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L’activiste camerounais dans une tribune libre, affirme que « René Sadi ne représente rien ».

 

René Sadi a raison de torpiller l’appel au dialogue de Maurice Kamto car c’est l’un des architectes du chaos dans lequel notre pays se trouve. Souvenez vous que c’est ce paresseux qui aura pris la décision de suspendre le consortium des anglophones en janvier 2017. Ceux qui négociaient avec le gouvernement. Il a donc ouvert la voie à la radicalisation.

Quand les occidentaux demandent à Biya de limoger tous ceux qui sont impliqués dans la crise anglophone, ils font également allusion à Sadi René. Donc ce dormeur légendaire a tout intérêt à ce que Biya n’aille pas vers le dialogue et l’apaisement. Car il fait incontestablement partie des personnes dont on va exiger la tête.

Ce que René Sadi a déclaré sur RFI c’est pour lui là bas. Les responsables du MRC n’ont même pas besoin de réagir à ses élucubrations. Car il n’a pas été mandaté par Biya, mais par le clan qui veut réaliser la succession de gré à gré. Si Sadi était important, lui qui se rêvait président, Biya n’allait pas le chasser du gouvernement pour le remplacer par un illettré comme Atanga Nji, puis le remettre à la place de Issa Tchiroma. Imaginez le mépris. En fait Sadi ne vaut rien aux yeux de Biya.

Qui ignore que ce gros corrompu était un ami de Mebe Ngo’o avant de l’oublier dès que les difficultés de bébé doc ont commencé. Or quand Mebe Ngo’o était ministre de La Défense, il a été très généreux avec Sadi qui aura perçu près de 200 millions F CFA. En effet à plusieurs reprises, Edgard a envoyé l’un de ses proches remettre des paquets de 30 voir 40 millions F CFA à Sadi. Et chaque fois Sadi remerciait bébé doc comme un gamin et disant qu’il était même déjà foiré. Ohh le pauvre.

Pour remercier l’actuel pensionnaire de Kondengui, René Sadi va faire nommer le fils de Mebe Ngo’o, Philippe Mebe Ngo’o, sous-préfet à Douala alors qu’il venait de sortir de l’école et n’avait aucune expérience dans la préfectorale. Mais son ami est déjà à Kondengui. Pense s’y Sadi ton tour peut arriver à tous moments. Continue avec ta malhonnêteté tu vas aller le rejoindre à Kondengui.

Propos transcrits par Félix Swaboka

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Jacques Maboula Nboya, maire de Yabassi, coordonnateur de la plateforme Now du candidat Akere Muna lors de la présidentielle 2018 au Cameroun et donc soutien du candidat Maurice Kamto du MRC s’adresse à ses compères.

 

« Des choix ont été fait, le président Paul Biya a gagné. Maintenant il faut se préparer pour un bel avenir politique. »

« Je déplore l’arrestation des hommes politiques et je souhaite vivement qu’ils soient libérés. On ne saurait occulter le fait que nous sommes allés à l’élection présidentielle sans organisations techniques et financière. J’étais président de la plateforme, à 48h des élections, j’ai tiré la sonnette d’alarme. Que nous n’ayons pas d’observateurs, ni de scrutateurs et ça risque d’être un préjudice face à un pouvoir qui a un appareil électoral très subtil. Il est important, si on veut aller aux contentieux, d’avoir tous nos procès-verbaux. Mais je pense que ça pas été la priorité de mes collaborateurs à cette époque. Je connais comment ça se passe et quand j’ai vu les signaux, j’ai dit que nous étions au rouge. Dans plusieurs bureaux de votes, nous n’avons pas pu produire les procès-verbaux. Ceci dit qu’on a perdu les élections parce qu’on n’a pas mis l’homme  qui fallait là où il fallait etc. Sur des bases purement subjectives, jusqu'aujourd’hui même le Pr Kamto, qui dit avoir gagné, nous on n’a jamais vu les statistiques de sa victoire. Mais il se trouve lors de la crise électorale, il n’avait que 5000/25.000 procès-verbaux et je me demande s’il faille arrêter la vie d’une Nation juste parce qu’on veut faire entendre sa voix. 

 

En tant que maire qui connait les problèmes de ma ville, maître d’ouvrage qui connait ce qu’il y a comme urgence. 07 années de perdu peuvent être suicidaire. Je me suis dit que les hommes et les femmes qui gagnent leur vie au jour le jour, qui nourrissent leur famille demain avec ce qu’ils ont gagné à la veille. Imaginons que suite à ces appels, la marche, le hold-up, subitement la Nation se trouve bloquée à cause des villes mortes et tous ces activités de revendications. Que deviennent toutes ces familles ? A quel coût ? Combien de temps ces marches vont durer ? J’ai trouvé que c’est une obsession de gloire et je crois que la politique ne s’arrête pas avec une élection. 

