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La saisie a été faite au quartier Ndogpassi, dans l’arrondissement de Douala III.

 

C’est la plus grande saisie effectuée en cette année 2019, dans le cadre de de l’opération Halcomi (Halte au commerce illicite). Il faut préciser que ladite opération est rendue en sa phase 3. La douane a mis la main sur 692 bidons d’huile végétale. Selon le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, les produits étaient stockés dans un camion venant du Nigéria. Pour arriver dans la ville de Douala, ils sont passés par la région en crise du Nord-Ouest. Selon une source du journal, la cargaison de bidons d’huile a été stockée dans les magasins du secteur des Douanes Littoral II, en attendant la suite de la procédure.

La saisie de ces bidons d’huile a été possible grâce au renseignement, comme l’a été aussi le 2 décembre 2019, celle d’une cargaison des ballots de plastiques non biodégradables du côté de Bonabéri, aux abords d’un embarcadère.  L’équipe de douaniers ayant conduit l’opération était dirigée par le Capitaine Achille Kamdem Mouafo. Le groupe d’individus qui avait cette autre cargaison détenait pour être précis 42 ballots. Ils étaient placés en deux lots de 21 ballots chacun, pour un poids total avoisinant les 7 tonnes, d’après une évaluation fournie par les éléments de la douane. Etant donné que «les emballages plastiques non biodégradables sont frappés d’une interdiction absolue par la loi », la cargaison frauduleuse interceptée a été destinée à la destruction pure et simple.    

Avant la saisie des emballages plastiques, Halcomi a mis la main sur 68 cartons de vin non encore estampillés et une quinzaine de bidons d’huile d’arachide. Ici, les produits ont été interceptés dans une agence de voyage de la place. Les produits appartenaient à une dame.

 

Liliane N.

 

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Les détenteurs d’un passeport africain voyageant au Nigeria pourront effectuer leur formalité de visa à leur arrivée dès janvier 2020, afin de faciliter la libre circulation des personnes sur le continent, a annoncé le Président Muhammadu Buhari.

 

« Nous avons pris la décision stratégique de faire tomber les barrières qui entravent la libre circulation de nos populations sur le continent », a déclaré le chef de l’Etat nigérian lors du Forum d’Assouan pour la paix et le développement durables, qui s’est ouvert mercredi en Egypte.

« Les visas pourront désormais être délivrés à leur arrivée au Nigeria pour toutes les personnes titulaires d’un passeport d’un pays africain avec effet à partir de janvier 2020 », a-t-il dit dans un communiqué de la présidence.

« Nous devons en outre promouvoir le libre-échange à l’intérieur de l’Afrique et entre Africains, surtout maintenant que nous avons lancé l’accord de libre-échange africain », a déclaré le président Buhari, plaidant pour des investissements massifs dans les infrastructures de transport en Afrique.

Le Nigeria, première économie d’Afrique et premier marché du continent avec 190 millions d’habitants, a été l’un des derniers pays avec le Bénin, à adhérer début juillet à la zone de libre échange continentale (Zlec), lors d’un sommet de l’Union Africaine.

La Zlec doit à terme constituer un marché de 1,2 milliard de personnes et permettre de faire passer les échanges intra-africains de 15% à 60%, selon l’Union Africaine, et constituer un pas vers la paix et prospérité. 

Le marché devait être actif à partir de 2020. D'âpres négociations se poursuivent toutefois en coulisses sur sa mise en œuvre progressive.  Le Nigeria a pris des mesures allant à l’encontre de cet esprit d’ouverture en fermant fin août et “jusqu‘à nouvel ordre” ses frontières terrestres afin d’obliger les pays voisins – aux économies très dépendantes du commerce avec le géant anglophone – à endiguer la contrebande de produits comme l’essence et le riz.

 

Un plus dans le cadre des rapports commerciaux avec le Cameroun  

Il y a quelques années, les statistiques données par la Direction des affaires économiques (DAE) du ministère des Finances ont démontré que le Nigeria a été la destination de 3,5% des exportations formelles du Cameroun, loin derrière la Chine, qui a accueilli 15% des exportations du pays.

Dans le même temps, révèle le même rapport, le pays le plus peuplé d’Afrique est demeuré le plus grand fournisseur du Cameroun, puisqu’il a été la provenance de 22,6 et 17,8 % des importations du Cameroun. Bien loin devant la France (12,8 et 11,8%) et la Chine (10,8 et 10,4%).

