Avec ce drone solaire, il sera possible de surveiller les frontières et lutter contre l’insécurité.
C’est une grande révolution et une innovation. C’est aussi et surtout un appui super important dans la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, qui perturbe le quotidien des camerounais qui vivent dans la région de l’Extrême-Nord, depuis de bonnes années. Borel Teguia, jeune ingénieur diplômé en énergies renouvelables connaît très bien la situation qui prévaut à l’Extrême-Nord. Et c’est fort de cela, qu’il a voulu à son niveau contribuer à la lutte contre cette secte terroriste.
« Ayant fait mes études supérieures dans l’Extrême-Nord du Cameroun, et voyant sans cesse de nombreuses familles obligées de quitter leurs domiciles à cause de la guerre, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Parce qu’il n’y a rien de plus horrible que la guerre, et rien de plus important qu’une vie humaine. C’est ainsi que j’ai commencé à travailler sur cet engin miniature qui pourrait voler, prendre des images visualisables en temps réel, et permettre de mieux surveiller les frontières camerounaises. J’ai voulu pour ainsi dire, doter le ciel camerounais d’un œil qui veille sur ses frontières », relate-t-il au micro de notre confrère Sputnik.
Borel Teguia a donc fait de la conception et de la réalisation de ce drone solaire, son projet d’études. Ce sera d’ailleurs son sujet de mémoire. « Je me suis rendu compte qu’il y avait des problématiques aussi importantes que la surveillance, sur tout le continent africain. Les drones seraient une solution. Aujourd’hui, les drones interviennent dans l’agriculture, la télécommunication, la santé, la cinématographie, le BTP, l’art et la culture. Une aubaine pour notre entreprise », ajoute-t-il au micro de Sputnik.
Il convient de préciser qu’effectivement l’utilisation des drones se fait de plus en plus importante en Afrique. En plus d’être efficace et bénéfique dans la lutte contre le terrorisme, les drones peuvent servir dans le continent africain dans des secteurs tels que la santé. Ils peuvent être utilisés pour distribuer des médicaments, traitements, tests médicaux et vaccins à des populations rurales éloignées des principaux centres hospitaliers. Dans le secteur agricole, ils peuvent être utilisés pour surveiller l’évolution des cultures et prévenir les dangers les attendant. Ils peuvent également être utiles dans le domaine de la sécurité.
Pour poursuivre donc avec son projet, l’ingénieur Borel Teguia diplômé en énergies renouvelables a décidé de lancer une opération de levée de fonds.
Liliane N.
Le chef de l'Etat camerounais, le président Paul Biya, a rebooster le moral des membres de groupes d'autodéfense locaux à Kousseri, dans la région de l'Extrême-Nord du pays, afin de repousser les incursions du groupe jihadiste Boko Haram.
L'aide spéciale a été remise aux groupes d'autodéfense du département du Logone et Chari le samedi 17 août 2019 par Midjiyawa Bakary, gouverneur de la région du Grand Nord. Les autorités affirment que le paquet du Président de la République renforcera les groupes d'autodéfense dans la lutte contre Boko Haram et qu'il s'agit d'une reconnaissance des contributions apportées par les groupes d'autodéfense à la lutte contre le terrorisme.
"C'est la période de la rentrée scolaire et la plupart des membres des comités d'autodéfense sont des parents. Ils abandonnent toutes leurs activités quotidiennes pour se concentrer sur la protection du territoire national. C'est pourquoi le chef de l'Etat a décidé d'accorder cette aide matérielle et financière", a déclaré le gouverneur du Grand Nord aux médias d'Etat.
Avec un équipement rudimentaire, les responsables affirment que les groupes d'autodéfense ont réussi à repousser Boko Haram pour l'empêcher de terroriser le département du Logone et Chari. Certains membres de ces groupes ont même perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions.
"Avant les félicitations, il y a une autre mission que le chef de l'Etat leur a confiée, celle de promouvoir le vivre ensemble du pays", a déclaré le gouverneur Bakary.
Le programme d'assistance du chef de l'État, qui n'est pas le premier du genre, comprenait des sacs de riz, de maïs et d'arachide ainsi que des détecteurs manuels de métaux, des lampes torches, des téléphones, des tubes pour motos et bicyclettes, des imperméables et des cabines. La somme de 05 millions de FCFA faisait partie de l'enveloppe présidentielle qui a été remise au meilleur groupe.
La montée de Boko Haram au Nigeria et son extension à d'autres parties du bassin du lac Tchad ont déclenché la prolifération de plusieurs forces de défense communautaires, aussi connues sous le nom de groupes d'autodéfense. Face aux attaques de Boko Haram, la population locale a réinventé des groupes d'autodéfense autochtones efficaces pour leur survie, qui auraient été efficaces dans la lutte contre Boko Haram.
