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Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) souhaite obtenir l’annulation de la décision de Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale.

 

Le Mrc conteste fermement la décision d’interdiction de ses marches prévues les 06 et 13 avril 2019. Les avocats de ce parti politique de l’opposition ont saisi le président du Tribunal de grande instance du Mfoundi le 9 avril 2019, par une requête aux fins d’annulation de ladite décision. Pour mieux comprendre cette action du Mrc, il convient de rappeler qu’en date du 05 avril dernier, Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a décidé d’interdire les manifestations publiques annoncées par la formation politique de Maurice Kamto.  

Dans la requête du Mrc portée au président du Tribunal de grande instance du Mfoundi, les conseils du parti parlent de l’incompétence du Minat à interdire une manifestation publique. Qui cependant a été déclarée auprès des autorités compétentes que sont les Sous-préfets. Les avocats citent l’article 8 (2) de la loi N°90/55. Dans ladite requête, ils écrivent qu’« aucun texte ne prévoit la possibilité que cette interdiction puisse être faite par le ministre de l’Administration territoriale. En décidant d’interdire une manifestation déclarée en lieu et place des autorités qui ont reçu la déclaration, monsieur le Ministre a outrepassé ses pouvoirs, exposant cette décision à une annulation inéluctable ».

Les avocats du Mrc soulignent que la décision d’interdire les manifestations publiques du parti a été annoncée dans les médias, sans que les responsables de la formation politique n’aient été notifiés d’un quelconque document administratif.

Dansson communiqué de presse, Paul Atanga Nji a formulé une pléthore d’accusations contre le Mrc. Le Ministre a affirmé que c’est ce parti qui a «programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral» et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.

Les conseils du Mrc rejette et condamne ces propos du membre du gouvernement. Le parti de Maurice Kamto précise que les auteurs des saccages des représentations diplomatiques camerounaises ne sont pas leurs militants. Les responsables de ces actes ne se cachent pas. 

 

Liliane N.

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Selon les membres du directoire de cette formation politique : « L'interdiction d'une manifestation publique se fait par arrêté et non par communiqué de presse »

 

« Une telle décision dont les motifs sont fallacieux pour certains et diffamatoires pour d'autres, avec force affirmations gratuites et sans fondement, est attentatoire aux droit et libertés civiques et politiques et n'a pour seul dessein que de diaboliser le MRC et ses dirigeants et d'éliminer un adversaire politiques perçu comme une vraie menace par les autorités gouvernementales…», révèle les collaborateurs de Maurice Kamto

Paul Atanga Nji a fermement reconnu l’implication du MRC dans la destruction des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin, un avis que partage la quasi majorité des camerounais mais, cette affirmation est, elle aussi réfutée par les militants de ce parti, qui estiment qu’il s »’agit d’une : « affirmation diffamatoire en ce qu'elle lui impute directement des faits dont il n'apporte, ni n'offre d'apporter aucune preuve ». 

Les camarades de Maurice Kamto rappellent que « Les saccages du 26 janvier 2019 ont été revendiqués par leurs acteurs qui ont toujours déclaré n'avoir aucun lien avec le MRC, ni prendre aucune instruction de ce parti politique. Par ailleurs, aucune plainte n'a été déposée en France ou en Allemagne pour lesdits saccages».

Par rapport à leur projet de marche du 06 Avril, ceux qui feignent de ne point se rappeler que cette date suscite encore de mauvais souvenirs, dans l’esprit des camerounais, notamment ceux qui ont perdu des êtres chers, affirment que le ministre de l’Administration Territoriale fait preuve de mauvaise foi. Et, le 7 Avril dernier, interrogé sur leurs motivations, l’on a entendu l’un des portes paroles du MRC affirmé sur un plateau de télévision que le choix de cette date, est une réponse à la célébration de l’anniversaire le 24 Mars, de la naissance du RDPC. Nombreux sont ceux qui se posent encore la question de savoir si le MRC a été créé un 6 Avril ?

