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Depuis les premières heures de cette matinée, les prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ont décidé de paralyser l’ensemble de la prison centrale de Kondengui.

 

D’après une source à l’intérieur de la prison, c’est autour de 06 heures du matin de ce lundi 22 juillet 2019 que les prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise anglophone ont tous fait leurs sacs et se sont mis à chanter des chants à la gloire de l’Ambazonie, des chants de ralliements. Progressivement, ils se sont tous retrouvés dans la cour de la prison, scandant à tue tête ces chants à leur patrie. Selon notre source, le régisseur de la prison a été prévenu et il aurait répondu « tant ces gens ne touchent pas mes murs, il faut les laisser faire ».

Seulement, la situation va s’envenimer quelques minutes plus tard. La colère des prisonniers Ambazoniens va monter d’un cran. Ils vont décider de prendre d’assaut les issues de la prison, mais vont être repoussés par les gardiens de prisons armés. Ce qui va créer une situation de blocage à l’entrée, plus moyen d’entrer et de sortir de la prison. Les gardes vont occuper très rapidement tous les miradors de la prison. Au moment où nous mettons sous presse, aux environs de 13 heures, la situation s’empirait. La cour de la prison centrale de Kondengui est envahie par les militants ambazoniens et les membres du MRC qui se rallient à la cause. Notre source nous apprend également que les prisonniers ont fait ouvrir toutes les portes des quartiers de la prison. La cour de la prison est prise d’assaut par tous les détenus de la prison. On est au bord de l’émeute.

 

Rappelons que ce n’est pas la première fois que des mouvements d’humeurs au sein de la prison de Kondengui depuis le début de cette année. Le plus souvent, c’était les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui portaient haut les revendications. Ils étaient très souvent joints par les membres des milices ambazoniennes incarcérés à Kondengui. Les revendications portent pour l’essentiel sur les traitements qu’ils subissent depuis leur arrivés dans cette prison. Des repas qui sont presque inexistants, leurs visiteurs qui sont persécutés par les gardiens de prisons, et les vivres parfois détournés. Des travers et d’autres qui exaspèrent les détenus de la crise anglophone. Des conditions de vies inhumaines au sein de la prison.

 

La prison est en alerte rouge …

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les populations déplacées de part et d’autre du Cameroun, fuyant les conflits dans les régions anglophones mettent sur pied diverses activités pour survivre. Cependant, la dignité et le revenu que fournissent certaines d’entre elles laissent à désirer. C’est ainsi que certaines jeunes filles se retrouvent à pratiquer  la prostitution.

 

Depuis quelques jours, le sort des jeunes filles qui ont fui la crise sécuritaire dans les régions anglophones du Cameroun pour se réfugier dans la région du Littoral défraie la chronique. Pour survivre, ces dernières, pour la plupart délaissées à elles-mêmes, se voient obligées de se lancer à un mode de vie hors du commun. Plusieurs en l’occurrence se sont lancées dans la prostitution. Ceci, sous le regard impuissant de leurs frères qui jouent parfois les sentinelles pendant ces moments.

 

Le snack-bar « Kwassa Kwassa international » situé non loin de la gare routière de Bonabéri dans la ville de Douala a certainement regagné en notoriété depuis quelques temps. C’est en effet le site le plus connu où l’on sait pouvoir retrouver facilement les jeunes filles anglophones pratiquant la prostitution pour survivre.

 

L’histoire n’est pas la même d’une fille à une autre. Mais le point commun est qu’elles ont tout perdu et ne peuvent faire autrement pour gagner du pain au quotidien. L’on se demande si elles auraient été obligées de vivre cette tragédie si le calme régnait encore dans leurs régions d’origine.

 

Les populations sont victimes de l’égoïsme des leaders sécessionnistes

 

Engagés pour des revendications à l’endroit du gouvernement, les partisans  de la sécession mènent depuis bientôt quatre ans un conflit contre les Forces de Défense camerounaises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce conflit qui devient plus en plus houleux au fil du temps, multiplie également les victimes dont le nombre exact reste difficile à définir. Les populations résidant dans ces régions se déplacent pour trouver refuge dans les brousses, dans d’autres régions du pays voire dans les pays voisins, au Nigéria en l’occurrence. Seulement, les conditions de vie après ces fuites ne sont pas toujours des meilleures.

