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Le campus du collège Christ Roi de Tiko dans la région du Sud-Ouest est ouvert aux élèves depuis quelques semaines déjà et, certaines sources annoncent que pas moins de 650 élèves ont regagné les dortoirs de cet internat anglophone, où la reprise des cours est effective depuis lundi 26 août.

 

Dans les salles de classe, les enseignants sont tous présents, l’ambiance est studieuse. L’établissement est discrètement surveillé par des agents du Bataillon spécial amphibie (BSA) habillés en civil, afin de ne pas effrayer les apprenants.

Les promoteurs de ces établissements confessionnels ont établi leur programme, en tenant compte de la situation de crise qui prévaut dans ces zones, depuis un peu plus de trois ans maintenant.  Cette année, peut être plus que par le passé, le grand enjeu reste celui du retour en classes, des jeunes élèves du Nord et du Sud Ouest.

Ce n’est malheureusement pas la même affluence qu’on a remarqué ce lundi, jour de rentrée des classes au sein des autres établissements scolaires de la région, de même qu’à Bamenda et ses environs. Dès les premières heures de la matinée, quelques informations faisaient état des affrontements entre sécessionnistes et Forces de Défense et de Sécurité dans le Lebialem.

 

Un secteur éducatif impacté

Sur Facebook, Mark Bareta affirme que « les élèves ne peuvent rien apprendre lorsque les balles fusent au dessus de leurs têtes ». Ses compères sont dans la même logique et disent que l’école ne peut reprendre dans le contexte sécuritaire actuel.

Une position qui a trouvé un nouveau point d’ancrage : La condamnation d’Ayuk Tabe et de ses complices. Les milices sécessionnistes ont décrété un  « lock down ». Une campagne de terreur qui prend effet ce 02 Septembre et s’achève le 16 du mois en cours.

Une attitude de défiance de l’autorité de l’Etat qui a amené l’Unesco à accuser les terroristes ambazoniens de violer l’un des Droits Fondamentaux des enfants : l’Education.

Une sortie qui a amené Mark Bareta, très actif dans les réseaux sociaux, notamment Facebook, à présenter d’autres revendications, dont l’instauration des écoles communautaires, placées sous l’égide de l’ONU : « Nous attendons que l’ONU intervienne et crée des zones franches pour les écoles, a lancé Mark Bareta, ce n’est que de cette manière que les classes pourront reprendre ».  

 

La campagne « Back to school »

Sans tenir compte des élucubrations de ces individus sans foi ni loi, conscients d’avoir derrière lui la grande majorité de la population, lasse de subir une violence dont elle ne perçoit plus les véritables enjeux, le gouvernement a lancé la campagne « Back to school ». De nombreuses personnalités sont descendues sur le terrain, ces dernières semaines, afin d’inviter les parents, à prendre conscience du tort qu’ils causent à leur progéniture, en protégeant et en respectant les mots d’ordre de villes mortes initiées par les ambazoniens.

La terreur est certes toujours présente. Les responsables et chefs d’établissements se gardent de prendre part au débat ; ils ont peur d’être victimes des attaques sournoises, des enlèvements et autres assassinats. C’est certainement la raison pour laquelle, au cours des prochains jours, l’on va remarquer une  rentrée à plusieurs vitesses : « Si les campus tels ceux de St Francis de Kumba, Repaccol de Mutengene, Lady of lourds, Sacred heart de Bamenda ou encore Bishop Rogan de Buea où loge désormais le célèbre collège Sasse ont déjà la tête à l’école, la reprise dans les lycées, cibles privilégiés des milices, demeure une incertitude.