Ces statistiques sont probablement plus importantes, compte tenu de ce que, révèlent diverses sources officielles dans les deux pays, le Nigeria et le Cameroun partagent une longue tradition commerciale de contrebande d’une ampleur certaine, du fait d’une frontière de 1400 Km très peu contrôlée, et par conséquent extrêmement poreuse.

 

N.R.M

 

Published in Diplomatie

Les sources sécuritaires qui ont rendu public cette information, ont mentionné la présence de deux travailleurs humanitaires de la croix rouge au cours de ce kidnapping qui a lieu au Nord Est du pays.

 

Le groupe de voyageurs a été intercepté par des insurgés du groupe Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) sur une route de l’Etat du Borno mercredi soir, selon ces sources : « Les terroristes de l’ISWAP ont établi un point de contrôle le long de l’axe Maiduguri-Damaturu mercredi vers 20h30 et ont emmené quatorze (14) personnes qui les ont confondues avec des militaires en patrouille », a affirmé à l’AFP une source sécuritaire.

Elle ajoute que : « Ils arrêtaient les automobilistes qui se dépêchaient de rejoindre Maiduguri à la nuit tombée. Parmi les victimes enlevées figurent un sergent de l’armée et sa famille qui revenaient d’un voyage. Deux membres du personnel de la Croix-Rouge ont également été emmenés, ainsi que six habitants partis cueillir des sauterelles en brousse – une friandise locale... ».  

Une seconde source sécuritaire a confirmé l’enlèvement, affirmant que les jihadistes avaient trompé les automobilistes en montant un faux barrage sur la route près de Jakana. Ils ont adopté cette attitude depuis qu’ils se sont rendu compte que les travailleurs et tous ceux qui travaillent dans les contrées environnantes sont moins sur le qui vive, moins sur leur garde, parce que convaincus de la présence des forces de défense… ».  

Un enlèvement revendiqué par les terroristes

Dans un communiqué, l’ISWAP a revendiqué avoir fait 14 prisonniers, dont deux employés de la Croix-Rouge, à un faux point de contrôle installé par ses combattants dans le Borno, selon le site de surveillance Site Intelligence. Le groupe jihadiste a affirmé avoir capturé six soldats nigérians et huit civils chrétiens, dont deux employés de la Croix-Rouge.

L’identité des deux humanitaires restait floue jeudi

Selon un représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Nigeria joint au téléphone, l’organisation n‘était pas en mesure de confirmer s’il s’agissait d’employés de la Croix-Rouge nationale ou du CICR. Des vérifications étaient en cours jeudi et, il se refuse à faire toute déclaration, pour ne pas « inquiéter les familles et mettre à mal, le moral des travailleurs qui ont décidé de s’engager dans les actions humanitaires… ».  

L’ISWAP est une faction dissidente du groupe jihadiste Boko Haram, qui a commis de nombreuses attaques et attentats contre des civils. Les statistiques faites par les experts des questions de sécurité démontrent que «  l’insurrection a fait plus de 35.000 morts et deux millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria et s’est étendue aux pays voisins ».

 

 

N.R.M

 

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La décision a été prise Vendredi dans l‘État de Benue au centre du Nigeria par l’ordre des pharmaciens, qui exigent que les promoteurs de ces officines se conforment à la réglementation en vigueur dans le pays.

 

D’après le PCN, c’est le résultat  d’une mission d’inspection effectuée dans le dessein d’assainir le secteur, car il était temps, au regard du risque encouru par les consommateurs qui se recrutent au sein de la population la moins nantie : « À la fin de l’exercice, un total de 556 établissements ont été visités et 387 ont été fermés », a déclaré Anthonia Aruya, la responsable du PCN. C‘était au cours d’une conférence presse animée dans la ville voisine de Makurdi.

Qui a par ailleurs ajouté : « Notre initiative vise à rationaliser la chaîne de valeur de la distribution de médicaments, afin de promouvoir la fourniture de médicaments sûrs, efficaces et de qualité distribués dans des locaux enregistrés et actuellement agréés… ».  

La responsable du PCN a ainsi demandé aux populations de s’assurer de la conformité d’une pharmaceutique aux normes avant d’acheter des produits.