 

On doit tirer les leçons d’une élection pour préparer les prochaines. Sans toutefois paralyser l’Etat et la Nation. Offrir de l’eau, construire des routes et écoles à un village sont des bonnes choses. Mais empêcher qu’on continue de construire parce qu’on est à la fin d’une élection, c’est de l’obsession de gloire. Je pense qu’il y a eu apprentissage de la part du MRC, ils ont démontré qu’ils n’avaient pas d’expérience politique et la politique c’est une école. Face à un régime aussi puissant que rude qu’est le RDPC, on ne viole pas impunément la loi. Moi-même j’ai été́ empêché́ de tenir des réunions ici. Je savais que si je tenais tète, j’étais en train d’enfreindre la loi. Et Dieu seul sait la récupération qui va être faite. Je crois que Kamto a été́ mal conseillé, en tant que juriste, il n’aurait pas dû défier l’autorité de l’Etat. Surtout dans un contexte où il y a déjà des crises anglophones et autres, où l’Etat est déjà à genou. Lui-même il a prêté le flanc à ceux qui aujourd’hui se réjouissent du fait qu’il n’ait pas respecté la loi. Je pense que l’opposition a foiré, en ne s’organisant pas financièrement, techniquement et opérationnellement. Une élection présidentielle c’est du costaud et du sérieux, ce n’est pas de la rigolade. Rien avoir avec une élection locale. Quand-t-on se lève un matin pour dire qu’on est candidat à l’élection présidentielle, on doit jauger la profondeur de ses racines. Ce n’est pas une affaire émotionnelle. Aujourd’hui vous remarquez parce qu’on en fait une affaire émotionnelle, ça prend des dérives de clans et de tributs, alors que ce n’est pas ça qu’il s’agit. Il s’agit des Hommes qui ont décidé de devenir président, c’est aussi du leadership. Imaginez qu’à la suite de la crise anglophone, la marche blanche ait conduit à des dérives où on constate des casses, viols... 

 

Comment faire pour réparer tout ça ? A mon sens, c’est une erreur tactique et stratégique pour le MRC. On les souhaite de sortir de prison, de cicatriser les blessures et d’envisager la politique dans l’apaisement et dans la réconciliation. »

 

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En quintessence, il redit la détermination de tous ceux qui partagent l’idéologie du Professeur Maurice Kamto, deuxième avec 14%, très loin derrière le Président de la République Paul Biya, à l’issue du scrutin présidentiel du 07 octobre 2018. Leur action et, leur emprisonnement sont, d’après Christian Marcel, le processus qui va conduire à la délivrance du Cameroun. Il est incarcéré, ainsi que ses camarades, dans le cadre des marches organisées par ce parti politique le 26 janvier 2019 aussi bien sur le plan national qu’international.

 

Que cela soit clair pour (...) Yaoundé.

Nous les détenus politiques Mouvement pour la Renaissance du Cameroun kidnappés puis détenus arbitrairement à la prison centrale de Yaoundé, ne négocions et ne négocierons jamais notre libération avec personne, encore moins avec les soit disants dirigeants encore accrochés tendancieusement au pouvoir dans notre pays.

La flagornerie entretenue en ce moment par les paresseux et voleurs hors hiérarchie de ce qui tient lieu de gouvernement et aussi du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, est une stratégie bien pensée pour faire croire à l’opinion que le président Kamto Maurice serait tenté de négocier sa mise en liberté et celles de ses partisans. Tout cela est archi faux! Kamto veut rencontrer Biya pour parler de l’avenir de la république et de l’avenir des enfants de ce pays.

Nous comprenons que pour ces vampires, la République passe toujours au second plan. Ils ne pensent qu’à leur petite personne raison pour laquelle ils sont limités quand il s'agit des contingences typiquement républicaines.

Nous sommes donc prêts à rester ici en prison le temps qu’il faudra, peut-être le restant de notre vie, mais nous vous garantissons que la République sera délivrée très bientôt. Nous acceptons par conséquent d’être les sacrifiés pour la cause. 
Que notre emprisonnement, voir notre condamnation à perpétuité, en soit le prix à payer.

Ne vous inquiétez plus pour nous, nous sommes ici pour des meilleurs lendemains pour la république du Cameroun, pour vous et vos enfants, pour nos enfants. L’histoire de l’humanité enseigne globalement que le changement est souvent très mal perçu même du côté de l’opprimé. 
Cette réalité axiomatique nous amène à pardonner ceux des Camerounais qui fondent en railleries à notre endroit depuis que nous sommes pris en otage.

Vive un Cameroun prospère! Vive un Cameroun unifié! Vive la République!

Christian Marcel

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Selon Some Enrique Emmanuel, membre de l'association des amis solidaires pour la prévention des infractions et de la récidive carcérale (ASPIRCA), le Pr Maurice Kamto doit comprend que dans son cas actuel « C’est la force qui fait le droit et non le droit qui fait la force ». Car pour lui : « Maurice Kamto a péché par l’excès l’autosuffisance ».

 

L’imminent prof de droit est l’exemple typique d’un homme rempli de connaissance mais sans sagesse.

Ça me rappelle le dernier slogan de campagne de Paul Biya : “ LA FORCE DE L’EXPÉRIENCE”

Comment comprendre que Maurice Kamto qui lui même a relu le code pénal camerounais puisse pécher par l’exemple ?

L’expérience n’est pas comparable au nombre de procès gagnés devant les plus grandes juridictions du monde,

Ce n’est non plus le long Cv rempli d’attributs académiques et autre titre honorifique, mais il s’agit de la capacité à récupérer « la somme utile » de toutes ces expériences bonnes ou mauvaises et en faire une base préalable d’appui pour affronter les obstacles.

Au delà de tout ce qu’on dira, l’arrestation de Kamto est justifiée.

