La scène s’est déroulée ce Dimanche, en début de matinée au lieu dit Ewonkan – Awae, un quartier situé dans la périphérique de la cité capitale Camerounaise.
C’est le manège d’un individu, entrant et sortant d’une bâtisse laissée à l’abandon qui a attiré l’attention des riverains. Curieux, ils l’ont suivi et se sont rendus compte qu’il ne s’exprime pas bien en français, mais semble très à l’aise dans un dialecte parlé couramment au Nigéria.
A côté de lui, un assemblage d’objets ressemblant à une bombe artisanale, du chanvre indien, du tramol, des couteaux, des machettes, dix batteries de téléphone ainsi que quelques billets de banque en dollars…
A côté de cette artillerie, les Habitants du lieu ont trouvé des aliments, notamment des œufs, des pattes alimentaires, des bouteilles d’huile, un sachet de cube ressemblant à ceux qu’on retrouve dans les boutiques du Nigéria…
Face à cette découverte, tous ont décidé de le conduire à la Brigade de Gendarmerie de Nkomo, afin qu’une enquête soit ouverte.
Se fondre à la population
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, la vigilance comme le rappelle opportunément les Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que Ceux qui s’occupent du Maintien de la Paix, reste de mise ; étant donné que nombreux sont des hommes sans Foi, ni Loi, qui pourraient profiter de cette période de l’année pour commettre des crimes, de même que d’autres exactions.
Comme il n’est pas évident de les reconnaître en les regardant simplement, les uns et les autres sont appelés à rester en alerte afin de signaler le moindre comportement qui leur parait curieux, comme cela a té le cas ce Dimanche.
Un partenariat Populations – Forces de l’Ordre ou encore, Forces de Défense et de Sécurité qui fait ses preuves au quotidien, mettant en mal les appétences de ces êtres avides du sang humain, prêts à tout pour atteindre leurs sombres objectifs.
Présenter le Cameroun comme un pays risqué
Après les nombreux échecs engrangés dans les parties du Cameroun qu’ils attaquent, avec la complicité de quelques individus aux desseins inavoués, ils semblent avoir l’ambition de poser des actes effroyables au niveau de la Capitale Politique du Cameroun, siège des Institutions ; espérant que cela va aboutir à l’intervention des « puissances étrangères » qui viendront installer une autre personne à la tête de ce pays, tant convoité.
Nicole Ricci Minyem
Selon nos confrères de l’Afp, « Au moins 333 adolescents sont portés disparus depuis l’attaque de leur lycée dans l’Etat de Katsina et ce Mardi, abubakar shekau – l’un des chefs de ce groupe terroristes a revendiqué leur enlèvement dans un message vocal de propagande » publié sur les réseaux sociaux.
« Je suis abubakar shekau et nos frères sont derrière l’enlèvement à Katsina… », a déclaré, pour se vanter, le chef de file de ces bandits de grands chemins dont les méfaits et autres actes criminels, ne se comptent plus depuis de nombreuses années déjà.
Toutes les écoles de la région ont été fermées et les autorités ne se sont pas encore prononcées sur une éventuelle date d’ouverture, tandis que sous les chaumières, ils sont nombreux à s’interroger sur l’opportunité de renvoyer leurs enfants dans ces établissements scolaires, étant donné que la menace, comme cela a pu se ressentir pendant la dernière incursion des terroristes, reste constante.
D’ailleurs, les populations quelques jours après le drame, racontent avec beaucoup d’émotion, ce qu’elles ont vécu tandis qu’elles sont interrogées par nos confrères : « Plus d’une centaine d’hommes armés à moto ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi dernier, cette école rurale située dans la ville de Kankara…Amenant des centaines d’adolescents à se précipiter dans la brousse pour s’y cacher ».
La sortie d’abubakar shekau permet désormais de mettre un visage sur les responsables de ce rapt, puisque le kidnapping avait au préalable été attribué à des groupes armés, appelés « bandits » qui terrorisent les populations dans cette région instable ou les enlèvements contre rançon sont devenus monnaie courante.
