Maurice Kamto affirme qu’en plus d’appeler au départ du Chef de l’Etat, il va de nouveau organiser une campagne de résistance nationale.
Maurice kamto ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a donné une conférence de presse ce lundi 24 août 2020. Au cours de ladite conférence de presse, il s’est exprimé sur les élections régionales qui ont été annoncées par Paul Biya le Président de la République en février 2020. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) menace d’appeler au départ du Chef de l’Etat et d’organiser un nouveau plan de résistance national.
« Si jamais le régime en place s’aventure à organiser les régionales, j’appellerai à nouveau, à une campagne de résistance nationale et au départ de l’actuel président de la république, Paul Biya », a déclaré l’ancien Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, aujourd’hui devenu farouche opposant du régime qu’il a servi par le passé.
Appelant à une prise de conscience collective, Maurice Kamto a indiqué que son combat de résistance nationale est rendu à une étape très critique. « Nul ne devra manquer à cet appel. Nous devons sortir de la dictature féroce. La violence qui surviendra ne pourrait donc être que le fait du régime Biya. Si l’heure est arrivée, alors l’heure est arrivée. Je ne vous trahirai point », a-t-il déclaré.
Selon certaines sources, les élections régionales pourraient bien se dérouler dans un futur proche. Surtout que le 21 juillet 2020, Paul Atanga Nji a écrit aux dix gouverneurs des régions du Cameroun, en vue de la mise en place des Conseils régionaux. Le ministre de l’Administration Territoriale (Minat) a demandé à ses collaborateurs de lui faire parvenir la liste des chefs traditionnels du Cameroun.
Le Minat a précisé dans le message fax envoyé aux gouverneurs, de lui signaler les cas de vacances et de contestations dans les chefferies de 2ème et 3ème degré. Et s’adressant aux préfets, il leur a demandé de procéder au plus vite au règlement des litiges relatifs aux contestations soulevées lors du choix (désignation ou élection) des autorités traditionnelles, pour qu’enfin les vides soient comblés.
Liliane N.