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Les faits remontent à la journée du lundi 21 juin 2021.

Selon les témoins de la scène, une femme enceinte a failli perdre la vie hier au lieudit «Carrefour Feux Tongolo» dans le 1er Arrondissement de Yaoundé. La dame en question était à bord d’une moto qui passait par là. Le conducteur de moto sur laquelle elle se trouvait, a été interpellé par des agents de la police municipale de la mairie de Yaoundé 1. Ils ont voulu saisir l’engin. Cependant, racontent nos sources, le conducteur visiblement très habile au guidon, est parvenu à échapper à ces agents.

Sauf que la violence des éléments de la police municipale de la mairie et la moto qui a perdu à un moment équilibre, ont projeté violemment à terre la femme enceinte. Elle a été secourue par des passants et conduit dans une formation sanitaire de la place pour des soins.

Nos sources précisent que la scène s’est déroulée aux environs de 17 heures. Heure où les éléments de la police municipale ne sont plus censés être en route. Etant donné que le service public prend généralement fin à 15 heures. Cet incident qui a failli couter la vie à une femme enceinte, rappelle les nombreuses altercations que les agents de la police municipale ont très souvent eues avec les populations.

On se rappelle que le défunt préfet du Mfoundi Jean ClaudeTsila pour calmer la population avait suspendu les activités de la police municipale en février 2019. Le fait ayant poussé l’autorité administrative à prendre cette décision, était l’altercation entre un conducteur de moto d’une trentaine d’années le mercredi 13 février 2019. Tout ceci à la suite d’un contrôle inopiné de la police municipale. D’après le président de l’Association des conducteurs de motos taxis d’Elig-Edzoa, Minko, « le conducteur de moto a demandé à l’agent de la mairie de lui remettre les clés de sa maison après confiscation de l’engin. L’agent municipal a refusé de les lui remettre. Une violente bagarre entre les deux s’en est suivie. Le conducteur de la moto qui saignait a été conduit à l’hôpital central de Yaoundé. Sur les lieux, un véhicule des éléments de la police municipale et un engin à deux roues ont été incendiés par les conducteurs de motos courroucés».

Liliane N.

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Le ministre de la Décentralisation et du Développement local affirme que cette inscription de «police municipale» créé la confusion avec la police nationale.

Georges Elanga Obam le ministre de la Décentralisation et du Développement local vient d’adresser une correspondance aux différents préfets du pays. Dans cette correspondance, le membre du gouvernement indique que les agents de la police municipale des différentes mairies ne doivent plus arborer des uniformes où c'est écrit police Communale. La raison étant qu’il ne faut pas qu’il y ait de confusion avec la police nationale.

Aussi, le ministre de la Décentralisation et du Développement local demande aux magistrats municipaux de prendre toutes les dispositions pour que ces agents revêtent dorénavant des chasubles de couleur violette. Le ministre Georges Elanga Obam précise que sur lesdites chasubles, on ne doit retrouver que les dénominations des communes ou des communautés urbaines concernées.

Il convient de noter que la décision du ministre Georges Elanga Obam n’est pas le fruit du hasard. Il était devenu monnaie courante de voir dans nos rues, des agents de la police municipale arborer des uniformes de couleur bleu marine, noir ou même bleu. Et la confusion entre ces derniers et la police allait grandissante. Il n’y a pas que pour ces agents que pareille décision a été prise. Le problème quasi similaire s’était également posé pour les sociétés de gardiennage avec les uniformes de leurs agents de sécurité.

Liliane N.

  

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Parmi les décisions fortes qu’il a prises, Jean Claude Tsila exige désormais le port d’un uniforme et, il interdit aux conducteurs de moto-taxis de circuler dans plusieurs axes de la ville de Yaoundé.

 

Dans un communiqué signé par l’autorité administrative il y a quelques heures,  il est indiqué que : « Les agents de la police municipale vont désormais arborer un uniforme estampillé : police municipale. Un uniforme  qui est complètement différent des tenues que portent les gendarmes et les policiers.

 

Un indicateur qui va permettre d’identifier aisément ceux qui, par le passé, se sont illustrés par des actes de barbarie et d’incivisme. Plus d’une fois, on a assisté à des empoignades entre les automobilistes, les motocyclistes et les agents de la police municipale. On leur fait le reproche d’outrepasser leurs missions, en procédant entre autres à des interpellations, à l’identification des individus ou encore en faisant usage de la force contre les citoyens.

