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Une cérémonie de commémoration s’est déroulée le 25 septembre dernier à Nkol-Afamba, sous la présidence de la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.

 

Quatre ans que durent les Objectifs de développement durable (ODD). Occasion pour le système des Nations unies du Cameroun de marquer un temps d’arrêt. Et c’est la mairie de l’arrondissement de Nkol-Afamba, une localité située à la périphérie de Yaoundé qui a abrité l’anniversaire mercredi dernier.

« Le message clé des ODD, c’est de ne laisser personne de côté c'est-à-dire zéro pauvreté, zéro faim, zéro Sida… mais plutôt promouvoir la paix et l’inclusion sociale. Et la jeunesse étant la principale cible, nous avons choisi ce lieu à dessein pour discuter avec elle du bien-fondé de cette initiative », a relevé Allegra Baiocchi, coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun. Ses propos sont relayés par Cameroon Tribune.

Elle a poursuivi son propos en insistant sur le fait que les ODD doivent être valorisés par les populations de Nkol-Afamba qui doivent se les approprier. Cependant, elles ne seront pas seules dans ce combat. « Elles bénéficieront toujours de notre accompagnement dans cette tâche », a promis Allegra Baiocchi.

Une invitation donc pour chaque citoyen à s’impliquer en vue de l’atteinte des objectifs spécifiques : éducation de qualité, lutte contre les changements climatiques, la paix, justice et institutions efficaces, entre autres.

En retour, le maire de Nkol-Afamba, Jean François Ondigui Owona, a plaidé pour un appui d’améliorer les conditions de vie des populations. Notamment l’enclavement qui, crée la nostalgie et entraîne l’exode rural. Ce 4e anniversaire a mobilisé de nombreuses personnalités dont les représentants de l’Unesco, de l’Unicef, etc. La visite des différents stands, les intermèdes musicaux, les sketches, le témoignage d’un jeune leader des ODD originaire de NkolAfamba, ont été des moments forts de cet évènement.

Les ODD ont été adoptés en 2015 au siège des Nations-Unies par 193 pays membres. A l’occasion de la célébration de ce 4e anniversaire, les activités se sont étendues sur une semaine. Et les portes se sont refermées le 28 septembre par une démonstration sur la fabrication des pavées écologiques et la production de meubles à base de pneus. « Agissons ensemble, agissons maintenant », tel a été le mot de fin de la coordonnatrice résidente au Cameroun.

 

Otric N. 

 

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Les langues autochtones sont à l’honneur dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la traduction ce lundi.

 

En effet, le 30 septembre de chaque année, à la Saint-Jérôme, les traducteurs, terminologues et interprètes fêtent la Journée mondiale de la traduction. Un thème fédérateur est alors choisi, et un concours d’affiches est organisé pour représenter ce thème. Les membres de la FIT peuvent imprimer et utiliser l’affiche gagnante afin de promouvoir cette journée spéciale et appeler au rassemblement afin de rendre honneur à nos professions.

L’année 2017 a marqué un événement important pour les traducteurs, terminologues et interprètes professionnels. Cette année-là, à sa 71e session, l’Assemblée générale des Nations Unies adoptait à l’unanimité la résolution A/RES/71/288 reconnaissant le rôle de la traduction professionnelle dans le rapprochement des nations et la promotion de la paix, de la compréhension et du développement. Dans cette même résolution, elle proclamait le 30 septembre Journée mondiale de la traduction de l’ONU devant être célébrée dans l’ensemble de son réseau.

En lien avec l’Année internationale des langues autochtones proclamée par l’ONU, le thème de la JMT 2019 est la traduction et les langues autochtones.

Rappelons que dans le cadre de la célébration ce lundi de la journée mondiale de la traduction au Cameroun, l’association des professionnels de la traduction et de l’interprétation au Cameroun a animé samedi dernier à Yaoundé, une table ronde sur l’apport de la traduction et de l’interprétation dans le développement du multiculturalisme au Cameroun.

