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Ils seraient environ 10 000 à avoir besoin d'une aide urgente après leur déplacement par l’armée nigériane qui prépare une offensive contre les terroristes de Boko Haram.

 

Les Nations unies ont appelé jeudi le gouvernement nigérian a apporté une aide urgente à 10.000 personnes évacuées par l'armée, en amont d'une offensive contre les terroristes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

"Le coordinateur des Nations unies pour les questions humanitaires, Edward Kallon, appelle le gouvernement du Nigeria à apporter une assistance humanitaire et à protéger près de 10.000 femmes, hommes et enfants qui ont été relogés de force à Maiduguri", la capitale de l'Etat du Borno, peut-on lire dans un communiqué.

Ces déplacés qui, selon les témoins contactés par l'AFP, ont été forcés mardi par les soldats de monter dans des camions sans aucun avertissement préalable, arrivent de la ville de Jakana, à 40 kilomètres de Maiduguri.

La capitale de l'Etat du Borno abrite déjà près d'un million de déplacés dans des conditions sanitaires désastreuses.

"Selon l'armée, les civils ont été relogés - dans le camp de déplacés de Bakassi - pour des raisons de sécurité, en amont d'une opération militaire dans la zone", souligne le communiqué de l'ONU.

"Ils n'ont pas eu le temps de ramasser leurs affaires", a déclaré M. Kallon. "Certains n'avaient même pas de chaussures aux pieds", regrette-t-il, rappelant aux autorités nigérianes qu'elles sont soumises aux lois internationales de protection des civils.

La branche de Boko Haram affiliée au groupe de l'Etat islamiste en Afrique de l'ouest, ISWAP, a attaqué Jakana a de nombreuses reprises.

La ville se situe sur l'axe entre la forêt de Beni Sheikh et leur campement de Buni Yadi, dans l'Etat voisin de Yobe.

La semaine dernière, les terroristes ont affirmé avoir mené une attaque sur la base militaire de Jakana, infligeant de lourdes pertes parmi les soldats, des informations démenties par des sources sécuritaires et locales contactées par l'AFP.

L'ISWAP est sous la pression d'opérations de l'armée nigériane et de ses soutiens militaires du Tchad et du Cameroun, déployés en masse dans la région du lac Tchad depuis les dernières élections de février.

Le conflit lancé par Boko Haram en 2009 a fait plus de 27.000 morts et 1,8 de personnes sont toujours déplacées dans le nord-est, où sévit une grave crise humanitaire.

 

Source : Slate Afrique.

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NJ Ayuk, président Directeur Général de Centurion et Président de la Chambre africaine de l'énergie, mène une importante délégation de l'industrie au Nigéria cette semaine, pour rencontrer divers acteurs de l'industrie pétrolière nigériane.

 

À son arrivée à Lagos, dans le pays considéré comme le plus grand producteur de pétrole d’Afrique, avec un potentiel d’investissement massif dans le pétrole mais aussi le gaz, NJ Ayuk a appelé à une plus grande collaboration de l'industrie sur des questions clés liées à l'industrie pétrolière et gazière du Nigeria, notamment le développement de contenu local, la signature du projet de loi sur l’industrie pétrolière (Petroleum Industry Bill, PIB), la promotion d'un environnement plus favorable pour les jeunes entreprises et les PME, la monétisation du gaz à usage domestique, les investissements en infrastructure et le développement d’une robuste industrie pétrochimique, tout en veillant à ce que la sécurité énergétique soit placée au premier rang des priorités du gouvernement nigérian et de l'industrie pétrolière du pays. 

Cela implique notamment la signature du projet de loi sur l'industrie pétrolière. Le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole d’Afrique avec un potentiel d’investissement massif dans le pétrole mais aussi le gaz. À cet égard, la délégation de la Chambre a notamment souligné qu’il importait que le gouvernement et les principaux acteurs du secteur pétrolier collaborent immédiatement pour améliorer la gouvernance et créer un environnement propice aux investissements. 