Au plus fort de ses activités entre 2009 et 2015, les insurgés ont attaqué une série de cibles, laissant dans leur sillage mort et destruction. Il s'agit notamment d'églises, de mosquées, d'écoles, d'universités, de marchés, de postes de police et même d'installations militaires. Ils ont bombardé des lieux, attaqué avec des fusils, violé des femmes, tué des enfants, pris des otages et occupé des territoires.
Mais les courageuses forces camerounaises ont repoussé les insurgés qui n'ont que récemment resurgi, raison pour laquelle le Président Biya encourage les groupes d'autodéfense locaux à compléter les efforts des forces de sécurité.
Le bataillon ivoirien devrait intervenir au Mali pour appuyer les forces de maintien de la paix dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'annonce a été faite dimanche par l’ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson saisissant l’occasion de la fête de l’indépendance française.
« Dans les tous prochains mois, un bataillon ivoirien va être déployé au Mali sur une ligne (de défense) contre le terrorisme, et nous avons eu l’honneur de soutenir cet effort national ivoirien en contribuant cette année à la formation de plus de 1.500 militaires ivoiriens », a déclaré Gilles Huberson dans un discours.
Le diplomate français, s’exprimait à la résidence de l’ambassadeur devant des personnalités politiques et administratives parmi lesquels le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et des membres du gouvernement.
Il a fait l'assurance selon laquelle les soldats ivoiriens s’entraînent ensemble avec les forces françaises basées en Côte d'Ivoire, avant d’ajouter qu' « ils sont prêts ». M. Huberson va en outre saluer le président ivoirien Ouattara pour cet « appui déterminant de la Côte d'Ivoire à la paix mondiale ».
La construction de l'académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville (Sud ivoirien) se terminera début 2020, la Côte d'Ivoire pourra offrir avec l’appui de la France l’École la plus aboutie de ce type en Afrique, a poursuivi l’ambassadeur Gilles Huberson.
« Un 14 juillet, c’est d’abord un jour de fierté nationale et notre première fierté, M. le président et madame la Première dame, c’est votre présence qui est un grand honneur pour la communauté française en Côte d'Ivoire », s’est réjoui le diplomate.
Les relations bilatérales entre la côte d'Ivoire et la France
Gilles Huberson s’est également félicité de « l’enracinement profond et fécond » des liens bilatéraux et la vision partagée du président Ouattara avec son homologue français Emmanuel Macron « sur la marche du monde et aussi sur la relation entre la France et le continent africain, et entre l’Europe et l’Afrique ».
« Cette vision partagée, la France et l’Afrique l’ont aussi sur les grands sujets internationaux », a -t-il souligné, faisant en indiquant qu'il est prévu un sommet Afrique-France sur la ville durable à Bordeaux en juin 2020 et une session culturelle Africa 2020.
22 000 ressortissants français sont dénombrés en Côte d'Ivoire, où plus de 200 filiales françaises auxquelles s’ajoutent 800 entreprises fondées par des entrepreneurs Français opèrent dans le pays. Elles représentent plus de 100 000 emplois et 50% des recettes fiscales.
Innocent D H
CRISE ANGLOPHONE/LETTRE OUVERTE A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies,
Chers membres du Conseil de sécurité des Nations Unies,
Monsieur le président des Etats-Unis,
Monsieur le Président de la République de France,
Monsieur le Premier Ministre de Grande Bretagne,
Monsieur le président de la République populaire de Chine,
Monsieur le président de la Fédération de Russie,
Madame la secrétaire générale de la Francophonie,
Madame la secrétaire générale du Commonwealth,
Permettez-moi, avant toute chose, de me présenter. Michel Biem Tong est mon nom. Je suis un web-journaliste camerounais et cyber-militant des droits de l’homme. Pour m’être interessé au problème anglophone du Cameroun entre autres, j’ai été en prison pendant près de deux mois et j’en suis sorti le 14 décembre 2018. Aujourd’hui, je suis contraint de vivre en exil parce que persécuté par les autorités de mon pays. Je ne me suis pas investi dans cette question par intérêt, par sympathie pour un groupe quelconque ou pour épouser quelqu’idéologie que ce soit. Je me suis intéressé à ce problème non seulement parce que j’en avais marre de voir des populations malmenées, torturées et massacrées au quotidien, mais aussi parce qu’en tant que responsable de www.hurinews.com, journal en ligne spécialisé dans l’actualité des droits de l’homme, j’ai sacrifié à un devoir : celui de promouvoir le droit de chaque peuple à disposer de lui-même. C’est ce droit que les ressortissants du Cameroun anglophone…je dis bien le Cameroun anglophone, revendique.