 

Depuis le début de la crise, les statistiques présentent un bilan très lourd  

Près de 4 500 établissements ont fermé leurs portes, d’après des chiffres rendus publics par la branche locale de l’Unicef. Le gouvernement camerounais indique que 27 attaques ont été perpétrées contre le système éducatif dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest entre janvier et août 2019. Dix-neuf enseignants et 58 étudiants ont également été kidnappés au cours de cette période. Des chiffres qui illustrent le drame et font de l’éducation, l’un des secteurs les plus touchés par la crise.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Boniface Bayaola, qui est arrivé depuis hier dimanche à Garoua, préside ce lundi 02 septembre 2019 la cérémonie officielle marquant le top départ de l'année scolaire 2019-2020 dans la région du Nord-Cameroun considérée comme zone d'éducation prioritaire. Et c'est au lycée technique de Garoua Bibémiré que le Secrétaire d'Etat va donner le coup d'envoi de cette rentrée à partir de 10 heures précises.

 

C'est une veillée d'arme que la communauté éducative nationale en générale et celle de la région du Nord en particulier vient d'observer ce dimanche à Garoua par la présence dans la Cité capitale de la région du Nord de Boniface Bayaola, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des enseignements secondaires. Celui-ci préside ce lundi 02 septembre au Lycée technique de Garoua Bibémiré, la cérémonie officielle de lancement de la rentrée scolaire 2019 dans la région du Nord. Selon les observateurs avertis de la politique éducative camerounaise cette visite de travail de 48 du Secrétaire d'Etat dans le Nord, revêt plusieurs atouts. 

 

Quelques atouts de la visite

D'abord, l'on situe cette descente au niveau de la mise en oeuvre de la politique du Cameroun en faveur de la promotion de l'éducation sur l'ensemble du territoire national. Et la campagne “Back to school” instituée depuis quelque temps trouve ici l'écho souhaité." Ce qui vient montrer au combien l'Etat à son plus haut niveau a à cœur de relever le défi d'une éducation de qualité dans le septentrion mais surtout la région du Nord considérée comme zone d'éducation prioritaire. Les enseignements technique et général revêtent les mêmes valeurs", d’après les analyses de Théophile Abakaï politologue. C'est également la juste mesure qui explique la volonté du Gouvernement à oeuvrer sans relâche en faveur de l'éducation de la jeune fille qui connait une avancée significative dans cette partie du partie du pays brisant au passage toute sorte de préjugé.

Il faut ensuite indiquer que le choix de Garoua pour lancer la rentrée scolaire 2019 dans la région du Nord marque les efforts du Gouvernement dans la valorisation du système privé d'enseignement. Dans le Nord plusieurs collèges privés sont d'ailleurs implantés que ce soit dans la cité capitale du Nord ou dans l'arrière région.

Ce lundi 02 septembre 2019, outre le lancement officiel de la rentrée scolaire au Lycée technique de Garoua Bibémiré, Boniface Bayaola va visiter le Lycée classique et moderne, le Collège privé laïc les Hirondelles, et l'Ecole normale d'enseignement technique (Eniet) de Garoua. Le secrétaire d'Etat auprès du Minesec prendra congé de la région du Nord dans l'après-midi. 

 

Innocent D H

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A quelques jours du quick of, le ministre camerounais délégué chargé de la défense Joseph Beti Assomo, les responsables de défense et de sécurité posent le diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire national. Cette rencontre qui intervient sur hautes instructions du Chef de l’Etat se tient au ministère de la défense, avec pour objectif principal permettre une reprise sereine des classes le 02 septembre prochain dans tout le pays.

 

C’est une rencontre qui se situe dans un contexte précis, celui de la rentrée scolaire 2019. Il est donc question de procéder à l’évaluation de l’état des préparatifs de la rentrée sur le plan sécuritaire. Ce qui justifie cette concertation que mènent depuis 10 heures ce vendredi à Yaoundé, les principaux responsables militaires et de sécurité. A ces travaux, l’on note les présences aux côtés du ministre de la défense, du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji, du secrétaire d’Etat à la défense en charge de la gendarmerie Yves Galax Landry Etoga, du délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele entre autres. 

