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Le principal parti d'opposition nigérian a demandé l'arrêt immédiat du décomptage des résultats de l'élection présidentielle, dont la victoire était quasiment assurée pour le président sortant Muhammadu Buhari mardi soir, après l'annonce des résultats des deux tiers des Etats.

 « Nigérians, ne tenez pas compte des résultats annoncés par la Commission électorale indépendante (INEC) », a lancé Tanimu Turaki, l'un des porte-parole du Parti populaire démocratique (PDP).

 Depuis lundi, l'INEC lit Etat par Etat, parti par parti, les résultats dans les 36 Etats et la capitale fédérale d'Abuja. Aucune date butoir pour l'annonce officielle n'a été fixée, mais elle pourrait se dérouler dans les heures qui suivent ou dans la journée de mercredi.

 « Nous, le PDP, demandons l'arrêt immédiat du comptage des résultats » a indiqué M. Turaki, arguant des fraudes massives du parti au pouvoir, notamment dans la configuration des lecteurs électroniques des cartes électorales.

 Après le report in extremis des élections générales quelques heures avant l'ouverture prévue des bureaux de vote, les agents de la Commission ont dû reconfigurer 180.000 lecteurs de cartes. Dénonçant des intimidations, ainsi que l'arrestation illégale de deux représentants importants de l'opposition, M. Turaki assure que près de 200.000 voix ont été retirées injustement et illégalement des comptages dans les Etats de Nasarawa, Kogi, Plateau et dans la capitale fédérale d'Abuja.

Avec une vingtaine d'Etats déjà annoncés (sur 36), le président sortant, âgé de 76 ans, remportait mardi soir 54% des voix contre 42% pour son principal rival, l'ancien vice-président Atiku Abubakar, 72 ans, du PDP, soit une avance de près de 1,8 million de voix.

Les Etats du Sud, traditionnellement fidèles au PDP, n'avaient pas tous été annoncés, mais les gros bastions de Buhari non plus (Borno, Kebi, Zamfara), qui sont des régions très peuplées qui votent généralement en masse, contrairement au Sud.

Dès lundi après-midi, l'opposition avait dénoncé une manipulation des résultats par le parti de M. Buhari afin de se maintenir au pouvoir et elle pourrait contester en justice les résultats officiels. Retards à l'ouverture des bureaux de vote, intimidations d'électeurs, destruction de matériel électoral: la société civile et les observateurs étrangers, notamment de l'Union européenne, ont dénoncé de nombreuses irrégularités dans la tenue du scrutin et ont invité les partis qui se sentiraient lésés à utiliser les recours judiciaires.

Le nouveau bilan des violences électorales est de 53 morts, a par ailleurs déclaré Yemi Adamolekun, de l'ONG Enough is Enough, membre du groupement de la société civile Situation room, qui a surveillé le déroulement du scrutin et avait lundi évoqué le chiffre de 39 morts.  Faisant état de niveaux de fraude et de violence inquiétants, elle a affirmé que certains agents de l'INEC avaient été forcés de publier leurs résultats sous la contrainte et que des enquêtes étaient en cours sur les allégations d'intimidations.

Quel que soit le niveau de fraudes ou de désorganisation du scrutin, le niveau de participation, qui devrait s'établir autour de 40%, est très faible et constitue une épine dans le pied du prochain gouvernement.

 

Participation faible

L'affluence a ainsi reculé dans tous les Etats dont les résultats ont déjà été annoncés - sauf à Kogi, Ekiti et Adamawa - notamment dans le Sud-Est, bastion de l'opposition où Buhari est particulièrement impopulaire. Dans l'Etat d'Abia par exemple, où les mouvements séparatistes pro-Biafra ont une forte assise populaire, le taux de participation n'a été que de 18%.

A Lagos également, capitale économique de l'Afrique de l'Ouest et réservoir très important de voix avec plus de 6 millions d'électeurs enregistrés, le niveau de participation ne dépassait pas les 20%.

Les observateurs s'inquiètent de cette faible mobilisation qui "pourrait affecter la crédibilité du vainqueur de cette élection", déjà entachée par ces accusations de fraudes.

« Il semble que les cartes d'électeurs remises gratuitement soient davantage perçues comme une carte d'identité pas cher pour obtenir un compte en banque ou un passeport, qu'un moyen de voter », regrette Feyi Fawehinmi, commentateur politique et analyste nigérian.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International

L’organisation humanitaire internationale MSF, qui a lancé une alerte d’urgence sur cette zone, n’a de cesse de tirer la sonnette d’alarme quant aux besoins urgents des réfugiés en termes de nourriture, d’abris et d’eau.

 

« Ils ont fui à pied, très tôt le matin, des femmes, des enfants et des vieillards. Lorsqu’ils sont partis, ils ont dû laisser derrière eux leurs proches âgés et malades. Ils ont emporté ce qu’ils pouvaient avec eux, mais à Goura, ils n’ont ni eau ni abri pour dormir. Livrés à eux-mêmes, ils doivent se débrouiller raconte Silas Adamou Moussa, directeur adjoint des programmes d’urgence MSF.

 

Depuis fin janvier, ces réfugiés vivent dans un grand camp informel à Goura. Ils dorment dehors malgré la saison des tempêtes de sables en ce moment et les fortes chutes de température la nuit.

 

L’incertitude qui plane autour de la relocalisation et ou du rapatriement de ces réfugiés au Nigeria empêche l’aide humanitaire d’être aussi complète et efficace qu’elle devrait l’être.

 

MSF a mis en place une clinique dans le camp. Au cours des deux dernières semaines, les équipes médicales de l’organisation ont procédé à plus de 400 consultations, dont 35% concernaient des maladies infectieuses respiratoires, des diarrhées, des conjonctivites, toutes ces pathologies étant liées aux mauvaises conditions de vie des réfugiés.

 

L’accès à l’eau potable a été un problème majeur dans le camp. MSF, avec d’autres fournisseurs, a progressivement augmenté l’approvisionnement en eau pour atteindre 240 000 litres disponibles par jour. Cela équivaut à 7 litres journaliers par personne, ce qui reste inférieur à la norme des 15 litres distribués en cas d’urgence.

 

« Ce n’est pas la première fois que la population de Rann doit fuir pour le Cameroun, explique le docteur Moussa. A d’autres occasions, certains parmi eux sont rentrés chez eux après avoir fui, mais pas cette fois-ci. Ils refusent de retourner à Rann, à moins d’être sûr de pouvoir y vivre en sécurité. Cependant ici, leur avenir est tout aussi incertain. Ils ont peur. Leurs enfants ont peur. 

 

Pour trouver refuge à Goura, dans l’extrême nord-ouest du Cameroun, ces dernières semaines, plus de 35 000 Nigérians ont traversé la frontière à la suite d’une recrudescence de violences dans la ville de Rann et ses environs, dans le nord-est du Nigeria.

 

Alors que l’heure est à l’élection présidentielle dans leur pays d’origine, le Cameroun qui partage la même frontière avec le Nigéria est obligé, en sus de faire face aux  questions sécuritaires.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01