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Une double fusillade a eu lieu mercredi soir faisant au moins neuf morts, selon un bilan de la police. Et d’après les médias allemands, il y aurait des Kurdes parmi les victimes.

 

Deux bars à Chicha visés

Selon le journal local Hessenchaud.de, le tireur a d’abord ouvert le feu à proximité d’un bar à Chicha dans le centre de Hanau, le Midnight, vers 22 heures, faisant trois morts. Des témoins ont indiqué avoir entendu une dizaine de tirs.

Puis un second établissement, l’Arena bar, a été visé un peu plus tard dans un district voisin de Kesselstadt, où cinq personnes ont été tuées. Selon Bild, le tireur est entré dans l’établissement avant d’ouvrir le feu puis de prendre la fuite. D’après le quotidien allemand, il y aurait notamment des Kurdes parmi les victimes. « Les victimes sont des gens que nous connaissons depuis des années », a réagi le fils du gérant du bar, cité par l’agence DPA. Deux employés figurent parmi les victimes, selon ce témoin, absent comme son père au moment des tirs. « C’est un choc pour tout le monde. »

« C’est un véritable scénario d’horreur », a déploré la députée conservatrice de la circonscription, Katja Leikert. Le maire social-démocrate de Hanau, Claus Kaminsky, a lui évoqué une « soirée terrible, qui nous hantera certainement pendant très, très longtemps ». Il a demandé d’éviter toute « spéculation » et appelé les habitants à la « prudence ».

Combien y a-t-il de victimes ?

« A ce stade, la police peut seulement confirmer que huit personnes ont été mortellement blessées », ont indiqué dans la nuit les autorités dans un communiqué. Une personne grièvement blessée a succombé ce jeudi matin, portant le bilan de ces fusillades à neuf tués, selon un porte-parole. Plusieurs autres personnes ont été grièvement blessées.

Que sait-on de l’auteur ?

Une personne soupçonnée d’être l’auteur de la tuerie a été retrouvée morte quelques heures plus tard, aux côtés d’un autre corps non identifié. « L’auteur présumé a été trouvé sans vie à son domicile à Hanau. Les forces d’intervention spéciale de la police y ont de plus découvert un autre corps. L’enquête se poursuit. Actuellement il n’y a pas d’indication selon laquelle il y aurait d’autres auteurs », a écrit sur Twitter la police du sud-est du Land de Hesse, où se trouve Hanau.

L’Allemagne touchée par le terrorisme djihadiste et d’extrême droite

Le pays d’Angela Merkel  a été ciblé ces dernières années par plusieurs attaques djihadistes, dont une avait fait 12 victimes sur le marché de Noël de Berlin en Décembre 2016. Mais c’est la menace d’un terrorisme d’extrême droite qui inquiète le plus les autorités allemandes, depuis notamment le meurtre d’un élu allemand pro-migrants, membre du parti de la chancelière Angela Merkel, en juin dernier.

Vendredi, 12 membres d’un groupuscule d’extrême droite ont été arrêtés dans le cadre d’une vaste enquête antiterroriste. Ils sont soupçonnés d’avoir planifié des attaques de grande ampleur contre des mosquées sur le modèle de Christchurch. Ils ont été placés en détention. En octobre, un extrémiste de droite négationniste avait tenté de commettre un attentat dans une synagogue de Halle, un massacre n’étant évité que de justesse. Faute de pouvoir pénétrer dans l’édifice religieux dans lequel les fidèles s’étaient barricadés, il avait abattu une passante et le client d’un restaurant de kébabs, diffusant en direct sur Internet ses forfaits.

 

N.R.M

 

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Ce dimanche, les Forces de Défense et de Sécurité ont fait une descente musclée dans la localité de Kikaikom, dans le département du Bui, Région du Nord-Ouest.

 

Le bilan est assez lourd. Celui qu’on présentait comme le « tout puissant général Chacha »a été neutralisé pendant cette opération conjointement menée par le Bir – Btap – Bim. L’individu qui avait juré qu’il allait empêcher la tenue du double scrutin du 09 février prochain est tombé avec vingt deux (22) de ses « scélérats ».

