25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Rentrée scolaire

Le ministre de la Communication accompagné des ministres en charge de l'Education ont donné une conférence de presse conjointe ce lundi, dans la salle Auditorium du ministère de la Communication. Le porte parole du gouvernement a salué « la mobilisation nationale, en vue de la sauvegarde du droit d’aller à l’école pour chaque enfant » résidant dans les zones en crise.   

 

L’on n’a rarement vu un tel rassemblement mobilisation, à la veille d’une rentrée scolaire, du moins depuis le début de la crise sécuritaire au Nord et au Sud Ouest. Face aux Hommes des médias et se tenant à côté du patron de la Communication, les membres du gouvernement auxquels incombe la responsabilité directe de l’éducation, de la formation et de l’encadrement des jeunes apprenants : les ministres de l‘Education de Base, des Enseignements Secondaires, de l’Enseignement Supérieur, l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire …

Dans sa communication, René Emmanuel Sadi a relevé que : « Le retour en classe des enfants est une préoccupation majeure dans tous les pays du monde, dans la mesure où c’est à l’école et pour l’école que l’on forme celles et ceux qui, au travers des générations successives vont contribuer à l’œuvre de construction nationale… Sans école, point d’avenir ».

 

Les dispositions de la loi sont pourtant claires

Et, le ministre de la communication n’a pas manqué de les rappeler. La constitution camerounaise à travers son préambule 18 est claire : « L’Etat assure à l’enfant le droit à l‘instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat… ».

Par ailleurs, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, entrée en vigueur depuis le 02 Septembre 1990, dispose entre autres, en son article 18 que « les Etats parties reconnaissent le Droit à l’Education, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances ».

Des ordonnances qui n’ont pu être respectées depuis trois ans, à cause « des exactions inadmissibles des bandes armées de la nébuleuse sécessionnistes et qui ont rendu les établissements scolaires et universitaires totalement ou partiellement inaccessibles aux élèves, aux étudiants et au personnel enseignant et d’appui. Ce qui constitue non seulement des violations flagrantes des dispositions pertinentes des lois et règlements de la République mais aussi, de véritables transgressions des conventions internationales relatives au  Droit de l’enfant à l’éducation… ».

 

Comment concilier l’aspiration de ces « hors la loi » à créer un Etat, présider aux destinées d’un peuple et leur obstination farouche à compromettre l’éducation et la formation des jeunes ?

Un tableau sombre et, en dehors de ces quelques exemples, la liste est loin d’être exhaustive : « Vingt sept attaques terroristes ont été perpétrés contre le système éducatif dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest entre Janvier et Août 2019 ».

Durant l’année académique 2018 - 2019, c’était presque pareil : « Dix neuf enseignants et cinquante huit étudiants ont été kidnappés dans les universités de Bamenda et de Buéa… », sans oublier le lâche assassinat et la décapitation du professeur Wountai Vondou Olivier…

 

La rentrée des classes sera bel et bien effective toutefois, les responsabilités sont échelonnées

René Emmanuel Sadi n’a marqué aucune hésitation en martelant ces mots : « Certes, la situation préoccupe au plus haut point, le sommet de l’Etat mais, il en va de l’intérêt des enfants d’abord ainsi que des familles, tout comme de leur région d’origine, qui, à l’instar des autres Régions, ont besoin d’une jeunesse scolarisée et formée pour assurer leur développement… ».

Dans le cadre de ses responsabilités régaliennes, « le gouvernement, à travers ses démembrements et des Forces de Défense et de Sécurité entend créer les conditions propres à garantir une rentrée des classes sécurisée, en dépit des menaces de toute nature que les hors la loi sécessionnistes continuent de proférer à l’endroit des populations ainsi que des élèves et des étudiants… ».  

En clôturant son propos, le porte parole du gouvernement a lancé un appel vibrant à la communauté et internationale, en attirant l’attention des uns et des autres sur cette agression à laquelle fait face le Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Education

Ces espaces sont bien achalandés en ouvrages au programme pour satisfaire la demande sans cesse croissante de la part des parents d’élèves. L’on observe tout de même encore des parents qui attendent la dernière minute pour acheter des livres à leurs enfants à Garoua.