 

Les enjeux de la rencontre

Le ministre de la défense dès l’entame de son discours va louer le professionnalisme dont font montre les forces de défense et de sécurité sur le terrain surtout leur collaboration sans faille. Par la suite, Joseph Beti Assomo relève avec minutie les principaux défis sécuritaires en cours dans les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, de l’Adamaoua, mais aussi et surtout dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Pays.

S’agissant bien entendu de ces deux régions anglophones, le Mindef déplore la situation selon laquelle, des enfants sont encore empêchés d’aller à l’école à cause la crise sociopolitique qui y prévaut depuis trois ans déjà. Des raisons et bien d’autres qui sous-tendent l’invite du ministre de la défense et de la sécurité appelant les responsables de défense et de sécurité présents à ses côtés, d’assurer une veille stricte sur la rentrée scolaire 2019 qui symbolise un enjeu important pour le retour le retour à l’ordre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. 

 

Innocent D H

 

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Devant les établissements scolaires de la ville aux sept collines, lorsqu’ils n’accompagnent pas leurs parents dans les démarches entreprises pour leur inscription, ils s’en occupent tous seuls. Ils se disent conscients de leur devoir, face aux sacrifices consentis pour leur assurer un avenir certain.

 

« Je me prénomme Joyce. Je vais en classe de Première, ici au collège Pharaon. Depuis que je suis né, je n’ai connu que ma maman. Nous sommes trois enfants et elle s’occupe de nous toute seule. Je suis venu m’inscrire et aussi inscrire ma petite sœur parce que maman est parti au travail. Je sais que ce n’est pas évident pour elle, c’est la raison pour laquelle chaque année, je fais tout pour que ses sacrifices servent à quelque chose et qu’elle ne regrette pas de passer à côté de ce que les autres femmes ont. Je vais tout faire pour prendre mon probatoire une fois et, j’espère qu’elle sera encore en vie, lorsque je serais grand, pour pouvoir m’occuper d’elle… ».

« Je suis Christelle et je vais en 4ème. L’année dernière, j’étais au lycée d’Elig Essono mais, là bas, on a bouffé l’argent de ma mère et, elle a payé la scolarité deux fois. C’est pour cela qu’elle a décidé de m’inscrire cette année, ici au Pharaon. J’ai eu les tableaux d’honneur depuis la classe de 6ème et, j’espère pouvoir faire mon BEPC en 4ème. Je vais travailler pour l’avoir. Mes parents font beaucoup de sacrifices pour nous envoyer à l’école. Papa est tout le temps en voyages et c’est ma mère qui s’occupe beaucoup de nous. Je veux qu’ils soient fiers de moi et, je vais travailler très dur pour leur dire merci… ».

 

Les élèves rencontrés ce matin, sont conscients du privilège qui est le leur, de pouvoir s’instruire, alors que dans de nombreuses familles, les parents sont encore à s’interroger s’ils pourront envoyer leur progéniture à l’école.

« Je suis Armel, je suis élève de Seconde au Collège Mongo Beti. Lorsque ma maman est décédée, mes frères et moi n’avons pu poursuivre nos études. On nous a partagé dans la famille, chez mes oncles et mes tantes et, là bas aussi, il n y’avait pas beaucoup d’argent. Alors, j’ai passé deux ans à la maison. C’est cette année que le curé de la Chapelle de Mvog Ada s’est engagé à m’aider, parce que je suis allé le voir. J’ai eu beaucoup de chance, madame. Beaucoup d’enfants n’iront peut être pas à l’école cette année, comme mes deux derniers frères. Je suis donc conscient que je dois travailler durement pour m’en occuper lorsque je serais plus grand mais aussi, pour encourager l’Abbé Kisito qui a bien voulu m’aider. Je sais que ma chance de m’en sortir, la chance pour que les enfants de ma maman aient un avenir meilleur, passe par mon engagement à l’école… ».