D'autres encore estiment que : « Les manifestations prévues le 06 avril avaient été reportée au 13 avril par soucis de conformité aux exigences légales en matière de déclaration telles que prévue par la loi de 1990. Le MRC rappelle que si la date du 06 avril rappelle aux camerounais de trustes événement il ne ressort nulle part dans la loi que le 06 avril est une journée interdite à l’activité politique au Cameroun ». 

C’est le 05 avril dernier que dans un communiqué de presse signé par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji a interdit sur l'ensemble du territoire national, des manifestations que le mouvement pour la renaissance du Cameroun  aurait selon lui,  programmée les 06 et 13 avril. Sa sortie a été perçue comme une menace claire de la dissolution de cette formation politique. Ceux qui ont ainsi répondu au ministre de l’Administration Territoriale exigent le retrait de cet acte « manifestement illégal et se réserve le cas échéant de l'attaquer par tous les moyens de droit».

 

Nicole Ricci Minyem

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Le procès en Habeas corpus de Maurice Kamto connait des rebondissements surprenants. Le dernier en date est ce renvoi prononcé ce mardi 09 avril par le juge de la Cour d’Appel du centre. La prochaine comparution du président du MRC et de ses coaccusés est prévue pour le 23 avril prochain.

 

Le président du MRC, Maurice Kamto était attendu ce mardi 09 avril à la Cour d’Appel du Centre. Il devait comparaître dans le cadre de la suite de la procédure en Habeas Corpus introduit par ses avocats devant les tribunaux civils. L’objectif de la procédure est la libération pure et simple des leaders du MRC et de ses militants incarcérés à la suite des marches du 26 janvier 2019 dans plusieurs villes du Cameroun.

 

Joint au téléphone en mi - journée, le premier Vice – président du MRC, Mamadou Mota nous a fait savoir que le président Kamto n’a pas comparu ce mardi comme prévu. Ce qui a entraîné un autre report de l’audience pour le 23 Avril 2019. Le vice – président poursuit en nous apprenant que même les 150 autres militants détenus dans le cadre de cet affaire ont décidé de ne plus se présenter devant le juge. Estimant que les magistrats sont aux ordres et attendraient des instructions. Conséquence, ils font du dilatoire quant au suivi régulier des procédures. Qu’il s’agisse du tribunal militaire ou de la Cour d’Appel, ils ne se présenteront plus.

 

Il faut rappeler que l’audience de ce mardi devait voir le prononcé du délibéré du juge de la Cour d’Appel au sujet de la requête en Habeas corpus introduit par Maître Sylvain Souop et ses collègues avocats du MRC. Un prononcé du délibéré qui intervient alors que la procédure ne s’est pas déroulée selon les règles de l’art. En l’occurrence, il n’y aura pas eu de débat entre les parties au procès. Puisque le professeur KAMTO, Alain FOGUE, VALSERO, Christian PENDA EKOKA et les autres ont refusé d’être entendu par le juge à huis clos. Toutes choses qui paralysent également la procédure.

 

Le MRC passe des moments de secousses intenses. En plus du front judiciaire, le parti devra revoir ses intentions de manifester le 13 avril prochain après l’interdiction du ministre de l’administration territoriale. Sans oublier qu’il pèse désormais sur le MRC une menace de dissolution par l’administration de Paul Atanga Nji. Les prochaines décisions politiques du parti seront certainement déterminantes pour sa survie.

 

Stéphane Nzesseu

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C’est sous très haute tension que se déroule ce mardi, la suite du procès en Habeas Corpus du président du MRC et ses militants. Malgré l’acceptation par la cour d’appel d’ouvrir les portes du tribunal, il est difficile pour les militants du MRC d’avoir accès dans la salle des audiences de la Cour d’Appel du Centre. 