 

Pendant cette dernière semaine d’avant la rentrée, les marchés de la ville de Garoua sont bondés de fournitures scolaires avec en prime des livres.  Dans les différentes librairies de la place, il est question de tout mettre à la disposition des parents surtout le cas des livres qui sont au programme. Pour Aboubakar Konate, libraire : « on peut estimer la disponibilité des livres à 90%. D’ici deux jours, ils iront à 100%, nous sommes en train de tout faire pour que cela soit possible. Certains prix ont été même revus à la baisse par rapport à l’année dernière », garantit ce libraire au grand marché de Garoua. 

Bien que l’on note une forte disponibilité des ouvrages dans les librairies, il y a des documents qui arrivent de manière progressive. « Actuellement, nous avons des livres de mathématiques de la classe de 6ème et celui de français de la même classe. Des livres de mathématique de la seconde C manquent au même titre que celui de philosophie de la seconde », précise Aboubakar Konaté.

 

Dans le camp des parents

Plusieurs parents ont opté jouer la carte de la prudence avec pour ligne de conduite, éviter les bousculades de dernières minutes. Présents dans les librairies, ils préfèrent acheter dès à présent des livres. « Je préfère acheter ces documents maintenant car, à moins d’un jour ou deux de la rentrée, il y aura trop d’affluence », lance Roland Mounkiné, parent d’élève rencontré dans une librairie au grand marché de Garoua.

Il y a aussi des parents qui disent réaliser les achats à la rentrée proprement dite. « Beaucoup attendaient le crédit scolaire. Et c’est mieux de le contracter à la fin du mois d’août. Ils vont faire des emplettes au jour dit de la rentrée », estime Alioum Kodji enseignant. 

A quelques jours de la rentrée du 02 septembre prochain, les librairies et autres espaces de vente des manuels scolaires à Garoua, multiplient des stratégies pour satisfaire la clientèle. Toute chose qui a vocation à permettre aux parents d’élèves de mieux préparer le démarrage de l’année scolaire 2019-2020.

 

Innocent D H

 

Published in Education

Au cours d’une conférence de presse donnée jeudi dernier, les éditeurs ont fait savoir que des mesures étaient prises pour remédier au problème du manque des manuels scolaires.

 

Selon les éditeurs, tous les manuels scolaires inscrits au programme cette année, seront disponibles avant la rentrée. C’est le message qu’ils ont tenu à passer aux parents d’enfants à cette veille de rentrée scolaire.

« Nous demandons aux parents d'être patients. Ils seront servis avant la rentrée scolaire. Pour limiter certaines tracasseries, les éditeurs ont pris les dispositions pour faire venir les ouvrages par avion afin de les avoir avant la rentrée scolaire. Quelques livres sont en ce moment au niveau du Port de Douala et nous avons déjà saisi le Ministère des Finances pour faciliter les procédures d’enrôlement. Et d'ici quelques jours, tous les ouvrages qui manquent seront disponibles auprès des éditeurs et progressivement auprès des libraires », a déclaré Rogers Nforgwei, le Directeur des Editions NMI Education.

Pour mieux comprendre cette sortie des éditeurs, il faut indiquer qu’à l’heure actuelle, tous les ouvrages inscrits au programme ne sont pas disponibles. Un tour fait dans les librairies de la ville de Yaoundé, permet de le constater. Dans certaines de ces librairies, on observe que tous les rayons ne sont pas totalement fournis.

Pour pallier à ce manque de manuels scolaires, certains libraires proposent des ouvrages équivalents aux parents. Il y en a qui acceptent de les prendre. Et il y en a qui refusent de les acheter.  Ce dernier groupe préfère attendre la semaine de la rentrée scolaire.

Parfaitement au courant de ce qui se passe, les éditeurs qui ont rencontré la presse jeudi dernier, ont apporté des explications au sujet de la situation qui prévaut. « La production du livre suit un processus et le Cameroun ne dispose malheureusement pas encore des capacités de production à même de satisfaire la demande de fournitures en livres d'une manière instantanée », a déclaré Rogers Nforgwei, le Directeur des Editions NMI Education.

Il a ajouté que « les listes sont sorties au mois de juin et aussitôt, les éditeurs ont passé les commandes pour la plupart auprès d'imprimeurs italiens, turcs, indiens, chinois. Une fois les ouvrages imprimés, il faut au moins 30 à 35 jours pour que ceux-ci arrivent au port de Douala ».

