensibilisation des acteurs question d’encourager le maximum de militants ambazoniens à épouser la cause. Seulement, le pari est encore loin d’être gagné.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Education

Après la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe au petit matin de mardi dernier, les supputations vont bon train pour ce qui concerne la sentence que pourrait connaître le président Maurice Kamto. Même s’ils sont inculpés pour des charges presque similaires, il convient de rappeler que les contextes d’actions de l’un et l’autre sont complètement différents.

 

Dans la nuit du lundi au mardi 20 Août 2019, le tribunal militaire de Yaoundé à trancher dans l’affaire Sisiku Ayuk Tabe et compagnie. Le verdict, condamnation à vie pour le président de la république d’Ambazonie et neuf de ses coaccusés. De plus, ils doivent verser une somme de 250 milliards de FCFA au trésor public pour les dommages causés par ces troubles.

 

Maurice Kamto sera-t-il lui aussi condamné à vie ?

Peu évident. Compte tenu des différences entre les affaires qui interpellent Sisiku Ayuk Tabe et Maurice Kamto. Alors que Ayuk Tabe se reconnait et assume sa qualité de sécessionniste, Maurice Kamto se réclame être un républicain. Il l’a d’ailleurs démontré, non seulement par ses actions citoyennes lors de la contestation du résultat des élections. Contrairement aux ambazoniens, les militants du MRC n’ont jamais pris d’armes contre la patrie, ou contre les institutions de la république. Chaque fois, les revendications sont pacifiques. Même en prison, ses militants et lui n’ont jamais tenu de discours de sécession et de division de la nation. On peut se référer aux multiples courriers et communiqués produits par le président Maurice Kamto.

Par ailleurs, les procédures dans lesquelles sont impliquées le président Kamto et ses alliés sont tellement viciés qu’il devient difficile d’avancer dans le procès sans trahir le droit. En l’état actuel de la procédure, Maurice Kamto et ses alliés doivent tout simplement être relâchés. Pour tout au moins comparaître libre. En effet depuis le 12 Août 2019, le mandat de détention délivré par le tribunal est arrivé à expiration. Difficile de comprendre que près de 10 jours après, ils continuent d’être écroués dans les cellules des prisons de Kondengui.

Un autre argument qui pèse en faveur du président Kamto est le revirement adopté par l’état à travers le ministre de la communication au sujet des casses des ambassades du Cameroun à l’étranger. En effet, au lendemain des casses, le gouvernement avait sans équivoque désigné Maurice Kamto comme le responsable de cette affaire.  Seulement, quelques jours après, revirement, le ministre de la communication se rebiffe pour dire qu’ils n’on plus porté plainte contre Maurice Kamto et ses alliés, mais contre « X ». Reste à faire confiance à la justice pour espérer qu’elle dise le droit.

 

Stéphane NZESSEU 

 

Published in Judiciaire

Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive de cette plate forme a réuni les Hommes des médias à Douala ce mardi, afin de dénoncer la décision prise par le tribunal militaire de condamner le président auto proclamé de l’ambazonie et ses compagnons à la détention à vie. 

 

Elle dénonce la décision de justice qu’elle juge entre autres d’inquiétante et exaspérante qui a violé toutes les clauses ratifiées par le Cameroun dans le cadre du respect des Droits de l’Homme : « Après un procès scandaleux en violation flagrante de toutes les règles et procédures judiciaires, au mépris total des directives et principes sur le droit à un procès équitable et à l'assistance judiciaire en Afrique au terme de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) dont le Cameroun est membre signataire, dix des leaders poursuivis dans le cadre de la crise dite Anglophone ont très lourdement été condamnés au petit matin de ce jour après une torture physique et psychologique sans précédent qui aura duré toute une nuit… ».

Selon la Directrice Exécutive du REDHAC, le paiement de 250 milliards de francs CFA de dommages et 12,5 milliards d'amende que les condamnés doivent payer signent, en plus de la condamnation à perpétuité, la fin de leur vie.

Face à tout ce qui précède, Maximilienne Ngo Mbe et ses compagnons  « s'insurgent et condamnent sans vergogne et de façon irrévocable, ce simulacre de procès… ».