Reste à savoir si ces initiatives vont s’inscrire dans la durée, dans un pays qui est également malade de la corruption (36è place dans le continent et 148è dans le monde selon Transparency International).

Une vente de médicaments frauduleux qui a un impact dans les pays voisins

Le Cameroun, marché ouvert est lui aussi envahi par ces médicaments venus principalement du Nigéria. Ils sont nombreux, bien que des mesures gouvernementales soient prises, ces « docta » qui vendent leur poison sans demander la moindre ordonnance et à un prix beaucoup plus bas que dans une pharmacie agréé.

Dans une enquête menée récemment, l’on s’est rendu compte par exemple qu’il est très facile d’acheter une pilule de Cytotec, un médicament contre l’ulcère de l’estomac mais dont l’utilisation est détournée notamment pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et le déclenchement d’accouchement.

Un fait que regrette Landry Kouam, pharmacien : « Cela vaut aussi pour des anxiolytiques comme le Rivotril ou le Diazépam, qu’on peut acheter dans la rue, ce n’est pas sérieux ! C’est le pharmacien qui doit avoir le monopole du médicament. Certaines des caméras cachées sont même réalisées dans des pharmacies d’hôpitaux, qui ont parfois les mêmes fournisseurs que les vendeurs de la rue…J’ai aussi fait ces vidéos pour pouvoir comparer les prix. Logiquement les médicaments illicites sont vendus beaucoup moins cher et nous avons constaté que la plupart viennent du Nigéria voisin. On les amène au Cameroun et comme le contrôle n’est pas fait convenablement, ceux qui les vendent ne mesurent pas vraiment les risques… ».  

Il ajoute : « Par exemple, je vends de l’Efferalgan: médicament à base de paracétamol pour le traitement des douleurs légères] à 1 300 francs CFA, mais quelqu’un d’un peu malade qui se rendrait jusqu’à ma pharmacie pour en acheter peut en trouver à 800 francs dans la rue sur le chemin !

L’OMS a aussi tiré la sonnette d’alarme

La vente des médicaments illicites est un commerce dangereux et nuisible aux professionnels. De récentes études indiquent que 42 % de produits pharmaceutiques « inférieurs » sont vendus au Nigéria, au Cameroun et au Mali.

En outre, près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits. Le groupe de réflexion britannique International Policy Network estime que les faux antituberculeux et antipaludiques sont à l’origine de 700 000 décès par an dans le monde, l’équivalent de « quatre avions gros-porteurs remplis de passagers s’écrasant chaque jour ».

C’est conscient de ce qui précède que le ministre de la santé, Malachie Manaouda, a annoncé le 10 juillet 2019, la future mise en place d’une brigade chargée spécialement de la saisie et destruction systématique de ces médicaments et produits. Une décision qui, on l’espère va faire disparaitre complètement ce fléau.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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A cet effet, Alamine Ousmane Mey, le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, a été autorisé le 11 octobre dernier par le Chef de l’Etat de procéder à la signature d’un accord de prêt, avec la Banque africaine de développement(BAD). 

 

Le crédit mis à la disposition du Cameroun par la BAD est un accord de prêt d’un montant de 17,96 millions d’euros soit environ 12 milliards de FCFA. Selon les informations officielles, le financement approuvé depuis un an est destiné à la réalisation des travaux de construction sur la Ring road, tronçon routier reliant la région du Nord-Ouest du Cameroun au Nigéria voisin. 

143 milliards de FCFA, c’est l’estimation du coût total des travaux. La Ring road à construire est longue de 37 kilomètres. Elle traverse au passage six chefs-lieux de départements sur les sept que compte la région du Nord-Ouest. 

Depuis 2016, la partie anglophone du pays connaît une crise sociopolitique à l’origine d’une insécurité galopante faisant ainsi bloquer l’exécution des grands travaux dans cette partie du Cameroun. Et à ce jour, l’on constate que seul le tronçon Ndop-Kumba, une linéaire longue de 60,5 kilomètres a vu ses travaux arrivés à bon terme. 

 

Innocent D H

 

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Selon l’Agence d’information économique Bloomberg, le gouvernement nigérian souhaite renégocier les accords de rémunération du pétrole pompé dans le pays. De ce fait, il réclame 62 Milliards de dollars d'arriérés aux compagnies pétrolières étrangères. Celles-ci ont contre attaqué en faisant appel à la haute cour fédérale.