« La Chambre reste optimiste quant au potentiel du Nigéria et aux opportunités d'investissement pour les acteurs du secteur de l'énergie dans ce marché - De nombreux jeunes nigérians se tournent vers le secteur de l’énergie pour la formation, l’autonomisation, l’innovation, et de bons emplois. L’industrie pétrolière continuera d’être le principal investisseur dans le pays et reconnaît sa responsabilité de travailler avec tous les nigérians pour faire en sorte que les ressources profitent aux citoyens et que la dignité du travail devienne réelle. Adopter une législation favorable à la croissance qui donne confiance à tous les investisseurs est primordial », a déclaré NJ Ayuk. 

La Chambre a en outre reconnu le succès du développement du contenu local au Nigéria, qui a permis la création de puissantes sociétés nigérianes d’exploration, de production et de services qui peuvent véritablement participer à une révolution du contenu africain à travers le continent. En tant que tel, elle continuera à travailler avec les autorités nigérianes pour attirer les investissements au Nigéria et encourager les entrepreneurs nigérians qualifiés à se développer en Afrique. 

« À la Chambre africaine de l'énergie, un grand nombre d'entreprises nigérianes cherchent à se développer en Afrique, notamment au Sénégal, au Ghana, en Guinée équatoriale, au Gabon, au Congo et au Sud-Soudan », a ajouté NJ Ayuk. « Nous devons encourager les entreprises africaines à jouer un rôle de premier plan dans le développement de l'industrie pétrolière et gazière du continent. » 

Lors de diverses réunions avec des entrepreneurs pétroliers et gaziers à Lagos, NJ Ayuk leur a également demandé de s'efforcer de participer au Congrès et à l'Exposition APPO Cape VII à Malabo, du 01er au 05 avril, et au 13ème Forum germano-africain de l'énergie, à Hambourg du 27 au 28 mars. Les entreprises africaines, et en particulier les entrepreneurs et les PME africains, ont tendance à être sous-représentés sur la scène internationale, où les décisions qui les concernent sont prises. Les entreprises africaines locales doivent savoir tirer parti des opportunités commerciales et de croissance offertes par ces plates-formes internationales.

 

Nicole Ricci Minyem

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Des jihadistes à bord de plusieurs véhicules et motos, ont pris d'assaut Michika dans l'Etat d'Adamawa, près de la frontière avec le Borno, vers 18H30 ce lundi, forçant certains habitants à quitter la ville, tandis que d'autres se terraient chez eux.

 

« Ils ont attaqué un bus traversant la ville et tué trois personnes à l'intérieur. Ils ont maîtrisé quelques soldats et dévalisé une banque avant de l'incendier », selon le témoignage de Saleh Abbare, un habitant de Michika. Il a ajouté que « La banque avait déjà été attaquée par Boko Haram et avait été récemment rénovée ».

Selon un autre résident, Daniel Bature, les jihadistes ont été chassés par l'arrivée de renforts de troupes depuis Gulak, le quartier général du district voisin : « Les terroristes ont été chassés et se sont dirigés vers Lassa et la forêt de Sambisa », dans l'Etat de Borno.

 

Cette action des adeptes du Boko Haram qui s’attaquent aussi bien aux populations civiles qu’aux forces de l’ordre déployées sur le front de la guerre qu’ils ont instauré dans les pays de la sous région, n’est pas nouvelle.  A leur actif, la destruction de plusieurs villages, ainsi que des maisons et autres édifices, le vol des  cheptels de bœufs, le kidnapping et la demande de rançon…Les victimes se recrutent dans de nombreux pays, parmi lesquels, le Cameroun.

 

Le conflit initié par Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria a fait plus de 27.000 morts et 1,8 millions de déplacés. Au Cameroun, les djihadistes seraient entrés depuis la ville nigériane de Gamboru, même s’ils ont été chassés par une offensive aérienne et terrestre lancée par le Nigeria et le Tchad au cours des derniers jours.

 

Les actes de la secte terroriste, se sont pratiquement fait ressentir dans la partie septentrionale du pays, et, ils sont des centaines, qui ont concentré leurs crimes, dans la ville de Fotokol, où ils ont incendié des églises et des mosquées en plus d’abattre les jeunes qui refusaient de joindre leurs rangs pour combattre les forces camerounaises.

