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Un avertissement donné par l’Organisation Mondiale de la Santé qui ajoute, selon nos confrères de « 20 Minutes » que : « Les quarantaines, les confinements, la fermeture des écoles ou encore le chômage sont autant de sources d’anxiété auxquelles ont dû faire face les populations… »

L’Organisme en charge des problèmes de santé mondiale soutient que la pandémie de corona virus qui a déferlé sur le monde depuis 2020 aura un « impact à long terme et d’une grande portée » sur la santé mentale des gens.

« De l’anxiété liée à la transmission du virus, à l’impact psychologique des confinements et de l’auto-isolement, aux conséquences liées au chômage, aux difficultés financières et à l’exclusion sociale, (…), tout le monde est affecté d’une manière ou d’une autre », avertit l’OMS, dans un communiqué, à l’occasion d’une réunion à Athènes de ministres et responsables de la Santé.

L’OMS estime que « ce n’est pas juste la contamination, ou la peur d’être contaminé qui a affecté la santé mentale de la population ».

 Mais « le stress procuré par les inégalités socio-économiques et les effets de la quarantaine,  du confinement, de la fermeture des écoles et des lieux de travail ont eu des conséquences énormes », souligne encore l’OMS.

Lever le tabou autour des maladies mentales

« Nous devons parler ouvertement de la stigmatisation qui accompagne la santé mentale. Nous parlons d’un composant-clé de notre santé. Il requiert une action maintenant » des gouvernements », a exhorté le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à l’ouverture à Athènes d’un forum de deux jours des ministres de la région Europe de l’Oms, qui inclut 53 pays

 « La pandémie a secoué le monde. Plus de quatre millions de vies ont été perdues dans le monde, des revenus ont été détruits, des familles et des communautés ont été séparées, des entreprises ont été mises en faillite… », rappelle le directeur de l’OMS en Europe, Dr Hans Kluge. « La santé mentale et le bien-être doivent être perçus comme des droits humains fondamentaux », poursuit-il, en appelant les Etats à repenser l’accès aux soins.

Parmi les recommandations de l’OMS figurent le renforcement des services de santé mentale de manière générale, l’amélioration de l’accès aux soins via le numérique, l’augmentation des services de soutien psychologique dans les écoles, les universités, sur le lieu de travail et pour les personnes travaillant en première ligne dans la lutte contre le Covid-19.

 

N.R.M

 

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Ce centre d’appel dédié à l’assistance psychologique a été inauguré le 13 octobre dernier à Yaoundé par le Ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Manaouda Malachie.  C’était à la faveur de la cérémonie commémorative de la Journée mondiale de la Santé mentale. Un espace qui revêt une importance capitale quand on sait que la pandémie du coronavirus (Covid-19) et les restrictions imposées pour limiter la propagation du virus ont eu un impact considérable sur la santé mentale des populations. 

 

Selon les affirmations du Dr. Linda Esso, sous-directrice de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté : « Le risque de décès lié à la maladie, la stigmatisation qu’elle a parfois entrainée, les décès survenus au sein des familles, le confinement, la limitation des activités socioéconomiques ayant entrainé une baisse de revenus chez certains sont autant de facteurs de stress pouvant agir sur l’état psychologique des personnes ».

Ainsi, il faut reconnaître que de nombreuses personnes ont vu leur vie chambouler par la Covid-19. Il y a celles qui ont perdu un être cher et qui doivent faire un travail de deuil parfois sans avoir pu dire adieu au défunt. Les travailleurs qui ont perdu leur emploi ou dont les moyens de subsistance sont menacés, pour ne citer que ces quelques cas.

« Ce sont autant de situations qui auraient pu être à l’origine de la dégradation de l’état de santé mentale des uns et des autres, pouvant se manifester par des réactions de stress, d’anxiété, voire même la dépression ou la survenue ou l’exacerbation d’une addiction telle que l’alcool et la consommation de drogues », explique Dr Esso.

Efforts du Gouvernement

L’inauguration de ce centre d’appel participe ainsi des dispositions prises par le Gouvernement camerounais et ses partenaires pour assurer la protection de la santé des personnes rendues vulnérables par cette crise sanitaire. Ce qui rentre en droite ligne de la stratégie nationale de riposte contre le coronavirus, afin de continuer de voler au secours des Camerounais affectées et infectées par la Covid-19 et de minimiser les répercussions psychologiques de cette maladie dans leur vie. 

C’est d’ailleurs à juste titre que sous-directrice de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies au Minsanté invite « Nous invitons toute personne ayant besoin d’un suivi ou d’un accompagnement psychologique à recourir au numéro vert 1511 en toute quiétude. Le 1511, qui va au-delà de la Covid-19, est pour tous les Camerounais soucieux de leur bien-être mental ».

Innocent D H

 

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L’art peut être bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. C’est l'une des principales conclusions d'un nouveau rapport du Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe, qui analyse les éléments de preuve tirés de plus de 900 publications du monde entier, rendu public lundi 11 novembre 2019.

 

Selon un communiqué le Dr Piroska Östlin, Directrice régionale de l’OMS pour l’Europe par intérim, « Faire entrer l’art dans la vie de quelqu'un par le biais d’activités telles que la danse, le chant ou la fréquentation de musées et de concerts nous donne une clé supplémentaire pour améliorer notre santé physique et mentale ».