 

Les leaders séparatistes qui encouragent ce regain de violence semblent ne pas se soucier de ce qu’il advient de « leurs populations ». L’indifférence démontrée devant cette situation suscite des interrogations, notamment, quel avenir les leaders sécessionnistes réservent-ils pour les sinistrés de la crise anglophone ? Quelle civilisation prônent-ils lorsqu’ils poussent les populations à une telle vie ?

 

Toutefois, l’on ne saurait ignorer le fait que cet orgueil dont ils font preuve les enfonce bien plus qu’ils ne le croient sinon, comment expliquer ce que deviennent ces déplacés ? C’est de loin ce que l’on peut souhaiter pour son peuple en tant que dirigeant.

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Lundi 3 juin, des dizaines de jeunes ont pris d'assaut la localité de Wum, département de la Menchum, région du Nord-Ouest du Cameroun. Dans un communiqué publié par le gouverneur de cette région, Adolphe Lele Lafrique, l’incident a fait deux morts, cinq blessés et de nombreuses maisons ainsi que des propriétés détruites, notamment l’incendie des palais de Naikom et de Waindo.

 

Qu’est-ce qui s’est réellement passé à Wum lundi ? C’est la question que tout le monde se pose. En effet, certaines sources rapportent que, tout a commencé lundi 03 juin, dans la commune de Wum, avec la découverte d'un corps. Celui d'une personnalité locale importante. Sa mort est un traumatisme. Aussitôt imputée aux séparatistes ambazoniens, elle déclenche la colère des membres de la communauté du défunt, pour la plupart éleveurs.

 

Suite à cet épisode, un groupe d’hommes et d’enfants soupçonnés d’être des Mbororos, s’est dirigé vers Naikom, promettant de tuer tout le monde après avoir enduré beaucoup de souffrances de la part des Ambazoniens. Près d'une centaine d'entre eux, armés de machettes et de bâtons, s'en prennent alors aux villageois. « Ils ont brûlé de nombreuses maisons, le palais du chef traditionnel de Naikom, celui de Waindo, ainsi que des véhicules », raconte un élu local. « Ils ont arpenté les rues toute la journée sans être inquiétés », renchérit un habitant qui a tout perdu comme plusieurs autres résidents qui se retrouvent désormais sans logement.

 

Dans son communiqué, le gouverneur Adolphe Lele Lafrique, a félicité l’armée pour son intervention rapide dans la situation tout en appelant les civils à faire preuve de retenue et à éviter toute forme d’affrontement qui pourrait conduire à un conflit entre les tribus. Il a ajouté que des enquêtes avaient été ouvertes pour identifier et punir tous les responsables de tels actes.

 

Selon Radio France Internationale (RFI), mardi 04 juin, les rues de Wum étaient désertes, les boutiques fermées et la colère manifeste. Plusieurs habitants accusent notamment les forces de sécurité de passivité, voire de compromission pour n'avoir rien fait pour empêcher les exactions des dizaines de groupes d'éleveurs.

Vivement, que la paix revienne dans notre cher et beau pays !!!

 

Danielle Ngono Efondo

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Dans une déclaration publiée ce samedi, le directeur général de la Société nationale de raffinerie située à Limbe, a déclaré un cas de force majeure et  la suspension provisoire de leurs engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts provoqués par cet incendie survenu  dans la nuit de vendredi dernier.