 

Liliane N. 

 

Published in Education

Cette opération qui se déroule au Boulevard du 20 mai à Yaoundé va s’étendre du 26 août au 04 septembre 2019.

 

Depuis la journée du lundi 26 août 2019, à l’esplanade du Boulevard du 20 mai, il se tient une campagne spéciale de vente promotionnelle des fournitures scolaires. C’est une opération initiée par le Ministère du Commerce qui a à sa tête Luc Magloire Mbarga Atangana. Il est question pour ce département ministériel qui agit par le biais de sa délégation régionale, de donner un coup de pouce aux parents à cette veille de rentrée scolaire.

« Lors de la rentrée, nous devons nous mobiliser pour accompagner les parents de manière à ce que toute la communauté éducative soit prête à affronter l’année scolaire », a déclaré Alain Romuald Ombédé Nama, le délégué du Ministère du Commerce pour le Centre sur les antennes du poste national.

Les parents sont donc conviés à prendre part à ladite campagne. Car, soulignent les organisateurs de cette opération, il y aura des réductions de prix sur des articles comme les livres, les cahiers et autres fournitures scolaires. «Nous avons mobilisé les opérateurs économiques pour permettre aux parents de préparer à des prix abordables cette rentrée scolaire», explique Alain Romuald Ombédé Nama.

Aussi, selon le délégué du Ministère du Commerce pour le Centre, il y a un éditeur de livre qui sera présent sur le lieu de la campagne. Il a été appelé pour ne vendre que les ouvrages inscrits au programme. Il proposera donc aux parents des prix promotionnels et qui conviennent aux différentes bourses.

La vente spéciale ne concerne pas que les fournitures scolaires. Il y a également des produits de grande consommation qui sont proposés. « Nous avons aussi les produits de première nécessité. Nous avons le lait, le riz, les lessives, les œufs, les huiles de tables. Chaque fois qu’on aura dégagé un 100f, un 500f, un 1000f ou un 2000f par rapport à la vente promotionnelle, on peut ajouter un crayon, une gomme, une règle ou un cahier », explique Alain Romuald Ombédé Nama.

 

Liliane N. 

 

Published in Education

Au fil des années, en dehors de quelques exceptions, il s’avère qu’il s’agit d’un grand réseau mis en place par certains, qui permet à l’exécutif du bureau de l’Association des Parents d’élèves et enseignants et aux chefs d’établissements scolaire de se faire facilement de l’argent. 

 

Plus que quelques jours et les élèves vont reprendre le chemin de l’école, pour le compte de l’année scolaire 2019 – 2020. Devant les établissements scolaires, on assiste à un véritable branle bas. Entre ceux qui cherchent des places pour leur progéniture et ceux qui viennent pour les inscriptions. 

A côté des frais de scolarité, la direction de l’école oblige les parents à s’acquitter des sommes plus élevées, qui seront versées dans les caisses de l’Association des parents d’élèves et enseignants, qu’ils en soient ou non adhérents : « Vous revenez avec cette affaire des frais d’APEE, je les paye chaque année, même si j’ai appris qu’ils ne sont pas obligatoires. Mais, à l’école, même au lycée, on ne me pose même pas la question… ». 

Des enfants sont mis à la porte parce qu’ils n’avaient pas donné cet argent : « Ma fille était au lycée d’Elig Essono l’année dernière. En dehors des fiches que j’ai payé, on demande 100 frs pour cette fiche mais en plus, je me suis rendue compte qu’on demande d’abord les frais d’APEE avant l’inscription. Lorsque j’ai posé la question, ils m’ont dit que cela permet de construire d’autres salles de classe, cet argent permet d’acheter des comprimés lorsqu’un enfant est malade, quelque soit ce dont il souffre, cet argent permet aussi selon eux de payer les fiches d’examen…Sauf que je peux vous assurer que je n’ai jamais été convoquée à une quelconque réunion, tout au long de l’année scolaire. En plus, on n’hésite pas à mettre l’enfant à la porte et, ils choisissent toujours la période des compos ». 

Au niveau des ministères de l’Education de Base et de l’Enseignement Secondaire, l’on prétend que les textes sont clairs : « Les paiements de l’APEE ne sont pas obligatoires, cependant, dans les zones un peu reculées, là où on ne trouve pas beaucoup d’enseignants, les chefs d’établissement et les parents d’élèves peuvent décider de payer les enseignants vacataires et autres volontaires qui acceptent de dispenser les cours aux enfants… ». 