Dans une vidéo mise en ligne il y a quelques jours, on a vu le « général Chacha » et trois de ses acolytes qui narguaient le pouvoir de Yaoundé, et menaçant de s’en prendre à tous ceux qui « auront la malheureuse idée » de se rendre dans un bureau de vote. Peut être pour démontrer qu’il avait le potentiel humain et militaire, cet individu a adopté une attitude de défiance et d’arrogance et a indiqué dans sa vidéo que jamais, les Forces de Défense et de Sécurité ne parviendront à rétablir la quiétude dans cette localité.

Sur l’image de son cadavre, on peut lire en anglais : « Chacha est mort comme un poulet. Merci à l’Armée Camerounaise, Mkpd et aux agents chukuchuku ».

D'autres victimes en plus des dégâts matériels

Les mêmes sources indiquent qu’il y’a eu de nombreux blessés sans compter la saisine d’un nombre important de matériels militaires ; notamment 01 pistolet automatique, 05 pistolets artisanaux, 04 fusils à pompe, 18 munitions calibre 12, 04 drapeaux de ce pays imaginaire… Le camp dans lequel se refugiait ces terroristes a lui aussi été détruit.  

Ce sont les individus qui sont soupçonnés d’avoir simultanément détruit trente (30) établissements d'enseignement secondaire dans le même département.

Collaboration parfaite

Ce sont les propos d'Angouem Serge, un confrère établit dans le chef lieu de la région du Nord-Ouest : « Vous avez certainement vu les images diffusées dans certaines chaînes de télévision et nous ici, nous en parlons aussi. C’est vrai qu’il y a encore des zones à risque mais, au cours des dernières semaines, les populations ont démontré qu’elles entendent entretenir une « collaboration parfaite » avec les Forces de Défense et de Sécurité. Les parents sont fatigués d’enterrer leurs enfants et, ce sont eux qui donnent des informations afin que les villages soient débarrassés de ces bandes armées dont on ignore aujourd'hui les véritables et réelles motivations. Dans les villages, ce sont les jeunes qui s’organisent au jour le jour et, notre souhait est que les élections se déroulent normalement… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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La femme qui partage la vie de cet être considéré comme « sanguinaire » par les populations vivant dans le Lebialem a été prise alors qu’elle faisait ses courses ce Mercredi à Dschang, d’après les sources sécuritaires. 

 

Une opération rendue possible, grâce à la coopération de ces Camerounais qui aspirent de tous leurs vœux à retrouver la paix, la joie de vivre et la quiétude d’antan. Mettant à profit les informations reçues, les vaillantes Forces de Défense et de Sécurité ont organisé une descente dans cette ville située dans le département de la Menoua.

« C’est lors d’une opération de ratissage ce matin (mercredi 22 janvier) à Dschang dans la Menoua motivée par des informations claires, que la Qeen Marshall est tombée dans les mailles de nos forces de sécurité... Celle-ci était venue se ravitailler secrètement comme d’habitude en vivres et en médicaments pour le compte de son époux terroriste qui reste terré dans les méandres des grottes du Lebialem ».

Nos confrères de la presse en ligne ayant relayé l’information relèvent toutefois que « La source ne mentionne pas le lieu où serait détenue la femme du chef séparatiste… ».

Des individus réfractaires à l’offre de paix du Président de la République

Alors que des actions sont multipliées afin que l’on parvienne à l’abandon des armes par des groupes terroristes, alors que les habitants du Nord Ouest et du Sud Ouest crient à tout vent qu’ils veulent retrouver leurs villages et se remettre à ce qui était leur quotidien, certains individus, sans foi ni loi, assoiffés de pouvoir et de sang n’entendent pas facilement lâcher prise.

C’est le cas de ce field marshall qui, il y a quelques semaines, se serait déclaré roi du Lebialem. Présenté par tous comme l’un des meneurs les plus résistants de tous les groupes terroristes qui écument ces deux régions, il est à la tête des red dragon.    

Cette arrestation peut elle servir à quelque chose ?