 

 

Ce mardi devait se tenir au sein de la Cour d’Appel du Centre, la suite du procès de Maurice Kamto et des autres militants du MRC arrêtés au cours de la marche blanche du 26 janvier 2019. Comme c’est le cas depuis le début de ces différentes procédures (devant le tribunal militaire et devant le tribunal civil), c’est une masse importante de militants et de sympathisants qui se donnent rendez-vous aux lieux où sont conduits leurs leaders. Et c’est sans surprise que des déploiements des forces de l’ordre sont sur les lieux pour encadrer et éviter tout débordement.

 

Seulement, ce mardi, le dispositif sécuritaire sera bien plus corsé qu’à l’habitude. Tout d’abord, le palais de justice du centre administratif est quadrillé. Des barrages sont disposés à divers accès menant à la Cour d’Appel. La route venant de la Sonel central, celle en direction du ministère des finances, et même le petit trajet piéton à partir des bureaux du Trésor étaient particulièrement occupés par les forces de l’ordre. Toutes les entrées étaient filtrées. Il fallait monter pattes blanches pour y accéder. Il ne fallait surtout pas montrer des signes évidents d’appartenance au MRC.

 

Dans la foulée on apprendra que la raison d’être de ce dispositif tout particulier est l’autorisation faite par le juge de la Cour d’Appel du centre d’accéder à la requête de Maurice Kamto et de siens. Notamment, procéder à un procès public. Plus simplement, le juge a ouvert les portes du tribunal. Cette nouvelle a drainé vers le tribunal un plus grand nombre de militants qui ont souhaité accompagner leur président. Une infime partie seulement de ceux-ci ont réussi à franchir les cordons de sécurité à l’entrée du palais de justice. On pouvait les entendre scander le nom de leur leader à tût tête « KAMTO, PRÉSIDENT ; KAMTO, PRÉSIDENT ». Dieu merci, la journée s’est achevée sans heurt.

 

Stéphane Nzesseu

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Selon le quotidien Emergence du 08 avril 2019, Atanga Nji bâillonne le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

 

Le journal Emergence du  Lundi 08 avril 2019, rapporte que  le gouvernement, par la plume du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, a pris cette décision vendredi dernier. Il n’y aura pas de meetings du Mrc le 13 avril prochain. D'abord annoncés pour le 06 avril, le parti de Kamto avait finalement arrêté la date du 13 pour une série de meetings sur le territoire national. Atanga Nji vient ainsi d’opposer son véto. « Les instigateurs et les contrevenants, quels qu’ils soient, se heurteront à la rigueur de la loi », a menacé le ministre, qui accuse le Mrc d’être dans une « logique de provocation et de planification de l’insurrection au Cameroun ».

Pourquoi ce coup de marteau ? Raison d’Etat ou risque de trouble à l’ordre public ? Dans le communiqué de presse d’Atanga Nji, une pléthore d’accusations formulées contre le Mrc qui a « programmé et exécuté le saccage des ambassades du Cameroun à Paris et à Berlin Atanga Nji Début avril, le MRC avait annoncé qu’il entendait organiser des manifestations publiques pour exiger la libération immédiate de son président Maurice Kamto, incarcéré depuis plus de deux mois. La formation entendait également dénoncer « la modification sélective du code électoral » et la mauvaise gestion des fonds dédiés à la construction des stades de la Coupe d’Afrique des nations 2019, qui devait être accueillie par le Cameroun avant d’être finalement attribuée à l’Égypte.

Ancien ministre délégué à la Justice, Maurice Kamto a été arrêté le 26 janvier dernier, avec environ 150 manifestants, à la suite d’une marche pacifique contre la réélection du président sortant Paul Biya. Les avocats de Kamto ont saisi l’ONU jeudi concernant l’incarcération « arbitraire » de leur client et des autres opposants incarcérés, et demandé leur libération « immédiate ». K.J Saisine de l’ONU Mamadou Mota, 1er vice-président du Mrc « Nous allons tenir nos meetings » Le Minat a interdit vos meetings sur toute l’étendue du territoire national. Quelle est votre réaction par rapport à cela ? Atanga Nji raconte ce qu’il lui plaît de raconter. Il aurait dû attendre que l’on dépose les déclarations et que les sous-préfets réagissent. La sortie du Minat est précoce et gauche. Face à l’interdiction, qu’allez-vous faire au Mrc? Nous n’allons rien suspendre. Nous allons tenir nos meetings. Finalement, qu’est-ce qui a été annoncé ? Des meetings ou des marches ? Ce sont des meetings qui ont été annoncés, et non des marches.