A quelques heures de la rentrée scolaire, nombreux sont les enfants qui ne sont pas certains de prendre le chemin de l’école. Les raisons sont diverses mais, au-delà du manque de moyens financiers, il faut décrier l’attitude des individus qui volontairement, refusent l’accès à l’instruction à ceux-là qui représentent l’avenir de ce pays.

Dans des attitudes lâches, sans qu’on ne sache exactement ce qui les motive, ce après quoi ils courent, ils s’en prennent lâchement aux personnes qui ne partagent pas leur point de vue, leur « idéologie » : Celui de rendre ce pays ingouvernable et à la merci des individus sans foi, ni lois.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Près de 400 enfants ont reçu du matériel didactique au cours d'une cérémonie présidée mardi à Yaoundé, par le commandant de cette unité, le colonel Raymond Jean Charles Beko'o Abondo.

 

Ils étaient 392 enfants issus de 112 familles à recevoir du matériel scolaire. Ils sont orphelins pour avoir perdu un parent, militaire ou civil en service à la Garde présidentielle (Gp). “Les fournitures scolaires en question sont constituées de baskets, maillots, cartables, cahiers, calculatrices scientifiques, règles graduées, stylos, etc. Elles comptent pour l’année académique et scolaire 2019-2020 et sont le fait d’un élan de cœurs, d’une solidarité agissante entre des mécènes civils et des hommes en tenue”, rapporte Cameron Tribune

Présidée par le colonel Raymond Jean Charles Beko'o Abondo, commandant de la Gp, la cérémonie qui s'est déroulée mardi dernier, au poste de commandement de cette unité sis au quartier Obili à Yaoundé, avait un triple enjeu. Selon le commandant de la Gp, il est d’abord question de « promouvoir l’esprit de solidarité et d’entraide au sein de la grande famille du Mindef en général et de la Gp en particulier ». 

Ensuite, honorer les soldats tombés au front et enfin, assurer aux orphelins une éducation de qualité. Dans cette foulée, il a demandé aux pupilles de maintenir toujours ascendante, la courbe de leurs résultats scolaires pour honorer la mémoire de leurs défunts parents. Et pour maintenir ce cap, Aude Michelle Kamwe, représentante du Centre des œuvres sociales de la Gp a exhorté les récipiendaires à faire preuve de courage et d’abnégation au travail. Car, « le succès se trouve au bout de l’effort », a-t-elle déclaré. En retour, parents et enfants ont exprimé leur contentement et assuré de faire bon usage des dons reçus. 

Rendue à sa septième édition, la cérémonie de remise d’appoint aux orphelins de guerre a débuté par une prière inter religieuse. Prière au cours de laquelle les hommes de Dieu ont imploré le Très haut afin qu’il accorde à ces enfants santé, sagesse et intelligence. Lesquelles garantissent une année scolaire heureuse et réussie. Les religieux ont prié pour ceux qui ont manifesté leur générosité afin qu'il leur en donne davantage. Ils ont enfin exhorté d'autres âmes de bonne volonté pour que cette solidarité soit en permanence agissante. 

La Garde présidentielle est un commandement militaire interarmées placée sous l'autorité directe du Président de la République. Elle est constituée d'éléments d'élite provenant des forces de défense. Elle a pour missions: la garde, la protection du palais de la présidence de la République et des résidences présidentielles; la participation à la protection du chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses hôtes; la participation aux escortes et honneurs au chef de l'Etat, des membres de sa famille et de ses hôtes de marque; la participation aux cérémonies officielles.

 

Otric N.
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Les différents ateliers de couture de la cité capitale du Nord sont achalandés des différentes tenues des établissements scolaires, de la maternelle, du primaire et du secondaire. Ces ateliers sont remplis des élèves et parents qui viennent solliciter le service des couturiers.