C’est le vœu émis par bon nombre de personnes ayant eu vent de cette action des Forces de Défense Camerounaise. « Si ce que je lis depuis le matin est vraie, alors, nous ne pouvons que nous en réjouir. Notre armée républicaine pourra agir avec beaucoup plus de force si elle peut ainsi compter sur la collaboration de ceux qui ont le plus subi les affres de cette crise. L’arrestation de cette femme pourra conduire à l’arrestation du roi des fainéants parce qu’il faut manquer de jugeote pour se proclamer roi dans le sang, la désolation, le désespoir, le crime et penser s’asseoir et faire des courses normalement et se croire à l’abri… », écrit Dave Alima sur Facebook.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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mardi, 24 décembre 2019 09:15

Terrorisme : Un autre assassinat barbare

Les images de la décapitation de Seta Kevin, infirmier militaire à Bamenda ont fait le tour des réseaux sociaux ce matin. Il aurait été assassiné ce 23 Décembre, par les ambazoniens à Mbengwi. 

 

Des images choquantes, qu’on ne peut regarder pendant quelques secondes, sans être saisi par la terreur, l’indignation et qui font naître dans l’esprit, cette interrogation : Pourquoi Seigneur ?

A côté de ce jeune camerounais qui ne demandait qu’à servir son pays, alléger la souffrance de ses compatriotes en plus de ses frères d’armes, se tiennent ses bourreaux, qui exhibent les armes qui leurs ont permis de commettre cet acte barbare.

Réactions

J’ai un gros souci avec ceux qui partagent ce genre de publication. Quel est l’objectif que vous visez ? Vous ne devrez pas partager…

Voilà la barbarie que certains choisissent de faire. Vous direz que c’est pour une cause juste que les ambazoniens se battent mais depuis quand il est juste de couper des têtes ? De kidnapper et de semer la terreur… ? Comment les militants de certaines formations politiques (je veux parler du cas précis du mrc) font ils pour justifier cette cruauté ? Ca  va prendre tout le temps qu’il faudra mais jamais ces esprits maléfiques d’un nouveau genre n’atteindront leurs objectifs…  

Vraiment, ce sont les animaux. Je prie Dieu que tous ces idiots assassins ainsi que les gens qui les encouragent subissent le même sort. En tuant les innocents, pensez – vous que c’est cela qui va faire partir le Président Paul Biya ? Bande d’I…

Le Cameroun a besoin de changement, c’est vrai mais j’espère qu’il n’y aura aucune pitié pour tous ceux qui ont fait le choix d’arracher la vie de pauvres innocents. J’espère qu’ils seront fortement frappés par la Justice.

J’aurais bien aimé voir ceux qui disent que les ambazoniens n’ont aucune arme, qu’ils utilisent l’arbre de la paix. Où sont les défenseurs de cette thèse ? J’ai appris que ce sont les ong qui font des rapports au parlement américain. Que disent – ils lorsqu’ils voient ce type d’images ou alors, ce sont les soldats camerounais qui s’en prennent à leurs camarades pour accuser les amba boys qui pour leur part, n’utilisent que l’arbre de la paix. Vous allez tous payer et, très cher…

Des réactions qui démontrent que les camerounais, dans leur grande majorité en ont assez de cette sauvagerie, de ces tueries qui n’en finissent pas et, au-delà des mesures prises par le gouvernement afin que la paix revienne, il est peut être temps d’en envisager d’autres afin que cesse cette barbarie.  

Sincères condoléances à la famille.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Après une série de tirs d’expérimentation depuis la base aérienne de Niamey, la France vient de déployer ses premiers drones armés au Sahel pour traquer les jihadistes. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre des Armées Florence Parly. 

 

Mme Parly avait déjà pris la décision en 2017 d’armer dans les deux ans les drones Reaper français en opérations extérieures. Passant de parole à l’acte, elle affirme ce jeudi dans un communiqué : « désormais opérationnels, les drones armés sont déployés au sein de l’opération Barkhane ». A travers ce déploiement, Paris rejoint ainsi le club restreint des pays qui font usage de ces avions armés pilotés à distance comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Israël. 

« Leurs principales missions restent la surveillance et le renseignement, vocation première des drones, mais elles pourront aussi être étendues aux frappes », précise le ministre français des Armées. 

Précisons que cette annonce intervient quelques jours avant une visite du président Emmanuel Macron au Niger, dans un contexte de forte dégradation sécuritaire au Sahel. Cependant, malgré la présence de 4.500 militaires français dans le cadre de l’opération Barkhane, les jihadistes multiplient des actions meurtrières dans cette zone sahélienne vaste comme l’Europe. 