-Manifestation interdite est égale une sanction prévue par le code que le prof, le désormais prisonnier à lui même relu au frais de l’Etat du Cameroun.

Il est était inutile de miser sur l’arrivée annoncée en grande pompe de Tibor Nagy au Cameroun pour que Kamto soit libre.

En le faisant, tout porte à croire qu’il pensait pouvoir défier l’autorité de l’état et briser par là le mythe d’invincibilité de l’homme du 6 novembre.

Il faut toujours de demander « où se trouve la force et non où se trouve le droit », surtout dans notre contexte où les relations inter-états dépendent du gain que chaque partie tire de la relation.

Au diable les droits de l’homme : l’Amérique n’aurait pas bombardé l’Irak-la Syrie et bien d’autres...

Au feu la démocratie souveraine : la France ne serait pas venue déloger Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire alors que la cour constitutionnelle avait déjà proclamé le vainqueur.

Ceux qui s’appuient sur les principes du « Sissia international » doivent se demander où se trouve la force, parlant de force, il

S’agit de se rassurer que l’état a les mains liées et ne peut plus rien offrir aux mercenaires sur qui vous vous appuyez!

Léon Theiller Onana : Tibor Nagy savait pertinemment que l’affaire Kamto offrait une nouvelle porte d’entrée à son pays et il fallait donc jouer les Goliaths Modérés et venir commercer sous vent d’échange politique.

Les annonces ont apaisé et encouragé d’avantage les partisans de Maurice Kamto, qui semblent oublier que le Cameroun occupe une place stratégique dans le golf de Guinée qui reste un lieu prisé et stratégiquement convoité pour ses grandes puissances. Il est clair que les gouvernements occidentaux ne sont plus en harmonie avec le vieux régime, mais ils savent tout de même que Biya reste une valve pour le Cameroun en l’Etat. Kamto a été dérouté de son objectif initial, qui était la prise du pouvoir par tous les moyens. Seulement l’étiquette de tribaliste que ses propres partisans ont contribué à lui coller sur la peau ne l’a pas aidé à séduire la communauté internationale guerrière.

Par contre, si les États Unis incitent le Cameroun à plus de libertés d’expression et les encouragent à dialoguer, d’une part c’est à raison. Je rejoins donc la position de Tibor Nagy qui affirme que les investisseurs américains  conditionneraient leur arrivée au Cameroun si certains préalables liés à la stabilité du pays leur était garanti.

Sur ce principe, tout investisseur se rassure que le pays où il s’en va investir peut lui garantir son retour d’investissement.

En l’état actuel du Cameroun, le climat de tension qui règne n’aide pas notre pays et le gouvernement devrait s’empresser de gérer les dossiers urgents qui participent à ternir l’image de notre pays.

Ceci pour dire que même si Kamto a été arrêté dans le strict respect des lois de notre république, sa détention n’aide vraiment pas notre jeune démocratie et le Cameroun n’a pas besoin de traîner l’image d’un pays permanent sous tension sociale.

 

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Après son passage le 18 mars dernier dans le programme télévisé « Equinoxe soir », certains téléspectateurs ont estimé que le professeur Messanga Nyamding a monopolisé la parole, refusant d’accorder le moindre espace à ses contradicteurs.

 

"Oui c'est vrai, Maurice Kamto a violé le droit''

 

Professeur,

J’ai du mal à écrire cette lettre parce qu'elle m'oblige à penser à vous. Et Dieu seul sait combien j'ai envie de vomir chaque fois que je pense à vous. Mais comme il faut que je vous dise ce que je pense de vous je suis obligé de penser à vous. Ne soyez donc pas surpris que je vomisse, mais surtout que je vomisse sur vous. Vous imaginer est trop nauséabond.

En effet, suite à votre spectacle d'hier soir je n'ai pas trouvé opportun de laisser passer des incongruités que vous avez jetées ci et là à des fins de ternir, comme il est de coutume, l'image du président élu. J'avoue qu'en vous voyant débarquer sur ce plateau avec sur les bords de votre tête quelques arrêts de poisson-sardine j'ai compris qu'on aurait droit à tout sauf un débat.

Et je ne me suis pas trompé car vous avez encore chié dans votre froc. Vous énumérez vos diplômes, 5 Masters, deux doctorats ; puis par la suite vous essayez de vous comparer au président élu. Vous le réduisez, comme votre ami le commissaire Essogo, à un ''petit capacitaire'' mais vous ne dites pas que des études en capacité sont des études spécialisées de droit dont le cursus final est l'équivalent du BAC. Le président élu fit ce choix pertinent de s'y inscrire suivant la trajectoire de ses ambitions. Aujourd'hui il est au sommet de son ''art'' grâce à ce passage en capacité et devant lui vraiment mais alors vraiment vous êtes un grain de poussière qui essaie de profiter du vent pour lui rentrer dans l'œil. Mais nous sommes là pour souffler...

Et s'il faut parler du cursus scolaire que vous vantez tant je voudrai que l'on revienne sur votre parcours au secondaire. Pourquoi le génie que vous êtes a dû abandonner le probatoire après l'avoir essayé en vain 04 fois? Pourquoi avoir fui le Cameroun pour faire au Tchad votre baccalauréat que vous n'auriez jamais eu de toute façon chez nous sans passer par le probatoire ? Vous y répondrez au cours d'une émission certainement.