On avait préalablement parlé de marches. C’était prévu pour le 06 avril. Mais le directoire s’est réuni et il a été plutôt arrêté des meetings. Chaque arrondissement va choisir son lieu. Le 13 avril par exemple, il y aura un meeting au stade de Gasawa. N’oubliez pas qu’en face, on menace de suspendre votre parti ou de l’interdire. Ils n’ont qu’à le faire donc. C’est un processus qui est déclenché et qui concerne tous ceux qui veulent le changement au Cameroun. Ce régime est au bout du gouffre. Nous n’allons pas leur donner cette chance de faire ce qu’ils faisaient par le passé. Un bras de fer avec le gouvernement conduirait sans doute à une suspension du Mrc. Mais cela ne risquerait-il pas de vous faire louper les prochaines échéances électorales ? Leur stratégie c’est d’utiliser tous les moyens pour mettre les bâtons dans les roues du Mrc pour que nous ne participions pas aux échéances électorales. Le Mrc a été clair.

Si l’on ne modifie pas le code électoral et l’on ne tient pas les municipales avant les régionales, nous ne participerons pas aux échéances électorales. Propos recueillis par K.J. Questions à… par des groupuscules à sa solde ». Les autorités font allusion aux attaques menées par des manifestants contre plusieurs ambassades du Cameroun en Europe. Dans la même veine, le pouvoir en veut au Mrc d’avoir arrêté préalablement le 06 avril comme date de lancement de leurs manifestations. Du coup, l’on reproche aux dirigeants du Mrc de vouloir déstabiliser les institutions républicaines et de vouloir troubler l’ordre public. Et, pour se faire bien entendre, le gouvernement menace de sortir les muscles :

« Si les dirigeants du Mrc, pour qui défier l’Etat est devenu un sport favori, persistent à créer des troubles à l’ordre public en organisant des manifestations non autorisées… le ministre de l’administration territoriale se verra dans l’obligation d’appliquer les dispositions de la loi n°90/56 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques ». Cette loi lui donne le pouvoir de suspendre ou d’interdire un parti politique. Côté Mrc, on semble surpris par cette sortie du gouvernement. Pour Me Emmanuel Simh, 3ème vice-président du parti, « nous avons déposé des déclarations dans toutes les sous-préfectures. Cette communication ministérielle nous étonne. Quant aux menaces de suspension du Mrc, ce n’est pas nouveau. Atanga Nji, a une très grande envie depuis longtemps de dissoudre le parti ». En tout état de cause, le directoire du parti de Kamto devrait se réunir afin d’arrêter la démarche à suivre à la suite de cette interdiction de meetings. Ce, même si d’aucuns estiment déjà que ces marches auront bel et bien lieu.

 

Félix Swaboka 

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Invité sur le plateau de la chaine de télévision STV dans l'émission 7Hebdo, dimanche 07 avril 2019, André Luther Meka, membre du comité central du RDPC a qualifié le MRC de diabolique.

 

Jonché sur plusieurs thématiques qui font l’actualité au Cameroun, parmi lesquelles les manifestations du 6 avril annoncées par le MRC, puis reportées au 13 avril, l’émission 7hebdo présentée par Leila Reine Nganzeu  sur STV a rassemblé, dimanche, plusieurs panélistes parmi lesquels André Luther Meka.