 

Les victimes qui continuent de faire couler des larmes amères à cause des pertes subies, n’ont pas oublié, comme l’atteste Myriam, commerçante à Fotokol : « Que ce soit ici à l’extrême nord du pays, aux confins du Tchad et du Nigeria voisins, n’a rien changé à notre train-train quotidien, même si paradoxalement, les images de tous les crimes commis par ces terroristes restent omniprésents dans nos esprits. Certains ont certes déposé les armes, après l’appel du Président de lq République, nous essayons juste de leur faire confiance, mais c’est très dur pour nous qui avons perdu des êtres chers… ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Le sujet était au centre de l’audience accordée jeudi par le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, au représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.

 

C’était une ambiance de retrouvailles à l’Immeuble Étoile entre Joseph Dion Ngute et Mohamed Ibn Chambas. Car, indique Cameroon Tribune, le Premier ministre, chef du gouvernement, et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, ont en commun d’avoir travaillé dans ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler le « dossier Bakassi ».

Le premier, alors qu’il était ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, chargé de la Coopération avec le Commonwealth, était également membre de la Commission mixte Nigeria-Cameroun au sein de laquelle a également contribué le Dr Mohamed Ibn Chambas pour le compte des Nations unies. Or, depuis le 4 janvier 2019, Joseph Dion Ngute est devenu Premier ministre, chef du gouvernement au Cameroun. Ce qui ne pouvait que réjouir son hôte d’hier.

«Il s’agit d’abord d’une visite de courtoisie, mais je suis également venu saluer le Premier ministre et le féliciter pour sa nomination à cette fonction par le président Paul Biya», a déclaré le diplomate onusien. Occasion aussi, pour les deux personnalités, de faire le point de la démarcation de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria, un processus supervisé par les Nations Unies. Mohamed Ibn Chambas a souligné que sur le terrain, «le travail avance bien malgré quelques difficultés géographiques et sécuritaires. Mais tout va pour le mieux et nous espérons boucler ce dossier bientôt».

Il s’est en outre félicité de la bonne disposition des présidents nigérian Muhammadu Buhari et camerounais Paul Biya à œuvrer dans le sens d’une évolution rapide pour la fin desdits travaux. La frontière à démarquer entre les deux pays est longue d’environ 2 100 km.

Longue de 2100 km, la frontière entre les deux pays fait l’objet d’une démarcation après les Accords de Green three (Etats-Unis) de 2006 signés entre le Cameroun et le Nigeria mettant fin au différend frontalier entre les deux voisins sur la péninsule de Bakassi, dans la région du Sud-Ouest.

Un accord paraphé par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya et son homologue nigérian d’alors Olusegun Obasanjo, en présence du secrétaire général de l’ONU d’alors le Ghanéen Koffi Ata Annan, et devant les pays amis, notamment les Etats-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France alors que les armées nigériane et camerounaise ont eu plusieurs accrochages  pendant une quinzaine d’années.

Territoire riche en hydrocarbures, le Nigeria disputait Bakassi au Cameroun depuis les années 1990, avant de reconnaître officiellement qu’il s’agit bel et bien d’un territoire camerounais nonobstant le fait que la majorité des habitants sont des Nigérians.

 

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Un immeuble de quatre étages s’est effondré mercredi à Lagos Island, un quartier densément peuplé de la capitale économique nigériane, faisant de nombreuses victimes, donc des enfants pris au piège dans les décombres, selon plusieurs médias locaux.

 

La chaîne privée Channels a diffusé en fin de matinée des images montrant une immense foule rassemblée devant des décombres, affirmant qu’un immeuble de quatre étages abritant une école s’est effondré à Itafaji, sur Lagos Island. Le dernier étage abritait une école maternelle et primaire, tandis que des appartements et des commerces occupaient le reste de l'immeuble.

« 37 personnes ont été sorties vivantes et huit personnes ont été retrouvées mortes », a annoncé dans la soirée un responsable de l'Agence de gestion des urgences de l'Etat de Lagos (Sema), Ibrahim Farinloye, dans un communiqué. De premières informations avaient fait état de 4 morts et de dizaines d'enfants parmi les nombreuses personnes coincées dans les décombres.