Mesdames et Messieurs
Les Anglophones au Cameroun sont accusés de soutenir la sécession, de vouloir faire sécession. Sécession, sécessionnistes sont les termes qui désormais meublent le vocabulaire politique au Cameroun. Aucun Etat au monde ne peut accepter l’amputation d’une partie de son territoire. C’est vrai. Moi non plus, je ne saurais encourager un projet sécessionniste. Mais dans le cas du Cameroun, je me demande très souvent de quoi on parle. La Corse n’est pas un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies, la France fait donc face aux revendications sécessionnistes. La Catalogne n’est pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors l’Espagne fait face à la montée des revendications sécessionnistes. La Casamance n’est-pas un ex-territoire sous-tutelle des Nations Unies, alors les autorités du Sénégal sont fondées de parler de sécession. Mais dans le cas du Cameroun, la réalité est tout autre, car le Cameroun anglophone est un ex-territoire sous tutelle des Nations Unies et nous connaissons tous le but de la tutelle selon la Charte des Nations Unies.
Si le Cameroun anglophone est aujourd’hui à feu et à sang, c’est simplement parce qu’on refuse, pour des raisons que j’ignore, de s’attaquer aux causes réelles du problème. Le Cameroun actuel, du moins tel qu’on le connaît sous sa forme territoriale, est comme cette maison bâtie sur du sable et avec du sable. J’entends par sable ici le mensonge, l’escroquerie politique, la répression, le non-respect des textes internationaux.
Mesdames et messieurs
Si ça brûle aujourd’hui dans le Cameroun anglophone (jadis appelé British Southern Cameroons), c’est parce qu’on refuse de regarder la réalité en face. Et la réalité, difficile à avaler certes, est qu’il a existé deux Etats du Cameroun : La République du Cameroun d’un côté et British Southern Cameroons de l’autre. Le premier a obtenu son indépendance le 1er janvier 1960 et a été admis aux Nations Unies le 20 septembre 1960, le second a eu la sienne le 1er octobre 1961 quoiqu’ayant choisi quelques mois plus tôt de traduire cette indépendance par un rattachement au Cameroun. Les deux régions anglophones du Cameroun sont donc à la base un Etat indépendant et souverain.
Si ça brûle au Cameroun anglophone aujourd’hui, c’est simplement parce que la République du Cameroun, celle qui a eu son indépendance le 1er janvier 1960 n’a pas respecté ses engagements en tant que membre des Nations Unies depuis le 20 septembre 1960 notamment le principe de droit international du respect des frontières héritées de la colonisation. Oui, la frontière entre les deux Camerouns existe toujours depuis les accords Simon-Milner de 1917 entérinés par le Traité de Versailles du 28 juillet 1919. Les bornes plantées par l’ONU pour matérialiser cette frontière existent toujours. Preuve que cette frontière n’a jamais été abolie.
Le conflit anglophone résulte aussi du non-respect de la Charte des Nations Unies en son article 76 (b) qui dispose que le but de la tutelle est de : « favoriser le progrès politique, économique et social des populations des territoires sous tutelle ainsi que le développement de leur instruction; favoriser également leur évolution progressive vers la capacité à s'administrer eux-mêmes ou l'indépendance (et non indépendance en se joignant à… ». Or les deux régions anglophones du Cameroun formaient le British Southern Cameroons, un territoire sous tutelle des Nations Unies, c’est-à-dire d’après la Charte de l’ONU, disposé à être Etat indépendant. D’où vient-il, qu’au nez et à la barbe de la communauté internationale, l’Etat indépendant qu’on attend devient régions d’un autre Etat indépendant ?
Mesdames et Messieurs,
Que doit-on finalement comprendre ? En votant pour le rattachement avec la République du Cameroun lors du plébiscite du 11 février 1961, le Southern Cameroons a choisi de lui céder son territoire, son droit de disposer de lui-même en tant que peuple ou alors de se rattacher à elle en tant qu’Etat indépendant et souverain au même titre que sa voisine ? C’est parce que cette question est restée en suspens que la République du Cameroun a conquis ce territoire, soumis ses populations et ses dirigeants démocratiquement élus à ses lois y compris par la force (comme ce fut le cas au soir du référendum du 20 mai 1972), aboli ses institutions. Le rattachement prescrit dans la résolution onusienne 1608 du 21 avril 1961 s’est muée en une volonté des dirigeants de la République du Cameroun de conquérir ce territoire car lors de la conférence de Foumban du 17 au 22 juillet 1961, il n’a nullement été question d’un traité matérialisant la Réunification de deux Etats, mais du projet de loi modifiant la Constitution de la République du Cameroun pour une République fédérale. En un mot, des autorités d’un Etat élaborent un projet de loi et invitent les dirigeants élus d’un territoire voisin à en discuter. C’est de l’inédit !