L’armée française qui dispose de cinq Reaper au total dont deux sur le territoire national à des fins d'entraînement, va dans un premier temps armer ses drones au Sahel en bombes à guidage laser de 250 kg. Les six Reaper supplémentaires, dont Paris va assurer la livraison en 2020, seront équipés de missiles guidés air-sol, capable de suivre une cible mobile. 

 

Innocent D H

 

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Les affrontements se sont déroulés le week end dernier dans cette partie Nord du pays et les Forces de sécurité ont réussi à maîtriser une position de l‘État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), tuant ainsi de nombreux éléments de ce groupe terroriste dissident de Boko Haram. 

 

L’information a été donnée dans un communiquée rendue publique ce lundi,  par le commodore (capitaine de vaisseau), Ibikunle Daramola, directeur des relations publiques et de l’information au sein de l’armée de l’air nigériane (NAF) cité par l’agence de presse pro-gouvernement NAN.

D'après les informations relayées par la même source,  le raid aérien a été mené au moment où ces éléments de l’ISWAP étaient en plein rassemblement dans leur camp de Kollaram, un de leurs bastions dans l‘État de Borno aux abords du lac Tchad : « L’opération a été exécutée à la suite de rapports de renseignements crédibles indiquant que certains des dirigeants de l’ISWAP s‘étaient réunis pour une réunion dans l’un des deux bâtiments », a indiqué Ibikunle Daramola.

S’il n’a pas immédiatement donné d’autres détails comme le nombre de morts, l’officier a toutefois ajouté que ces bombardements ont gommé ces éléments de l’ISWAP et leurs responsables.

Destinée à appuyer les forces terrestres épaulées par des milices civiles anti-jihadistes, cette opération est intervenue trois jours après qu’une quinzaine de ces miliciens pro-gouvernementaux ont perdu la vie dans une attaque revendiquée par l’ISWAP.

Le nord-est du Nigeria est plongé dans un conflit entre l’armée et les groupes, jihadistes (dont Boko Haram et son dissident ISWAP), qui a fait au moins 35.000 morts depuis 2009 et plus de 2 millions de déplacés.

Les membres de cette secte semblent avoir repris du poil de la bête. Au Nigéria et au Cameroun voisin, ils multiplient des raids, des kidnappings et n’ont eu de cesse, au cours des derniers mois, d’apporter à nouveau la psychose, au sein des populations qui peinaient à peine à panser leurs blessures.

Au Cameroun, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au quotidien au niveau d’une frontière poreuse. Les comités de vigilance ont eux aussi redoublé la surveillance dans les villages, afin d’éviter que les « mécréants » ne les prennent pas surprise.

Et, cette nouvelle apparition des terroristes dans les régions du Grand Nord Cameroun est devenue pour certains « politiciens », un prétexte pour appeler le soutien, de plus en plus obscure de la communauté internationale. Ces derniers profitent de l’occasion pour se permettre de donner des leçons de gestion au gouvernement camerounais.

Alors que les populations bien qu’ayant des attentes pas toujours comblées vis-à-vis de ceux qui ont en charge de gérer leur pays, il n’en demeure pas moins qu’elles n’admettent en aucun cas, cette interférence dans les affaires qui ne concernent que le Cameroun et les Camerounais.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Alors qu’Emmanuel Macron parle d’ « invitation » adressée à ses homologues africains afin de discuter de  l’engagement antijihadiste de la France au Sahel, les Présidents Africains croient y détecter une « dégradante convocation ».

 

Il s’agit des Présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie, attendus le 16 décembre prochain à Pau, ville située du sud-ouest de la France où étaient basés sept des 13 soldats de la force antijihadiste Barkhane tués le 25 novembre au Mali.

Dans sa correspondance, le président de français a « fermement réclamé de la clarté de la part de ses homologues sahéliens sur la présence française au moment où celle-ci suscite une contestation grandissante. Il a évoqué des manifestations antifrançaises, mais aussi des prises de position de ministres et l’ambiguïté dont feraient preuve certains gouvernements sahéliens… ».

Dans l’invitation, il est indiqué que « Emmanuel Macron attend de ses hôtes qu’ils assument publiquement auprès de leurs opinions, le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des visées néocoloniales. C’est une condition nécessaire et il tirera les conséquences si elle n’est pas remplie… ».