 

62 milliards de dollars c'est le montant, exigé par le gouvernement Nigérian des compagnies pétrolières opérant sur son territoire. Il y a quelques jours, le ministre nigérian de la Justice, Abubakar Malami, a confirmé, ce montant: « Nous demandons 62 milliards de dollars aux compagnies pétrolières », a-t-il déclaré à l'AFP, sans s'étendre davantage. En effet, le gouvernement met en avant une loi de 1993, qui stipule que le revenu de l’Etat augmente quand le prix du pétrole dépasse les 20 dollars le baril. C’est-à-dire que quand la production offshore a débuté il y a 26 ans au Nigeria, le brut se vendait à 9,5 dollars le baril. Il est aujourd’hui autour de 60 dollars pour le Brent. Légitimement, Abuja souhaiterait obtenir sa part du gâteau.

Une réclamation qui ne fait pas l’unanimité. Ainsi, des compagnies pétrolières étrangères ont saisi la Haute Cour fédérale pour contester cette injonction. Car si elles veulent revoir les conditions de rémunération des royalties, elles refusent de payer des arriérés. Il s'agit d'Equinor (Norvège), Esso (filiale de l'américain Exxon Mobil), CNOOC (China National Offshore Oil Corporation, Chine) et Shell Nigeria (anglo-néérlandais).

« Ces demandes ne sont pas fondées », a affirmé à l'AFP le représentant d'un major pétrolièr impliquée dans le dossier. « Nous n'avons aucune idée de comment le gouvernement a pu calculer un tel montant, il ne nous l'a pas communiqué. De plus, nous n'étions pas parties dans l'affaire qui a abouti à l'arrêt de la Cour suprême, dans le différend opposant les Etats du Delta et le gouvernement. Donc nous ne sommes pas liés à sa décision », a ajouté la même source sous couvert d'anonymat.

Notons que, lorsque la loi régissant les contrats de partage de production est entrée en vigueur il y a 26 ans, les grandes compagnies pétrolières étrangères ont accepté de reverser environ 20% des profits issus de l'exploitation en offshore profond. 

Au Nigeria, la plus grande partie du brut est extraite par 5 majors - Shell, le français Total, les américains Chevron et Exxon Mobil, l'italien Eni - qui opèrent en partenariat avec la compagnie pétrolière nationale (NNPC) ou d'autres acteurs pétroliers.

Ce n'est donc pas la première fois que l’État nigérian s'en prend à des entreprises étrangères du secteur privé. L'opérateur des télécoms sud-africain MTN en a fait les frais l'an dernier, lorsqu'il s'est vu réclamer la restitution de 8 milliards de dollars, sortis illégalement du pays selon Abuja.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Après le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Amérique latine, c’est au tour du Nigéria de réfléchir à une augmentation du prix de son cacao. En effet, Sayina Riman, Président de l’Association des producteurs de cacao du Nigeria et vice-Président de l’Organisation mondiale des producteurs de cacao (WCPO) a déclaré le 10 octobre dernier que le Nigeria, 4e producteur mondial de cacao, souhaite s’associer avec le Cameroun pour négocier une meilleure prime à l’achat du cacao afin d’améliorer les revenus des agriculteurs et stimuler les prix des fèves, a révélé l’agence britannique Reuters.

 

« Nous discutons avec le Cameroun pour voir si nous pouvons devenir un bloc régional (...) et si nous pouvons amener nos acheteurs qui connaissent notre qualité à nous offrir de meilleurs différentiels », a confié Sayina Riman. Ce dernier annonce pour ce mois d’octobre 2019, des discussions entre les opérateurs de la filière cacaoyère nigériane et le gouvernement afin d’établir un plan d’action avant d’engager des échanges formels avec les autorités camerounaises. Alors que les deux voisins comptent actuellement pour 10 % de la production mondiale, le responsable estime qu’ils pourraient doubler leur récolte sur les 5 prochaines années. « Le Nigeria devrait produire 305 000 t de fèves sur la campagne 2019/2020 », a souligné Sayina Riman.