 

Marcel Ndi

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Les Etats membres des Nations Unies ont pris un tournant important pour le développement de la  santé en adoptant, lundi dernier à New York, une déclaration politique sur la Santé pour Tous.

 

Les États membres des Nations Unies (Onu) se sont engagés à progresser vers la couverture sanitaire universelle (CSU) en investissant dans quatre grands domaines liés aux soins de santé primaires. Il s’agit notamment de mécanismes visant à garantir que personne n’éprouve de difficultés financières pour avoir à payer soi-même les soins de santé et mettre en œuvre des interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies et protéger la santé des femmes et des enfants.

A cet effet, ces Etats ont adopté le 22 septembre 2019 à New York aux Etats-Unis d’Amérique, une déclaration politique sur la santé pour tous. « Cette déclaration représente un tournant pour la santé et le développement dans le monde.  Il reste 11 ans pour que le monde atteigne ses Objectifs de développement durable (ODD). La couverture santé universelle est essentielle pour que cela se produise. La couverture sanitaire universelle est un choix politique.  Aujourd'hui, les dirigeants du monde se sont déclarés prêts à faire ce choix », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Cet engagement implique également les pays signataires, à renforcer les effectifs et les infrastructures de santé ainsi que  les capacités de gouvernance. Ils rendront compte de leurs progrès à l'Assemblée générale des Nations Unies en 2023.

L’adoption de cette déclaration intervient au lendemain de l’appel de l’OMS et de ses partenaires sur la nécessité de doubler la couverture des soins de santé d’ici 2030 et d’empêcher que près de 5 milliards de personnes soient privées de soins de santé. L’Onu avait alors indiqué que  près de la moitié des habitants de la planète ne peuvent toujours pas accéder aux services  de santé. Une situation qui avait  des conséquences graves pour l’humanité tout entière. Chaque année, environ 100 millions de personnes plongent dans la pauvreté à cause de dépenses de santé exorbitantes. Selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, même lorsque des services de santé existent, ils sont souvent inadaptés pour répondre à l’étendue des souffrances humaines. « Les conditions de santé mentale en particulier, négligées et stigmatisées depuis bien trop longtemps, sont un facteur d’angoisse indescriptible pour celles et ceux qui en souffrent et pour leurs proches. Cette injustice doit cesser », a-t-il souhaité.  

 

Marie MGUE 

 

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Dans l’objectif de promouvoir l'identité linguistique de la communauté sourde et de sensibiliser l’opinion publique à l’importance des langues des signes pour la pleine réalisation de ses droits fondamentaux, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 23 septembre Journée internationale des langues des signes.

 

C’est dans sa résolution 72/161, que  l'Assemblée générale des Nations Unies, met l’accent sur la nécessité de préserver les langues des signes en tant qu’éléments essentiels de la diversité linguistique et culturelle à l’échelle mondiale et de favoriser l’accès aux services et à une éducation de qualité dans ces langues. Elle insiste notamment sur le principe de « Rien de ce qui nous concerne ne peut se faire sans nous », faisant référence à l’implication des communautés de personnes sourdes dans les activités qui les concernent.

Célébrée cette année sous le thème « les droits de la langue des signes pour tous! », cette journée est consacrée à la sensibilisation sur la surdité et la présentation de la culture sourde. «La Journée internationale que nous célébrons aujourd’hui met en relief l’importance des langues des signes dans la réalisation des objectifs de développement durable et, en particulier, de la promesse qui réside au cœur de ces objectifs, celle de ne laisser personne de côté. Cette Journée internationale nous donne également l’occasion de soutenir et de protéger l’identité linguistique et la diversité culturelle de tous les locuteurs et toutes les locutrices des langues des signes.» A affirmé António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

Selon la Fédération mondiale des sourds, il existe environ 72 millions de personnes sourdes dans le monde et 80% d'entre elles vivent dans des pays en développement. Elles utilisent collectivement plus de 300 langues des signes différentes. Il s’agit de langues naturelles à part entière, structurellement distinctes des langues parlées.