A Bamako, Ouagadougou ou Niamey, une partie des opinions s’agace de l’incapacité imputée aux forces nationales et internationales à venir à bout des mouvements jihadistes, quand elle n’attribue pas la dégradation sécuritaire à la présence même des troupes étrangères.

Le ministre burkinabè de la Défense Cheriff Sy s‘est lui-même « étonné », dans l’hebdomadaire sud-africain Mail & Guardian en juin, que les Français, avec les quelque 4.500 hommes de Barkhane et leurs moyens, « n’aient pas été en mesure d‘éradiquer cette bande de terroristes ».

Réactions

Dans un contexte de tensions exacerbées par les violences, l’ancienne puissance coloniale fait une cible toute désignée, a fortiori quand elle est la force étrangère en première ligne. Le ton employé par le président français heurte d’autant plus.

« On aurait dit un appel du papa à ses enfants, c’est paternaliste, ce n’est pas possible!”, lance Ali à ses camarades, au « Grin » à Bamako, lieu d‘échanges autour d’un thé, souvent dans la rue. « Insultant », renchérit Georges, un autre consommateur.

“Roch (Marc Christian Kaboré, président du Burkina) aurait appris la convocation comme tout le monde, dans la presse apparemment, tu te rends compte!”, enchaîne un camarade d’Ali. Ce que le président burkinabè a effectivement semblé indiquer lui-même.

« Tous les pays concernés ont été prévenus de manière informelle un ou deux jours avant l’annonce de M. Macron », a indiqué l’Elysée à l’AFP.

L’amicale des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Mali a jugé le procédé de M. Macron « particulièrement discourtois ».

« Espérons que quelqu'un, parmi les chefs d‘État convoqués, aura le courage de dire à M. Macron que la meilleure façon de les griller aux yeux de l’opinion c’est justement de les convoquer de cette façon », a réagi auprès de l’AFP Moussa Tchangari, une figure de la société civile du Niger.

Ibrahim Maïga, chercheur malien à l’Institut des études de sécurité (ISS) à Bamako, convient que l’invitation « sonne comme une convocation » et que davantage d‘écoute et de partage avec les partenaires sahéliens aurait peut-être été préférable.

Dans une lettre ouverte, l’ancien ministre des affaires étrangères burkinabè Ablassé Ouedraogo a lui aussi trouvé le ton de M. Macron « agacé et agaçant, voire autoritaire ». Cependant, il ajoute qu’il faut « reconnaître que par cet acte, le président français tape du poing sur la table et met nos gouvernants face à leurs responsabilités, à leurs incohérences et à leurs inconséquences ».

Incohérences, inconséquences

La mort récente de 13 militaires a causé un choc dans un pays dont l’armée n’avait pas subi d’aussi lourdes pertes depuis 1983 au Liban et a soulevé des questions sur l’engagement au Sahel.

Paris connaît l’existence de longue date de sentiments antifrançais dans la région. Mais il fait ressentir son exaspération alors qu‘à l’apparente impuissance des autorités nationales au Sahel s’ajoute par exemple la participation de députés maliens à la contestation. En novembre, l‘état-major burkinabè, lui, mettait en garde les avions français qui survoleraient intempestivement le territoire.

Par ailleurs, la France fait depuis plusieurs mois des appels du pied à ses alliés européens pour qu’ils s’impliquent davantage dans la crise sahélienne. Le président français a indiqué vouloir repenser Barkhane dans les prochaines semaines.

 

N.R.M

 

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Si le phénomène ne s’est pas encore produit, ces pays semblent néanmoins avoir déjà réuni toutes les conditions pour que des crimes de masse s’y produisent.

 

C’est en tout cas le pressentiment du Early Warning Project (EWP, Projet d’alerte précoce). Dans un rapport rendu public récemment le projet exécuté par le Holocaust Memorial Museum des États-Unis dresse une liste de pays comportant des risques de tueries de masse en 2019-2020.

Ce, sur la base de plusieurs données statistiques : « Nous utilisons des données et une modélisation statistiques accessibles au public pour produire une liste des pays classés en fonction de leur risque estimé de vivre un nouvel épisode, ou un début, de massacre », peut-on lire sur le site de l’EWP.

