Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée le 02 avril 2019, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le ministre des Transports, a indiqué que suite à la décision prise le mois dernier, certaines agences de voyage mises en cause ont décidé de se conformer.
Le ministre des Transports (Mintransport) a décidé de sanctionner près de 88 agences de voyage pour absence de documents administratifs valables. Les agences concernées avaient un délai d’un mois pour se conformer. Le 02 avril 2019 à Yaoundé, le ministre a indiqué que 40 desdites agences ont déjà entamé la procédure de régularisation de leur situation. Il reste cependant que le plus grand effectif des compagnies de transport traîne encore le pas. Soit 50% de celles qui sont dans le viseur du ministère.
Toutefois pour ces compagnies qui demeurent en situation irrégulière, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena a fait savoir qu’il y a un ultime recours. « J’ai instruit la mise en place d’un circuit spécial de traitement des dossiers pour faciliter le processus de régularisation desdites agences », a-t-il déclaré. Après ledit recours qui est en fait le dernier, on passera à la phase de la répression, a annoncé le Ministre.
« Avant de passer à la phase répressive, le Ministère des Transports sensibilise suffisamment. Par moment, on nous a fait croire, par voie de presse, que ce qui est fait n’est que bis repetita. Que ce qui est fait aujourd'hui va se reproduire demain. Nous tenons à ce que nous faisons. Nous sensibilisons suffisamment, nous communiquons suffisamment. Nous informons et nous formons. Mais il arrive un moment où il faut sévir. Nous ne sévissons pas par gaieté de cœur. Mais la vie humaine n’a pas de prix », a-t-il ajouté.
A titre de rappel, le Ministère des Transports avait décidé de sanctionner 88 agences de voyages suite à un audit réalisé. « Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et, il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », expliquait Nkendong Mbamone Divine, le Directeur des Transports routiers du Ministère au cours d’une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.
Liliane N.