Mesdames et messieurs
Les autorités du Cameroun ont souvent l’habitude de dire : « la forme de l’Etat est non-négociable », « le Cameroun est un et indivisible ». Et moi-même, dans les multiples chefs d’accusation qui m’ont été collé sur le dos par le Tribunal militaire de Yaoundé, figurait apologie de la sécession. Si ce procès avait eu lieu, j’aurais demandé à la cour : « qui est ‘sécessionniste’, le pouvoir de Yaoundé qui a organisé le 1er janvier 2010, le cinquantenaire de l’indépendance du Cameroun francophone (partie anglophone exclue) ou alors moi qui ne fait que rappeler cet état de fait en tant que journaliste » ? J’aurais également demandé à cette Cour : « Paul Biya est-il donc sécessionniste en accueillant, un certain 31 décembre 2009, des émissaires de l’ONU venus lui présenter deux cartes : l’une de la République du Cameroun et l’autre du Southern Cameroons ? Ces émissaires de l’ONU dont faisait partie le camerounais Jean Victor Nkolo sont-ils aussi des sécessionnistes en présentant 2 cartes d’un pays ‘un et indivisible’ à son chef d’Etat, en plein palais de l’Unité ? En voilà qui prouve à suffisance que malgré les apparences, le Cameroun forme deux territoires, deux Etats.
Mesdames et Messieurs,
La crise anglophone est comme ce cancer qui nécessite non pas des paracétamol mais une thérapie de choc quitte à ce que le malade crie de douleur. Nous savons tous que les autorités camerounaises et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux disent être attachés à « l’unité et à l’intégrité du territoire camerounais ». Or, comme nous l’avons vu plus haut, cette unité est davantage politique, voire géopolitique que juridique. Pourtant, c’est d’une unité juridique que nous avons besoin pour sauver cette maison appelée Cameroun faite de sable et sur du sable qui, progressivement, s’effondre. Pour calmer les tensions qui sont de plus en plus vives, la seule solution, d’ailleurs à portée de main, c’est : -la reconnaissance de la frontière qui jusqu’à l’heure actuelle sépare les deux Cameroun, - reconnaître qu’au lieu de régions anglophones du Cameroun, on aurait dû avoir affaire à un Etat indépendant et souverain depuis le 1er octobre 1961.
Il est donc temps de corriger les erreurs du passé en rétablissant simplement le peuple du Cameroun anglophone dans sa souveraineté telle qu’elle aurait dû être proclamée le 1er octobre 1961. Pour le pouvoir de Yaoundé et pour beaucoup de Camerounais francophones (y compris moi-même), ça fera sans doute mal. Mais si cette souffrance peut épargner à de millions de personnes d’autres souffrances qui s’étaleront sur des dizaines d’années, pourquoi ne pas y aller ? Car il s’agit d’un peuple qui a tout perdu : son parlement, son Premier Ministère, son House of Chief (une espèce de Sénat), son système judiciaire, etc. Son système démocratique avant le 1er octobre 1961, fut l’un des meilleurs en Afrique noire. Jamais dans cette partie du continent, on avait vu le candidat d’un parti d’opposition remporter des élections législatives (1959) face à celui du parti au pouvoir, malgré l’usage par ce dernier des moyens de l’Etat.
Ce n’est donc pas pour plus d’hôpitaux, d’écoles, de routes que les anglophones du Cameroun crient et pleurent mais pour leur fierté et leur dignité en tant que peuple réduites à néant par les intérêts géopolitiques de certaines grandes puissances. Oui, comme j’avais souvent l’habitude de l’écrire dans mes articles : « l’odeur du pétrole qui git en zone anglophone a été plus forte que le droit du peuple qui y vit, à disposer de lui-même ». Rétablir ce peuple dans ce droit, dans son histoire, serait lui rendre justice. Car comme a souvent l’habitude de dire le confrère de Radio France Internationale et compatriote Alain Foka, dans son émission « Archives d’Afrique » : « Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire, est un monde sans âme ». Comprenne qui pourra !
Pour terminer, j’invite les organismes internationaux de défense des droits de l’homme, notamment, le Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU, Amnesty International, Human Right Watch, à ouvrir une enquête sur les informations faisant état de la présence en zone anglophone des bandes armées parallèles à la solde du pouvoir de Yaoundé qui commettent des atrocités qui sont par la suite attribuées à la branche armée du mouvement séparatiste. Je ne le dis pas pour dédouaner cette dernière, elle aussi responsable d’avoir tué des soldats sans armes et des fonctionnaires en retraité accusés de collaborer avec l’armée. L’information sur l’existence de ces bandes armées parallèles m’a été donnée par un jeune détenu anglophone qui fut mon compagnon de cellule au secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé. Par ailleurs, l’opposant et fils du coin Ni John Fru Ndi en a fait état récemment dans certains médias camerounais.