Sa revendication, de l’avis de certains analystes, « marque un tournant extrêmement important dans la propagation de l’influence des groupes djihadistes dans le nord ouest du Nigeria, à des centaines de kilomètres de leur territoire, situé dans le nord-est du pays ».
Après l’enlèvement des adolescentes, Le président Muhammadu Buhari a condamné cette autre attaque et ordonné le renforcement de la sécurité dans toutes les écoles.
L’armée quant à elle a affirmé lundi avoir localisé « le repaire des bandits », ajoutant qu’une opération militaire était en cours.
L’on se souvient qu’en 2014, le même groupe avait revendiqué l’enlèvement de 276 Lycéennes à Chibok ; et même si certaines ont été relâchées plusieurs mois après, nombreuses sont les adolescentes qui y ont perdu la vie alors que d’autres sont aujourd’hui encore, utilisées par ces terroristes comme objets sexuels.
Nicole Ricci Minyem
Il se faisait appeler « général julius» et, c’est grâce à la collaboration des Populations que les Forces de Défense et de Sécurité l’ont finalement retrouvé dans ce qui tenait lieu de refuge.
Sur une vidéo publiée par « Mkpd », et visible sur les réseaux sociaux, on voir, l’on voit l’individu couché sur un amas de tissus avec des «gris gris et autres amulettes autour des reins de même que sur son torse, des armes de gros calibre posées autour de lui et du sang ». Le corps est déposé sur des monceaux de tissus, peut être des vêtements de rechange qui lui appartenaient.
Dans la vidéo, les détails ayant permis aux éléments de l’Armée Camerounaise de parvenir à ce résultat ne sont pas donnés ; cependant, des réactions lues après l’annonce de son décès laissent croire que cet individu était très dangereux et, « qu’il est tristement célèbre à cause des nombreux actes barbares dont il s’est rendu coupable depuis le début de la crise sécuritaire dans les Régions du Nord et du Sud Ouest ; notamment les enlèvements avec demande de rançon, des assassinats et autres actes barbares visant à semer la terreur… ».
Assassiner ceux qui ne respectent pas le mot d’ordre de grève ?
Alors que les conseillers municipaux et les chefs traditionnels s’acquittaient de leur devoir républicain, en se rendant dans les bureaux de vote afin d’élire les Conseillers Régionaux, les Soldats veillaient au grain, afin de dissuader les terroristes qui, au cours des dernières semaines, n’ont eu de cesse de proférer des menaces contre tous ceux qui iraient aux urnes.
Peut être que le fameux « général julius » était – il présent dans la ville de Bamenda ce Dimanche, cherchant l’occasion d’exécuter ses sombres desseins ; peut être se cachait – il au milieu de la population, guettant la moindre opportunité de commettre un crime ; peut être était – il juste présent au milieu de cette population, espérant ainsi passer inaperçu, le temps de recharger les batteries avant de se lancer dans des voies criminelle…
Ses victimes pourront désormais dormir sur leurs deux oreillers
L’exposition de son cadavre, en pleine rue visait – il à décourager d’autres terroristes qui, à cause des incantations et tous les gris gris dont ils se revêtent se croient en sécurité ?
Le message est quant à lui passé ; les Forces de Défense et de Sécurité veillent continuellement sur le bien être de leurs concitoyens et, tous ceux qui refusent de déposer les armes, croyant défier l’Armée Républicaine vont subir le même sort.
Nicole Ricci Minyem
Au-delà du démantèlement des camps ambazoniens, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité travaillent à rétablir les liens entre leurs compatriotes des zones en proie à la crise sécuritaire et leur corps.
Les armes utilisées par les terroristes
La poudre noire pour fabriquer les munitions, et ils arment les canons avec et lors des embuscades qu’ils tendent aux Forces de Défense et de Sécurité qui patrouillent sur le terrain, il y a eu des blessés et quelquefois des morts.