Le directeur de l'Agence de gestion des urgences de l’État de Lagos (Sema), Adesina Tiamiyu a confirmé en fin de journée à l'AFP que « des dizaines d'enfants se trouvaient à l'intérieur du bâtiment lorsqu'il s'est écroulé et que les opérations pour les secourir ainsi que les adultes continuaient ».

Le président Muhammadu Buhari a exprimé dans un communiqué sa sympathie aux proches des victimes : « C'est triste de perdre des vies précieuses dans un accident, particulièrement quand il s'agit d'enfants (...) Que Dieu accorde à tous affectés par cet accident courage et soutien ».

En fin d'après-midi, une marée humaine entourait les lieux de l'accident près du marché Itafaji, pendant que les secours tentaient de dégager des victimes dans une confusion totale.

L'effondrement s'est produit peu avant 10h du matin, selon Olamide Nuzbah, un habitant du voisinage qui a assisté au drame: « On était dehors en train de fumer quand on a vu l'immeuble tomber », a-t-il témoigné.

L’enquête a conclu à des défaillances structurelles du bâtiment dont la construction était illégale.

Des effondrements meurtriers de bâtiments se produisent fréquemment au Nigeria, où les règles de construction sont régulièrement bafouées. L’accident le plus médiatisé s’est produit en septembre 2014, lorsque 116 personnes, dont 84 Sud-Africains, ont été tuées à Lagos après l’effondrement d’un bâtiment de six étages dans lequel un célèbre télévangéliste, Joshua TB, prêchait son évangile.

En décembre 2016, au moins 60 personnes ont été tuées par l’effondrement du toit d’une église à Uyo, la capitale de l‘État d’Akwa Ibom, dans l’est du pays

 

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Le processus a été suspendu à Rivers, au sud du Nigéria, ce qui a entraîné de grandes manifestations, à la suite de la décision prise par la Commission électorale nationale indépendante, qui a suspendu le dépouillement, faisant état de violences dans les bureaux de vote, d'enlèvements de personnel ou encore de confiscation et de destruction de résultats

 

C’est samedi 09 Mars que les populations ont été invitées à élire les gouverneurs ainsi que les représentants des assemblées locales dans 29 des 36 Etats de la fédération nigériane.

Les partisans du Congrès des progressistes au pouvoir, se sont réunis à Port Harcourt, la capitale de l'État, pour demander que les résultats soient publiés : « Nous ne sommes pas heureux que ce processus ait été interrompu à mi-parcours », a déclaré Victoria Nyeche, organisatrice de la manifestation et membre du parlement de l'Etat de Rivers. Selon elle, « Ce que l'INEC a fait est illégal et constitue une invitation à la crise - S'il y a recours, le tribunal électoral est là pour les résoudre  ».

Les manifestants scandaient des slogans hostiles au gouverneur sortant, Nyesom Wike, du principal parti d'opposition : le Parti démocratique du peuple.

Situation Room, un groupe de plus de 70 organisations de la société civile, a réclamé ce dimanche, une enquête indépendante sur l'ensemble du processus électoral et a recensé au total 58 morts depuis fin février.

L'APC, qui contrôlait jusque-là 22 des 36 Etats de la fédération espère conforter sa mainmise territoriale avec les élections des gouverneurs et des représentants des assemblées locales.

Les observateurs de l'Union européenne ont souligné lundi la forte abstention et les violences qui ont marqué les deux scrutins. L'observatrice en chef de la mission de l'UE, Maria Arena, s'est dit profondément troublée par les violences, affirmant que certains observateurs s'étaient retrouvés bloqués dans des centres de collecte de résultats, apparemment par des soldats : « À Rivers, il ne fait aucun doute que le processus électoral a été sérieusement compromis - Les défaillances systémiques et les problèmes sécuritaires" indiquent qu'il existe "un réel besoin de réformes" électorales au Nigeria », a-t-elle ajouté au cours d'une conférence de presse.