 

Les réseaux sociaux se  sont chargés de diffuser les premières images de la Société nationale de raffinerie (Sonora) en proie aux flammes, dans la nuit de vendredi 31 mai 2019. En effet, aux environs de 21  heures, une forte explosion en provenance de cette société d'État chargée du raffinement du pétrole brut a plongé  les habitants de Limbe  dans le département du Fako, région du Sud- Ouest, dans une peur effroyable. Après cette détonation, les flammes ont jailli dans les installations de la Sonara, témoigne une riveraine. « Nous vous informons de la survenance d’une  explosion suivie d’un incendie grave dans nos unités de production le 31 mai 2019 aux environs de 21 heures 30 minutes, entraînant des dégâts et un arrêt de production  de toutes nos unités pour une période à déterminer », a indiqué le directeur général de la Sonara, Jean-Paul Simo Djonou, dans une note  d’information ayant  pour objet « Déclaration de force majeure », adressée aux partenaires de cette structure,  ce samedi 1er juin 2019.

 

Par conséquent, explique-t-il, « nous déclarons un cas de force de majeure, et la suspension  provisoire de nos engagements contractuels, en attendant l’évaluation définitive des dégâts ». Dans cette correspondance qui ne donne aucun détail sur l’origine réelle de cette explosion à la Sonora, située   dans une zone en proie à une  crise sociopolitique, dite anglophone,  le directeur général annonce la cessation de ce cas de Force majeure en temps utile. « Nous vous assurons de tous nos efforts pour la reprise de nos activités dans les meilleurs détails », souligne  Jean-Paul Simo Djonou.

 

Revendication par les leaders ambazoniens

 

Même si la cause réelle de cet incendie n’a pas encore été dévoilée, Mark Bareta, l’un des leaders du mouvement sécessionniste n’a pas tardé à le revendiquer, dans un message publié sur son mur Facebook au moment de l’incendie. «To build we must destroy. To go to heaven, you must die. To build Ambazonia, we must send Cameroun out of Ambazonia. Thank you Victoria silent warriors-The Black Cats », peut-on lire. Ce qui signifie en français, « Pour construire, il faut détruire, pour aller au paradis, il faut mourir, pour construire l’Ambazonie il faut chasser le Cameroun hors du territoire ambazonien. Merci aux victorieux soldats du silence-The blacks cats ». Aux environs de 11 heures ce samedi, il a encore écrit : « Toutes les opérations de Sonara sont suspendues jusqu'à nouvel ordre. La tenue francophone qui bénéficie des ressources de l'Ambazonie depuis 50 ans s'est fermée. Que les dieux le ferment jusqu'à ce que nous ayons le contrôle. Après tout en ce moment, les camerounais du Sud n'en bénéficient pas du tout. Les occupants et les tueurs en profitent. C'est fini. Au revoir ».

 

La  réaction du gouvernement, qui probablement donnera la cause exacte et  dressera un bilan financier et matériel de cette  tragédie  reste attendue. La Sonara possède une capacité de production d'environ 2,2 millions de tonnes par an pour un capital de 23 milliards F Cfa. Les produits pétroliers commercialisés sont entre autres, le butane, le kérosène, le gasoil total.

 

Marie MGUE

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Il a été rendu public lundi, cet autre rapport de l’Organisation on Gouvernementale Human Rights Watch qui parle d’un recours régulier à la torture et à la détention au secret  par les autorités camerounaises contre des ceux qui ont l’ambition de déstabiliser le pays

 

Pour donner plus de poids à cette assertion, l'organisation de défense des droits de l'homme affirme avoir « documenté vingt six (26) cas de détention au secret et, de disparition forcée au centre de détention du Secrétariat d'Etat à la Défense entre janvier 2018 et janvier 2019, dont 14 cas de torture. Les cas sus cités concernent des « séparatistes » anglophones ou des personnes suspectées de l'être. Parmi eux, dix étaient des leaders du gouvernement par intérim de l'ambazonie autoproclamé »…

 

« Des gendarmes et d'autres forces de sécurité au Secrétariat d'État à la défense ont pratiqué de graves passages à tabac et des quasi-noyades pour obtenir des aveux », affirme encore l'Ong dans sa publication.

 

La réalité des faits

Depuis le début de la crise dans les régions du Nord et du Sud ouest, ceux qui se font appelés « séparatistes » anglophones dans ce pays à majorité francophone, disent militer pour la création d'un état indépendant au nom d'ambazonie.