Toutefois, précisent Mve Ondoua Blaise Pascal, cadre au ministère des Enseignements Secondaire, « dans les Lycées et autres établissements publics, le paiement de l’APEE n’est pas obligatoire. Les parents doivent uniquement s’acquitter des frais liés à l’inscription de leurs enfants. Il y a un paquet minimum qui est donné et, ce n’est pas aux chefs d’établissements de construire les salles de classes, même si certains l’ont fait. Je le redis, il s’agit d’une action volontaire… ».

« Nous savons que de nombreux parents se plaignent, parce qu’à certains moments, cela s’apparente à une arnaque. Je peux affirmer sans risque de me tromper qu’il n’existe aucun réseau au ministère des Enseignements Secondaires, qui promeut une quelconque pratique entre les Associations de Parents d’élèves, les proviseurs et les fonctionnaires. Les textes sont clairs et lors de nos réunions avec les chefs d’établissements, nous n’avons de cesse de le réitérer ».

Malgré ces affirmations, le constat est clair, les plaintes des parents ne sont pas prises en compte. Les frais d’APEE sont malheureusement obligatoires et, avec ou sans raisons, les parents pensent qu’il s’agit d’un réseau qu’il ne sera pas évident de démanteler. 

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in Education
Tagged under

Réagissant sur la question, sur les antennes de Canal2 international, le président du Manidem a dit toute sa fermeté et sa détermination à barrer la route aux terroristes ambazoniens. De plus, il demande au gouvernement de ne lésiner sur aucun moyen pour assurer le retour en classe dès le lundi 02 septembre des élèves et écoliers des régions anglophones.

 

La crise anglophone vient de prendre une nouvelle tournure. Après la condamnation de Sisiku Ayuk Tabe et neuf de ses partisans, les milices existantes dans les régions anglophones ont décidé de bloquer les rentrées scolaires prochaines dans les deux régions. Pour ces derniers, il est évident que le régime de « la République » a choisi le parti du durcissement de ton et de l’affrontement. Et pour cela, il est hors de question que « la République » continue à donner de son éducation sur le sol « des anglophones ».

Voici trois ans que les enfants de ces régions n’ont plus accès à l’école. Et cette année, le gouvernement voudrait à tout prix faire reprendre les cours dans les établissements scolaires des deux régions.

Pour Anicet EKANE, il n’est pas question de discuter avec des terroristes qui ne veulent pas que des jeunes camerounais accèdent à l’éducation. « L’Etat ne doit pas céder au chantage des ambazoniens. Les forces de défenses doivent assurer armes au point, le retour en classe des petits camerounais de ces régions », affirme le patron politique du MANIDEM. Selon lui, le gouvernement devrait employer la force pour garantir le retour à l’école des élèves et écoliers de ces régions en crise. Anicet Ekane poursuit en faisant savoir que puisque ces gens ont décidé de prendre les armes pour paralyser la république, il n’est pas question de lésiner sur es moyens pour les mettre en déroute.

De toute évidence, on se dirige vers un autre niveau d’affrontements entre les forces de défenses de la République du Cameroun et les forces armées séparatistes. Des affrontements qui s’annoncent bien plus virulent que ce que nous avons observé jusqu’ici. Et ce ne sont pas les écoliers et élèves qui voudront être pris entre deux feux. D'où le regain de tensions au sein des populations qui ont du mal à croire que cette rentrées scolaire sera effective dans les régions du Nord ouest et du Sud Ouest.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

A une semaine de la rentrée scolaire 2019-2020 et au lendemain de l’emprisonnement à vie des leaders sécessionnistes, les habitants des régions anglophones du Cameroun vivent dans la peur. Les parents d’élèves de cette zone victime de la crise dite anglophone depuis 2016 s’interrogent sur le sort réservé à leurs progénitures en cette rentrée scolaire. Pour les rassurer, Adolphe Lele Lafrique, gouverneur du Nord-Ouest, dans le cadre de l’émission Dimanche midi du 25 août à la Cameroon Radio Television (Crtv), a déclaré que La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda.