L'International Republican Institute(IRI) et le National Democratic Institute, deux ONG américaines ayant également déployé des observateurs, ont estimé dans un communiqué conjoint que la forte présence militaire, les achats de voix dans certains endroits, ainsi que des irrégularités dans le processus de dépouillement et de compilation des votes ont porté atteinte à l'intégrité des élections.

 

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A Kolofata, Kérawa et Fotokol, des localités  frontalières au Nigéria, les attaques et embuscades sont régulières. Mais, les troupes de l’opération Alpha, imperturbables soldats du BIR, sont en place et veillent sur les populations.

Dans la localité de Kerawa, qui fait partie  de postes disposés le long de 300 kilomètres de frontière entre le Cameroun et le Nigéria dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, on n’a pas que des fusiliers. Le Régiment de l’artillerie  a mobilisé ses tireurs d’élite. D'autres forces militaires sont présentes parce que la menace est asymétrique dans cette zone montagneuse où Boko Haram contrôle les villages environnants.

A en croire un membre du comité de vigilance rencontré à Kerawa,  des assaillants ont incendié  des villages  et brûlé des gens il y a quelques temps dans les villages non loin de  Kerawa. Ils auraient aussi promis de revenir. Depuis lors, le dispositif de sécurité a changé dans cette partie du pays. « On veille de jour comme de nuit pour appuyer nos soldats et on leur donne des informations parce que nous maitrisons notre localité et nous devrions apporter notre soutien malgré le peu de moyen que nous disposons », indique l’un de membre du comité de vigilance de Kerawa.

Plusieurs  lignes de front sont opérationnelles dans le département de Logone et  Chari, le mayo Sava dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Il était difficile de franchir  d’autre ligne située au front, là où les actions de riposte et les offensives se préparent. Et nos militaires sont disséminés dans les montagnes. Le sentiment général qui se dégage lorsqu'on touche du doigt les dures réalités qu’ils affrontent au quotidien, face à un ennemi sans foi ni loi, qui peut frapper lâchement à tout moment, en comptant sur l’effet de surprise. Malgré le danger qui rode, les troupes de l’opération Alpha soldats du BIR déployés au front défendent fermement l’intégrité du territoire dans la région de l’Extrême-Nord.

L’armée camerounaise ratisse large, des localités du Mayo-Sava, Logone et Chari frontalières au Nigéria. Il s’en suit des arrestations importantes de certains membres de la secte, les quelles arrestations permettront une meilleure identification des cerveaux de ce mouvement terroriste et leur bases secrètes. L’armée nationale du Cameroun est à pieds d’œuvre sur le front, au niveau de la frontière avec la Nigéria voisin. Ces derniers  de défense veillent et exécutent à la lettre les missions qui leur sont confiées par le chef de l’Etat, chef des armées.

« Nous défendons notre territoire. Chaque fois qu’il y a une incursion, nous traitons l’objectif et nous sommes déterminés à découdre avec Boko Harm dans la région de l’Extrême-Nord », indique un soldat camerounais au front. Un autre aspect important est la solidarité remarcable dont font montre les soldats au sein du dispositif interarmées dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. A Fotokol, dans le Logone et Chari, les combats sont presque quotidiens. Boko Haram veut, à tout prix, contrôler le pont sur le fleuve El Beid, pont de liaison entre le Cameroun et le Nigéria. Cette secte islamiste a impose presque une sorte de guérilla.

Et les soldats camerounais, bien conscients des enjeux économique et stratégique de ce pont, ne dorment plus. Les dispositifs offensifs et défensifs sont réajustés à Kolofata en passant par Mora. Des familles entières cherchent refuge dans la ville de Maroua capitale de la région de l’Extrême-Nord, bagages sur la tête ou dans des porte-tout. « Ils nous menacent généralement  par des lettres, annoncent à nos femmes qu’ils vont nous tuer, comme nous avons décidé de ne pas collaborer avec eux. C’est pour cela que certaines familles ont choisi d’abandonner leurs maisons et d’aller trouver refuge dans la ville de Maroua malgré la présence de nos soldats sur le terrain », explique un autre membre de comité de vigilance ayant requis l’anonymat dans la localité de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord.

