Dans un communiqué publié lundi 15 juillet, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé que les aliments mis en marché comme étant appropriés pour les bébés de moins de six mois contiennent trop de sucre. De tels aliments peuvent porter préjudice au développement et à la santé des enfants, alerte l’agence onusienne.
En pointant du doigt l’exposition précoce aux produits sucrés, l’OMS met en garde contre le risque de surpoids et de caries dentaires chez les jeunes enfants. Consommer ces produits, y compris des boissons comme les jus de fruits, peut créer une préférence nocive pour ceux-ci, pour le reste de sa vie, avertit l’institution.
« Les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge doivent être conformes aux diverses recommandations établies en matière de nutrition et de composition. Néanmoins, il existe des craintes sur le fait que de nombreux produits contiennent encore trop de sucres », a déclaré le Dr João Breda, chef du Bureau européen de prévention et de contrôle des maladies non transmissibles de l'OMS.
Cependant, l’OMS recommande, de longue date, que les enfants soient allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie. « Une bonne nutrition pendant la petite enfance reste essentielle pour garantir la meilleure croissance et le développement optimal de l'enfant », a souligné le Dr Zsuzsanna Jakab, la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. « Cela permet notamment d’améliorer les résultats pour la santé plus tard dans la vie et de prévenir les risques de surpoids, d'obésité et de maladies non transmissibles liées à l'alimentation », a-t-elle ajouté.
L'agence onusienne a élaboré un projet de modèle nutritionnel pour les enfants âgés de 6 à 36 mois afin de déterminer les aliments inappropriés pour cette tranche d'âge. Ce projet a été soumis aux Etats membres et aux parties prenantes pour examen. Le bureau européen de l’OMS a également mis au point une méthodologie permettant d'identifier les aliments commerciaux pour bébés disponibles dans les magasins et de collecter des données sur le contenu nutritionnel mentionné sur les étiquettes, ainsi que d'autres informations présentes sur l'emballage.
Danielle Ngono Efondo
Le marché camerounais du sucre ne connaîtra pas de pénurie dans les mois à venir. Les assurances sont de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) qui a ouvert ses installations mercredi à la presse. La visite des magasins de ses usines de Mbandjock et de Nkoteng a permis de constater surplace près de 50 000 tonnes de sucre stockées.
Pour les responsables de l’entreprise, cette cargaison va permettre de couvrir les grandes périodes de consommation de cette denrée qui s’étalent sur plusieurs mois, lit-on dans les colonnes de Cameroon Tribune.
« Cette disponibilité est une garantie de couverture des différents marchés à l’approche des grandes échéances comme la période du jeûne de Ramadan, la période festive aux alentours de la fête de l’Unité, les entrées en production de toutes les grosses unités brassicoles, les fabricants de biscuits, les producteurs de yaourts et de jus », souligne Jean-François Ntsama, directeur commercial et marketing de la Sosucam.
La Sosucam tient à rassurer les consommateurs sur l’augmentation du volume de production compte tenu de ce qu’elle dispose encore de plusieurs mois de campagne devant elle.
Au-delà d’une simple visite d’entreprise, indique le journal, cette descente des hommes des médias à Mbandjock et à Nkoteng aura servi de prétexte au tout nouveau directeur général adjoint de la Sosucam, arrivé le 26 novembre 2018, de prendre contact avec la presse.
Samuel Second Libock s’est davantage voulu rassurant quant à la modernisation continue de l’outil de production en vue de la hausse permanente de la productivité, la disponibilité des stocks sur le marché et la qualité des produits de son entreprise qui, selon lui, atteignent les standards internationaux en la matière.
Une visite de la chaîne de production a permis de constater que la structure a créé une sorte de pluie artificielle en adaptant un système d’irrigation par aspersion au moyen d’une rampe pivotante. Longue de 602 m, elle permet d’arroser 100 ha de plantation à la ronde.
Grâce à cette technologie, « finies les longues périodes de sécheresse qu’elle a connues par le passé. Au moyen d’une récolteuse mécanique, d’importantes quantités de canne à sucre sont convoyées à l’usinage où toutes les conditions sont réunies pour un meilleur rendement ».
Otric N.