Les agences des Nations Unies qui luttent contre l’épidémie d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc) ont salué vendredi dernier, les efforts du gouvernement congolais et les partenaires locaux, qui ont permis à 1000 personnes de survivre.
Selon les Nations Unies, 1000 personnes ont réussi à vaincre le virus d’Ebola en République Démocratique du Congo (Rdc). Une prouesse que l’Onu attribue aux efforts des autorités locales, des agents de santé et des partenaires locaux. « Au début je pensais que je ne survivrais pas, mais maintenant que je suis guérie, je veux retourner dans ma communauté et leur dire de se faire soigner rapidement s'ils sont touchés. On peut réellement survivre », a déclaré Kavira, une jeune Congolaise à qui le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a remis son certificat de survivante d'Ebola.
Déclarée le 1er août 2018, l'épidémie d’Ebola a débuté dans le Nord-Kivu et s'est depuis étendue dans les provinces de l'Ituri et du Sud-Kivu. Actuellement, souligne l’Onu, la transmission active d'Ebola est confinée à l'Ituri. L’épidémie évolue dans un environnement extrêmement complexe, caractérisé par de faibles infrastructures de santé, l’instabilité politique, l’insécurité, la méfiance et la résistance des communautés et les conflits en cours impliquant de nombreux groupes armés.
Grâce à une approche intégrée à l'échelle du système, les Nations Unies ont intensifié leurs efforts en mai pour soutenir l'action menée par le gouvernement congolais dans les domaines de la santé publique, de l'assistance aux communautés affectées par le virus Ebola, de l'engagement politique, de la sécurité et du renforcement de la gestion financière.
Bien qu'il s'agisse de l'épidémie d'Ebola la plus longue et la plus meurtrière que la Rdc ait connue selon l’Oms, de nouveaux outils sont maintenant disponibles pour aider à stopper le virus et sauver des vies. Un vaccin, dont l'efficacité a été établie à 97,5%, a protégé plus de 226.000 personnes. De nouveaux traitements, qui, d'après les résultats d'études récentes, peuvent sauver plus de 90% des personnes qui se font traiter en début de leur maladie, améliorent le taux de survie des personnes infectées par le virus Ebola.
Marie MGUE