Michel Biem Tong,
Web-journaliste camerounais en exil
Un véritable coup de maître, pour les éléments du Bataillon d’ Intervention Rapide qui, pendant cette descente ont récupéré du matériel militaire, notamment : trois AK 46 – deux P.A de fabrication artisanale – trente armes de fabrication artisanale – deux semi automatiques – cent vingt huit munitions de 5,56 – douze munitions calibre douze – trois canons dont un chargé – un képi – du chanvre indien.
Les forces de défense et de sécurité camerounaises ont ainsi pu détruire, une autre base de ces individus qui, malgré les appels incessants du gouvernement à un retour à la paix persistent dans ce chemin qu’ils ont tracé. Des criminels qui se complaisent dans cet engrenage de sang et de larmes, qui refusent de tenir compte des cris et des pleurs de ces maman qui, pendant la descente du premier ministre chef du gouvernement il y’a quelques jours, ont crié leur raz le bol d’enterrer les leurs.
Ils se sont retranchés dans des lieux qu’ils croient inaccessibles, comme dans cette commune située dans la région du Nord Ouest, département de la Mezam. Ils apparaissent juste pour commettre leurs forfaits, se croyant invincibles à cause de leurs fétiches et des drogues qu’ils ingurgitent.
Une armée républicaine
Fort heureusement, face à ces individus sans foi ni lois, assoiffés de sang et dont on n’arrive pas à percer les motivations, des êtres qui bénéficient des soutiens occultes, il y’a cette armée républicaine. Elle s’attèle nuits et jours, à protéger l’intégrité du pays, ainsi que ces camerounais qui sont descendus nombreux dans les rues, lorsque Joseph Ndion Ngute est allé transmettre le message de paix, de réconciliation, de vivre ensembles, malgré les divergences de points de vue.
Une armée qui comporte peut être en son sein, quelques brebis galeuses qui ne sauraient atténuer le travail de titan dont peut se prévaloir la grande majorité de ceux qui, au détriment de leurs vies personnelles, de leur famille, se sont résolus à protéger les camerounais.
Un otage libéré
Même si l’on n’a pas donné l’identité de ce dernier, voilà une personne qui a recouvré la liberté et est repartie dans sa famille. Nul ne peut connaître l’état d’esprit dans lequel elle a vécu depuis qu’elle a été kidnappée. Peut être avait – elle déjà perdu l’espoir de revoir les siens un jour, croyant ses dernières arrivées, quand on connait le sort qui est réservé à ceux qui malheureusement finissent entre les mains des ambazoniens.
La contribution des populations est impérative
Et, c’est cet appel qui est lancé, aujourd’hui plus que jamais par les forces de défense et de sécurité camerounaises. Ce sont les chefs traditionnels qui connaissent l’identité de ceux qui vivent dans leur unité administrative, ce sont les parents qui peuvent supplier leurs enfants d’abandonner les armes afin d’intégrer les programmes mis à leur disposition par le gouvernement camerounais. Or, « ceux qui vont persister sur le chemin de la criminalité, vont nous trouver en face d’eux, nous sommes formés pour ça et, nous sommes prêts à nous sacrifier pour le Cameroun », dixit l’un des responsables du Bataillon d’Intervention Rapide qui a préféré gardé l‘anonymat.
Nicole Ricci Minyem
« Nous craignons que l'expérience de 2011, avec l'arrivée de réfugiés vers la Tunisie, se renouvelle. On craint aussi le terrorisme», a souligné M. Chahed, lors d'une conférence de presse conjointe, à l'occasion d'un sommet inédit en présence des principaux membres du gouvernement italien.
Alors que l’on parlait d’une nette amélioration de la situation sécuritaire en Tunisie, le pays reste sous état d'urgence depuis la série d'attaques en 2015 contre les forces de sécurité et les touristes, en partie organisées depuis la Libye. Les autorités, avaient alors résolu de déployer des renforts et de renforcer les contrôles à sa frontière avec la Libye dès le début de l'offensive du maréchal Khalifa Haftar.
« La situation en matière de sécurité en Libye est très préoccupante, nous restons extrêmement prudents. La Tunisie et l'Italie s'accordent sur la nécessité d'un cessez-le-feu et d'un retour au processus politique en cours sous les auspices de l'ONU », affirme M. Chahed.
Les deux pays ont signé plusieurs protocoles d'accord sur l'énergie, les collectivités locales, ou encore la conversion en investissements de 25 millions d'euros de dettes mardi, à l'occasion du premier conseil stratégique de coopération tuniso-italien.