 

En effet, la peur des résidents des zones anglophones s’accroît au lendemain de l’emprisonnement à vie de Sisiku Ayuk Tabe et neuf autres séparatistes anglophones. Selon un reportage de Canal 2 international diffusé samedi 24 août 2019 au journal de 20h, l’on observe des gares routières pleines de monde, les voyageurs munis jusqu’au matériel de couchage quitte ces régions.

Si certains ont peur pour leur vie, d’autres y remédient sur le sort réservé à leurs progénitures en cette rentrée scolaire. « Moi je vis ici à Bamenda et ma femme est à Dschang. Je suis en train d’aller accompagner mes enfants là-bas parce que je ne sais pas si les cours vont effective démarrer la semaine prochaine », a déclaré un homme au micro de Canal 2 International.

Des interrogations qui ont surement fait réagir le gouverneur de cette région. En effet,  dimanche 25 août 2019, dans le cadre de l’émission Dimanche midi à la Cameroon Radio Television (Crtv), Adolphe Lele Lafrique a rassuré les parents d’élèves que la rentrée scolaire aura bel et bien lieu le 02 septembre prochain. « La rentrée scolaire 2019- 2019 sera effective à Bamenda », a-t-il déclaré.

On espère que ce sera vraiment le cas. Car, pour rappel, dans son dernier rapport intitulé « L’éducation en péril en Afrique de l’Ouest et Centrale », l’Unicef révèle que les  fermetures d’écoles en Afrique de l’Ouest et Centrale ont triplé depuis 2017 en raison de la violence et  l’insécurité. Et qu’au Cameroun, l’insécurité qui se répand dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest a forcé plus de 4 400 écoles à fermer en juin 2019 et 609 000 enfants privés de la scolarisation.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Education

A exactement 11 jours de la rentrée scolaire 2019-2020, l’ambiance dans les marchés, les établissements scolaires et les librairies dans la ville de Yaoundé laisse planer un air de rentrée de classe imminente. L’heure est aux derniers réglages.

 

A Yaoundé, au marché central comme au marché Mokolo, les coins de rues sont bondés des fournitures scolaires et autres matériels didactiques. Ici, les vendeurs ambulants qui se recrutent parmi les jeunes scolaires ou non se frottent déjà les mains. Le marché, bien que timide encore, leur permet déjà de trouver leurs comptes. A longueur de journée, ils arpentent les coins et recoins des quartiers à la recherche des potentiels clients.

Les lieux de forte affluence restent les librairies. Les gérants s’activent afin de mettre à la disposition des parents les livres au programme et autres fournitures pour la réussite des enfants. Les parents, en attendant le salaire du mois d’août, ont les yeux rivés sur le calendrier afin de procéder aux achats du nécessaire pour la rentrée prochaine. Les boutiques sont aussi achalandées des uniformes des différents établissements.

Pour ces parents qui n’attendent pas les salaires et qui veulent éviter les bousculades de dernière minute dans les marchés avec la surenchère des prix, ces derniers jouent la carte de la prudence en achetant dès maintenant les fournitures scolaires. « Je suis là pour acheter des sacs et quelques cahiers pour mes cinq enfants. Je préfère le faire maintenant pour éviter les embouteillages de dernières minutes. En plus les prix sont encore abordables », révèle Sylvie, parent d’élèves.

Dans les établissements, ce sont les travaux de réfection des salles et les inscriptions qui meublent le quotidien des responsables de ces structures d’apprentissage. C’est le cas par exemple, au complexe scolaire bilingue « L’Eveil et l’Excellence » au quartier Nsam Escale où, les responsable accueille au moins dix parents par jour.

Lire aussi : Garoua : Le parfum de la rentrée scolaire 2019-2020 se fait déjà sentir 

Pour les établissements qui ne fournissent pas les uniformes, l’heure est aussi aux achats des tissus et les tailleurs commencent déjà à faire de bonnes affaires.

Rappelons ici que, au mois de juillet, le ministère des enseignements secondaire du Cameroun a rendu public le calendrier de cette année scolaire. Ainsi, le premier trimestre de la prochaine année scolaire commencera du lundi 02 Septembre au vendredi 20 Décembre 2019, puis le second ira du lundi 06 janvier au 27 mars 2020, et enfin le troisième du lundi 14 avril au vendredi 05 juin 2020.