Des engins explosifs improvisés et des fusils automatiques sont les armes utilisées par les terroristes, contre les Soldats Camerounais
Commandant Christian Noel Minko – Officier base Bir de Manto War : « Dans les camps que nous réussissons à démanteler, nous trouvons des armes qui ont été utilisées lors de la deuxième guerre mondiale, des shot – gun (des carabines de fabrication américaine, des kalachnikovs. Ils ont cherché à travers les trafics, ou encore à l’issue des actions de terrorisme qu’ils ont mené sur certaines forces couronnées de succès, de récupérer les armes… ».
Une artillerie lourde récupérée fort heureusement par les Forces de Défense et de Sécurité
Commandant Christian Noel Minko – Officier base Bir de Manto War : « A travers les actions que les unités opérationnelles mènent sur le terrain, nous avons réussi à reprendre tout ce matériel de guerre… ».
Les descentes des Soldats sont plus présentes à Kumbo – chef lieu du Département du Bui – Région du Nord Ouest, longtemps considéré comme l’un des bastions des terroristes ambazoniens.
Lors des patrouilles, les éléments de l’Armée Camerounaise sont victimes des tirs de snippers, cachés dans la brousse et, selon Yves Bea Hob – Officier Supérieur « Même s’ils savent qu’ils ne peuvent porter un coup fatal à nos engins, ils se manifestent toujours ; peut être une manière de communiquer avec nous. Ils sont retranchés dans certains pôles de résistance…
Aujourd’hui, les tirs sont moins nombreux que par le passé car il fut une époque où les tireurs sécessionnistes nous arrosaient sur deux voire trois ou quatre kilomètres ; c’est grâce au travail qui a été effectué en amont par des camarades… ».
Guerre beaucoup plus psychologique entre l’Armée Camerounaise et les ambazoniens
C’est l’avis que partagent tous ceux qui, au cours des derniers mois, ont accompagné les soldats sur le terrain. Il faut reprendre les villages et autres campements qui servaient de base arrière aux terroristes et renouer avec les populations qui longtemps, ont vécu dans la terreur.
Yves Bea Hob – Officier Supérieur : « Il est important de rétablir un rapport de confiance, connaître et se faire connaître par nos compatriotes ; c’est une étape essentielle, parce que nous n’oublions pas qu’au début de cette crise, il y’a eu une grande campagne de désinformation auprès de ceux qui vivent de ce côté…
Dès que les gens nous voyaient, ils fuyaient mais aujourd’hui, nous nous faisons le devoir de les reconquérir et c’est à cela que nous nous attelons chaque jour ».
C’est par exemple ce qui se vit aujourd’hui à Ndu, une bourgade située dans le Nord Ouest. La vie a peu à peu repris son cours normal ; Les populations ont renoué avec le marché périodique ; les conducteurs de moto, interdits dans d’autres localités, circulent librement, transportant des hommes et femmes qui vaquent tranquillement à leurs occupations.
C’est d’ailleurs à ces dernières que les Soldats Camerounais, ont décidé de faire des dons, notamment du matériel didactique qui va permettre aux enfants de reprendre le chemin de l’école
« Nous sommes conscients qu’en cette période de fortes pluies, il vous est très difficile de vous rendre à Bamenda ; c’est la raison pour laquelle nous sommes venus vous offrir ces fournitures scolaires. Il est important de faire l’école parce que c’est grâce à cette école que tous, nous aurons la paix. Nous sommes avec vous ; je voudrais qu’on continue la main dans la main… ».
Une annonce accueillie avec beaucoup de bonheur par les élèves et leurs parents, étant donné que depuis bientôt quatre ans, à cause des mots d’ordre lancés parles ambazoniens qui entendent transmettre à leurs cadets, leur caractère d’incultes, facilement manipulables.
Des dizaines d’écoles ont été détruites et aujourd’hui, certaines restent fermées ; une réalité que le Gouvernement Camerounais, les Soldats et les populations des régions en crise entendent changer.
Nicole Ricci Minyem
Ces individus pensaient asservir les habitants de cette commune du département de la Momo – région du Nord-Ouest mais, ils ont eu dû se rendre à l’évidence que la réalité est toute autre.