Le Cameroun, tant au niveau du ministère du Commerce que de l'Office national du café cacao, souligne qu'aucune discussion n'est en cours et ne semble pas informé d'une telle initiative. Cependant, des experts de la filière cacaoyère mondiale voient bien une association entre le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire (qui assurent 70% de la production mondiale) inverser la tendance des cours mondiaux des fèves de cacao, après l’échec du blocus imposé entre juin et juillet 2019 par la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Pour rappel, au mois d’avril, la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux plus gros producteurs mondiaux de cacao, avaient décidé d’un commun accord de geler les ventes de fèves à partir de la saison 2020-2021, pour obtenir des acheteurs internationaux la revalorisation du prix de la tonne à 2600 dollars, contre environ 2400 dollars. Mais, au bout d’un seul mois de blocus, les deux pays avaient dû lever leur interdiction de vente, sans avoir pourtant obtenu des acheteurs les prix souhaités.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Agro-Industrie

 

Les clauses de la coopération seront définies dans le cadre d’un accord technico militaire que le Président nigérian Muhammadu Buhari envisage de signer avec le pays dirigé par Vladimir Poutine

 

Les deux hommes d’état doivent se rencontrer dans les prochains jours, en marge d’un sommet Russie-Afrique organisé dans la ville de Sotchi, sur la mer Noire. Certaines sources indiquent que Moscou cherche à étendre son influence en Afrique.

Au cours de leur tête à tête, Muhammadu Buhari espère convaincre son homologue de l’aider à combattre la secte terroriste boko haram, a déclaré vendredi, l’ambassadeur du Nigeria à Moscou Steve Ugbah, dans le cadre d’une interview accordée à l’agence russe RIA : « Nous sommes sûrs qu’avec l’aide de la Russie, nous parviendrons à écraser boko haram, compte tenu de l’expérience de la Russie dans la lutte contre l’État islamique en Syrie… ».

Steve Ugbah a en outre relevé que le Nigéria est intéressé par l’achat d’hélicoptères, d’avions, de chars et d’autres équipements militaires russes.

Le diplomate a ajouté qu’ « un accord de coopération technique militaire entre la Russie et le Nigeria avait déjà été rédigé et qu’il ne restait plus qu’à le finaliser. Nous espérons que le président Muhammadu Buhari pourra mener les pourparlers à leur fin logique… Un tel accord va ouvrir de nouvelles possibilités dans des domaines tels que la fourniture d’équipements militaires et la formation de spécialistes ».

La lutte contre les terroristes, une promesse de campagne

Un vœu que ne parvient malheureusement pas à respecter le Chef de l’Etat Nigérian puisqu’au quotidien, les bandes armées sèment la panique au sein des populations. Les rapts, le vol du bétail et les attaques soldées par des meurtres d’innocents sont mis à leur compte. Les terroristes se sont installés depuis dix ans dans le Nord Est du pays et, les pertes en vies humaines se comptent par milliers.  

Au-delà du Nigéria, ces individus sans foi ni loi ont étendu leurs tentacules dans d’autres pays, à l’instar du Cameroun.

Fort heureusement, de ce côté, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. Elles sont accompagnées dans cette lutte par les populations et les comités de vigilance. Des mesures qui ont permis de donner du fil à retordre à ces individus qui trouvent leur raison de vivre dans la terreur et le sang qu’ils versent.

La coopération militaire envisagée par le Président du Nigéria va certainement avoir des retombées et, vivement qu’arrive ce jour où on parlera de boko haram dans le passé.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’acteur de la Société Civile dans une tribune, revient sur ce qui est selon lui à l’origine de cette guerre dans laquelle le Cameroun fait face depuis un peu plus de trois ans

 

« Les secessionnistes : Des réfugiés nigérians devenus envahisseurs qui réclament désormais l’indépendance sur le sol Camerounais ; il faut les liquider sans état d’âme »

Notre voisinage avec le Nigeria, ne cessera pas de sitôt de constituer pour nous, Camerounais, une grande source d’ennuis. Ceux-ci, dès le référendum de 1961, ont vu le jour, et nous en avons encore pour longtemps.

 

Le plébiscite de 1961 et l’interférence nigériane

Premièrement, Lagos (et Londres également) a systématiquement financé les Camerounais favorables à l’intégration au Nigeria. Il était opposé à la reconstitution de notre pays divisé le mercredi 04 mars 1916 en deux zones d’occupation impérialiste, la « zone anglaise », à l’ouest, et la « zone française » à l’est, matérialisés par une ligne de démarcation et dont les deux postes frontières étaient situés, pour le Cameroun méridional, l’un à Loum, l’autre à Santa.