Leurs derniers et plus récents faits d’armes, les affrontements qu’ils ont provoqué avec les conducteurs de motos. Une situation désagréable qui a entraîné de nombreux dégâts matériels. Quelques jours plus tôt, c’est contre les vendeurs à la sauvette et les commerçants du marché central de Yaoundé qu’ils ont fait acte de violence. Une scène indescriptible qui a nécessité l’intervention des forces de maintien de l’ordre. C’est d’ailleurs cette dernière altercation qui a amené le préfet du Mfoundi, à prendre la décision de les suspendre pendant trente jours.

 

Circulation des motos taxi

Le communiqué préfectoral précise en plus, que les conducteurs de motos n’ont plus le droit de circuler dans les axes principaux de la ville de Yaoundé. Des précisions leurs sont données dans le document et, désormais ils connaissent les quartiers et les points qu’il leur est interdit de franchir. Ces restrictions marquent également la fin de la suspension de trente jours formulée par le préfet contre les conducteurs de deux roues.

 

La certitude que tout ira mieux dorénavant  

Afin de s’assurer du respect des décisions prises, Jean Claude Tsila a remis au devant de la scène, le Comité national de lutte contre le désordre urbain dont il assure la présidence.

 

Dans les prochains jours, le préfet et ses équipes vont mener une campagne de sensibilisation. Pour l’autorité administrative, la police municipale a été mise sur pied,  pour lutter contre le désordre urbain. C’est un partenaire majeur pour les autorités : «Nous nous sommes réunis au niveau du gouvernement et nous avons reconnu l’importance de cette police. Côté profils, il y aura une minutieuse sélection. Ils vont recevoir une formation de qualité des agents de la police et de la gendarmerie qui maîtrisent mieux le maintien de l’ordre public. Ils seront soumis également à une enquête de moralité».

 

Nicole Ricci Minyem 

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C’est la principale recommandation faite mardi dernier au cours d’une concertation co-présidée par les ministres de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, et du Développement local, à Yaoundé.

 

La police municipale va incessamment reprendre du service à Yaoundé. Sauf que cette fois, elle sera mieux encadrée par les différents maillons de la chaîne. A en croire Cameroon Tribune, c’est l’une des principales informations à retenir de la concertation organisée hier à Yaoundé entre le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et celui du Développement local, ainsi que les autorités administratives de la région du Centre.

Selon le ministre Paul Atanga Nji, cet appel à un encadrement des activités de la police municipale est une instruction du chef de l’Etat, Paul Biya.

A l’issue des travaux -tenus à huis clos-, apprend-on, le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, a indiqué à la presse que cette nécessité de recadrage intervient suite au désordre urbain observé dans la ville depuis la suspension des activités de ce bras séculier du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé.

Le 13 février 2019, le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, a signé un arrêté interdisant les activités de la police municipale à Yaoundé pour une période d’un mois. Durant cette période, l’autorité administrative a constaté une montée en puissance de l’incivisme dans la capitale.

« Le mois de suspension que nous avons servi a donné l’opportunité aux adeptes du désordre de reprendre du service. Nous avons procédé à une évaluation de la situation et elle a démontré à suffisance l’importance de cette police. Mais, elle doit être encadrée et elle le sera », a-t-il souligné.

Pour ce faire, une synergie d’actions impliquant les autorités administratives et les responsables des services de sécurité est prescrite. « Il sera par exemple possible de voir le préfet ou le délégué du gouvernement lors de certaines opérations de la police municipale », a indiqué Jean Claude Tsila.

Cette décision intervient un mois après l’arrêté du préfet du département du Mfoundi portant interdiction des activités de cette police municipale communément appelée « Awara ». C’était après un certain nombre de dérives observées.

 

Otric N.
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 Un mois après la suspension de la police municipale, le Préfet du département du Mfoundi en parlant du retour de la police municipale à Yaoundé, reprécise le rôle qui est le sien.

 

Le temps de la suspension des activités de la police municipale dans la ville de Yaoundé s’est révélé être un test, pour voir la capacité de la population dans toutes ses couches à s’autogérer. Le verdict des  autorités administratives est sans appel. « Ces syndicats ont fait la démonstration de leur incapacité à s’autogérer », a déclaré Jean Claude Tsila le Préfet du département du Mfoundi. Cela revient à dire que la police municipale est importante pour lutter contre l’incivisme et le désordre urbain.