05 masters et deux doctorats obtenus dans des universités occidentales et pourtant vous avez voulu parler de souveraineté de notre État qui mendie encore les bourses d'études pour sauver des cancres comme vous de l'immobilisme intellectuel...

Saviez-vous, cher Professeur, que tous les téléspectateurs ont crié lorsque vous avez décliné vos ''gros diplômes''? Oui la masse en a été surprise. Comment un homme peut-il passer ainsi de nombreuses années de sa vie à accumuler 5 masters et deux doctorats pour devenir à ce point médiocre et débiter seulement des âneries chaque fois qu'il doit parler aux Camerounais ? C'est à croire que l'école vous a plutôt rendu idiot. Votre argument par le diplôme n'a pas aidé à vous faire l'image que vous espériez. Vous avez créé beaucoup de déception mais surtout une grande peur dans l'esprit des jeunes étudiants qui rêvent d'aller aussi loin sur le plan académique et d'obtenir tous ces diplômes. Oui la peur d'être docteur les anime désormais. Ils se sentent mieux lucides et pertinents que vous avec tous ces diplômes.

Mais je dirai à ceux là de ne pas se décourager. C'est vrai que notre univers est bondé d'intellectuels de la sardine qui se plaisent à patauger dans la gadoue pour plaire à L'IMAGE de Biya. Cependant il y'a encore des références qui font rêver dans ce pays et c'est en eux qu'il faut puiser l'engagement et l'inspiration pour aller jusqu'au bout.

Vous prétendez que votre dieu Biya ne peut pas s'asseoir à la même table que le président élu. C'est cette même prétention qui nous a conduit à ce point de non retour dans la crise anglophone. Continuez à être plus royaliste que le roi. Tel que je vous connais je sais que demain vous n'aurez pas honte.

Je voudrai par ailleurs vous rassurer que vous n'avez pas été stupide à tous les coups. Vous avez dit une chose pertinente qu'il faut incruster dans la mémoire des Camerounais pour qu'ils ne l'oublient jamais. Oui, Maurice KAMTO A VIOLÉ LE DROIT. Et voilà pourquoi il doit être puni. Je m'en voudrais de ne pas être plus clair en précisant lesquels droits il a violés. Alors je dirai qu'il a violé:
-- le droit de Paul Biya à aliéner indéfiniment le peuple camerounais, en éveillant la conscience de ce dernier ;
-- le droit de Paul Biya à tricher calmement à une élection ; en démontant son système de fraude à Mondo et en disant non au hold-up électoral,
-- le droit de Paul Biya à assassiner sans reproche le peuple anglophone, en disant non au génocide anglophone ;
-- le droit de Paul Biya à détourner les milliards de francs du contribuable, en disant non au détournement de la fortune publique.

Voilà pourquoi il mérite d'être pendu n'est-ce pas ? Pendez-le ! Pendez votre prisonnier politique dont l'arrestation a été pilotée par un ministre sur la base d'un mandat de perquisition. Quand j'y pense, peut-être que finalement vous êtes restés cohérents dans votre mépris ; peut-être que c'est bien Maurice Kamto et les autres que vous alliez perquisitionner puisque pour vous les camerounais sont de simples objets meubles. Riirrre.

Pour terminer, permettez-moi de vous féliciter. Votre passage d'hier à "Nyamding Soir" était un vrai succès. Vous n'avez rien oublié dans l'étalage de votre folie... c'était impressionnant. Vous avez montré à l'opinion internationale et à l'ambassadeur américain dont vous avez dit être certain qu'il regardait cette émission, comment le RDPC et ses affidés ont pendant 37 ans muselé la pensée et les libertés d'expression. Votre performance d'hier soir a verdi dans ceci que vous avez su dévoiler sans réserve toute la cécité intellectuelle du monsieur 5 Masters et deux Doctorats que vous êtes. En toute sincérité, Dieuh le fou aurait été plus serein et plus intéressant sur ce plateau que vous.

 

Cordialement....

 

Kand Owalski

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Dans une interview diffusée ce 19 mars sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), René Sadi, le porte-parole du gouvernement camerounais  réagit à la demande de Maurice Kamto, relayée il y a quelques jours lors d’une conférence de Presse à Yaoundé, par son avocat français Me Dupont Moretti, de discuter face à face avec Paul Biya. Lire l’intégralité de l’interview.

 

Me Dupont Moretti, l’avocat de Maurice Kamto, appelle à la sagesse du pouvoir pour que l’on trouve rapidement une solution pour son client. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Maître Dupont Moretti est sans aucun doute un avocat de renom. Mais nous déplorons la condescendance et les propos tenus par M. Moretti dont la lecture des faits ou alors la version qu’il en a reçue est complètement fausse. Toute chose qui l’amène à s’éloigner du terrain juridique pour embrayer sur des considérations politiques. Les chefs d’accusation et la mise en détention de Maurice Kamto et ses partisans sont clairs et conformes aux lois et règlements du Cameroun. On ne saurait donc les qualifier d’arbitraires ou d’ubuesques, comme l’a affirmé péremptoirement M. Moretti.

 

Dans son interview sur RFI lundi matin, Me Dupont Moretti prête à son client, Maurice Kamto les mots suivants: «Je souhaite dire un certain nombre de choses au Président Biya ; je ne veux pas mettre de l’huile sur le feu; mais je veux aussi qu’on respecte mes droits».