Deuxièmement, de très nombreux Nigérians ont été déplacés, par l’administration britannique, au Cameroun Septentrional, pour fausser les résultats du plébiscite, afin d’empêcher la réunification. Ceci, tout le monde le sait.

Troisièmement, ce que l’on sait moins, ou dont on parle peu, en tout cas que taisent opportunément les sécessionnistes, et leurs défenseurs, est la présence de très nombreux Nigérians dans les villes de l’actuelle région du Sud-ouest, tout comme les villages, avant le referendum de 1961 et qui ont, au même titre qu’au Cameroun Septentrional, voté à celui-ci. Les résultats du plébiscite dans cette région, ont ainsi été très largement influencés par ces non-Camerounais, au point où le vote pour l’intégration au Nigeria y a été majoritaire, à la différence de l’actuelle Nord-ouest, où résidait une colonie nigériane de moindre importance.

 

La guerre du Biafra et des pertes pour notre armée

Six années après le plébiscite de 1961, à savoir à partir de 1967, le Nigéria nous a de nouveau causé d’énormes problèmes, avec sa guerre de sécession.

Premièrement, les Biafrais ont continuellement cherché, pendant toute la durée celle-ci, à faire de l’actuelle région du Sud-ouest, leur base arrière. Le Président Ahidjo s’y est totalement opposé, et l’armée camerounaise a subi de très lourdes pertes en vies humaines dans ce refus, les sécessionniste biafrais étant équipés entre autre par la France, pendant que notre armée ne disposait encore que de vieilles pétoires issues des stocks français de la deuxième guerre mondiale. Paris soutenant la sécession biafraise, en même temps dominant le Cameroun, et Ahidjo étant son obligé, il ne nous était guère possible de nous équiper ni en France, ni ailleurs.

Nous étions condamnés à nous débrouiller avec ce que nous avions. Nous nous sommes retrouvés en grandes difficultés, en termes d’armements, face aux sécessionnistes biafrais. Aussi, c’est par camions entiers que les corps déchiquetés de nos soldats revenaient régulièrement du front. Personnellement, j’ai perdu au début du mois de février 1968, un très proche parent dans cette guerre, un grand cousin à moi. Il était «quartier-maître » ― un grade de la marine ― dans ce qui tenait lieu à l’époque de « Marine camerounaise ».

L’embarcation dans laquelle il se trouvait avait été atteinte par un tir de canon des biafrais et avait coulé. Tous ses occupants sont morts noyés.

 

Les centaines de milliers de refugiés de la guerre du Biafra

Mais, la guerre du Biafra n’a pas fait que nous causer des pertes humaines. Elle a, en plus, entraîné un grand exode de populations dans notre pays. Des centaines de milliers de Biafrais et Nigérians d’une manière générale, se sont réfugiés au Cameroun, et ne sont plus jamais retournés dans leur pays d’origine jusqu’à ce jour. Ils sont finalement devenus Camerounais. Ils ont tout naturellement inondé ce qui était à l’époque le Cameroun Occidental, au point de devenir même majoritaires dans un grand nombre de villes. Les campagnes n’ont pas été épargnées par leur venue massive. Ils ont créé des villages entiers, ou sont devenus des ouvriers agricoles dans des plantations. A Douala, ils ont pratiquement submergé le fameux « quartier yabassi », où ils se trouvent en grand nombre jusqu’à ce jour, sans oublier qu’ils ont conquis en grande partie New-Bell.

A Yaoundé, ils sont arrivés moins nombreux, à cause de la barrière de la langue, car le pidgin, à la différence de la ville de Douala, n’y a pas véritablement prospéré.

 

Camerounais de papiers mais nigérians d’origine et cœur : L’écrasante majorité des sécessionnistes

Ces Nigérians ayant fui leur pays pendant la guerre de sécession et que nous avons amicalement accueillis dans le nôtre, en sont actuellement à leur troisième génération d’hommes sur le sol camerounais. Mais dans le même temps, cependant, ils demeurent mentalement irrémédiablement attachés au Nigéria, exactement comme les enfants des immigrés africains en Europe demeurent attachés à l’Afrique malgré leur citoyenneté française, Belge, anglaise, allemande, suisse, etc., ou comme les enfants des Turcs en Allemagne demeurent irréductiblement attachés à la Turquie, obéissent à Ankara plutôt qu’à Berlin, bien qu’ils soient nés en Allemagne et parlent allemand mieux que le Turc.