M. Chahed a exprimé sa satisfaction pour les progrès réalisés dans les négociations sur un accord dans le domaine de la migration conformément à une approche de sécurité et de développement dans les zones internes de la Tunisie, sans plus de détails sur cet accord.
Les deux ministres ont aussi évoqué l'opération maritime européenne en Méditerranée Sophia, lancée en 2015 après une série de naufrages pour lutter contre les réseaux de passeurs en Méditerranée.
Prolongée jusqu'au 30 septembre 2019 sans aucun moyen naval, elle est partiellement suspendue en raison de la difficulté à faire accueillir les migrants secourus en mer et M. Conte a réitéré son refus de relancer l'opération à défaut d'une meilleure répartition des migrants : « L'Italie a une position très claire. Elle est honorée d'avoir le commandement de la mission Sophia mais c'est une opération qui est née d'un contexte différent, dans lequel il n'y avait pas beaucoup d'attention aux perspectives de redistribution des migrants récupérés en mer qui doivent être redistribués par des mécanismes de solidarité dans toute l'Europe », a-t-il souligné.
Mi-avril, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini avait réclamé aux Etats de l'Union européenne de renvoyer des navires de guerre en Méditerranée notamment pour permettre à l'opération militaire Sophia de lutter contre les trafics d'armes et de pétrole en Libye.
Nicole Ricci Minyem
« Des individus armés non identifiés ont attaqué l’église protestante de Silgadji tuant quatre fidèles et le pasteur principal. Au moins deux autres personnes sont portées disparues », vient d’indiquer aux médias, une source sécuritaire.
« L’attaque a eu lieu vers 13h00, au moment où les fidèles quittaient l'église à la fin de l’office religieux. Les assaillants étaient à motos. Ils ont tiré des coups de feu en l’air avant de viser les fidèles », a précisé un membre de l’église, sous couvert d’anonymat.
Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans, à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes djihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS).
D'abord concentrées dans le nord du pays, ces attaques ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est, et fait depuis 2015 quelque 350 morts, selon un comptage de l'AFP.
Vendredi déjà, six personnes dont cinq enseignants ont été tuées à Maïtaougou, localité située dans la province du Koulpélogo, dans la région de l’est. Les attaques ciblent régulièrement des responsables religieux, principalement dans le nord du pays. A la mi-mars, l’abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo, dans le nord du pays, a été enlevé par des individus armés et son cadavre a été retrouvé quelques jours plus tard, selon des habitants de la ville, même si l’église catholique qui avait pourtant signalée sa disparition ne confirme cette information.
Le 15 février dernier, le père César Fernandez, missionnaire salésien d’origine espagnole a été tué lors d’une attaque armée attribuée à des djihadistes à Nohao, dans le centre-est du Burkina.
En mai 2018, le catéchiste Mathieu Sawadogo et son épouse avaient été enlevés à Arbinda puis relâchés le 14 septembre. Avant eux, Pierre Boena, pasteur de l’église protestante de Béléhouro avait également été enlevé puis remis en liberté, en juin 2018.
Plusieurs imams ont également été assassinés par les djihadistes dans le Nord. Selon des sources sécuritaires, ceux-ci étaient "considérés comme pas assez radicaux" par les djihadistes ou "accusés de collaborer avec les autorités".
Les statistiques démontrent que les prélats chrétiens et musulmans sont les principales cibles des attaques djihadistes, pourtant, il s'agit de la première attaque d'une église depuis 2015, date des premières attaques djihadistes.
Nicole Ricci Minyem
« Je viens d'apprendre que dans une localité jusque là présentée comme un exemplaire du vivre ensemble camerounais, Obala dans la région du Centre Cameroun, des rixes sanglantes opposent des citoyens autochtones à leurs homologues, originaires du septentrion. Alors même que le pays, tout entier, bouillonne des affres d'une guerre, au Nord par Boko Haram, à l'est par les incursions des bandes armées centrafricaines, au Nord-est et au Sud-ouest par des sécessionnistes et à l'interne par des guerres larvées de positionnement dues à une fin de règne de monsieur Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.
Un tableau, somme toute apocalyptique, qui ne semble pas émouvoir les acteurs politiques du crew. Qui s'étripent à longueur de journée sur des inutiles contours de concepts creux et vaseux, qu’ils présentent comme constitutifs de leur démocratie. Au point où j'ai voulu, ensemble, scruter cet épique échange auquel se livrent nos gladiateurs: juste pour vous donner une idée de ce qu'ils croient, eux, avoir perçu de leur propre statut. Morceaux choisis, de deux éminences, bien connues des camerounais..
Abel Elimby Lobe, conseiller municipal, Douala,
Augustin Foalem je n'ai jamais été de votre opposition.
Une opposition inutile car elle ne sait pas gagner une élection, une opposition sauvage qui a réduit son activité à l'invective, l'injure et à des débats qui relèvent plus de la distraction que de l'intellect.