 

Et, pour parvenir à leur fin, ils ne lésinent devant aucun moyen. D'après le témoignage de Kouoh Yacinthe, installé dans un quartier de la ville de Yaoundé et joint ce matin au téléphone, « il est clair que les ONG comme Human Rights Watch prennent faits et causes pour ces personnes qui assassinent impunément  les pauvres populations. Vous n’avez pas vraiment idée de la barbarie que nous avons vécue là bas et, je peux vous assurer que n’eut été la présence des forces de défense et de sécurité, c’est que c’est plus grave. Quand vous me parlez de ce rapport de Human Rights Watch, je veux moi, qu’ils aillent vivre là bas. Sans aucune protection, sans cette armée. A ce moment, s’ils reviennent en vie, je pourrais mieux discuter de ce qu’ils affirment…Ces gens préfèrent mourir au lieu de se rendre et, si les enquêtes peuvent permettre de stopper cette barbarie, moi, je continue à encourager les gendarmes, les forces de défense et de sécurité… ».

 

L’Organisation des Nations Unies, qui a également commis un rapport il y’a quelques jours, mentionne le déplacement forcé de plus de 530.000 personnes, obligées de fuir leur domicile et de trouver refuge dans les autres régions camerounaises et même à l’étranger.

 

Nicole Ricci Minyem

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Ces actes se sont déroulés ce mercredi. Les sources sécuritaires indiquent qu’il y’a eu deux kidnappings distincts dans les régions anglophones du Cameroun et, les personnes enlevées voyageaient en bus et, auraient été attaquées par des séparatistes sur la route entre Buea et Kumba.

 

Pour des raisons que les mêmes sources disent ignorer, les membres de la secte terroriste de l’ambazonie ont gardées leurs victimes  dans le bus entre 10 heures et 17 heures, en les dépouillant   de leurs affaires personnelles et, en début de soirée, les voyageurs ont été libérés.

L'axe sur lequel le kidnapping s’est déroulé est connu pour être l'un des plus dangereux du pays en raison des fréquentes attaques des séparatistes qui rackettent les voyageurs, notamment en les gardant en otage, en échange de rançons réclamées à leurs familles par transfert mobile.

A une cinquantaine de kilomètres plus au sud, au moins quatre joueurs de l'équipe de football de l'Université de Buea, capitale de la région du Sud-ouest, ont eux aussi été kidnappés ce mercredi matin, alors qu’ils étaient en pleine séance d'entraînement, a indiqué une autorité locale. A cette heure, les forces de défense et de sécurité mettent tout en œuvre, afin de retrouver ces jeunes dont les familles sont en pleine panique.

A Bamenda, chef-lieu du Nord-Ouest, l’enlèvement d’un ex-secrétaire d'État, Emmanuel Ngafeson, continue d’alimenter les conversations. Il  a été enlevé en plein centre-ville mercredi matin, alors qu’il faisait des courses accompagnés de quelques proches. La veille, dans la même ville, c'est un entraîneur d'un club de football de première division qui a été kidnappé puis libéré en fin de journée.

Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des séparatistes multiplient les enlèvements de responsables, de militaires et policiers, ainsi que des civils, d'une part pour maintenir la pression sur le régime de Yaoundé et d'autre part pour exiger des rançons permettant aux groupes armés de tenir.

Les amba boys, pour justifier leurs exactions et, leur passion pour la destruction de la vie de ces citoyens camerounais qui ne demandent qu’à vivre en paix dans leur pays, disent militer  pour la création d'un Etat indépendant dans ces deux régions, devenues le théâtre d'un conflit armé depuis fin 2017.

Des affrontements entre l'armée et ces terroristes regroupés de manière éparse dans la forêt équatoriale, s'y produisent depuis quasiment chaque jour. Ce conflit a ouvert la voie à d’autres bandits de grands chemins et autres pillards qui rackettent les populations et les entreprises.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01