Ces « Nigérians-Camerounais », il va sans dire, depuis leurs parents immigrés à partir de 1967, n’éprouvent aucune sympathie pour le pouvoir de Yaoundé, ni pour les autorités camerounaises. Ils n’en ressentent que de la répulsion. En conséquence, faute de ne pouvoir ouvertement se définir « Nigérians », parce que dans ce cas il leur serait exigé des autorisations de séjour, ils se définissent par défaut et en même temps par opportunisme, « Anglophones », et y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Ils ne se sentent en rien Camerounais.

Ils sont « Anglophones ». Point ! Telle est l’identité dont ils se réclament et la nouvelle citoyenneté qu’ils ont créée. De ce fait, ils poursuivent leurs études universitaires au Nigéria, leur pays d’origine, y font tous leurs achats, y suivent les modes vestimentaires, la musique et les films, regardent à peine la CRTV et les autres chaînes de télévision camerounaises, pour tout dire, ne vivent qu’à l’heure de Lagos.

Dans le même temps, à l’inverse, les « Anglophones » de souche, à savoir ceux qui ne sont pas descendants des réfugiés nigérians de la guerre du Biafra, eux, ont un comportement à l’opposé de celui-ci. Ils se sentent avant tout Camerounais. En conséquence, ils poursuivent quant à eux leurs études universitaires, non pas à Lagos, Ibadan ou Port-Harcourt, mais à Buea, à Douala, à Dschang ou à Yaoundé.

Nous avons ainsi affaire à deux types « d’Anglophones » : d’une part des Camerounais, d’autre part des Nigérians possédant des cartes d’identités camerounaises, bénéficiant de la citoyenneté camerounaise, mais détestant et méprisant profondément le Cameroun, au point où ils n’hésitent guère un seul instant à en brûler le drapeau, celui-ci ne revêtant aucune signification pour eux.

Ces derniers, naturellement, sont les grands vecteurs du sécessionnisme. Ils n’ont rien à voir avec les histoires de réunification, ni d’Etat unitaire. Cela ne les concerne nullement. Ça ne fait pas partie de leur histoire. Aussi, à défaut de retourner vivre au Nigéria, leur « motherland », ils ont décidé de créer un Etat indépendant, à eux seuls, en amputant le territoire camerounais, mais pro-Nigéria. C’est ce à quoi ils s’attellent en ce moment par la voie armée.

 

Le déclenchement du conflit armé et enfin la clarification salutaire

Cependant, par bonheur, la guerre déclenchée par ces « Anglophones Nigérians», est venue merveilleusement clarifier les choses. On constate en effet que, pendant que ceux-ci se réfugient, tout naturellement, dans leur pays d’origine qu’ils n’ont du reste jamais mentalement quitté, voire même physiquement puisqu’ils ont gardé de solides attaches avec leurs villages d’origines là-bas, les « Anglophones Camerounais », quant à eux, se réfugient tout naturellement dans les autres régions du Cameroun. C’est le phénomène bien connu d’une femme quittant son mariage, elle retourne dans sa famille. Ici, les deux types d’« Anglophones » retournent chacun dans sa famille, les uns dans d’autres régions du pays, les autres au Nigéria. Chacun chez soi, selon ses origines.

Bien plus grave, les « Anglophones nigérians », accueillis amicalement jadis en réfugiés de guerre dans notre pays, ont fini par dominer économiquement ceux qu’ils ont trouvé sur place, à savoir les « Anglophones Camerounais ». Ils contrôlent actuellement, pratiquement la totalité du commerce dans la région du Sud-ouest,  et ne sont non plus en reste dans celle du Nord-ouest.

 

Des refugiés envahisseurs qui réclament désormais l’indépendance

Nous nous retrouvons ainsi face à une situation classique qui s’est répétée tout au long de l’histoire de L’humanité, d’une population qui vient envahir une autre, se met à la dominer, l’anéantit, puis finalement se met à réclamer en ses lieu et place, l’indépendance sur son sol. C’est ce que les Boers ont fait en Afrique du Sud.

