C’est la principale information à retenir de la 6e session du comité technique national de recensement tenue mercredi à Yaoundé.
Les activités menées à ce jour dans le cadre du recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE) permettent aujourd’hui de disposer d’une base de données géographiques sur les voies d’accès et zones de production agropastorales des infrastructures, des zones de transhumance.
Egalement disponible, une base de données décrivant les communautés rurales, notamment leur environnement socioéconomique et culturel de même qu’une base des données sur les entreprises agropastorales et aquacoles fournissant des informations de base permettant de caractériser les activités agropastorales et aquacoles menées par ces unités.
C’est du moins ce qu’affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe dans les colonnes de Cameroon Tribune. Ce dernier co-présidait mercredi dernier à Yaoundé avec son homologue en charge de l’élevage et des pêches, Dr Taiga, la 6è session du comité technique national du RGAE.
Il a été question lors de ces assises d’examiner et de valider le rapport annuel de performance 2018 et le projet de performance du recensement pour l’année en cours. Il s’est aussi agi, selon Cameroon Tribune, de « se prononcer sur les principaux résultats du module communautaire ainsi que le plan révisé de déploiement que la coordination nationale souhaite exécuter sur l’ensemble du territoire national, pour collecter les données auprès des ménages et des organisations de producteurs ».
L’on apprend également que la mise en œuvre de modules suscités a été précédée par la cartographie participative réalisée simultanément avec le module communautaire. Ces résultats ont ainsi permis de découper le territoire national en zones de dénombrement.
Selon le Minader, ces zones sont utilisées pour la planification et la conduite de la collecte des données sur le terrain, mais aussi pour l’élaboration et la publication des résultats du RGAE au niveau des plus petites entités administratives du pays.
D’après Laurent Manga Bela, coordonateur national du RGAE, le budget initial pour cette opération était estimé à près de 23 milliards de F, les contraintes budgétaires subsistant, c’est plutôt 12 milliards de F qui sont à mobiliser aujourd'hui. Mais pour le moment, seulement 6 milliards de F sont disponibles. « Il revient au coordonateur d’aller à la recherche des bailleurs de fonds pour boucler ce financement », explique-t-il.
Il faut dire que pour l’instant, quelques partenaires techniques et financiers se sont prononcés et ont mobilisé de l’argent pour la réalisation du projet. Il s’agit du Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque africaine de développement et l’Union européenne. Le gouvernement à travers le ministère des Finances se propose également d’injecter des fonds incessamment pour la poursuite de cette opération.
Otric N.