Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena vient de rendre public un communiqué relatif à cette décision.
Dans le communiqué qui date du 27 août 2019, le Ministre des Transports fait savoir que ces agences de voyage sont sanctionnées parce qu’elles exercent dans l’illégalité. Elles fonctionnent en dehors des points de chargement autorisés. Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena demande de ce fait aux autorités de veiller à la stricte application de la décision de suspension dans leurs territoires de commandement.
Cette suspension ne surprend guère les acteurs du secteur du transport. Parce qu’il y a moins d’une semaine où le Ministère des Transports a fait l’annonce du début de la phase de répression. Divine Mbamome Nkendong, le directeur des Transports routiers dans ledit département ministériel faisait savoir à l’opinion nationale que pour cette phase de répression, des correspondances ont même été adressées au Secrétaire d'Etat à la défense (SED), chargé de la gendarmerie et au Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN).
Dans les correspondances, il était dit que lors des contrôles, les agences auront à présenter un certain nombre de pièces. « Ceux qui ne les auront pas seront sanctionnés selon la réglementation en vigueur. Cette fois, le Ministre est déterminé à appliquer des sanctions sévères à l'endroit de tous les contrevenants », déclarait Divine Mbamome Nkendong.
En parlant des acteurs qui seront impliqués dans cette opération de répression, celui-ci avait ajouté que «c'est la première fois que les responsables aéroportuaires, les patrons des hôtels, des agences de voyage et autres sont interpellés. Pour la première fois, on voit environ 100 agences de transport clandestines, interpellées pour régulariser leur situation. Par ailleurs, on vient de renouveler les effectifs des personnels sur l'ensemble du territoire national, et des directives claires ont été données à l'ensemble des nouveaux responsables, pour se rassurer que tout le monde agisse afin de mettre fin à ce phénomène. Maintenant, on attend les résultats. Et le Ministère des Transports est déjà à l'œuvre ».
Liliane N.
Le ministre des Transports (Mintransport) a décidé de sanctionner près de 88 agences de voyage pour absence de documents administratifs valables. Les agences concernées avaient un délai d’un mois pour se conformer. Le 02 avril 2019 à Yaoundé, le ministre a indiqué que 40 desdites agences ont déjà entamé la procédure de régularisation de leur situation. Il reste cependant que le plus grand effectif des compagnies de transport traîne encore le pas. Soit 50% de celles qui sont dans le viseur du ministère.
Toutefois pour ces compagnies qui demeurent en situation irrégulière, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a fait savoir qu’il y a un ultime recours. « J’ai instruit la mise en place d’un circuit spécial de traitement des dossiers pour faciliter le processus de régularisation desdites agences », a-t-il déclaré. Après ledit recours qui est en fait le dernier, on passera à la phase de la répression, a annoncé le Ministre.
« Avant de passer à la phase répressive, le Ministère des Transports sensibilise suffisamment. Par moment, on nous a fait croire, par voie de presse, que ce qui est fait n’est que bis repetita. Que ce qui est fait aujourd'hui va se reproduire demain. Nous tenons à ce que nous faisons. Nous sensibilisons suffisamment, nous communiquons suffisamment. Nous informons et nous formons. Mais il arrive un moment où il faut sévir. Nous ne sévissons pas par gaieté de cœur. Mais la vie humaine n’a pas de prix », a-t-il ajouté.
A titre de rappel, le Ministère des Transports avait décidé de sanctionner 88 agences de voyages suite à un audit réalisé. « Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et, il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », expliquait Nkendong Mbamone Divine, le Directeur des Transports routiers du Ministère au cours d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Liliane N.
Le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a suspendu deux compagnies de transport routier interurbain dans la région de l’Extrême-Nord. Dans un communiqué publié le 21 mars dernier, le ministre des Transports indique que les compagnies de transport interurbain de personne, Mont Mandara et National Voyages, jugées récalcitrantes, sont suspendues de toutes les activités. En effet, au cours d’un audit, les services techniques compétents de ce ministère, dans la région de l’Extrême-Nord avaient constaté que six agences, dont les deux susmentionnées, exerçaient leurs activités sans agrément valide, « une situation qui s’apparente à la pratique du transport clandestin, un incivisme caractérisé ».
Selon le Mintransports, un délai d’un mois avait été donné auxdits compagnies pour régulariser leur situation administrative. A l’expiration de ce délai, quatre agences seulement se sont mises en règles. Les agences Mont Mandara et National Voyages « n’ont toujours pas cru devoir se conformer à la réglementation en vigueur ». Cependant, le Mintransports dans une approche pédagogique a décidé d’accorder un délai supplémentaire de 15 jours, aux promoteurs desdits compagnies.
Contre toute attente, au terme de ces 15 jours, ces deux compagnies ne se sont toujours pas manifestées, préférant se mettre en marge de la loi. « Eu égard aux graves périls de sécurité routière, susceptibles de résulter de cet incivisme caractérisé, le ministre des Transports a décidé, de procéder à compter de la date de la signature du présente communiqué, la suspension des activités de toutes les compagnies récalcitrantes », note le Mintransports. Les autorités administratives compétentes, ont été en conséquence invitées à veiller à l’application stricte de cette mesure de suspension.
Dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2019 par le ministre des Transports, un moratoire de 30 jours avait été accordé à plus de 140 compagnies de transport interurbain, afin de se conformer à la réglementation en vigueur, sous peine de fermeture de leurs agences. Parmi les sociétés de transport épinglées, l’on retrouve l’immense majorité des grandes compagnies opérant sur les grands axes routiers du pays, excepté celles desservant les deux capitales camerounaises.
Marie MGUE