 

Cas pratique, le marché de Djamboutou. Là-bas, l’on aperçoit des couturiers de la place qui ont le cœur à l’ouvrage. Ils confectionnent à plein temps des tenues aux diverses couleurs. Ces couturiers travaillent visiblement sous la pression dans l’optique de respecter les délais de livraison. Pour Halima Nadia, couturière : « nous travaillons extrêmement dure parce qu’il y a beaucoup de client et il y a beaucoup de tenues aussi à coudre. Les élèves veulent leurs tenues pour porter le lundi. On espère qu’on va finir à temps », explique cette dame qui n’a presque pas de répis dans son atelier à en croire son entourage.

Même son de cloche au marché central de Garoua. Selon Abdoulaye Hamadjoda, couturier : « en cette veille de la rentrée c’est chacun  qui se bat pour que son enfant ait une tenue de classe. A notre niveau, nous nous battons aussi pour les satisfaire ».  

 

Les files d’attente

Dans ces ateliers de couture, des files d’attente des élèves s’imposent, les élèves sont impatients, ils veulent récupérer leurs tenues pour une reprise des classes effective le 02 septembre prochain. Selon Djouleya Halidou : « je suis quitté de Nassarao pour venir récupérer ma tenue de classe. On m’a donné rendez-vous depuis hier et j’arrive aujourd’hui la tenue n’est pas encore prête. J’espère que ça sera prêt d’ici deux heures de temps ». Et de poursuivre Oumar Talba : « je suis là depuis le matin et jusqu’à présent il n’a pas fini. J’attends encore ».

Le contraste est visible dans certains ateliers de couture. Ce n’est pas encore la grande la grande affluence : « il n’y a pas encore de clients. Ça va véritablement démarrer lundi ou mardi. Il y aura beaucoup de tenues qui vont arriver. Pour l’instant on attend parce qu’il y a des parents qui ne perçoivent pas vite leur salaire », nous fait savoir Maïramou Hamadou.

 

Innocent D H

 

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Le bataillon d'intervention rapide (BIR) a réhabilité  des salles de classe et des points d’eau potable  dans la localité de Gossi dans le département de  Mayo-Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

 

Le bataillon d'intervention rapide (BIR) apporte son soutien à la population de la Région de l’Extrême-Nord Cameroun, qui subit au quotidien de  multiples attaques  de la secte islamiste Boko-Haram. Cette unité d’élite qui  occupe un rôle de premier plan dans la défense du territoire camerounais, a réhabilité dans la localité de Gossi, dans le département de Mayo-Sava des salles de classes  et des points d’eau potable.  Les habitants de cette localité reprennent progressivement goût à la vie après avoir été la cible du groupe terroriste Boko-Haram, basé au Nigeria. « C’est l’action de développement du Haut-commandement, qui est non seulement à Gossi, mais qui va s’étendre  partout où les Force de défense et de sécurité sont déployées. Il s’agit pour le commandement de faire  comprendre aux populations qu’ils sont là pour eux, et qu’ils devront faire cause pour la  sécurité ensemble », explique le lieutenant-colonel Ndikum Azieh, commandant du Bir Zone Sud, au micro de la Crtv.

Cet acte du Bir intervient à la veille de la rentrée scolaire 2019-2020, prévue le 02 septembre prochain. Un geste qui encourage  la population de ce village, à  scolariser leurs enfants pour cette année scolaire. « Nous sommes prêts à envoyer les enfants à  l’école. Si les enfants ne vont pas à l’école cette année, ça ne sera pas une bonne chose », confie le président du comité de développement de Gossi, Mariha. Le directeur de cet établissement scolaire a profité de ce moment de communion avec la population,  pour inviter  les parents à envoyer leurs enfants à l’école dès le 2 septembre prochain.   En effet,  l’école publique de  Gossi qui avait été fermée à cause de l’insécurité, ouvrira ses portes  en ce début d’année 2019-2020.  Un soulagement pour les apprenants de cette localité contraints  par les terroristes à abandonner  leurs études.

 

Marie MGUE 

 

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Des kits scolaires ont été remis à plus de 200 enfants à Yaoundé le 23 août dernier, dans la perspective de la rentrée scolaire.