Ecoutez, nous demandons à M. Moretti qu’il n’est pas venu au Cameroun comme médiateur, qui au demeurant, se défend d’être un donneur de leçon ou un incendiaire, de s’en tenir strictement à la mission qui est la sienne. C’est-à-dire assurer la défense de ses clients devant la justice camerounaise, et non pas de se faire l’écho d’arguments ineptes ou de revendications surréalistes à propos d’une prétendue victoire volée à M. Kamto.

 

Mais, la demande faite par M. Kamto d’une rencontre avec son ex-adversaire, Paul Biya; n’est-ce pas un geste d’ouverture ?

Le Président Biya ne peut pas être considéré comme étant à mettre sur un même pied d’égalité que M. Kamto. M. Kamto est un citoyen comme tout le monde, je crois qu’il doit aujourd’hui cesser de se considérer comme un alter ego. Je tiens à préciser que M. Kamto et ses partisans sont devant la justice camerounaise pour des faits n’ayant aucun rapport avec leur engagement politique.

 

Les accusés risquent la peine de mort alors qu’ils n’ont tué personne. Est-ce que cela ne peut pas paraître choquant ?

Les lois sont les lois, et la justice appréciera. Il appartient aux juges camerounais d’apprécier la gravité des faits des uns et des autres et de prendre les sentences que les uns et les autres méritent.

 

L’Union Européenne par la voix de de Federica Mogherini (Haute représentante) dénonce des mesures disproportionnées à l’encontre de Maurice Kamto et de ses 160 compagnons de détention. Est-ce que tout cela ne nuit pas à l’image de votre pays ?

Maurice Kamto et ses partisans ont été interpellés, non pas pour des faits d’ordre politique, mais pour des faits de droit commun. Ils ont appelé à l’insurrection, ils ont appelé à des manifestations interdites, et vous vous souvenez de la mise à sac des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin qui sont le fait des partisans de M. Maurice Kamto. Nul ne peut nier que ces actes ont été commis à l’appel de M. Maurice Kamto et de ses partisans.

 

A plusieurs reprises, Maurice Kamto a dénoncé les attaques des ambassades du Cameroun à l’étranger. Côté américain, le sous-Secrétaire américain, M. Tibor Nagy a déclaré qu’il serait sage de libérer Maurice Kamto. N’est-ce pas un avis qui pèse quand-même, celui de votre allié américain ?

Ces affirmations sont des affirmations non fondées. Nous devons tous apprendre des décisions qui seront prises par notre justice qui est une justice indépendante et qui est composée de magistrats expérimentés et aussi, qui ne subit aucune influence de la part des pouvoirs publics.

 

Est-ce que l’audience que le Président Paul Biya a accordée ce lundi à Tibor Nagy peut faire avancer le dossier Maurice Kamto ?

De ce que je sais de l’audience, ces questions n’ont pas été évoquées. Cette audience s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Les propos de circonstance qu’on a pu entendre ces derniers temps, n’ont en aucune façon porté atteinte aux excellentes relations entre les Etats-Unis et le Cameroun. M. Tibor Nagy l’a lui-même déclaré au sortir de l’audience où il a réitéré que les relations entre Yaoundé et Washington sont parfaites. De même, a-t-il ajouté, que les perspectives d’avenir entre nos deux pays iront en se renforçant sur tous les plans, notamment au plan commercial et que nos deux gouvernements vont œuvrer dans ce sens. Enfin, après avoir affirmé l’attachement des Etats-Unis à la stabilité et à l’indivisibilité du Cameroun, il a rendu un vibrant hommage au Président Paul Biya, dont il a apprécié la sagesse et l’intelligence.

 

Parmi les propos de circonstance, Tibor Nagy a déclaré que la crise anglophone pouvait être surmontée si par exemple les gouverneurs des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest étaient élus par les populations de ces deux régions.

Le processus de décentralisation est en cours. Dans les mois qui viennent certainement, des élections régionales seront organisées et des conseillers régionaux seront élus et les personnalités locales des différentes régions auront des droits accrus pour elles-mêmes assumer leurs responsabilités locales. Mais, M. Nagy a saisi l’occasion pour suggérer au gouvernement camerounais d’organiser des concertations. Nous accédons à ce genre de proposition. Une commission, comme vous le savez, pour faire appel à nos compatriotes égarés a été mise en place et la main leur est tendue. Nous pensons que toutes ces initiatives permettront au Cameroun, dans des délais assez brefs, de rétablir la stabilité, l’ordre et la paix dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

 

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Le ton acerbe du diplomate américain a curieusement laissé place ce lundi, suite à sa rencontre avec le président Paul Biya, à un discours plus mesuré empreint de hauteur et respectant les règles diplomatiques.

 

Elle n’a pas eu lieu la rencontre houleuse que certains envisageaient ou alors appelaient de tous leurs vœux. Bien que rien de substantiel n’ait filtré de cette rencontre entre « le monsieur Afrique » des États-Unis et le Président Paul Biya, selon toute vraisemblance, le ton des échanges était serein et l’atmosphère détendue.

Plus encore, n’aurait pas été au menu des échanges entre Tibor Nagy et Paul Biya, la question des opposants politiques actuellement en détention pour avoir bravé l’autorité de l’Etat et pour lesquels le diplomate américain avait tenu des propos pour le moins inamicaux et empreints de menace à l’encontre du Cameroun sur certains médias étrangers avant sa venue.