Questionné sur lesdites manifestations, André Luther Meka va soutenir sans détour que c’est dans une logique de provocation voire déstabilisation des institutions de la République que ces marches ont été initiées : « Ces manifestations sont teintées non seulement de provocation, mais aussi de déstabilisation des institutions républicaines. Je commence d’abord par l’exemple de la déviance après la proclamation des résultats de la présidentielle. Vous imaginez un candidat qui n’a jamais été à Dimako, qui n’a jamais été à Yoko..., qui vient vous dire qu’il a gagné… » A-t-il déclaré.

D’après le membre du comité central du RDPC, le hold-up électoral n’est qu’un prétexte dont use le parti de Maurice Kamto pour renverser le pouvoir en place, au vue de ce qui se passe ailleurs : « Le MRC n’a jamais gagné les élections. Lui-même, il le sait ; mais après les élections, il parle de hold-up électoral tout simplement parce que lorsqu’il regarde la géostratégie, il voit que ce genre de stratégie prospère : cela prospère au Venezuela, cela a voulu prospérer au Gabon… Et ils veulent entrer dans la vague (…) Vous comprenez que le MRC a pour vocation de déstabiliser le Cameroun », a argumenté André Luther Meka. 

Au sujet des manifestations qui avaient été programmées le 06 avril 2019, le militant du RDPC voit en elles, des tendances « diaboliques ». Dans cette optique, il déclare : « un anniversaire aussi triste où les gens sont morts, et que le MRC revienne mettre ça au gout du jour, cela démontre effectivement que si ce parti (MRC) n’est pas diabolique, il veut apporter du désordre au Cameroun ».

Rappelons que, André Luther Meka, journaliste en retrait et aujourd'hui Chercheur et universitaire est un militant du RDPC qui croit de toute ses force à la politique du chef de l’État, son excellence Paul Biya. Pour lui,  "Paul Biya est un Apôtre de la paix, il va au-delà de Jésus Christ" . avait-il déclaré en 2018 dans une émission. 

 

Danielle Ngono Efondo

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Ce 05 avril 2019, Wilfried Ekanga Ekanga écrit : « Quand la vérité prend l’escalier, le mensonge prend l’ascenseur... Et parfois, l’ascenseur se bloque ».

 

Cet homme pense qu’à force de répéter un mensonge sans arrêt, il finit par devenir véridique. Ce matin, l’ancien escroc prisonnier de New Bell s’est fendu d’un communiqué accusant le MRC d’avoir saccagé les ambassades à Paris et à Berlin le 26 janvier dernier.  Avant d’annoncer que les marches du 6 et du 13 avril sont interdites sur tout le territoire.

Puisque l’homme aux trois incarcérations a manifestement reçu l’ordre de répéter le mensonge pour enfumer le peuple, je vais sans cesse répéter la vérité : Maurice Kamto n’a, à aucun moment, en aucune manière, ordonné à personne d’aller saccager quoique ce soit.  

C’est quand même curieux de voir un ministre jouer les censeurs  avant même le résultat des enquêtes. Vous ne trouvez pas bizarre que ceux qui nous disent de manière affirmative que le MRC a planifié le saccage les ambassades, refusent quand même les procès à ciel ouvert et préfèrent la cachette du huis clos? Depuis quand on a des preuves accablantes qu’on refuse de montrer à la fameuse « patrie », au vu et au su de tous ? 

Il faut être stupide pour ne pas voir qu’il y’a là, une grosse incohérence. Qui plus est, ils n’arrêtent pas de renvoyer. 

Albert Camus est devenu célèbre avec des remarques qui ont traversé le temps : « La bêtise insiste toujours ». Le même Atanga Nji qui est allé distribuer des Bibles et des chapelets aux ex-Ambazoniens a vite oublié que tous les jours, des gens posent des bombes au nom d’Allah / Dieu / Yahweh. Donc si tu vas arrêter Kamto parce que les casseurs de l’ambassade ont accroché sa photo au mur,  cesse aussi de croire en ce Dieu là au nom duquel des atrocités sont commises chaque jour dans le monde. 