Voilà donc qui résume les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire dans la ville de Yaoundé.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Education

Dans  les établissements scolaires de la ville, les préparatifs gagnent en intensité. Entre la quête des places pour les parents et les travaux d’aménagement pour les responsables d’établissements, chacun y va selon ses besoins pour être prêt le 02 septembre prochain. 

 

Au babillard du lycée classique et moderne de Garoua par exemple, chaque matin des groupes d’élèves accourent pour consulter les listes provisoires des classes qui sont disponibles depuis quelques temps. Certains parents quant à eux font la queue devant les bureaux administratifs question de décrocher une place à leurs progénitures. « Je suis venu pour le recrutement de mes enfants. J’en ai un ici et un autre au lycée technique. J’ai préféré commencer par ici ».

 Pour le proviseur du lycée classique et moderne de Garoua, Mohaman Bello : « Nous sommes en train de réceptionner les dossiers concernant le recrutement et allons les étudier dans les prochains jours. Il y a des bâtiments qui ont été réhabilités. Dans les salles de classes les tableaux noirs ont été renouvelés ». Tous les efforts sont consentis pour que la rentrée démarre sans fausse note. «  On a réceptionné les documents, les fiches de présences, les cartons de craies. Nous avons également fini avec la confection des emplois de temps », ajoute Mohaman Bello. 

Au lycée de Garoua Djamboutou aussi, les énergies sont mobilisées en prélude à la rentrée prochaine. L’on peut constater au sein de l’établissement la présence des agents de téléphonie mobile qui sont là pour faciliter le paiement des frais exigibles par voie électronique. Gilbert Djaodjagué, proviseur du lycée de Garoua Djamboutou précise : « Les inscriptions selon les prescriptions de la hiérarchie ont débuté depuis le 05 août. Et jusqu’ici tout déroule sans anicroche ». 

Au regard des préparatifs observés çà et là dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, capitale de la région du Nord Cameroun, tout est mis en œuvre pour que le train de la rentrée scolaire 2019-2020 dans le Nord puisse effectivement quitter la gare le 02 septembre prochain.

 

Innocent D H 

Published in Education

Le Conseil national d'agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques fait cette précision.

 

Le 26 mai 2019, le Ministère de l’Education de base (Minedub) a rendu public la liste des manuels scolaires arrêtés pour l’année scolaire qui commence en septembre prochain. Le 17 juillet 2019, c’est le Ministère des Enseignements secondaires qui publiait à son tour sa liste. Le constat qui a été fait, est que les manuels n’ont pas été changés. D’ailleurs au cours d’une conférence de presse donnée à ce sujet, M. Komon, le président du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd) soulignait qu’« aucun manuel ni aucun prix de manuel de cycles primaires et maternel ne change. Le coût du cartable pour ce qui concerne l’achat des manuels scolaires demeure donc le même ».

Connaissant les habitudes de certains établissements et rendu à quelques semaines de la rentrée scolaire 2019-2020, Marcellin Vounda Etoa, le Secrétaire permanent du Cnamsmd attire l’attention des parents, de tous ceux qui entrent dans le processus de commercialisation des manuels scolaires. Aucun manuel scolaire pas inscrit au programme n’est autorisé de vente.

« De très nombreux établissements, surtout privés, usent de subterfuges divers pour s'opposer à la politique du manuel unique par matière. Quand ils ne remplacent pas les manuels agréés par leurs manuels propres ou par ceux que leur proposent quelques éditeurs véreux et vénaux, ils affligent les parents de « listes supplémentaires » ou de ce qu'ils qualifient de «sonne ne peut garantir ni l'orthodoxie ni la scientificité des contenus. Il n'est pas envisageable que dans un pays, chaque école, collège ou lycée, au nom d'arguments spécieux, enseigne ce qu'il veut. L'école ne construit pas un pays, l'école aide à former, à mouler les citoyens dont un pays voudrait se doter pour se construire et se développer », explique Marcellin Vounda Etoa dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Sachant que certains établissements scolaires pourraient s’entêter à proposer des manuels qui ne sont pas au programme, le Conseil fait savoir que ceux qui seront surpris, vont tout simplement être sanctionnés.

 

Liliane N. 

 

Published in Education
Page 3 sur 4






Sunday, 05 June 2022 11:01