Alors qu’ils se préparaient à sévir, armés de deux fusils d’assaut et autres armes blanches, ces tristes personnages ont été stoppés net par les habitants de cette localité, qui en avaient assez de servir de chair à canons ou encore de boucliers humains aux terroristes.
Au cours des derniers mois, leur village a souffert des attaques permanentes de ceux qui ont choisi d’évoluer en marge de la loi. Ces êtres sans foi ni loi, qui kidnappant ceux qui possèdent un bien quelconque, et assassinent tous ceux qui tentent de résister ou qui sont soupçonnés d’entretenir le moindre lien avec les éléments des Forces de Défense et de Sécurité.
Aspirant au retour à une vie normale, avec la reprise des activités agricoles, agro pastoraux et commerciales afin d’assurer leur bien être ainsi que l’avenir de leur progéniture mais surtout, conscient du fait qu’ils doivent prendre leurs responsabilités et faire face à ces groupuscules de « drogués », et atteindre les objectifs souhaités, les Widikum (encore appelés Bifang) se sont organisés et, l’interpellation de ces trois hères est apparue pour eux comme une victoire.
D’ailleurs, pour marquer le coup, ils sont sortis de leur case et ont esquissé des pas de danse. Moment de joie, d’allégresse, de jubilation qui leur prouve qu’ils disposent des vraies armes pour venir à bout de la barbarie : leur volonté.
Les « criminels » remis entre les mains de la justice
Dans une démarche républicaine et en accord parfait avec ce que dicte le respect des Droits de l’Homme, les Widikum ont refusé de se faire justice et de faire payer à leurs bourreaux, toutes les souffrances vécues au cours des derniers mois.
Ils ont fait appel aux éléments des Forces de Défense et de Sécurité, aptes à mieux appliquer ce qu’impose le Droit, lorsque des « criminels » sont interpellés.
Un geste fort
Et qui se ressent de plus en plus, dans les régions en proie à la crise sécuritaire. Les habitants du Nord et du Sud Ouest ont accepté la main tendue du Gouvernement Camerounais, qui a promis de faire fi au passé, en pardonnant à ceux qui déposent les armes et sortent de la brousse.
Ils voient avec reconnaissance, les différents projets mis en place pour la reconstruction de leurs villes et villages et, pour eux, il n’est pas question de rater le coche.
Crise anglophone : L’armée camerounaise fait tomber 17 ambazoniens à Boyo dans le Nord-Ouest
Nicole Ricci Minyem
Selon les informations parvenues à la rédaction d’Agence Cameroun Presse, cette horde est soupçonnée d’appartenir à la secte terroriste boko haram qui sévit depuis longtemps, dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord – Cameroun.
On les suspecte d’être les auteurs des kidnappings avec extorsion perpétrés dans le département de la Benoué, au cours des derniers mois ainsi que de nombreux autres crimes commis au sein de la population.
Les mêmes sources indiquent que c’est jeudi dernier qu’ils sont tombés dans le filet tendu par les éléments de la gendarmerie nationale, après avoir reçu les plaintes déposées par les proches des victimes.
Un véritable ouf de soulagement pour les habitants de cette unité administrative, qui n’ont qu’un souhait, celui de voir mis hors d’état de nuire, tous les gangs de malfrats qui pullulent en leur sein, créant une psychose permanente.
Mais en attendant, les trente trois (33) sbires méditent sur leur sort dans les locaux de la gendarmerie nationale, les « pandores » espèrent recueillir toutes les informations qui vont leur permettre de libérer dans les plus brefs délais, les otages dont la vie pourrait être en danger.
Prise d’otages et demandes de rançons
Au cours des derniers mois, c’est à cette lugubre activité que s’attellent les membres de la secte terroriste. Ils pénètrent dans les villages durant la nuit, après avoir ciblé les domiciles de leurs victimes. Celles – ci, surprise dans leur sommeil, sont tenues en échec et ne peuvent qu’obtempérer, sous la menace des armes et autres chantages.