L’Assemblée générale des Nations Unies révèle par ailleurs que, dans de nombreux pays africains, la sensibilisation générale envers la déficience auditive est faible, et le manque de ressources entraîne un manque de programmes de dépistage auditif.

La déficience auditive peut être due à des causes génétiques, à des complications à la naissance, à certaines maladies infectieuses ou infections chroniques de l'oreille, à l’utilisation de certains médicaments, à l’exposition à un bruit excessif ou au vieillissement. En Afrique, et particulièrement dans les pays au sud du Sahara, la rougeole, l’otite et certaines infections bactériologiques constituent les principales causes de surdité chez les enfants. Selon une étude récemment publiée dans la revue The Lancet, entre 20% et 25% des enfants africains sourds le sont à cause d’une méningite mal soignée, et environ 10% du fait de la rougeole.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Une installation de l'UNICEF destinée à montrer l'ampleur des décès d'enfants dans les zones de conflit en 2018, a été dévoilée dimanche 08 septembre, aux Nations Unies à New York.

 

En effet, selon l’UNICEF, l'installation, qui se déroulera jusqu'au 10 septembre, est un message pour les dirigeants du monde, alors que les enfants de nombreuses régions du monde retournent à l'école, quelques jours avant l'Assemblée générale annuelle des Nations Unies. Une fois l’installation retirée, les cartables continueront leur voyage pour soutenir l’éducation des enfants. 

« Les cartables de l'UNICEF ont toujours été un symbole d'espoir et de possibilité pour les enfants », a déclaré la Directrice exécutive de l'UNICEF, Henrietta Fore. « Dans à peine deux semaines, les dirigeants mondiaux réunis à l'Assemblée générale des Nations Unies célébreront le 30e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant. Cette installation devrait leur rappeler les enjeux », a-t-elle ajouté.

Selon le rapport annuel du Secrétaire général pour l'année 2019, sur les enfants et les conflits armés, plus de 12.000 enfants ont été tués ou mutilés dans les zones de conflit l'année dernière - le nombre le plus élevé depuis que les Nations Unies surveillent et dénoncent cette grave violation. Ce ne sont que les chiffres vérifiés- les chiffres réels étant probablement beaucoup plus élevés.

D’après le même rapport, les conflits en cours en Afghanistan, en République centrafricaine, en Somalie, au Soudan du Sud, en Syrie, au Yémen et dans bien d'autres pays, les enfants paient le prix le plus lourd de la guerre. L'utilisation de frappes aériennes, de mines antipersonnel, d’obus de mortier, d’engins explosifs improvisés, d’attaques à la roquette, d’armes à sous-munitions, de tirs d'artillerie est à l'origine de la grande majorité des victimes dans les conflits armés.

« Alors que de nombreux enfants retournent à l’école cette semaine, nous attirons l’attention sur les milliers d’enfants tués dans les zones de conflit et dont la perte tragique se fera sentir à jamais dans leurs maisons, leurs salles de classe et leurs communautés du monde entier », a déclaré Mme Fore. « Les progrès remarquables réalisés pour les enfants au cours des 30 dernières années montrent clairement ce que nous pouvons faire si nous mobilisons la volonté politique de donner la priorité aux enfants », a-t-elle conclut.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon l'Ong Amnesty International, le Cameroun comme le Brésil, l’Arabie Saoudite, les Etats Unies, l’Indonésie et la Russie manquent à leurs obligations et refusent de prendre des mesures nécessaires, pour empêcher et sanctionner les actes de torture.

 

Tous ces pays sont signataires de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987 et sur laquelle s’est appuyée l’assemblée générale des Nations Unies, pour retenir le 26 Juin de chaque année comme journée Mondiale de soutien aux victimes de la torture.