Je n'ai jamais été de l'opposition qui ne sait que faire de la critique et qui est dépourvue de toute capacité à développer une stratégie efficiente capable de mener aux objectifs visés.
Je n'ai jamais été de l'opposition pour être seulement de l'opposition comment si opposants=statut social. Je suis de ceux qui savent que l'opposition est une situation conjoncturelle.
Je m'oppose à la mauvaise gouvernance, je ne m'oppose pas à une ethnie qui est dite au pouvoir et qu'il faut évincer pour la remplacer par votre ethnie.
Je m'oppose à une certaine organisation institutionnelle, je m'oppose à l'incompétence, je m'oppose à la rotation ethnocentrique du poste de président de la République, je m'oppose à ceux pensent que leur ethnie doit être au pouvoir mais Je ne suis pas Elimbi lobe : profession opposant. À ce titre, je ne suis pas membre de votre ligue camerounaise de l'opposition, je n'attends aucune licence de votre mouvement. Je vous ordonne de prendre acte que je suis un opposant au régime du président BIYA qui ne cherche pas à vous plaire.
Dans mon combat pour la bonne conduite des affaires publiques, je ne cherche pas à avoir pour compagnon de lutte toute sorte d'individus qui se serait réclamé de l'opposition et comprenez que je ne suis pas opposé au régime du président BIYA Pour les mêmes raisons que les Norbert Kamgaing Lele et consort, je ne suis pas un opposant aux Betis et je ne suis pas opposant pour remplacer les Betis par l'ethnie des Norbert Kamgaing Lele, ni par celle des Maurice Djiongo, etc. Vos jacasseries n'y changeront rien. Oui je n'ai jamais été un opposant comme vous ?
Je suis un opposant différent de vous. Je ne suis pas un opposant rompu au cyber terrorisme, je ne suis pas un opposant qui s'exprime avec un faux profil parce que je n'ai pas la culture de faussaire, je ne suis pas un opposant qui insulte pour s'exprimer, je ne suis pas un opposant en manque d'espace d'expression pour n'exister que dans Facebook, je suis un opposant qui, pour faire entendre mes idées, j'ai choisi de militer dans une organisation politique qui avait pour vocation de changer l'ordre politique du pays et non de faire arriver l'ethnie des Norbert kamgaing Lélé au pouvoir.
Je suis un opposant qui croît aux élections et qui se présente aux élections. Je suis un opposant qui a pour principe que l'élection est le seul mode d'accession aux responsabilités politiques publiques, je suis un opposant qui ne veut pas de l'insurrection comme mode d'éviction du régime Biya, je suis un opposant qui s'oppose à l'implémentation au Cameroun des schémas Burkinabé, égyptien, soudanais, algérien et autres car je suis un opposant qui sait que l'étude objective des causes de l'immobilisme politique montre que les opposants manquent de coordination dans leurs efforts d'éviction du régime Biya.
Je suis un opposant qui sait que l'analyse objective des cause des échecs à répétition et sans répit montre que c'est la prolifération des partis politiques ethnocentrés comme celui des Norbert Kamgaing Lélé qui est la cause principale des échecs de l'opposition,
Je suis donc un opposant qui sait que des faibles Partis politiques tribalistes comme le MRC, le SDF, l'UDC et consort ne fédèrent pas au delà de leurs bases ethniques et que ceci constitue une faiblesse grave qui les rend politiquement inefficaces et inefficients.
Je suis un opposant différent de vous les Kamgaing, les Foalem, les Djiongo parce que je suis un opposant qui sait que la critique n'est plus audible et ne détermine plus le ralliement à l'objectif d'éviction du président BIYA,
Je suis donc très différent de votre opposition car j'appartiens à l'opposition qui sait que ce que le peuple du changement attend maintenant c'est la stratégie idoine pour évincer le régime.
Cette stratégie est déjà élaborée et sera exposée bientôt aux camerounais qui aspirent au changement par les élections législatives et municipales qui s'annoncent. Les promoteurs de cette stratégie l'ont baptisée : Plateforme Kawtal. C'est une stratégie d'unité d'action basée sur le vieux principe de l’Union fait la force.
Cette stratégie qui a fait ses preuves en 1992 est remise à jour en ce moment où les opposants promoteurs des égoïsmes de toute sorte, les aventuriers du « Chacun pour soi, Dieu pour soi », les malades des aventures individuelles et solitaires ont exaspéré tous les camerounais au point de fabriquer 3077000 électeurs qui ont refusé de venir voter un des huit opposants que seuls 1016000 inscrits sont venus voter en éparpillant leurs voix pour que aucun des huit nuisibles opposants de pacotille n'ait assez de voix pour évincer seul Biya.