 

Vendredi dernier, la cour d'honneur de la Brigade du Quartier général à Yaoundé a connu une ambiance particulière. Une véritable fusion d'émotions, entre joie et larmes pour les familles des militaires et membres des comités de vigilance décédés sur le théâtre des opérations.

A l'initiative du chef de l'Etat, chef des forces armées le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants et des victimes de guerre, Koumpa Issa, a présidé la cérémonie de remise des kits scolaires à plus de 200 orphelins dont les parents sont tombés au front.

Selon Cameroon Tribune, ces élèves ont bénéficié de matériel didactique (livres, cahiers, calculatrice,...) au programme de cette année scolaire 2019-2020, tous cycles confondus.

Assisté de Marie Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Koumpa Issa qui représentait le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef) a saisi cette occasion pour magnifier la solidarité nationale. Il a aussi relevé l'intérêt patriotique que les Camerounais portent à leurs forces de défense et de sécurité ainsi qu'à leurs familles. C'est le cas de l’Ong « Réseau des patriotes camerounais » qui a également offert 200 kits à ces élèves. Autant d'attentions qui permettent de faire du droit à l'éducation une réalité.

Lire aussi : Rentrée scolaire 2019-2020 : Le secrétaire d’Etat auprès du Minedub fait un don de kits scolaires à 200 enfants déplacés 

Car comme tous les enfants, « ceux-ci ont besoin d'un accompagnement moral. L'Etat se doit donc de faire preuve de solidarité envers les familles et ayants-droits de ces vaillants soldats tombés pour la nation », a indiqué le représentant du Mindef. Après avoir rassuré les récipiendaires du soutien permanent du gouvernement, Koumpa Issa leur a demandé d'utiliser à bon escient ce matériel scolaire.

Ce geste a rassuré et mis du baume au cœur des élus du jour. Il a également été apprécié à sa juste valeur. Pour Bright Ekané, porte-parole des enfants, « l'histoire des orphelins des militaires décédés en services commandés et des membres des comités de vigilance décédés ne sera plus triste, parce que nous savons sur qui compter. »

Les parents, quant à eux, reconnaissent que c'est une véritable bouffée d'oxygène, « surtout par les temps qui courent ». Rendue à sa quatrième édition, cette cérémonie se déroulera également dans les neuf autres régions du pays».

 

Otric N.

 

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Plus que quelques jours et ce sera le début de la nouvelle année scolaire 2019/2020. Pour les parents d’élèves, l’heure est au ravitaillement en fournitures scolaires et en outils diverses pour accompagner les enfants dans leur formation académique. Et pour les commerçants, c’est l’occasion des bonnes affaires.

 

Aristide est un jeune commerçant exerçant au marché Mvog Mbi. Voici plusieurs années qu’il exerce dans le marché. « Ça fait même 10 ans que je fais le marché hein ! Quand je commençais c’est avec ma mère que je venais au marché. Elle vendait un peu de tout et moi je l’aidait en me baladant dans le marché avec les marchandises qu’elle avait ».

Situé à l’entrée du marché, le jeune homme a disposé sa marchandise dans un « pousse-pousse ». Des cahiers de plusieurs types de paginations, de plusieurs grammages de feuilles internes et de divers formats. Sur la raison du choix de cette marchandise, il répond « le marché c’est par saison. Nous sommes dans la saison de la préparation de la rentrée scolaire. Maintenant ce sont les cahiers et les autres outils d’apprentissages qui passent sur le marché ». Pour se ravitailler, notre jeune frère a recours aux grossistes dans la fourniture des cahiers, stylos, compas, règne et autre. « Parfois je me dirige vers NIKI Gros ou alors vers les magasins Henry et frères au marché central de Yaoundé. Quand je prends les cartons de cahier de 200 pages ou de 288 pages, je sais à peu près quelle est la marge que je peux en tirer. Maintenant pour gagner plus, il faut que réussisse à sortir une bonne quantité en peu de jours ».

