The Government of Cameroon through the voice of the Governor of the North West region, badly hit by the Anglophone crisis for close to five years has promised to beef up security around schools to ensure an effective kick-off of the 2021/2022 academic year come September 6 in that part of the country.
Governor Adolphe Lele Lafrique made the promise Tuesday August 31 during the sector conference of the secondary education sector in the North West region.
He told the education stakeholders that tight security measures will be put in place in schools across the North West region ahead of the 2021/2022 academic year.
For such a move to be successful, Adolphe Lele Lafrique said the population must play their role that of supporting efforts put in place by the Government to guarantee the effective start of classes from September 6.
“All measures will be taken to ease class resumption but we are hoping that the population should mobilize to accompany the administration, stakeholders, and security services in that regard”, Governor Adolphe Lele Afrique said.
The education stakeholders on their part revealed that apart from security concerns, all is almost set for the start of the academic year. Last academic year, 177 schools were operational out of 555 in the secondary education sector in the region.
The fate of Education in the Anglophone regions of Cameroon
The Anglophone regions of Cameroon have since late 2016 witnessed a socio-political crisis that has deteriorated overtime and led to violent clashes between armed forces, loss of lives and property, internal and external displacement and a growing climate of fear and uncertainty.
The current crisis has its roots in grievances that date back to the early 1960s. Recent events led to the escalation of violence and armed confrontations between government forces and non-state armed groups who want the total independence of the two English-speaking regions.
Education has been one of the greatest victims as much of this violence is targeted at schools, with pupils and teachers frequently facing attacks. Armed groups have regularly attacked schools, in the course of which many including pupils and teachers lost their lives and others survived with severe trauma.
Government has been battling hard to reassure families on effective security in schools at the start of academic years since 2017. Separatists fighting the adopted a school boycott/disruption strategy to put pressure on government. This has had a severe impact on children’s ability to attend school and learn in a normal atmosphere.
Ariane Foguem
Maximilienne Ngo Mbe, Directrice Exécutive de cette plate forme a réuni les Hommes des médias à Douala ce mardi, afin de dénoncer la décision prise par le tribunal militaire de condamner le président auto proclamé de l’ambazonie et ses compagnons à la détention à vie.
Elle dénonce la décision de justice qu’elle juge entre autres d’inquiétante et exaspérante qui a violé toutes les clauses ratifiées par le Cameroun dans le cadre du respect des Droits de l’Homme : « Après un procès scandaleux en violation flagrante de toutes les règles et procédures judiciaires, au mépris total des directives et principes sur le droit à un procès équitable et à l'assistance judiciaire en Afrique au terme de la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) dont le Cameroun est membre signataire, dix des leaders poursuivis dans le cadre de la crise dite Anglophone ont très lourdement été condamnés au petit matin de ce jour après une torture physique et psychologique sans précédent qui aura duré toute une nuit… ».
Selon la Directrice Exécutive du REDHAC, le paiement de 250 milliards de francs CFA de dommages et 12,5 milliards d'amende que les condamnés doivent payer signent, en plus de la condamnation à perpétuité, la fin de leur vie.
Face à tout ce qui précède, Maximilienne Ngo Mbe et ses compagnons « s'insurgent et condamnent sans vergogne et de façon irrévocable, ce simulacre de procès… ».
Dans sa déclaration, elle affirme que « C'est tout simplement inacceptable une telle plaisanterie judiciaire inique et cynique sans précédent dans un pays dit de droit. C'est là, la preuve s'il en était encore besoin que nous sommes dans un environnement où l'état de droit est foulé au pied de manière abjecte, c'est aussi là, la preuve convaincante et irréversible de la non séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire… ».
Va-t-on assister à un pourrissement de la crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest ?
Les membres du REDHAC répondent par l’affirmative, en précisant qu’ils tiennent pour principal responsable, le gouvernement Camerounais « d'un éventuel chaos qui pourrait survenir de ce déni de justice… ».
D’autant plus que « ce show judiciaire de très mauvais goût, survient dans un contexte pourtant marqué par une campagne de retour à l'école dans cette partie en crise baptisée Back2School, initiée faut-il le rappeler par les sieurs Sisiku Ayuk Tabe et Mancho Bibixy… mais aussi à la suite rappelez-vous, du Tweet du Président de la République qui prônait le pardon et la mise en place du dialogue ayant conduit à l'amorce d'un prétendu dialogue à Genève en Suisse pour trouver des voies et moyens d'un retour à la paix… ».
La Directrice Exécutive du REDHAC n’a pas manqué de revenir sur le cas des 174 personnes détenues à la prison principale de Kondengui tout en exigeant la « libération immédiate de Ayuk Sisiku Tabe, Mancho Bibixy, leurs coaccusés et toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette crise et celle post-électorale… ».
Autre exigence
« Nous demandons également à l'Etat du Cameroun de se soumettre à une mission indépendante et internationale d'établissement des faits concernant des allégations graves des violations et des exactions des Droits Humains au Nord Ouest et Sud Ouest, tout comme à l'extrême Nord du Cameroun. Il urge également la mise en place d'un cadre propice pour un cessez-le-feu immédiat afin de créer les conditions de la mise en place de la Commission Vérité Justice et Réconciliation pour un Cameroun de sécurité pour tous, justice équitable, paix durable, et développement pérenne… ».
Nicole Ricci Minyem