 

Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements inhumains, dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont encore signalés dans de nombreux pays dans le monde.

 

Selon le rapport d’Amnesty International, pas moins de 150 pays dans le monde infligent encore des supplices pour extorquer des aveux, intimider ceux qui ne partagent pas la même idéologie, humilier ou punir les prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire. Des pratiques honteuses, qui constituent une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité.

 

Avec la crise socio sécuritaire dans laquelle est plongée le Cameroun, les images d’une horreur toujours insoutenable sont devenues le quotidien des populations. Victimes directes et même lointaines des meurtres et autres actes barbares commis par des terroristes

 

Malheureusement, les camerounais vivent le même traumatisme, à cause des meurtres de bébés, des femmes et autres civils, attribués à ceux qui ont le devoir de les protéger, les forces de sécurité. Quelques brebis galeuses, affirme chaque fois, le porte parole du gouvernement.

 

Rien ne saurait justifier les actes de torture

 

Selon l’organisation de défense des droits humains, qui a également publié un rapport d’enquête, cette convention reste la moins ratifiée, des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur.

 

Et pourtant, beaucoup reste à faire : « Il arrive quelquefois de lire ou alors d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire. Ces actes ne sont pas limités à une région particulière, à un système politique encore moins à quelques pays ».

 

La torture : une pratique encore trop répandue

 

La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l'être humain. Malgré l'interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d'autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains. Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isoler sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.

 

Il s’agit d’un crime en vertu du droit international qui fait l’objet d’une interdiction absolue, qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s'applique à tous les membres de la communauté internationale, que l'État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l'humanité.

 

Le 26 juin est l'occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l'ONU, la société civile et les individus à travers le monde à s'unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de la torture - Poursuivre la lutte contre l’impunité des tortionnaires car, il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu un élément d’espoir aujourd’hui, son effectivité reste le produit de la vigilance de tous.

 

Des programmes de réhabilitation sont nécessaires dans chaque Etat, pour permettre aux victimes une transition de l'horreur à la guérison.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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C’est la problématique choisit par l’Organisation des Nations Unies,  alors que le Cameroun, comme de nombreux autres pays dans le monde, commémore la 45ème édition de la journée mondiale de l’Environnement. 

 

Selon les statistique de l’Organisme onusien, neuf personnes sur dix  dans le monde, sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux paliers de sécurité de l'Organisation mondiale de la santé : « Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales », insistent les Nations Unies.

 

Dans le communiqué rendu public ce 5 Juin, on peut lire qu’entre 2010 et 2016, les concentrations des polluants de l'air se sont aggravées dans presque 70 % des villes du monde entier, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. En 2018, sur les 10 villes les plus polluées au monde, 7 se trouvaient en Inde.

 

Il est donc évident que la pollution atmosphérique cause en moyenne, la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays en voie de développement, puisque 600 000 européens en meurent chaque année dont 48 000 Français chaque année.

 

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance va dans le même sens, en publiant les résultats d’une étude récente menée dans certains pays : Plus de plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique

 

 Les principales sources de pollution de l’air

 

L’Agriculture : Elle a deux sources principales de pollution atmosphérique : le bétail, qui produit du méthane et de l'ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24 % de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l'agriculture, de la foresterie et d'autres utilisations des sols.

 

Les activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l'intérieur de combustibles fossiles, de bois et d'autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l'air intérieur, la grande majorité d'entre eux dans les pays en développement.

 

Les installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d'énergie est l'une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.

 

Les transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l'énergie et cette proportion ne fait qu'augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400 000 décès prématurés.

 

Les déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l'atmosphère des dioxines, des furanes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l'échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.

 

Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l'activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.

 

La journée mondiale de l’Environnement est devenue au fil des ans, une plate forme mondiale de sensibilisation du public, largement célébrée dans le monde entier.