Quelquefois, les négociations aboutissent et de fortes rançons sont versées et les personnes enlevées regagnent leurs domiciles.
D’autre fois, d’après le témoignage d’Abdel Oumarou - responsable d’une structure de fabrication de sandales et de sacs à main à Garoua 1er « Ils viennent aussi prendre des jeunes gens, filles comme garçons qu’ils enrôlent de force dans leur rang. Ce sont ces derniers qui sont utilisés comme éclaireurs. Ma nièce a été enlevée en Avril 2020 et depuis là, nous n’avons plus eu aucune nouvelle. On ne sait même pas si elle est encore en vie ou alors, si elle a été prise comme l’une des femmes de boko haram… ».
Une sécurité accrue
Elle est rendue possible grâce à l’action conjointe des autorités traditionnelle et religieuse qui « ont ordonné à leur population de remonter tous les faits qui leur paraissent suspects aux forces de maintien de l’ordre mais aussi à l’autorité administrative », selon Abdel Oumarou.
Nicole Ricci Minyem
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que 22 attaques ont eu lieu dans le seul district Nord de Mozogo, dans la région de l’Extrême-Nord.
Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) vient de rendre public les données relatives aux attaques de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. Il en est que pour la seule période allant du 1er janvier 2020 au 2 août 2020, Boko Haram a commis 87 attaques. Et le district de Mozogo enregistre 22.
La récente attaque de Boko Haram a été perpétrée dans la localité de Ngwetchewe. Il s’est agi d’un attentat kamikaze qui s’est produit aux premières heures de la journée du 2 août 2020. Le bilan de cet attentat fait état de 19 personnes décédées parmi lesquelles 2 kamikazes et une quinzaine de blessés. Le Hcr rapporte que l’attentat de Ngwetchewe a poussé certains réfugiés à déserter la localité pour aller trouver refuge ailleurs. «Quelque 1500 personnes, dont des habitants terrifiés du site d’accueil, ont fui vers la ville voisine de Mozogo en quête de sécurité», fait savoir le Hcr dans un communiqué publié le mardi 4 août 2020.
Protéger les coins d’eau et installations sanitaires
Inquiet de la situation générale des populations de l’Extrême-Nord victime des attaques de Boko Haram, le Hcr préconise qu’une attention particulière soit de mise pour entre autres les installations sanitaires. «Les communautés locales de cette région défavorisée sont souvent les premières à répondre aux besoins des personnes qui fuient l’insécurité et la violence croissantes dans la région qui couvre le lac Tchad et le nord-est du Nigéria. Elles sont parfois apparentées et partagent avec elles le peu de ressources dont elles disposent. Dans un contexte d’insécurité croissante, le Hcr prévoit qu’une protection communautaire renforcée, des abris, de l’eau et des installations sanitaires seront nécessaires alors que le pays lutte contre la pandémie de Covid-19», a écrit l’agence dans son communiqué.
Respect du caractère civil
Notant que l’attentat de Ngwetchewe a été commis par deux kamikazes à l’aide “d’un engin explosif, peut-être une grenade”, au moment où des déplacés internes“dormaient” dans des installations de fortune, le HCR rappelle qu’il est primordial de respecter le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés. De ce fait, il «appelle tous les acteurs à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de déplacés internes, et à répondre rapidement aux besoins urgents des personnes qui ont fui la violence et subi de multiples déplacements».
Liliane N.
C’est le message envoyé par les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaise qui ont arraché des mains des kidnappeurs ambazoniens, soixante (60) personnes enlevées par cette horde de hors la loi.
Cette fois, c’est dans la localité d’Alou, (Sud Ouest) selon nos confrères de Canal 2 International que les Camerounais, ayant fait le choix de la paix, du développement participatif pour l’essor socio économique de leur pays ainsi que le bien être de tous ont brutalement été kidnappés et ce, en l’espace de 24 heures.
Un exercice que ces bandes de terroristes affectionnent particulièrement car, grâce à cela, elles rançonnent des dizaines de personnes qui parfois, sont obligées de payer de grosses sommes d’argent, si elles espèrent s’en sortir ; bien que le paiement de ces rançons ne garantit rien du tout, au regard de la morale de ces tristes individus.