Sur Radio France international le 04 mars 2019, mettant en doute les raisons de l’incarcération de ces opposants, il déclarait : « Il serait très sage de  libérer Maurice Kamto. »

« Parce que ce, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par 4 chemins pour le dire » renchérissait-il.

Ces propos avaient alors suscité dans l’opinion camerounaise, une levée de boucliers et un renforcement de la solidarité nationale autour du Président Paul Biya. Cette solidarité, selon ce qu’il nous a semblé, était une invite au président à ne pas céder au « dictat » des États-Unis... Des appels à le huer dès sa descente d’avion avaient même été lancés.

A l’issue de sa rencontre avec Paul Biya ce lundi, c’est un Tibor Nagy aux antipodes de celui qui était attendu qui s’exprimait sur le perron du palais d’Etoudi. Evoquant le ton des échanges qui selon lui était « « franc, direct et honnête » ; rappelant que « les conversations diplomatiques sont confidentielles », celui qui était redevenu diplomate dans le vrai sens du terme, tenait à l’endroit de Paul de Biya, des propos empreints d'amabilité et d’égards à la surprise tous : patriotes camerounais et partisans du chaos confondus.

Si pour les premiers, la surprise fut agréable, pour les seconds en revanche, la déception était à son comble, eux qui voyaient, selon leurs déclarations, l’américain venir sortir Paul Biya d’Etoudi manu militari. Tibor Nagy a dit apprécier la « Sagesse » du président de la République qu’il a qualifié « d’Homme d’Etat Exceptionnel. »

Espérons que son lobbying pour contrer l’influence de la chine comme le pense Joseph Léa Ngoula, spécialiste des questions sécuritaires cité par Jeune Afrique portera des fruits.

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Lors de la conférence de presse de Me Eric Dupont-Moretti, avocat français du leader du Mrc et Cie, donnée samedi dernier Yaoundé, l'homme a aussi annoncé le dépôt d’une nouvelle requête de remise en liberté pour ses clients.

 

« Maurice Kamto est prêt à négocier avec Paul Biya ». L’annonce a été faite par Me Eric Dupont-Moretti, durant une conférence de presse donnée à Yaoundé par le pool des avocats de Maurice Kamto et Cie. « Nous avons rencontré nos clients à la maison d’arrêt, les choses ont été assez simples. Parmi eux, le Pr. Kamto. Il redit ici par ma voix, qu’il est tout à fait prêt à discuter avec le président Paul Biya », a déclaré Dupont-Moretti, tout en expliquant que : « quelqu’un qui revendique sa victoire peut discuter avec celui qui la conteste ».

Maintenant, on se demande bien si Paul Biya peut accepter de rencontrer le leader du Mrc qui, embastillé dans le cadre des marches blanches qu’il a organisées le 26 janvier dernier, fait face à des poursuites judiciaires devant le tribunal militaire de Yaoundé. « Il est parfaitement possible qu’une rencontre soit organisée. C’était presque naturel dans la bouche du Pr. Kamto car il disait, j’ai été ministre de Paul Biya, j’ai déjà conversé avec lui, je souhaite pouvoir discuter avec lui les yeux dans les yeux, lui dire un certain nombre de choses et entendre ce qu’il a à me dire », ajoute-t-il.

Les avocats français, Me Dupont-Moretti accompagné de son associé Me Antoine Vey, disent vouloir œuvrer pour apaiser une situation ubuesque. On peut ainsi constater qu’avant la conférence de presse de Yaoundé, il y a préalablement eu une rencontre entre ces conseils occidentaux de Maurice Kamto et l’ambassadeur de France à Yaoundé. A-t-on voulu utiliser ce dernier comme intermédiaire entre Maurice Kamto et Paul Biya afin de faciliter une rencontre ou autre chose ? 

Dans tous les cas, Dupont-Moretti et son associé ont botté cette hypothèse en touche, estimant que « je suis ressortissant français, je suis en terre étrangère. Je suis allé saluer le représentant de la France. C’est une visite de courtoisie. Pour le reste, la France s’est exprimée parce que l’Europe s’est exprimée et ne le fait pas sans la voix de la France ». Peut-on penser qu’avec l’ambassadeur de France, ils n’ont pas évoqué lors de leurs échanges l’affaire Maurice Kamto ? 

Dans tous les cas, ils ont promis d’introduire une nouvelle de remise en liberté, après le malheureux destin de la requête en habeas corpus qu’avaient déjà initiée les avocats camerounais de Kamto.

 

Procès politique

D’autres volets ont été évoqués aucours de cette conférence de presse, notamment les accusations d’incitation au saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris. « Nous allons voir si les autorités camerounaises ont déposé une plainte entre les mains du procureur de Paris. Si le parquet de Paris est saisi par l’ambassadeur, il met en branle l’action publique. Là, on n’a aucun nom et on nous dit que le Pr Kamto est complice par instigation du saccage de l’ambassade, sans que l’on ne sache rien sur ce saccage. Une culpabilité se démontre ou encore une complicité par instigation », souligne l’avocat.

Selon notre confrère Kami Jefferson « L’une des préoccupations des journalistes aura été celle liée au caractère hautement politique de cette affaire. Le Mrc n’ayant de cesse de clamer que l’affaire Kamto est politique, cela présuppose que la décision à venir sera politique ».