 

Commémorer cette journée, permet de développer les axes nécessaires, afin d’éclairer l’opinion publique et, donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités, le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l‘amélioration de l’environnement.

 

Et ce sont ces principes qui ont amené la Chine, premier pollueur mondial de l'atmosphère, à choisir le thème de réflexion proposé de cette année, d’autant plus que ce pays est régulièrement confronté à d'importants épisodes de pollution atmosphérique, qui font littéralement étouffé ses habitants.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’Assemblée générale des Nations Unies a élu mardi 04 juin par acclamation Tijjani Muhammad-Bande, du Nigéria, Président de la prochaine session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui débutera le 17 septembre 2019.

 

Selon les informations transmis par RFI, une douzaine de pays africains seulement ont présidé l’Assemblée générale de l’ONU, le premier ayant été le Ghana en 1964. Mais en septembre, le Nigeria accédera pour la deuxième fois à cette fonction, un honneur inédit pour le continent. Après Joseph Nanven Garba, qui avait dirigé la session de 1989-1990, c’est en effet Tijjani Muhammad-Bande qui a été élu mardi, par acclamation.

 

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué l’élection de M. Muhammad-Bande, dans un discours peu après cette élection. « En tant que Nigérian et Africain, vous avez une connaissance précieuse des défis du continent - tels que le Sahel et le bassin du Lac Tchad - et plus largement des défis auxquels notre monde est confronté dans les trois piliers de notre travail, la paix, le développement durable et les droits de l'homme », a souligné M. Guterres.

 

Il a noté que le mois de septembre sera chargé, avec le Sommet sur l’action climatique et le Sommet sur les objectifs de développement durable, ainsi que des réunions de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle et le financement du développement durable. « Vous pouvez compter sur mon soutien alors que nous nous efforçons d'atteindre nos objectifs communs et de défendre des valeurs universelles », a indiqué Guterres.

 

Tijjani Muhammad-Bande s’est déclaré honoré par la confiance placée en lui à travers cette élection par acclamation. Il a souligné que la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ferait partie de ses priorités pendant l’année où présidera l’Assemblée générale. « Je m'engage à promouvoir les partenariats dont tous les acteurs ont besoin pour atteindre nos objectifs et, au bout du compte, faire en sorte que nous fassions de notre mieux pour assurer la paix et la prospérité, en particulier pour les plus vulnérables », a-t-il déclaré.

 

Il a par ailleurs rappelé que l’ONU célébrerait le 75ème anniversaire de sa création l'année prochaine. « Ceci représente une opportunité unique pour nous de réduire le déficit de confiance entre les nations, alors que nous partageons tous les mêmes aspirations et nous n'avons d'autre choix que de travailler ensemble », a-t-il souligné.

 

Notons que, Tijjani Muhammad-Bande est actuellement le Représentant permanent du Nigéria auprès des Nations Unies à New York. Il a été Vice-Président de l’Assemblée générale pendant la 71e session. Le futur Président de l'Assemblée générale a une longue carrière en tant que diplomate et universitaire en sciences politiques. Entre 2000 et 2004, il a été Directeur général du Centre africain de formation et de recherches administratives pour le développement (CAFRAD), à Tanger, au Maroc. Créé en 1964, le CAFRAD est le premier centre intergouvernemental du continent africain pour la réforme de la gouvernance. De 2010 à 2016, il a été Directeur général de l'Institut national des politiques et des études stratégiques du Nigéria.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C’est sous le thème « Protéger les civils, protéger la paix », que se célèbre, ce 29 mai 2019, la journée internationale des casque bleus des Nations Unies.

 

La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Elle constitue aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 800 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948, dont 98 hommes et femmes en 2018 selon l’ONU.

 

Cette année, le thème retenu pour cette journée est « Protéger les civils, protéger la paix ». Un thème qui marque le 20e anniversaire de la MINUSIL (Sierra Leone), la première mission de maintien de la paix ayant reçu expressément pour mandat de protéger les civils.

