L’indice des prix à la consommation finale des ménages (ICM) en janvier 2020 à Yaoundé est en baisse de 0,2% mettant ainsi fin à une hausse des prix pendant onze mois consécutifs. L’information vient d’être publiée par l’Institut national de la statistique (INS) dans l’une de ses notes.
La note de l’INS révèle que le recul des prix des produits alimentaires (-0,2% après +0,8% le précédent mois) est le principal élément ayant favorisé la baisse des prix en ce début du mois à Yaoundé. Mais en grande partie, les prix des produits alimentaires ont reculé à cause notamment du repli des prix des viandes de -2,5% après +0,2% le mois précédent. Il y a aussi les pains et les céréales dont les coûts sont -1% contre +2,4% durant le mois précédent. Au niveau des fruits de mer et du poisson, l’on note une baisse de -2,5% après +0,2%.
En ce qui concerne le lait, le fromage et l’œuf, les prix sont diminué de -0,8% après une stabilité le mois précédent. Quant aux sel, épices et sauces, l’on apprend que leurs prix ont chuté de -0,5% après +4,9% le mois précédent. Les fruits de -0,6 après +0,8% le mois précédent. Pour les huiles et graisses la baisse se situe à -0,2% après avoir connu une stabilité le mois précédent.
L’INS fait également remarquer que les prix des produits alimentaires depuis février 2020 étaient constamment en hausse. Toutefois, la baisse observée depuis janvier 2020, reste peu substantielle car en moyenne sur les 12 derniers mois, les prix des produits alimentaires ont grimpé de +4,9%. Ce qui a ainsi contribué à la hausse générale des prix à la consommation finale de +2,4% lorsqu’on se situe à la même période.
Innocent D H
Les Prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables en septembre, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture publié ce jeudi.
D’après l’Indice de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), les prix mondiaux des produits alimentaires sont restés stables au mois de septembre 2019. Dans son rapport publié ce jeudi 03 octobre 2019, cette agence onusienne montre une hausse des coûts des huiles végétales qui ont augmenté d’1,4% en septembre pour atteindre son plus haut niveau en un peu plus d’un an. Cette hausse, s’explique par la stabilité de la demande en huile de palme en provenance de l’Inde et de la Chine. L’autre explication serait la hausse des cotations de prix pour l’huile de colza, en raison de la demande soutenue de l’industrie du biodiesel en Union européenne. Dans le même temps, les prix des huiles de soja et de tournesol ont également chuté.
Par ailleurs, le prix des céréales est resté globalement stable au cours de ce mois, tandis que les prix du blé ont augmenté et que ceux du maïs ont baissé. La faiblesse de la demande d’importation et des incertitudes sociopolitique aux Philippines et au Nigéria selon la Fao, a entraîné une légère chute des prix mondiaux du riz.
La Fao a légèrement revu à la baisse ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2019 pour lui faire atteindre 2.706 millions de tonnes, soit une hausse de 2% par rapport à 2018. Cette baisse reflète une réduction des récoltes de blé en Australie en raison du temps sec et de projections revues à la baisse pour la production de riz en Chine, en Inde, aux Philippines et aux Etats-Unis.
Pendant ce temps, la FAO a revu ses estimations à la hausse pour la production de céréales secondaires, en se basant sur des prévisions plus favorables concernant la production d’orge et de maïs au Brésil et aux Etats-Unis.
Plus globalement, la production mondiale de céréales pour cette année est maintenant prévue pour atteindre 2 714 millions de tonnes, soit une légère baisse par rapport aux estimations du mois dernier mais qui constituerait toujours un niveau record. Les stocks mondiaux de céréales devraient maintenant atteindre 850 millions de tonnes d’ici la fin de la saison 2020, soit en baisse de 2% par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Les stocks mondiaux de blé devraient augmenter d’1,6% tandis que ceux de maïs devraient connaître une forte baisse, principalement en raison d’importants prélèvements effectués en Chine, a indiqué la Fao.
Marie MGUE
D’après plusieurs sources, les équipes de la brigade nationale de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce ont saisi d’importants stocks de produits redatés qui appartiendraient au promoteur du supermarché Fontana à Yaoundé.
En effet, une cargaison de produits alimentaires aux dates de péremption frauduleusement prorogée ont été saisie. La découverte a permis de tomber sur des cargaisons entières de chocolats pour pâtisserie, des huiles végétales, des bonbons pour enfants et même des couches jetables pour bébés, dont les dates de péremption ont été habilement modifiées. Ces produits devaient se retrouver sur le marché en vente libre, n’eut été la dénonciation d’un informateur ayant permis d’alerter les autorités.
Selon Cameroon Tribune, c’est le promoteur des supermarchés FONTANA qui serait à la tête de ce vaste réseau de contrefaçon. « Après une enquête minutieuse et bien ficelée, nos informateurs nous ont révélé que l’homme d’affaires pratique cette sale besogne sur les produits de première nécessité depuis belle lurette » a affirmé un cadre du ministère du commerce.
D’après le site internet Actu Cameroun, l’équipe de la Brigade de Contrôle et de Répression des Fraudes du Mincommerce, conduite par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana est descendue sur les lieux et à découvert l’outil qui sert à falsifier les dates de fabrication et de péremption des produits. En outre, cette équipe a découvert que les hors la loi fabriquaient aussi des faux whiskies et champagnes. Pour le Ministre du Commerce, le présumé auteur encore introuvable fera l’objet de poursuites judiciaires.
Relevons que ce n’est pas la première fois qu’on assiste à une contrefaçon des produits alimentaires. On trouve beaucoup d’autres produits contrefaits sur le marché, ce qui appelle à la vigilance de tout un chacun.
Danielle Ngono Efondo