Des menaces qui obligent de nombreuses personnes à passer la nuit hors de leur domicile à en croire notre source. Conséquence, Kerawa, jadis poumon économique de l’arrondissement de Kolofata, tourne aujourd’hui au ralenti. Pis, l’activité économique, autrefois florissante, est presque inexistante. Les commerces sont fermés à longueur de journée et le trafic avec le Nigeria, plutôt très proche, est désormais inexistant.

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Nourrir leurs familles est devenu une équation quotidienne difficile à résoudre.

Dans son édition N°4810, Mutations rapporte les problèmes des personnes déplacées à cause de la secte terroriste Boko Haram. Rencontrant aujourd’hui d’énormes difficultés pour nourrir leurs familles, elles demandent au gouvernement de leur venir en aide. Le dénommé Oumarou Himfa, un camerounais âgé de 60 ans qui a fui son village Hamtil Ebanki à la frontière du Nigéria, pour venir se réfugier à Mora dans la région de l’Extrême-Nord déclare dans les colonnes de notre confrère, «au gouvernement, moi je demande seulement la nourriture. Nous n’avons plus rien à manger. Ils doivent nous aider. Le Programme alimentaire mondial (Pam) qui s’occupait de nous, nous a laissés tomber. 70% de déplacés de Boko Haram ici n’ont rien à manger».

Oumarou Himfa s’est déplacé avec sa famille constituée de sa femme et de ses huit enfants. Il a quitté son village depuis cinq années à cause des exactions de la secte terroriste. Il affirme qu’à son arrivée à Mora, grâce au Pam, ils avaient à manger. Ne bénéficiant plus de cette aide, l’homme déclare avoir été obligé de ne plus envoyer ses enfants à l’école, n’ayant pas d’argent pour assurer leur scolarité.

Comme plusieurs camerounais dans la même situation, Oumarou Himfa, a dû se trouver une petite activité. Il a décidé de conduire la moto. Au marché de Mora, les autres déplacés ont pris d’assaut tous les hangars. D’aucuns portent les sacs de marché des femmes, d’autres vont puiser de l’eau pour les commerçants. Toutefois, en dépit de ces petites activités menées, il leur est difficile de subvenir aux besoins de leurs familles parce que l’argent gagné en une journée est insuffisant.

D’après certains déplacés, ils reçoivent parfois de l’aide des populations autochtones. Le Pam indique dans les colonnes de notre confrère avoir pour sa part mené une campagne d’aide humanitaire à la frontière nigériane. 100 000 personnes ont été secourues grâce à ladite campagne. Jacques Roy l’un des responsables de l’organisme onusien déclare «le niveau de malnutrition était alarmant et les stocks alimentaires fournis par la communauté étaient insuffisants. Le Pam a procuré des stocks d’aliments nutritionnels spéciaux aux dispensaires locaux, surtout aux enfants de moins cinq ans et aux femmes enceintes pour prévenir la malnutrition».    

Concernant le fait qu’il y ait eu un recul de ces interventions, les responsables du Pam indiquent qu’«ils s’agissaient de mesures de premiers secours qui ne devaient pas s’étaler dans la durée du conflit».  

Liliane N.

Published in Société

En rapport avec cette perte colossale, la non-révision par le pays de Muhammadu Buhari, de ses contrats de partage de production. De l’avis de certains experts, ces pertes pourraient être plus importantes si rien n’est fait dans l’immédiat dans l’optique de mettre à jour les textes.

 

Entre 2008 et 2017, le Nigéria a enregistré un manque à gagner d’au moins 10 milliards de dollars, car la formule régissant ses contrats de partage de production n’a pas été revisitée pour être adaptée aux nouvelles réalités du marché. Le document était en vigueur depuis 1993.

Sur la période étudiée, la production des contrats de partage de production a dépassé celle des coentreprises où la société publique du pétrole détient généralement d’importantes parts.

C'est ce qu'a révélé l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Nigeria (NEITI), dans son dernier rapport publié dimanche et intitulé  « Le coût élevé de l'inaction ».