« Nous ne nous sommes pas croisés les bras pendant cette période de suspension. Au niveau du gouvernement, la réflexion a été engagée et le constat est clair. La police municipale est indispensable. Nous sommes arrivés à cette conclusion-là, pour suppléer l’action de la police nationale et de la gendarmerie nationale. Cette police est nécessaire pour mettre de l’ordre dans nos marchés, mais également au niveau de la circulation dans la ville », souligne Jean Claude Tsila dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Toutefois, les autorités se veulent précises sur le travail qui est attendu de la police municipale. Parce qu’il convient de noter que celle-ci s’est souvent illustrée par des actions ayant provoqué au soulèvement populaire. Comme cela fut le cas au mois de février dernier. Le 13 de ce mois, suite à un contrôle inopiné de ladite police, il y avait eu une altercation avec un conducteur de moto-taxi. L’altercation ayant dégénéré, le Préfet s’était vu obligé de suspendre pour la période d’un mois, la police municipale.

« La police municipale a des cibles. Il y a d’abord la lutte contre le désordre orchestré dans nos marchés, où des routes sont construites puis envahies par des commerçants qui s’installent sur la chaussée. Ils accompagnent aussi les dispositions prises par rapport aux motos-taxis et à l’acte que j’ai signé avec le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé pour fixer les zones ouvertes et les zones interdites à leur circulation. La police municipale nous aide en somme à lutter contre le désordre urbain. C’est vrai nous avons des services classiques, mais le problème d’effectifs est tel qu’à certains moments il va falloir stationner des éléments de la police municipale à des endroits précis », souligne le Préfet.

Liliane N.     

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Ils ont reçu leurs attestations et certificats ce 31 janvier 2019 au 21ème Régiment du Génie Militaire de Douala.

Après un séjour de 90 jours au Centre multifonctionnel de Bépanda (Cmf) et au Centre spécialisé d'instruction, d'application et de perfectionnement du Génie militaire de Douala (Csiap Gen), 157 agents de la police municipale sont arrivés en fin de formation.

La cérémonie de clôture était présidée par Bertrand MACHE, le Préfet du Wouri, en présence du Dr. Fritz Ntone Ntone, le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, des sous-préfets  de Douala 1er, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème et 6ème, des maires de Douala 2, 3 et 4. Y ont également assistés, plusieurs autorités des forces de l'ordre dont le Commandant de la 2ème Région de gendarmerie du Littoral et le Commandant de la Légion de Gendarmerie du Littoral.

Dans son discours de circonstance, le Directeur de l'instruction du 21ème Régiment du Génie militaire, responsable pédagogique de la formation des stagiaires, dévoile quelques modules d'enseignement auxquels ont été soumis les nouveaux agents municipaux : notions en Droit avec l'appui du  parquet de Douala, des modules de police judiciaire et gendarmerie et des sessions de sport etc... "leurs missions étant des missions délicates, il était essentiel qu'ils s'imprègnent de quelques notions pratiques en droit. Notre objectif c'est d'avoir des agents municipaux bien formés pour le bien-être des populations", a précisé le Dr. Fritz Ntone Ntone.

Avec une moyenne générale de 12,90, ces gardiens de la ville sont désormais munis des instruments techniques, pédagogiques et physiques pour participer à la lutte contre le désordre urbain dans la ville de Douala. D'où cet appel lancé par le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala en faveur de leur "discipline et civisme", au risque d'être "puni", précise le Dr. Fritz Ntone Ntone.

La formation de ces  nouvelles recrues de la Cud au Centre spécialisé d'instruction, d'application et  de perfectionnement du Génie militaire de Douala avait pour principal objectif de leur inculquer des capacités physiques, patriotiques, l'esprit de discipline, l'harmonisation de leurs connaissances techniques sur la gestion des affaires de la cité, apprendra-t-on encore de leur formateur militaire.

Rappelons qu'après la cuvée de 2015, celle de 2018 marque la deuxième promotion de cet ordre, baptisée " Cuvée de l'espoir ".

450 dossiers ont été reçus dans les services de la Cud depuis le lancement de l’opération. La première phase a consisté en l’étude des dossiers et la visite médicale. Les aptitudes physiques des candidats étant des critères très importants au vu des missions qui sont les leurs. Le délégué du gouvernement a clarifié certains points et expliqué les critères de recrutement, afin d’éviter des malentendus et des incompréhensions.

Pour ce qui est des critères de recrutement donc, le postulant doit être de nationalité camerounaise, avoir entre 25 et 30 ans, bénéficiant d’une forme physique à toute épreuve, être titulaire d’un brevet d’études du premier cycle (Bepc) ou autre diplôme équivalent, être de bonne moralité, avoir un casier judiciaire vierge. Pour terminer, les candidats retenus vont signer des engagements.

Otric N.

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01