Kamto rêvait d'évincer seul Biya avec le seul vote de son ethnie : il a échoué. Puis il a voulu évincer seul Biya par la rue : il a encore échoué et même son ethnie n'est pas sortie pour cette lutte insensée, au Point qu'il ne lui reste qu'une minable communauté de cybers terroristes qui le soutiennent du bout des lèvres.
Je ne suis pas un opposant comme vous.
La même source indique que tous ont été appréhendés au cours des opérations menées le week end dernier par les des forces de défense et de sécurité. Un contrôle inopiné apprend- on auprès des services du gouverneur de la région de l’Extrême Nord, qui précisent en outre qu’il s’agissait d’un contrôle inopiné.
Cette descente a permis aux forces de défense et de sécurité de mettre la main sur des documents compromettants et bien d’autres éléments qui font croire que les personnes interpellées pourraient avoir des liens assez importants avec les terroristes de la secte Boko Haram. Les enquêtes vont permettre aux autorités camerounaises d’en savoir davantage.
Ces dernières, dont l’engagement est resté sans failles, dans cette lutte contre le terrorisme, ont affirmé que : « l’expérience montre qu'à chaque fois que des opérations d’envergure et de manière inopinée sont lancées pour traquer des terroristes, cela permet toujours de mettre la main sur certains éléments qui constituent parfois la cellule dormante du terrorisme».
Accélération de la lutte contre le terrorisme
Depuis 2018, le gouvernement camerounais a pris des mesures, afin d’encourager les redditions de ces jeunes camerounais qui, à un moment donné se sont laissés embobiner par les vendeurs d’illusions. Des hommes sans foi ni lois pour qui la vie humaine ne revêt aucune importance. Pour la mise en œuvre du programme gouvernemental de lutte contre le terrorisme dans les zones en crise, on peut entre autres citer les travaux communautaires, les confessions publiques, des cérémonies symboliques sans oublier les formations professionnelles qui facilitent la réinsertion de tous ceux qui ont manifesté la volonté de changer de vie et, qui ne représentent plus aucun danger pour les populations.
Le gouvernement est allé plus loin, en promettant de démobiliser les comités de vigilance, toutes choses qui a pour objectif premier de rétablir la confiance dans ces régions mais aussi, de construire une paix durable. D’autant plus qu’à ce jour, les comités de vigilance renseignent les forces de défense et servent d’éclaireurs ou de guides. Ils affrontent parfois directement le mouvement djihadiste et protègent les communautés, notamment contre les attentats-suicides.
Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste. Début 2017, quelques-uns ont essayé de se rendre, mais ont été rejetés par leurs communautés ou abattus par les forces de sécurité.
Nicole Ricci Minyem
Depuis quelques années, le Cameroun fait face aux assauts du terrorisme à travers la secte Boko Haram dans la partie septentrionale et des bandes armées sécessionnistes dans les régions du Sud-Ouest et le Nord-Ouest. Sans oublier les menaces sécuritaires venant d’un pays voisin à l’Est.
Plusieurs fois, le pays a été interpellé par les organisation étrangères sur le comportement des militaires aux fronts. Face à cette situation qui remet en cause l’exercice des droits de l’Homme et des libertés publiques, les magistrats civils et militaires prennent part à un atelier de formation sur le thème: « L’accès à la justice et la lutte contre le terrorisme » depuis lundi à Yaoundé. Et c’est la salle des Actes de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) qui sert de cadre à cet événement, rapporte Cameroon Tribune.
« La justice est un maillon essentiel dans la lutte contre le terrorisme. A côté de l’aspect sécuritaire, il a été reproché aux pays qui font face à la menace terroriste de souvent privilégier la réponse sécuritaire au détriment de l’aspect des droits de l’Homme », a expliqué Philippe Nsoa, chef de la section judiciaire à la division de la magistrature et des greffes de l’Enam.
D'où l’idée de renforcer les capacités de tous les acteurs de la chaîne de justice pénale en matière de respect de droits humains. Il s’agit de rappeler le cadre juridique auquel le Cameroun a souscrit et qu’il faut rendre concrètement opérationnel sur le terrain.
Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Melissa Lefas, directrice de la justice pénale et de l’Etat de droit du Global Center On Cooperative Security a rappelé que cette formation a pour objectif de doter les magistrats des compétences et de la compréhension du profil du terrorisme au Cameroun, des cadres juridiques applicables et des considérations de procédure régulière qui découlent des enquêtes et jugements dans les affaires de terrorisme dans la région de l’Extrême-Nord, fondés sur le respect des droits de l’Homme et l’état de droit.
Pour Brian Morgan, conseiller juridique à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, l’action militaire doit collaborer avec la justice de façon que les poursuites engagées soient basées sur les preuves.
Otric N.