L'étude réalisée conjointement avec Open Oil, un groupe agissant pour la transparence du secteur extractif basé à Berlin, a révélé que les pertes pourraient atteindre 28 milliards de dollars si rien n’est fait dans l’immédiat.

Entre 1998 et 2005, la production totale des contrats de partage de production a été inférieure à 100 millions de barils par année, tandis que les sociétés en coentreprise ont produit plus de 650 millions de barils par année.

Dans le cas d’espèce, en 2017, la production totale des contrats de partage de production s'élevait à 305,800 millions de barils, soit 44,32 % de la production du pays. Celle des coentreprises s’est alors élevée à 212,850 millions de barils, soit 30,84 % de la production totale, précise le document.

Il faut dire que le Nigéria fait face à de nombreuses difficultés pour mettre à jour les textes régulant son secteur pétrolier en raison de querelles politiques et d’une forte division au sein du parlement. Pour exemple, le code pétrolier qui devrait être adopté depuis plusieurs années, fait toujours l’objet de tractations notamment sur la question de la redistribution.

Afin d'endiguer d'autres pertes de revenus énormes, l’Initiative a appelé les pouvoirs publics à un examen urgent des textes.

Pour rappel, selon le classement 2018, le Nigéria avec une production pétrolière de plus de 2037 000 barils par jour, reste incontestablement le premier producteur de pétrole d’Afrique. Il est suivi de l’Angola, de l’Algérie et de la Libye qui vient en quatrième position avec production de 850.000 barils par jours.

 

Agence ecofin

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Le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord multiplie les stratégies de sécurisation des frontières.

 

Les conséquences du mouvement islamique Boko Haram qui sème la terreur au Nigeria ont véritablement atteint les frontières camerounaises. La présence des islamistes radicaux a été signalée depuis quelque temps dans le chef lieu de la région de l’extrême Nord.

 

En effet, le Cameroun qui partage de longues frontières avec son voisin nigérian en fait les frais. En raison du fait que les frontières artificielles héritées de la colonisation ont divisé les familles, en envoyant une partie au Nigeria et une autre au Cameroun ne facilitent pas le contrôle des déplacements. Moustapha Alioum, commerçant à Kousseri confie : « J'ai ma famille à Maiduguri, lorsqu’il y a des problèmes là-bas ; ils sont obligés de venir se réfugier ici chez moi, à Kousseri. Il est vrai la frontière est fermée mais il y a des voies de contournement dans le désert ».

 

Les familles de l’Extrême–Nord sont divisées et se retrouvent dans les deux pays. Ce qui favorise aussi l’acquisition d’une carte nationale d’identité camerounaise moyennant bien sur quelques billets de F CFA, apprend-on. Résultat des courses, il est difficile de dire avec exactitude, qui est nigérian et qui est camerounais. Profitant alors de ces mouvements migratoires du Nigeria vers le Cameroun et vice-versa, les adeptes de la secte Boko Haram, pour franchir la frontière (Banki-Amchidé) se passeraient pour les Camerounais, brandissant ainsi leur carte nationale d’identité dûment signées par les autorités Camerounais.

 

Pour empêcher leur pénétration dans la première ville frontalière entre le Cameroun et le Nigeria, les autorités administratives et responsables multiplient des stratégies de sécurisation. Et pour construire une paix durable, le gouvernement camerounais doit se saisir de deux enjeux sécuritaires majeurs : le devenir des anciens membres, y compris combattants, du mouvement jihadiste, et celui des comités de vigilance.

 

Pour les anciens membres de Boko Haram, le gouvernement devrait distinguer les militants dangereux, pour lesquels une procédure judiciaire formelle et probablement une incarcération s’imposent, d’autres individus pour lesquels des travaux communautaires et des confessions publiques semblent plus appropriés, et soutenir les communautés prêtes à réintégrer ces derniers. Concernant les comités de vigilance, il devrait mieux assister ceux qui sont encore nécessaires pour lutter contre Boko Haram.

 

 Félix Swaboka 

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Sunday, 05 June 2022 11:01