Autrement dit, doit-on encore accorder de l’importance à l’aspect judiciaire de la chose ? « Quand les droits sont bafoués, on est dans un cadre juridique. Ce que nous dénonçons, c’est le respect de ce que le Cameroun affiche près de la communauté internationale, c’est-à-dire d’être un Etat démocratique », a répondu Me Antoine Vey.

Dupont-Moretti a clairement indiqué qu’il y a des procédures internationales à envisager, notamment à l’Onu avec le groupe de travail sur la détention arbitraire, à l’Union européenne ou encore des procédures franco-françaises « Il n’est pas possible que cette situation perdure. Nous souhaitons rencontrer la présidence camerounaise pour évoquer cette situation », a-t-il dit.

 

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C’est la quintessence de la correspondance que l’ancien directeur de campagne du professeur Maurice Kamto a rédigé ce jeudi et, qu’il a adressé à la justice camerounaise.

 

L’homme qui, au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018, n’a pas manqué de proclamer les résultats avant la Cour constitutionnelle, qui est le seul organe habilité à le faire, celui qu’on présente comme président d’un parti politique et, qui a affirmé en modo vision que du temps qu’il était le maire de Djombe Penja, a usé de fraudes pour accorder la victoire au rassemblement démocratique du peuple camerounais, a, du fond de sa cellule de Kondengui, adressé un message à la justice camerounaise :

 

« Mon message à la justice camerounaise

Les beignets haricots m'ont ouvert le couloir de la mort

S’il y a un seul camerounais qui doute de la justice de son pays, c'est moi, Paul Eric Kingue... et vous savez pourquoi ! Voici une autre occasion qui vous est donnée de décrasser votre profession en perte de crédibilité...

Chers magistrats camerounais, vous avez laissé ministres, lobbys mafieux et autres nous juger en vos lieux et place par des ordres illégaux et imposteurs.

À titre d'exemple, tenez ceci : Le 26 janvier 2019, à 10h, je décide de prendre le petit déjeuner à Tchop yamo aux encablures de Tsinga...

J’y retrouve « Engelbert Lebon Datchoua» accompagné de mes camarades du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN), parti dont je suis le président national.

Tous les quatre, avons mangé du bh (beignets haricot). Après ce petit-déjeuner, nous avons cheminé ensemble en direction de Bastos... jusqu'à ce que je fasse escale devant Dovv Bastos, pour attendre le web-journaliste Paul Chouta.

« Engelbert Lebon Datchoua » quant à lui, a poursuivi son chemin et a fait escale au Queens, (Vallée Bastos). Quelques minutes plus tard, je suis interpellé alors que je suis assis dans mon véhicule, accompagné de mes deux camarades du MPCN devant le Super marché Dovv Bastos. Au même moment, « Engelbert Lebon Datchoua » est à son tour happé au Queens.

Je comprends alors que, manger le beignet-haricot peut être fatal au Cameroun.

Seulement, là où la justice Camerounaise devient folle, c'est lorsque, nous sommes séparés, l'un, « Engelbert Lebon Datchoua » est poursuivi au Tribunal première Instance (TPI) où il risquait au plus, un an de prison dans le pire des cas. Et moi, je suis traduit au Tribunal militaire, qui, rappelons-le est une juridiction d'exception, où j'encoure la peine de mort.

Voilà deux cas similaires, où tous les deux avons mangé les beignets-haricot, arrêtés le même jour, bien loin du théâtre des manifestations, sont séparés par la même juridiction, pour le même fait.

Résultat des courses, l'un, Paul Eric Kingué dans le couloir de la mort, l'autre « Engelbert Lebon Datchoua », au sillage d'un simple châtiment.

Je me réjouis d'apprendre la libération *d'Engelbert Lebon Datchoua, pour « faits non établis » ....il méritait ça parce qu'en réalité, lui et moi n'avions rien fait de répréhensible ce 26 janvier 2019, si ce n'est avoir mangé les beignets-haricot.

Au risque d'être une justice de beignets-haricot. Libérez-moi comme lui....libérez...libérez !

Mes deux camarades du parti sont libérés à la police judiciaire, au motif qu'ils n'ont commis aucune infraction, alors que nous sommes partis de mon domicile ensemble, avons mangé ensemble, avons cheminé et été interpellés ensemble.

Dans cette affaire, la justice camerounaise, est donc face au dilemme Paul Éric Kingué ...le monde vous regarde pour savoir s'il y a du deux poids deux mesures.

« Engelbert Lebon Datchoua » est un cadre du MRC qui croit au changement radical du Cameroun comme moi. Nos positions politiques ne peuvent cependant pas servir de prétexte pour nous arracher la liberté.

Je suis particulièrement ivre de l'engagement pour le changement radical. J’y laisserai sans doute ma vie mais de grâce, habillez vos grossièretés. Attendez au moins que je pose des actes répréhensibles par la loi avant de me tuer.

Les beignets-haricots ne peuvent nullement vous servir de prétexte pour assouvir votre crime contre ma personne, ce serait lâche...trop lâche même ! Le Cameroun est un héritage commun. Vous ne le laisserez pas confisquer par des parvenus que nul n'a vu venir.

Si « Engelbert Lebon Datchoua » est acquitté qu'attendez-vous pour me libérer ? sauf à vouloir montrer au monde entier que mon seul nom fait peur à ces parvenus dont le seul fait d'arme est de bénéficier du décret du créateur.

