« L’approche contributive, participative, inclusive est une approche qui a le plus de chance de garantir l’appropriation. Je pense que ayant fait cela, nous aboutirons à un document qui rencontrera la satisfaction des populations à la base », Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire
Qu’elle importance de rencontrer les sénateurs dans le cadre du Dsce 2 ?
Nous avons les représentants des collectivités décentralisés et à ce titre, les questions relatives au développement local leurs tiennent véritablement à cœur. Nous avons reçu des contributions précieuses, pertinentes de la part des sénateurs dans le but de rendre le Dsce dans sa phase 2.
Un document qui accompagne l’Etat dans l’exécution de ses politiques au bénéfice des populations. Cette rencontre est complémentaire aux consultations régionales qui ont mis en avant les élus locaux, les maires, les acteurs de la société civile, les administrations. Donc nous sortons de cette exercice très édifiés, très satisfaits et surtout nous voyons une convergence de vues entre les représentants du peuple et la volonté du chef de l’Etat qui est consignée dans la vision 2035 et déclinée dans le Dsce.
Est-ce que le gouvernement tiendra compte de toutes propositions qui ont étés faites par les sénateurs ?
Je voudrais ici dire que la démarche qui a été la nôtre, évidement qui est une démarche renouvelée en 2003 et 2008, s’était déjà le cas dans le cadre du Dsrpe et dans le cadre du Dsce première phase. L’approche contributive, participative, inclusive est une approche qui a le plus de chance de garantir l’appropriation.
L’appropriation des acteurs à la base, l’appropriation des intervenants dans l’appareil institutionnel pour la mise en œuvre des politiques. Je pense que ayant fait cela, nous aboutirons à un document qui rencontrera la satisfaction des populations à la base, reflètera les volontés politiques de l’Etat par rapport à la vision 2035 du chef de l’Etat.
Nous sommes au début d’un septennat qui est qualifié de septennat des grandes opportunités, il me semble aussi important de souligner que ce document doit refléter la volonté du chef de l’Etat de donner plus d’opportunités, de grandes opportunités à nos populations, jeunes, femmes, à nos opérateurs économiques à l’intérieur et à l’extérieur les chances qui peuvent donc faire de ce Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035.
N.R.M