Pendant nos échanges, Aristide nous fais savoir que l’activité nourrit son homme. Puisqu’il ne s’adonne pas à l’alcool et aux femmes. « Je ne joue pas la vie avec mon argent » dit-il.

Les risques encourus dans l’exercice de son activité sont nombreux. « C’est vrai que depuis un certain temps AWARA n’est plus très présent ici au marché, mais ce n’est pas toujours facile (…) la pluie perturbe notre travail, les clients aussi sont difficiles, ils disent qu’il n’y a pas d’argent. Mais comme les fonctionnaires viennent de toucher je crois que les ventes vont augmenter dans les prochains jours. » Nous fais savoir le jeune Aristide.                                                                                                                         

Il est environ 11 heures sous le ciel de Yaoundé, le soleil n’est pas à son zénith, aussi le ciel est légèrement couvert, le temps est agréable. Au milieu du vacarme du marché, Aristide va nous quitter pour « attaquer » sur de nouveaux clients.

 

Stéphane NZESSEU

 

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D’après  Cyrille Serge Atonfack,  Chef Divcom au Ministère de la Défense, c’est dans la matinée du 25 août 2019, que trois éléments de la Brigade de Gendarmerie de l’Arrondissement de Ndop, Département du Ngoketunja, Région du Nord- Ouest, en mission de ravitaillement au marché local de Ndop, ont été pris à partie par des terroristes embusqués et couverts par quelques commerçants. 

 

Cette horde de hors la loi avait programmé l’assassinat des éléments de ce détachement pour faire macabre sensation en cette veille de rentrée scolaire sensible dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

Les gendarmes attaqués se sont abrités dans un salon de coiffure situé à l’entrée  du marché, tandis que la ferraille qui leur était destinée, atteignait mortellement deux paisibles citoyennes et un bébé. Il s’agit de Baninla Clarisse Kife, née le 19 juin 1996 et enceinte au moment des faits, de Baninla Emmanuel Yensezen, née le 26 décembre 1984 et le Bébé de sexe féminin était âgé d’environ six mois.

Alerté, le commandant de brigade de Gendarmerie de Ndop qui s’est aussitôt rendu sur les lieux, a dans un premier temps invité la population à prendre la mesure de sa complaisance, voire de sa complicité avec les terroristes, avant de procéder au transfèrement des dépouilles à la morgue locale.

Comme pour le cas du bébé assassiné à Muyuka, quartier Makanga, en mai 2019, les faits sont particulièrement têtus.

Dans son communiqué, Cyrille Serge Atonfack interpelle les personnes qui font l’apologie du terrorisme, en pointant à la moindre occasion, un doigt accusateur sur l’armée et les Forces de Sécurité : « Nous espérons donc une saillie vénéneuse urgente de Maître Akere Muna accompagné de la propagandiste Mimi Mefo Takambou, gourou et disciple pyromanes, tous fanatiques de la dislocation du Cameroun qu’ils scandent à longueur de journée sur les médias… Ces adeptes du chaos lent ont manifestement mis en place des mécaniques d’action coordonnées de manipulation abjecte, pour nuire aux actions et initiatives de pacification du Gouvernement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.  

Le gouvernement n’entend pas baisser les bras, face à ces exactions. Face aux journalistes ce Lundi, le ministre de la Communication a réitéré la volonté de l’Etat à tout mettre en œuvre afin que la paix revienne, en cette période de veille de rentrée des classes et, tout au long de l’année scolaire et académique 2019 – 2020.

René Emmanuel Sadi a interpellé les familles et les populations qui apportent un soutien actif ou passif à cette horde d’individus, leur accordant une base dans laquelle ils vont se replier après avoir commis leurs exactions.

Aux Organisations non gouvernementales qui présentent ces individus assoiffés de sang comme des victimes, il est important, d’après le chef de la direction de la Communication car, « L’histoire jugera ces apôtres et prédicateurs de la terreur. Les lampistes terroristes avec… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01