Si mon nom ne vous fait pas peur, alors libérez moi comme vous avez libéré Engelbert Lebon Datchoua, car ensemble nous avons été ce jour-là, ensemble nous avons mangé les beignets-haricot, ensemble nous avons cheminé, ensemble nous avons été arrêtés.

Pour terminer, nulle part au monde on ne doit incarcérer le politicien dans l'exercice de sa fonction ....je l'ai dit dans d'autres tribunes, manifester est un droit constitutionnel. 

Vous prenez sur vous de vous mettre la communauté internationale à dos. Bien que n’ayant pas manifesté, je reste solidaire de la lutte pour le changement engagé par notre alliance.

Nous en sortirons vainqueurs et ça ne prendra plus du temps. En attendant, 159 plaintes individuelles sont en route pour l’ONU et croyez-moi, je ne doute pas un seul instant, que mon pays sera condamné 159 fois, inscrivant ainsi son nom dans le livre des records Guinness comme étant le pays au monde le plus poursuivi par ses citoyens. Revenez vite à la raison avant qu'il ne soit tard.

Ma seule expérience de " Ngata man" me commandait d'attirer votre attention sur cette dérive qui coûtera très bientôt à notre trésor public, des milliers de milliards de FCFA du contribuable Camerounais.

Vous n'avez déjà pas encore payé mes 6 milliards, j'ai peur que ces milliers de milliards qui arrivent en courant vous coulent parce que, croyez-moi, aucune négociation ne sera plus possible. J’ai pris par la présente, le peuple Camerounais à témoin en ma qualité du plus gradé des " Ngata men "

 

Paul Éric Kingué depuis le "Hilton" de Kondengui

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Depuis l’arrestation des leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, plusieurs moyens ont été mis en place pour tenter de réclamer leur libération en vain.

 

Aux dernières nouvelles, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué pour démentir la tenue de manifestations le dimanche 17 mars pour revendiquer la libération de Maurice Kamto et des autres détenus. Ces derniers ont été arrêtés suite à la « marche blanche » organisée le 26 janvier dernier par ce parti.

Que le Mrc soit l’initiateur de cette seconde marche ou pas, l’annonce de son annulation est interprétée de plusieurs manières par les camerounais. Parmi ceux qui étaient pour le mouvement, il y en a qui voient en cela une désolation et un recul des leaders du parti devant les autorités du pouvoir en place. Cependant, quelques âmes de bonne foi reconnaissent que c’est « une sage décision de la part du Mrc de ne pas soutenir un tel mouvement ». Ce dernier courant de pensée croit qu’il est préférable pour le Mrc de se méfier et d’éviter de nouveaux soucis avec les forces de maintien de l’ordre et la justice.

Sage décision devant d’autres qui jusque là, s’interrogent sur l’objectif recherché par le Mrc et ses partisans alors que les résultats de l’élection du 07 octobre 2018 ont été approuvés par tous les camerounais, la communauté internationale et tous les observateurs déployés par les organismes internationaux.

« Il [Maurice Kamto, ndlr] a été battu à la régulière, il n'a pas gagné et ne pouvait même pas gagner. Arrêtez de pleurer. Au lieu de vous préparer pour les futures échéances vous faites la gesticulation. Les camerounais ont des problèmes tout le monde le sait, mais ne vous suivront pas dans votre aventure périlleuse pour notre nation », affirme un camerounais furieux du manque de fair-play dont fait preuve Maurice Kamto depuis la tenue de la présidentielle et surtout depuis la proclamation des résultats.

Certains camerounais se sentent frustrés et confus devant tant de mouvements. « On a besoin du changement, mais Kamto n'est pas cet homme là. Il est pire que Biya ! Laisser les camerounais réfléchir sur le bon changement et non celui que vous voulez », s’écrie une dame à l’écoute d’un programme sur ladite affaire.

Les initiatives de Maurice Kamto pour sortir de la situation ne passent pas inaperçues. Faire appel à un avocat français, Eric Dupont-Moretti en l’occurrence, pour assurer sa défense, est aussi perçu de diverses manières par l’opinion publique. Pour la plupart, c’est affirmer la suprématie et la dépendance de l’occident sur notre pays à l’ère où c’est tout le contraire qui est la préoccupation de tous.  

« Kamto sera t il fiers de voir les américains lui intimé des ordres s’il prenait les rennes de ce pays ? Avec tant de noir que les policiers blancs ont déjà tué chez eux, ont-ils déjà résolu ce problème ? Quelles leçons peuvent-ils nous donner ? », s’interroge un homme derrière son point de commerce.

Au cours d’un échange entre amis, un autre lance : « Petit rappel : le blanc n'a jamais été l'ami du noir. Mougabe est parti du pouvoir regardez maintenant le Zimbabwe. Tout ceci pour mettre en garde tous ceux qui voudront suivre de telles idéologies des risques qu’ils courent et des dangers auxquels ils exposent leur pays. qu'il s'agisse de l'avocat ou du secrétaire d'Etat américain Tibor Nagy, l'ingérence dans les affaires de l'Etat suscite de nombreux débats et de désagréments. 

Pendant ce temps, certains ne se cachent pas pour lui souhaiter un bon séjour à la prison centrale de Kondengui.

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Sunday, 05 June 2022 11:01