À en croire les animateurs de la structure, ces données sont mises à la disposition des institutions, notamment les gouvernements pour qu’elles prennent des mesures préventives de manière à épargner à l’humanité des atrocités comme celles des Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Et pourtant, malgré des initiatives comme le procès de Nuremberg, le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) ou la Cour pénale internationale (CPI), l’humanité ne semble pas encore tirée d’affaire, à en croire l’EWP.

Parmi les facteurs, il y a en bonne place des tensions politico-ethniques susceptibles de provoquer ou légitimer des épurations ethniques, des bombardements de localités ou de viols collectifs.

À l‘échelle mondiale, la première marche du podium est occupée par l’Afghanistan (21 %), suivi du Yémen (18 %) et du Pakistan (18 %). Et à la quatrième place, pointe le Soudan du Sud avec 16 % de vulnérabilité aux massacres de masse. Le pays d’Afrique de l’Est occupe alors la première place à l‘échelle continentale.

Ci–dessous, le top 10 des pays africains les plus exposés dans la période 2019- 2020

  • 1 – Soudan du Sud (4è au monde) : avec 16 %
  • 2 – RDC (5è au monde) : avec 14 %
  • 3 – Égypte (6è au monde) : avec 14 %
  • 4 – Soudan (7è au monde) : avec 12 %
  • 5 – Somalie (8è au monde) : avec 9 %
  • 6 – Cameroun (9è au monde) : avec 8 %
  • 7 – Éthiopie (10è au monde) : avec 8 %
  • 8 – Angola (11è au monde) : avec 7 %
  • 9 – Libye (12è au monde) : avec 7 %
  • 10 – Congo (14è au monde) : avec 7 %

 

N.R.M

 

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Dans un communiqué rendu public ce dimanche, la Cameroon Airlines Corporation précise que « aux environs de 10h40, son aéronef immatriculé TJ-QDB de type MA60, a essuyé des tirs d’arme à feu au moment de son approche pour l'atterrissage à l’aéroport de Bamenda à Bafut… ».

 

Dans le même document, il est indiqué que : « Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée et grâce à la bravoure du Commandant de bord, l’appareil a pu atterrir sans heurt en dépit de l'impact observé sur son fuselage…Suite à cet incident, l’aéronef a été immobilisé à l’effet de procéder, de concert avec les autorités techniques compétentes, à l’évaluation de l’impact... ».

Suite à cette attaque, la compagnie aérienne nationale, déjà très asphyxiée à cause des nombreuses crises de management connues au cours de ces dernières années et, qui peine à se remettre à flot, a été obligée de revoir son plan de vol afin de prévenir tout autre incident.    

Une attaque terroriste qui a entraîné quelques réactions  

Pour Akere Muna, « Tirer sur un avion de Camair – Co à Bamenda est une acte de terrorisme international et ne peut avancer aucune cause. Il met en danger les innocents et détruit tout capital de sympathie. Beaucoup d’entre nous œuvrons nuit et jour pour la justice et la paix… ».

Selon Adolphe Nguelé, analyste politique, il faut s’interroger sur la capacité de l’armement des « amabazoniens » : « Vous vous rendez compte, si ces gens ont la possibilité de tirer sur un avion en plein vol, cela signifie qu’ils sont très bien armés. Et, à cet effet, les mêmes interrogations subsistent. Certains nous présentent des pauvres ères, incapables de se défendre, soumis à l’autorité machiavélique d’un pouvoir qui ne veut pas lâcher prise et sur qui les forces de Défense et de Sécurité commettent des exactions. C’est ainsi qu’ils nous sont présentés. C’est certainement avec l’arbre de la paix qu’ils ont éraflé cet avion ! A un moment, il faut véritablement arrêter. Je n’aurais de cesse de marteler que ceux qui ne veulent pas suivre la main tendue du gouvernement répondent de leurs actes, et de la pire des manières. Le Cameroun est un Etat de droit et, ceux qui veulent pratiquer cette ingérence doivent se le tenir pour dit. Nous n’admettrons plus jamais que les puissances obscures se permettent de nous assujettir, de quelque manière que ce soit…Leurs complices doivent être traqués et amenés devant les tribunaux… ».