Parce que jusqu'à présent, Dieu n’a jamais fait la moindre sortie pour se désolidariser de ces terroristes. 

Le même Atanga Nji est allé nous ramener une horde d’escrocs (qui se ressemble s’assemble) se faisant passer pour Transparency International aux frais du pauvre contribuable, pour venir soutenir la tricherie électorale. On l’entend crier à tout va comme un mufle : « La loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Mais il n’a pas encore répondu de ses propres bêtises devant la loi. L’absence de logique est née en Crevettonie.

Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous dire que ces gens-là sont dans l’enfumage. Qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Ne vous laissez pas berner.  Le saccage des ambassades a été l’œuvre de Camerounais de la diaspora qui n’ont pas supporté qu’on tire sur des femmes qui ne représentaient aucun danger, et sur des individus sans arme à qui on demandait ensuite de se relever comme si ça faisait pas mal. On n’a pas besoin d’être du MRC ou même de la fameuse « Brigade Anti Sardinards » ( B.A.S. ) pour trouver cela insoutenable.

Ces événements se sont déroulés non pas avant, mais après les fusillades. L’un est donc la conséquence de l’autre, rien de plus. C’est pourtant évident comme le nez au milieu de la figure.

Je suis en Allemagne,  et je suis du MRC.  Si un ordre était venu de Maurice Kamto d’aller détruire quoique ce soit, il est clair que nous aurions été au courant. Sauf s’il privilégie déjà la B.A.S. à ceux qui ont battu campagne pour lui et avec lui. J’ai d’ailleurs pu en rencontrer quelques membres il y a trois mois, et je puis dire à 100% que là où le MRC est un parti politique de résistance pacifique, la BAS est un mouvement d’humeur qui veut juste voir Paul Biya partir, et ce par tous les moyens qui leur passent par la tête.

 Nous n’avons pas besoin de violence pour secouer la bande à Biya. Les paroles suffisent. Chaque semaine depuis la campagne, le MRC ridiculise le RDPC sur les plateaux télévisés. Ils ne font pas le poids sur le débat argumentatif. Avec Felix Zogo qui voit la CAN et les stades là où il n’y en a pas, ils ont Messanga Nyamding qui a pour rôle d’aboyer et d’empêcher ses vis-à-vis de s’exprimer, et dont on attend toujours la fameuse vidéo 

(Je vous ai dit qu’ils affirment toujours des choses qu’ils sont incapables de prouver par la suite. Ils ont le mensonge dans l’ADN)

André Luther Meka a affirmé dimanche dernier dans « Droit de Réponse » que : « Paul Biya va au-delà de Jesus-Christ », avant que Samuel Moth ne complète il y’a quatre jours en déclarant que : « Le Sud-Ouest n’est pas en état de guerre ». La même formule que le sieur Nji débitait encore quelques mois plus tôt, avant de jouer à présent les amoureux de la cause anglophones dans son « communiqué » en peau d’arachide

On n’y peut rien, ils sont comme ça : ils n’ont pas de tête.

 

Bossis Ebo'o

 

Published in Tribune Libre

Des avocats français ont annoncé jeudi avoir saisi jeudi l'ONU concernant l'incarcération "arbitraire" d'opposants camerounais parmi lesquels leur dirigeant, Maurice Kamto, dont ils réclament la libération "immédiate".

 

"Le cabinet Dupond-Moretti et Vey a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations unies, à Genève, de la situation des trois principaux leaders de l’opposition camerounaise et de leurs partisans détenus depuis plus de deux mois dans des conditions arbitraires", ajoutent les avocats dans un communiqué relayé par l'AFP.

Le cabinet d'avocats parisiens affirme que Maurice Kamto, Albert Dzongang, Paul Eric Kingue et 150 de leurs partisans et alliés, "ont été arrêtés de manière totalement illégale, sous des prétextes divers masquant en réalité une volonté de répression politique".

