Les différents ateliers de couture de la cité capitale du Nord sont achalandés des différentes tenues des établissements scolaires, de la maternelle, du primaire et du secondaire. Ces ateliers sont remplis des élèves et parents qui viennent solliciter le service des couturiers.
Cas pratique, le marché de Djamboutou. Là-bas, l’on aperçoit des couturiers de la place qui ont le cœur à l’ouvrage. Ils confectionnent à plein temps des tenues aux diverses couleurs. Ces couturiers travaillent visiblement sous la pression dans l’optique de respecter les délais de livraison. Pour Halima Nadia, couturière : « nous travaillons extrêmement dure parce qu’il y a beaucoup de client et il y a beaucoup de tenues aussi à coudre. Les élèves veulent leurs tenues pour porter le lundi. On espère qu’on va finir à temps », explique cette dame qui n’a presque pas de répis dans son atelier à en croire son entourage.
Même son de cloche au marché central de Garoua. Selon Abdoulaye Hamadjoda, couturier : « en cette veille de la rentrée c’est chacun qui se bat pour que son enfant ait une tenue de classe. A notre niveau, nous nous battons aussi pour les satisfaire ».
Les files d’attente
Dans ces ateliers de couture, des files d’attente des élèves s’imposent, les élèves sont impatients, ils veulent récupérer leurs tenues pour une reprise des classes effective le 02 septembre prochain. Selon Djouleya Halidou : « je suis quitté de Nassarao pour venir récupérer ma tenue de classe. On m’a donné rendez-vous depuis hier et j’arrive aujourd’hui la tenue n’est pas encore prête. J’espère que ça sera prêt d’ici deux heures de temps ». Et de poursuivre Oumar Talba : « je suis là depuis le matin et jusqu’à présent il n’a pas fini. J’attends encore ».
Le contraste est visible dans certains ateliers de couture. Ce n’est pas encore la grande la grande affluence : « il n’y a pas encore de clients. Ça va véritablement démarrer lundi ou mardi. Il y aura beaucoup de tenues qui vont arriver. Pour l’instant on attend parce qu’il y a des parents qui ne perçoivent pas vite leur salaire », nous fait savoir Maïramou Hamadou.
Innocent D H