Dans sa déclaration, elle affirme que « C'est tout simplement inacceptable une telle plaisanterie judiciaire inique et cynique sans précédent dans un pays dit  de droit. C'est là, la preuve s'il en était encore besoin que nous sommes dans un environnement où l'état de droit est foulé au pied de manière abjecte, c'est aussi là, la preuve convaincante et irréversible de la non séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire… ».

 

Va-t-on assister à un pourrissement de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest ?  

Les membres du REDHAC répondent par l’affirmative, en précisant qu’ils tiennent pour principal responsable, le gouvernement Camerounais « d'un éventuel chaos qui pourrait survenir de ce déni de justice… ».

D’autant plus que « ce show judiciaire de très mauvais goût, survient dans un contexte pourtant marqué par une campagne de retour à l'école dans cette partie en crise baptisée Back2School, initiée faut-il le rappeler par les sieurs Sisiku Ayuk Tabe et Mancho Bibixy… mais aussi à la suite rappelez-vous, du Tweet du Président de la République qui prônait le pardon et la mise en place du dialogue ayant conduit à l'amorce d'un prétendu dialogue à Genève en Suisse pour trouver des voies et moyens d'un retour à la paix… ».

La Directrice Exécutive du REDHAC n’a pas manqué de revenir sur le cas des 174 personnes détenues à la prison principale de Kondengui tout en exigeant la « libération immédiate de Ayuk Sisiku Tabe, Mancho Bibixy, leurs coaccusés et toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette crise et celle post-électorale… ».

 

Autre exigence

« Nous demandons également à l'Etat du Cameroun de se soumettre à une mission indépendante et internationale d'établissement des faits concernant des allégations graves des violations et des exactions des Droits Humains au Nord Ouest et Sud Ouest, tout comme à l'extrême Nord du Cameroun. Il urge également la mise en place d'un cadre propice pour un cessez-le-feu immédiat afin de créer les conditions de la mise en place de la Commission Vérité Justice et Réconciliation pour un Cameroun de sécurité pour tous, justice équitable, paix durable, et développement pérenne… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Politique

Le parti politique d'opposition, le Cameroon People Party (CPP), demande au gouvernement d'engager un dialogue sur les réformes éducatives et la réinsertion des abandons scolaires dans la foulée de la campagne pour une année scolaire effective - qui commence dans deux semaines - dans les régions anglophones.

 

Dans un communiqué publié le 19 août 2019, le parti fixe les conditions de la reprise de l'année scolaire dans les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il appelle le gouvernement à garantir la qualité de l'éducation des enfants dans ces deux régions, en engageant "un dialogue avec tous les acteurs clés du système éducatif, y compris les organisations religieuses, les propriétaires d'écoles privées et les parents pour déterminer toutes les étapes clés et les éléments concrets pour assurer le retour à l'école".

Tout en insistant sur la sûreté et la sécurité des élèves, des enseignants et de tout le personnel administratif des deux régions, le parti a formulé des recommandations sur la façon dont les enfants non scolarisés depuis trois ans peuvent être pris en charge, ce qui permet aux élèves de se mettre à niveau dans leurs travaux scolaires.

Le CPP demande également au gouvernement de créer des mécanismes pour faire face aux réformes fondamentales que les enseignants avaient mises sur la table lors des discussions en 2016-2017 et qui n'ont pas encore été abordées, et de s'engager dans la reconstruction des écoles endommagées ces dernières années.

Toutefois, le parti conseille que, pour que tous soient prêts à reprendre effectivement les études dans les régions touchées, le gouvernement annonce les mesures à prendre pour résoudre la crise anglophone, faute de quoi il considérerait que le régime ne fait pas preuve de bonne foi pour garantir le droit des enfants à l'éducation.

Rappelons que dans le cadre de cette crise anglophone, le leader du mouvement sécessionniste, Sisiku Ayuk Tabe, et neuf autres dirigeants, ont été condamnés à la peine d’emprisonnement à vie mardi par le Tribunal militaire de Yaoundé, pour actes de terrorisme et de rébellion.