 

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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La terreur, le désespoir, l’incompréhension la plus totale parce qu’ils se retrouvent dans un endroit inhabituel, un hangar et, face à des inconnus, sont entre autres les sentiments qu’on pouvait lire dans le regard de ces dizaines d’enfants ce Mercredi.

 

Auscultés par les médecins et autres personnels de santé, ils n’arrivaient pas à se tenir tranquille et, l’on entendait à travers les parois du hangar, des cris et des pleurs de ces petits enfants, arrachés brutalement à l’affection de leurs parents et très certainement destinés à un sombre avenir.

De qui s’agit –il, cette fois ?  

Ils arboraient des combinaisons floquées par les initiales de l’Ong Children Rescue, - Détachement de sapeurs pompiers international. Une vingtaine d’individus qui,  répondant aux interrogations du Chef de l’Etat Idriss Deby Itno, lui ont affirmé avec un sang froid incroyable, une condescendance indescriptible, que « C’est la première fois que nous arrivons dans ce pays. Nous avions vraiment la garantie que tous ces enfants sont orphelins de père et de mère. Si on nous a menti, ce n’est pas de notre faute et c’est vraiment à notre insu… ».

Pour corroborer les dires de ses complices, le chef d’équipage a affirmé : « Nous avons les permis humanitaires et Tchadien et nous sommes de bonne foi… ».

Une attitude qui a provoqué le courroux du Président Tchadien et, cela s’est fait ressentir, lorsqu’il répondait aux questions des Journalistes : « Ils sont venus enlever les enfants, pour les amener en Europe. Est-ce que c’est pour les vendre au sein des organisations de pédophiles, c’est ce qui est à mon sens évident, au regard de ces images que je n’aurais jamais voulu voir dans ma vie. Ils voulaient peut être aussi tuer ces petits enfants pour vendre leurs organes ou encore en faire des cobayes dans les laboratoires de recherche… ».

Pour le Président de la République du Tchad, « Ceci est inadmissible au 21ème siècle. Le monde entier doit être témoin. Nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires, administratives et juridiques pour faire la lumière, par rapport à l’enlèvement de ces enfants Tchadiens ainsi que des enfants des réfugiés soudanais… »   

Un remake

Ce n’est pas la première fois que des individus à la moralité douteuse décident de prendre pour cibles, les petits enfants Tchadien. On se souvient qu’en 2012, sous la bannière de l’Ong arche de Noé, six ressortissants français avaient tenté d’enlever 103 enfants, arguant qu’il six ressortissants français avaient tenté d’enlever 103 enfants, arguant qu’il s’agissait d’orphelins, (le parfait mot de passe).

Pour Ndoumbè Claude Abel, acteur politique, « Ce qui s’est passé au Tchad et qui se passe dans la plupart des pays africains, même ici au Cameroun est terrible, il me manque des mots pour décrire réellement le sentiment qui m’habite, en regardant cette vidéo. Pendant que les politiques françaises cherchent à semer le chaos, provoquent les guerres, arment les terroristes pour destituer les Chefs d’Etat bien ou mal élus par leurs peuples, ces soi – disants  organisme humanitaire viennent prendre nos enfants pour en faire ce qu’un esprit humain ne saurait imaginer sans frémir… ».

Et d’ajouter : « Avis donc à ces politiciens qui sont prêts à tout pour accéder au pouvoir. Ces images doivent leur parler parce que ces européens, contrairement à ce qu’ils laissent croire, ne veulent en aucune manière le développement, le bien être des africains. Ils ont d’autres desseins, vous en avez la preuve… ».

Une tentative d’enlèvement qui intervient le jour de la commémoration du 30ème anniversaire des Droits de l’Enfant.

Voilà donc un léger échantillon de l’attitude de ceux qui se présentent comme des parfais défenseurs des Droits de l’Homme. De petits enfants, enlevés avec la complicité de ceux qui ont pour dieu quelques pièces de monnaies, qui leurs sont reversées lorsqu’ils ont rempli leur sale besogne. Ils n’hésitent pas à détruire ceux qui représentent l’avenir de demain.

Vivement monsieur le Président de la République du Tchad que les choses soient différentes de ce qu’on a vécu en 2012, afin que cette horde soit jugée et condamnée selon les lois en vigueur dans votre pays. Et que cela serve d’exemple.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01