 

La première mission de maintien de la paix a été établie le 29 mai 1948 lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé le déploiement d’un petit nombre d’observateurs militaires au Moyen-Orient afin de veiller au respect des accords d’armistice entre Israël et les régions arabes avoisinantes. Ce groupe d’observateurs militaires a ainsi formé l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST).

 

Depuis lors, plus d’un million d’hommes et de femmes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix ayant des répercussions directes sur la vie de millions de personnes, protégeant les plus vulnérables dans le monde et sauvant d’innombrables vies. Du Cambodge à El Salvador, en passant par le Libéria, la Sierra Leone, le Timor-Leste et ailleurs, les Casques bleus aident les pays dans leur transition de la guerre à la paix.

 

Aujourd’hui, les opérations de maintien de la paix des Nations Unies comptent sur plus de 88 000 militaires, policiers et civils (provenant de 124 États membres), 13 000 civils et 1 300 Volontaires des Nations Unies déployés dans 14 opérations sur quatre continents. Malgré l’envergure de ces opérations, le budget du maintien de la paix représente moins de 0,5 pour cent des dépenses militaires mondiales. Le maintien de la paix s’avère donc être un bon investissement pour la paix, la sécurité et la prospérité mondiales.

 

Au cours des 20 dernières années, la protection des civils a été de plus en plus au cœur des opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Aujourd’hui, plus de 90 % des soldats de la paix déployés dans huit opérations de maintien de la paix à Abyei et au Darfour, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Liban, au Mali et au Soudan du Sud ont pour mandat de protéger les civils. Ces soldats de la paix risquent leur vie au quotidien pour protéger les civils de la violence. Ainsi, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres, invite tout un chacun à soutenir les casque bleus. « Pour des millions de personnes dans les situations de conflit de par le monde, le maintien de la paix est une exigence porteuse d’espoir. Œuvrons ensemble afin que le maintien de la paix soit plus efficace pour protéger les populations et promouvoir la paix », a-t-il déclaré.

 

Danielle Ngono Efondo

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Instituée par les Nations-Unies, cette journée vise à sensibiliser les citoyens de la planète sur la nécessité de protéger la diversité biologique. Dans le Nord, zone à écologie fragile, le Gouvernement par le biais du ministère de l'environnement et de la protection de la nature mène des actions salutaires.

 

"Notre biodiversité, notre nourriture, notre santé". C'est sous ce thème que s'est célébrée ce mercredi 22 avril 2019, la journée internationale de la biodiversité. Consacrée par les Nations-Unies, c'est une journée au cours de laquelle, les citoyens du monde sont invités à comprendre l'importance d'assurer la protection de la biodiversité dans toutes ses composantes pour les générations futures.

 

L'autre pan de cette journée et non le moindre, c'est celui de vulgariser la convention sur l'utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources dites génétiques.

 

Dans la région du Nord, plusieurs actions sont à mettre à l'actif du Gouvernement à travers le ministère de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable, afin de mieux protéger la biodiversité dans cette zone à écologie fragile.

 

Pour le délégué régional par intérim de l'environnement et de la protection de la nature pour le Nord Presly Ngah : "la région du Nord est spécifiquement appelée à célébrer cette journée, car on se rend compte qu'elle est trop sensible surtout en matière du changement climatique dû aux variations du climat. Le changement climatique a beaucoup d'effets sur la biodiversité qui renvoie aux variétés de vie, les plants, les animaux par exemple. Il y a certaines espèces qui ne peuvent pas survivre au-delà de certaines températures", dit le délégué régional. Il précise par ailleurs que dans la région du Nord, des espèces sont en voie de disparition que ce soit au niveau de la faune, ou de la flore. Il y a notamment le phénomène du braconnage qui fait détruire de nombreuses espèces animales dans nos parcs nationaux.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01