D’après Cyrille Serge Atonfack, Chef Divcom au Ministère de la Défense, c’est dans la matinée du 25 août 2019, que trois éléments de la Brigade de Gendarmerie de l’Arrondissement de Ndop, Département du Ngoketunja, Région du Nord- Ouest, en mission de ravitaillement au marché local de Ndop, ont été pris à partie par des terroristes embusqués et couverts par quelques commerçants.
Cette horde de hors la loi avait programmé l’assassinat des éléments de ce détachement pour faire macabre sensation en cette veille de rentrée scolaire sensible dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Les gendarmes attaqués se sont abrités dans un salon de coiffure situé à l’entrée du marché, tandis que la ferraille qui leur était destinée, atteignait mortellement deux paisibles citoyennes et un bébé. Il s’agit de Baninla Clarisse Kife, née le 19 juin 1996 et enceinte au moment des faits, de Baninla Emmanuel Yensezen, née le 26 décembre 1984 et le Bébé de sexe féminin était âgé d’environ six mois.
Alerté, le commandant de brigade de Gendarmerie de Ndop qui s’est aussitôt rendu sur les lieux, a dans un premier temps invité la population à prendre la mesure de sa complaisance, voire de sa complicité avec les terroristes, avant de procéder au transfèrement des dépouilles à la morgue locale.
Comme pour le cas du bébé assassiné à Muyuka, quartier Makanga, en mai 2019, les faits sont particulièrement têtus.
Dans son communiqué, Cyrille Serge Atonfack interpelle les personnes qui font l’apologie du terrorisme, en pointant à la moindre occasion, un doigt accusateur sur l’armée et les Forces de Sécurité : « Nous espérons donc une saillie vénéneuse urgente de Maître Akere Muna accompagné de la propagandiste Mimi Mefo Takambou, gourou et disciple pyromanes, tous fanatiques de la dislocation du Cameroun qu’ils scandent à longueur de journée sur les médias… Ces adeptes du chaos lent ont manifestement mis en place des mécaniques d’action coordonnées de manipulation abjecte, pour nuire aux actions et initiatives de pacification du Gouvernement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le gouvernement n’entend pas baisser les bras, face à ces exactions. Face aux journalistes ce Lundi, le ministre de la Communication a réitéré la volonté de l’Etat à tout mettre en œuvre afin que la paix revienne, en cette période de veille de rentrée des classes et, tout au long de l’année scolaire et académique 2019 – 2020.
René Emmanuel Sadi a interpellé les familles et les populations qui apportent un soutien actif ou passif à cette horde d’individus, leur accordant une base dans laquelle ils vont se replier après avoir commis leurs exactions.
Aux Organisations non gouvernementales qui présentent ces individus assoiffés de sang comme des victimes, il est important, d’après le chef de la direction de la Communication car, « L’histoire jugera ces apôtres et prédicateurs de la terreur. Les lampistes terroristes avec… ».
Nicole Ricci Minyem