Les agissements d’une armée professionnelle et républicaine
Présentes sur les lieux et engagées plus que jamais à garantir l’intégrité territoriale, les Forces de Défense et de Sécurité, ayant eu vent de ce qui se passe, ont mené des investigations. C’est grâce à ces dernières qu’elles ont réussi, quelques heures plus tard, de libérer une première vague de 25 personnes.
Un coup de maître que les ambazoniens n’ont pas voulu accepter et, comme il est de coutume, ils ont été les premiers à ouvrir le feu sur les éléments de l’Armée Camerounaise.
Obligés de riposter, bien que conscients qu’il est de leur devoir d’agir avec professionnalisme pour préserver la vie des autres victimes, les soldats Camerounais ont réussi après plusieurs heures d’échanges de coups de feu, à sauver les 35 autres personnes qui ont ainsi rejoint le cocon familial.
L’autorité administrative rassure
Après ce coup de maître, Kah Fabian Ambang - Sous Préfet d’Alou a tenu à réconforter les populations, en leur promettant que l’Etat régalien reprendra son droit dans ce département. Il a profité de cette occasion pour les inviter à plus de collaboration, avec les Forces de Défense et de Sécurité car, « c’est ensembles que nous parviendrons à bouter hors de notre département, les bandes armées… ».
Il faut relever que depuis le début de la crise sécuritaire dans les deux régions dites anglophones au Cameroun, cette circonscription administrative enregistre le plus grand taux d’exactions commises par des groupes terroristes. Ces derniers jours, ceux – ci ont décidé de prendre pour cible, les arrondissements d’Alou et de Ndabane, créant ainsi une psychose au sein de la population.
Hommes, femmes, enfants nul n’échappe à la soif de sang de ces êtres considérés comme des « Victimes d’une armée peu professionnelle et commettant des exactions » par certains organismes qui gardent curieusement muettes face à des actes comme celui de ces dernières heures.
Silence total des « défenseurs des droits de l’Homme »
Aucun ne monte au créneau, pour dénoncer et revendiquer les Droits des personnes kidnappées, traumatisées et assassinées par les ambazoniens.
Il n’est fait mention nulle part, des témoignages recueillis par les représentants de ces Ong auprès des personnes sauvées des griffes des ces terroristes, par l’Armée Camerounaise qui n’hésite pas à s’exposer aux balles, pour sauver la vie de leurs concitoyens.
Fort heureusement, chaque soldat Camerounais sait pouvoir compter sur la reconnaissance, les prières et les pensées positives de tous ceux qui reconnaissent le sacrifice consenti au quotidien et, ce ne sont pas les 60 personnes libérées ce Lundi, qui pourront dire le contraire.
Nicole Ricci Minyem
Alors qu’ils se croyaient en terrain conquis certainement à cause des stupéfiants qu’ils consomment mais aussi grâce au soutien des puissances obscures qui n’ont de cesse de les considérer comme des « victimes » malgré leurs nombreuses exactions, ces individus ne causeront plus jamais de tort à personne.
Les vidéos, présentes sur les réseaux sociaux et publiées ce Jeudi, montrent les corps de trois individus étendus à côté des armes avec lesquelles ils ont attaqué les paisibles habitants de cette contrée, certainement dans le but de les déposséder de leurs biens, avant de kidnapper femmes et enfants et assassiner lâchement les autres.
Fort heureusement, les membres des comités de vigilance sont permanemment en éveil et ils ont très vite détecté la présence des intrus.
Dans une parfaite synchronisation, alors que certains s’attelaient à mettre la main sur les mercenaires, d’autres ont envoyé des messages d’urgence aux Forces de Défense et de Sécurité dont les postes ne sont pas loin.