Tabe est le président de la république autoproclamée d'Ambazonie, censé regrouper les deux régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Il a été arrêté avec ses neuf co-accusés en janvier 2018 au Nigeria avant d'être extradé au Cameroun. Dans une récente sortie médiatique dans la presse locale, M. Tabe s'est dit "disposé à initier le dialogue avec le gouvernement camerounais". Un dialogue qui visiblement n’aura pas lieu.

 

Otric N. 

 

Published in Parti politiques

Sisiku Ayuk Tabe et ses neuf co accusés Nfor Ngala Nfor, Tassang Wilfried Fombang, Henry Kimeng, Cornelius Njikimbi Kwanga, Fidelis Che, Che Augustine Awasum, Egbe Ogork, Eyambe Elias et Shufai Blaise Sevidzem condamnés à perpétuité

 

Le verdict, prononcé par le juge Misse Njone, est tombé aux premières heures de cette matinée dans l’une des salles d’audience du tribunal militaire. Ils doivent en sus, payer une amende de 250 milliards de FCFA à l’Etat du Cameroun.

Incarcérés depuis Janvier 2018, à la prison principale de Yaoundé, le président auto proclamé de l’état imaginaire de l’ambazonie et ses compagnons sont accusés de terrorisme, sécession, insurrection, révolution, hostilité contre la patrie, bande armée», propagation de fausses nouvelles, atteintes à la sûreté extérieure et intérieure de l’Etat et défaut de carte nationale d’identité.

Pour parler plus prosaïquement, le Cameroun leur reproche d’avoir tenté d’affranchir, par tous les moyens, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de l’autorité régalienne de l’Etat et, on se souvient que c’est à cause d’eux la proclamation de l’indépendance de l’ambazonie s’est faite le 1er Octobre 2017.

Avant son arrestation en Janvier 2018, dans un hôtel d’Abuja en compagnie de neuf autres cadres de son mouvement, alors qu’il présidait une réunion consacrée à la « crise des réfugiés » issus du Cameroun anglophone au Nigeria, Ayuk Tabe avait prétendu user de tous ses pouvoirs afin d’obtenir une reconnaissance rapide de son état imaginaire par l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne. 

Désigné président intérimaire en juillet 2017, celui qui se définit lui-même comme un « militant » adepte du  self défense contre l’armée de la République » entendait affranchir les deux régions anglophones de l’autorité de Yaoundé.

Décrit comme peu stratège, peu politique et peu diplomate par tous ceux qui l’ont approché, cet ex-salarié d’Eneo Cameroun, la compagnie nationale d’électricité, vivant entre les États-Unis et le Nigeria, se limitait à gérer les divisions internes d’un mouvement peu structuré et sous la perfusion financière de la diaspora.

 

Ambiance avant la lecture du verdict

Ce lundi, le climat n’était pas au beau fixe dans la salle d’audience du tribunal militaire. Les accusés ont récusé la trentaine d’avocats commis à leur défense, affirmant que ces derniers manquent d’impartialité.

Une énième polémique qui naît du fait que les hommes en noir ont demandé une fois encore de surseoir la procédure en attendant la décision de la Cour Suprême qui ne peut rendre sa décision que dans un délai de trente jours.

Par ailleurs, Ayuk Tabe et ses complices ont empêché l’audition d’un témoin à charges, invité à donner des éclairages suite à l’escalade de violence que les populations du Nord et du Sud Ouest ont connue entre Septembre et Décembre 2017.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Un communiqué dévoile le désaccord existant entre les généraux de la république imaginaire d’Ambazonie.

 

C’est une information relayée par Journal du Cameroun. Les généraux de la république fantôme d’Ambazonie sont en désaccord. Dans un communiqué signé par dix d’entre eux, certains leaders demandent aux populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de vaquer normalement à leurs occupations. Le communiqué en question date du 04 août 2019. C’est une grande surprise alors qu’on sait que généralement les séparatistes contraignent les habitants du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à respecter leurs opérations qui visent à paralyser les activités dans ces deux régions anglophones.