C’est ce que les Espagnols ont fait dans toute l’Amérique Latine, excepté le Brésil où ce sont les Portugaisp plutôt qui ont anéanti les peuples qu’ils ont trouvés. C’est ce qu’ont fait des Européens, d’une manière générale, en Amérique du Nord. Ils ont envahi le territoire des Indiens, les ont exterminés sans pitié, ont déclenché une guerre d’indépendance en leur lieu et place contre l’Angleterre, et s’en sont séparés en créant un Etat nouveau et à eux seuls.

Actuellement, les Indiens, désormais qualifiés dédaigneusement « d’indigènes», sont parqués dans des réserves, tout comme les Sud-Africains noirs étaient discriminés par les lois de l’Apartheid. En clair, l’esprit sécessionniste de ces Biafrais au Nigéria, ils l’ont importé dans leur pays de refuge, le Cameroun. Qu’est-ce, dans ce contexte, qu’incendier une école construite par le pouvoir de Yaoundé, ou égorger un soldat envoyé par celui-ci ? Rien du tout. Ce sont pour eux des actes normaux dirigés contre des étrangers, des gêneurs, des personnes avec qui ils estiment n’avoir rien en commun, et qui contrecarrent tout simplement leurs projets.

Il faut les liquider sans état d’âme… ».

 

N.R.M  

 

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Ils ont été pris alors qu’ils tentaient de quitter le Cameroun, en traversant la frontière et, lorsqu’ils ont été interpellés, ils ont voulu corrompre les forces de défense et de sécurité en leur proposant de l’argent et monnayer leur liberté.

 

Malheureusement pour eux, les relations sont plus que jamais au beau fixe, entre les deux pays qui font, l’un comme l’autre, font face aux attaques des bandes armées et autres terroristes. D’ailleurs, lors d’un précédent séjour en terre camerounaise, le porte parole du gouvernement nigérian avait assuré aux autorités camerounaises que, leur pays ne sera jamais considéré comme base arrière pour terroristes. Ils mettent au quotidien, des mécanismes en œuvre afin de démanteler des points de passage et des lieux de trafic.

 

Le refus de déposer les armes alors que les populations des régions en crise aspirent à retrouver la paix ?

Grace, réfugiée et qui a quitté son Sud Ouest natal depuis un peu plus de deux ans, croit savoir que : « Ces gens ne veulent pas que la paix revienne et comme ils savent que nous les populations, nous aussi nous sommes fatigués, ils repartent dans leur pays le Nigéria. Ils ont peur qu’on les dénonce parce que même les chefs de village chez nous dans le Sud Ouest sont prêts à accuser ceux qui veulent continuer à tuer les populations. Quand on vient dans les autres villes comme ici à Yaoundé, on ne connait pas toujours qui est qui et, parfois, ces gens donnent de l’argent pour fuir. Mais, après le grand débat national, nous voulons rentrer dans nos villages… ».

 

Ramener les enfants dans leur village reste pour elle, l’un des plus grands à accomplir

« Mes enfants ne connaissent pas notre village. Nous sommes originaires du Ndian et depuis un peu plus de deux ans, je n’ai pas osé les ramener là bas. J’ai peur et pourtant, il y’a des choses là bas, nos cultures, nos traditions qu’on ne peut leur inculquer qu’au village, des coutumes qu’il n’est pas facile d’appliquer quand on vit en ville. Si vous saviez combien je rêve de rentrer chez moi, avec mes enfants… ».

Des mesures gouvernementales prises pour la réinsertion socio professionnelle des ex terroristes

Pour les victimes, cela n’est certainement pas évident d’accorder le pardon, au regard des atrocités vécues, toutefois, dans un esprit d’apaisement, les autorités étatiques ont promis d’accompagner tous ceux qui vont accepter de déposer les armes.

Visiblement, ceux qui, grâce aux financements obscurs, veulent continuer à semer terreur et désolation pensent trouver dans d’autres pays, la tranquillité et la quiétude qu’ils ont ôtés à ceux qui n’ont qu’un seul et unique pays, le Cameroun. Vivement que d’autres mesures soient prises pour que justice soit rendue aux victimes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01