Le témoignage d’un membre du comité de vigilance
« Ici là c’est Tiebe Tiebe. Nous sommes le Jeudi 16 Juillet 2020, nous avons été attaqués par les éléments de la secte terroriste boko haram. La nuit venait à peine de tomber et en faisant la ronde comme d’habitude, nous avons cru voir des ombres au niveau des arbres qui sont plus loin. C’est comme si les gens essayaient de se cacher. Nous nous sommes organisés et, en voulant les encercler, ils ont ouvert le feu sur nous…Heureusement, nos soldats ne sont jamais loin et, ils ont pu riposter. Le bilan est là : trois membres de la secte terroristes sont morts, et à côté, il y’a les kalachnikovs prises entre leurs mains ainsi que leur drapeau aux couleurs sombres… ».
Autre lieu – Autre attaque
Malgré les pertes énormes que ces êtres, assoiffés de sang enregistrent, ils ne lâchent pas prise. Dans la nuit du 16 au 17 Juillet 2020, alors qu’il 23 h 20 et que les habitants de la contrée de Labado / Limani, située à environ 4 kilomètres de Homaka, sont plongés dans le sommeil, les membres de la secte terroriste boko haram ont enté une autre incursion.
Cette fois, ils ont fait irruption dans deux domiciles privés et leurs victimes Mahamat Adoumbo et Abdoulaye Kokori ont perdu plusieurs objets précieux, à l’instar des téléphones portables, des denrées alimentaires, des effets vestimentaires et de l’argent.
Alertées, les Forces de Défense et de Sécurité, en poste à Kangalari et à Waza sont arrivés sur les lieux et ont ouvert une chasse à l’homme afin de mettre la main sur ces hors la loi.
Nicole Ricci Minyem
A leur actif, l’incendie de deux camions transportant des denrées alimentaires, enlèvement des deux chauffeurs et ouverture d’un feu nourri sur les Forces de Défense et de Sécurité appelées au secours par les populations terrifiées
Les évènements qui se sont déroulés ce Dimanche, dans la localité de Ntabah au Nord Ouest du Cameroun, démontrent que malgré les appels à déposer les armes, les dispositions prises pour faciliter l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui manifestent le besoin de rentrer dans le droit chemin, certains s’attèlent à maintenir un état psychotique dans les régions du Nord et du Sud Ouest.
Sur le plan international, ce sont ces individus, qui n’hésitent pas à détruire des hôpitaux, des écoles et des véhicules transportant des denrées alimentaires pour des populations suffisamment traumatisées, qui sont présentés comme des « manifestants pacifiques revendiquant leurs droits avec des arbres de la paix ».
Aucune parole, aucune allusion n’est faite par les organisations non gouvernementales et autres acteurs de la société civile pour ces personnes, parfois prises comme boucliers humains, alors que ces dernières n’aspirent qu’à reprendre une vie normale, et mener en toute quiétude leurs activités.
Une exigence légitime, d’autant plus que les ambazoniens et leurs commanditaires ont tout détruit sur leur passage depuis bientôt quatre ans, alors que le Gouvernement a entrepris de reconstruire, de rétablir, de restituer tout ce que cette guerre a arraché.
Une Armée prompte à réagir
Les rapports sont pondus au quotidien, après de supposées « enquêtes menées sur le terrain avec en sus, le témoignage de prétendues victimes ayant subi les exactions des éléments des Forces de Défense et de Sécurité… ».
Cependant, les Camerounais dans leur grande majorité se posent de plus en plus la question de savoir pourquoi, les rédacteurs des rapports, qui disent avoir pour seul et unique objectif, le « retour au calme et la protection des victimes » ne disent jamais rien ou presque, sur la confiance aveugle, la foi profonde, la conviction inaltérable des populations vivant au Noso, envers ces Hommes et Femmes qui servent sous le drapeau national et qui sont prêts à tous les sacrifices, même le plus extrême pour défendre leur compatriote ?
En tout état de cause, c’est ce partenariat, cette volonté manifeste de marcher main dans la main que les autorités et très certainement les habitants du Nord et du Sud ouest, appellent de tous leurs vœux afin de mettre un terme définitif aux attaques terroristes des êtres sans foi, ni loi, simplement assoiffés de sang.
Nicole Ricci Minyem