« Les exemples cités dans ce rapport inédit montrent comment les arts permettent de gérer des problèmes de santé pénibles ou complexes comme le diabète, l’obésité ou la mauvaise santé mentale. Ils envisagent la santé et le bien-être dans un contexte sociétal et communautaire plus large, et proposent des solutions là où la pratique médicale habituelle n’a pu, jusqu'à présent, apporter des réponses efficaces », explique le docteur Östlin.

Il s’agit, à ce jour, de l’étude la plus complète d'éléments factuels sur les arts et la santé. Précise ledit rapport. Il étudie les activités artistiques qui visent à promouvoir la santé et à éviter qu’elle ne se détériore, ainsi qu’à gérer et soigner les problèmes de santé physique et mentale et à faciliter les soins palliatifs.

Il examine les bienfaits pour la santé (procurés par une participation active ou passive) dans cinq grandes catégories artistiques : les arts de la scène (musique, danse, chant, théâtre, cinéma), les arts visuels (artisanat, design, peinture, photographie) ; la littérature (écrire, lire, se rendre à des festivals littéraires) ; la culture (fréquenter des musées et des galeries, assister à des concerts, théâtre) ; et les arts en ligne (animation, arts numériques, etc...).

Les exemples cités dans ce rapport inédit de l’agence onusienne montrent comment les arts permettent de gérer des problèmes de santé pénibles ou complexes comme le diabète, l’obésité ou la mauvaise santé mentale. « Ils envisagent la santé et le bien-être dans un contexte sociétal et communautaire plus large, et proposent des solutions là où la pratique médicale habituelle n’a pu, jusqu'à présent, apporter des réponses efficaces », explique le Dr Östlin.

Enfin, le rapport souligne que certaines interventions dans le domaine des arts, en plus de donner de bons résultats, peuvent aussi être plus rentables que des traitements biomédicaux plus conventionnels. Elles peuvent combiner simultanément de multiples facteurs de promotion de la santé (comme l’activité physique et le soutien à la santé mentale) et ne comportent qu’un faible risque de résultats négatifs. Étant donné que les interventions dans le domaine de l’art peuvent être adaptées à des personnes de différents horizons culturels, elles peuvent également être un moyen de faire participer des groupes minoritaires ou difficiles à atteindre.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée demain 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine.

 

C’est sous le thème : « Prévention du suicide », que sera célébré demain jeudi 10 octobre la Journée mondiale de la santé mentale. Ainsi, l’ONU invite à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour chaque personne.

Le suicide est un fléau mondial. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rapporte que, chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours. Ce qui signifie qu’à chaque 40 secondes qui passent, qu’une personne s’ôté la vie quelque part sur cette planète et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.

 

Le suicide est évitable

Le suicide est évitable mais sa prévention exige une organisation et un engagement qui vient du plus haut niveau de l’Etat, se diffusant vers le système de santé, les institutions sociales, les communautés les individus et leurs proches. La connaissance des facteurs associés au suicide et les moyens utilisés dans les suicides est nécessaire à leur prévention.

Le suicide n'est jamais causé par un seul facteur ou un seul événement. C'est l'accumulation et l'interaction de plusieurs facteurs à un moment particulier dans la vie d'une personne qui peuvent l'amener à vivre de la détresse, du désespoir et à avoir des idées suicidaires. Elle peut alors en arriver à penser que la mort est une solution à son désespoir, pour cesser de souffrir. Parmi les facteurs associés au suicide, l’on peut citer la dépression, l’ensemble des événements qui entraînent la honte ou toute autre émotion forte comme par exemple les dettes. On peut par ailleurs citer les maladies et douleurs chroniques, une maladie physique ou mentale grave, le fait de vivre des conflits avec ses proches etc.

Quant aux moyens utilisés, 20% de ceux qui se sont suicidés dans le monde, l’ont fait avec des pesticides, selon l’OMS. Parmi les autres moyens, se trouve les cordes dans la pendaison, et es armes à feu.

 

Comment prévenir le suicide ?

La prévention commence par la connaissance et la compréhension des signes précurseurs et des symptômes de la maladie mentale. Lorsqu'une personne suit un traitement pour maladie mentale, il lui faudra peut-être encore du temps avant de pouvoir contrôler et de réprimer ses pensées suicidaires. Un bon traitement est très important, mais il pourrait ne pas éliminer le risque de suicide immédiatement. Il est important de rester en contact avec une équipe de santé, de surveiller les pensées suicidaires et d’obtenir plus d’aide, s’il y a lieu. Les programmes communautaires qui aident les gens à gérer le stress ou d’autres difficultés quotidiennes peuvent aussi être très utiles.

Selon le World health statistics 2017, les États d’Afrique possédant les taux de suicide les plus élevés sont la Guinée Équatoriale, l’Angola, la Cote d’Ivoire, la Centrafrique et la Sierra Léone. Les pays du continent ayant le taux de suicide les plus faibles sont : Sao-Tomé Et- Principe, l’Égypte, l’Algérie, le Niger et Madagascar.

Pour rappel, la journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l'éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01