Au sujet de l’objet du désaccord, le communiqué dans lequel le haut commandement militaire de la république fédérale d’Ambazonie annonce rejeter les 10 jours de l’opération « Lockdown », révèle que, cette décision a été prise sans son consentement. La décision d’initier le Locdown a été prise par une faction de leaders séparatistes et surtout sans avoir consulté leurs forces sur le terrain. « Les « généraux » affirment avoir discuté longuement avec la population. Celle-ci aurait décidé de déclarer nulle et non avenue cette autre opération Lockdown. D’où cette décision des « généraux ambazoniens » d’annuler cette opération », écrit notre confrère.

Il convient de rappeler que les populations des régions anglophones n’en peuvent plus de ces opérations initiées par les séparatistes et qui mettent en mal leur bien-être. Parmi lesdites opérations, il y a le Ghost town en français Ville morte. Celle-ci empêche les populations de vaquer à leurs occupations. Elles sont tenues de rester chez elles tous les lundis, les mercredis et les jeudis.

En rappel le 30 juillet dernier, les habitants de Buea par exemple ont décidé de boycotter le Ghost town. « Nous respections les villes mortes hier. Nous souffrons vraiment sous le poids de ces villes mortes. Le confinement reviendra juste pour nous tuer.  On a besoin d'un peu de répit. Nous avons des factures à régler et nous devons travailler pour subvenir à nos besoins », a déclaré un habitant de Mile 17 Motor Park.

 

Liliane N.

 

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Les membres de cette chambre ont récemment adopté la résolution n° 358

 

« Nous appelons le gouvernement du Cameroun et les groupes armés, à respecter les droits humains de tous les citoyens camerounais. Qu’ils mettent fin à toute violence et s’engagent à la mise en place d’une plate forme pour  un large dialogue, sans conditions préalables, afin de résoudre le conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».

 

Une gifle pour les adeptes ambazoniens

 

Il est certes vrai que pendant longtemps, ils sont nombreux, ces camerounais originaires de cette partie du pays, qui se sont sentis marginalisés par les actions officielles du gouvernement central et, les membres du congrès américain croient savoir que la « rancœur » est née lorsque la base constitutionnelle du Cameroun du sud anglophone, a été remplacée par une loi unitaire Etat, dans laquelle la majorité francophone domine.

 

En plus, la base arrière des membres les plus influents de ceux qui prônent la sécession, dans l’optique de créer l’ambazonie a pu compter depuis un peu plus de trois ans, sur les Etats Unis. Et, c’est ce qui pourrait justifier qu’ils se montrent réfractaires à la résolution n°358.

 

Toutefois, depuis que cette décision a été rendue publique, quelques interrogations reviennent de manière répétitive : Pendant combien de temps, les adeptes de la scission du Cameroun comptent-t–ils rester camper dans leur position ? Aujourd’hui qu’il apparaît clairement que leur pays imaginaire ne peut exister, quel est le comportement qu’ils vont adopter, s’ils ne peuvent plus compter sur les américains ?

 

La résolution qui épouse la politique du Président de la République et de son gouvernement

 

Les congressistes américains, grâce à leur position, semblent vouloir s’intégrer dans  la volonté affichée par la quasi majorité des ressortissants des régions du Nord et du Sud Ouest.  Celle là même que partagent les modérés du gouvernement, même s’i y’a trois ans, ils pensaient plus à une décentralisation accélérée avec la mise en place des conseils régionaux.

 

On ne saurait remettre en cause, ces actions qui ont été menées par le gouvernement, pour que le calme revienne dans cette partie du pays. Les dernières dont tout le monde se souvient et salue sont, la descente du premier ministre, chef du gouvernement et, le dépôt des armes de ceux qui ont contribué à terroriser leurs parents. Ils ont accepté la main tendue qui leur était offerte et ont résolu de suivre désormais le bon chemin.

 

Certes, les revendications légitimes des personnes incarcérées dans le cadre de la crise sécuritaire en début de semaine, jette un coup de froid dans cette nouvelle dynamique mais, pour les analystes politiques, la présence des congressistes américains sur le sol camerounais pourrait accélérer le processus pour le dépôt définitif des armes, entre les différents protagonistes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01