Les avocats rappellent que ces opposants sont inculpés "d'insurrection, rébellion et hostilité contre la patrie (...) encourant à ce titre la peine de mort". Ils se trouvent "en détention provisoire dans le cadre d’une instruction ouverte près le tribunal militaire de Yaoundé, en violation de l’interdiction pour un tribunal militaire de juger des civils qui s’impose en droit camerounais".

"Au regard de l’inefficacité de tout recours interne et de l’opposition des autorités camerounaise à toute forme de dialogue", les prisonniers demandent à l'ONU, par la voix de leurs conseils, "de constater les graves manquements à leurs droits les plus élémentaires et demandent leur libération immédiate".

Président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et avocat de renom, Maurice Kamto a été arrêté avec environ 150 manifestants à la suite d'une marche pacifique le 26 janvier. Ils protestaient contre la victoire du président sortant, Paul Biya, 86 ans dont 36 au pouvoir, à la présidentielle de 2018, qualifiée par M. Kamto, qui avait qualifié la victoire de "hold-up électoral".

L'avocat français Eric Dupont-Moretti, ténor du barreau de Paris, s'était rendu mi-mars à Yaoundé pour y rencontrer Maurice Kamto dans sa prison.

"Nous voulons apaiser une situation qui est ubuesque et qui peut se régler avec un peu de bonne volonté", avait-il déclaré, ajoutant : "Me Kamto redit par ma voix qu'il est tout à fait prêt à discuter avec le président Biya".

Début mars, l'Union européenne, puis l'ONU et les Etats-Unis s'étaient tour à tour interrogés sur le bien-fondé de la procédure contre M. Kamto.

 

Otric N.

 

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Le Premier vice-président national  du MRC, Mamadou Mota dans un communiqué signé le 02 avril 2019 à Yaoundé exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto.

 

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) informe l’opinion nationale et internationale que son président Maurice Kamto et ses alliés ont, de nouveau, comparu ce 2 avril 2019 devant le président de la Cour d’Appel du Centre statuant en matière de libération immédiate.

Le MRC exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto, nos alliés, militants et sympathisants tant en instance qu’en appel.
En effet, la procédure d’habeas corpus, empruntée au Common Law, est exclusivement publique.

Par conséquent, la défense a exigé des audiences publiques que refuse le Pouvoir dans sa stratégie de musellement de nos camarades et alliés de peur qu’ils ne révèlent, à l’opinion nationale et internationale, l’étendue des traitements inhumains et dégradants subis lors de leur interpellation, garde à vue et mise en détention ; des atrocités d’une époque médiévale ; des atteintes graves à la dignité humaine.

C’est dans ce contexte que se sont déroulées les audiences du 02 avril tenues, une fois encore, dans un bureau exigu, le public et la presse gardés à l’écart par une escouade lourdement armée. Cela n’a pas empêché les juges de tenir ces audiences en l’absence des avocats de la défense et des requérants constants dans leur demande d’audiences publiques. Ainsi, la Cour d’Appel, en l’absence des avocats de la défense et des requérants dont seule la participation contradictoire est le gage d’une justice équitable, a mis en délibéré les procédures en appel au 09 avril 2019.

Le MRC rejette en bloc les décisions en instance et en appel qui, dans ce contexte, ne seront que le résultat d’instructions dictées à une Justice partiale et aux ordres en violation flagrante des lois nationales et des instruments internationaux pourtant dûment ratifiés par le Cameroun.

Le MRC relève, pour le regretter, la militarisation des Cours et Tribunaux avec pour conséquence une justice rendue en catimini et sous les baïonnettes.
En tout état de cause, le MRC maintient son exigence de la libération immédiate et sans conditions de son leader, de ses alliés et de tous ses militants et sympathisants constitués en prisonniers politiques par le régime au pouvoir.

 

Retranscription Félix Swaboka

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Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Alain Fogue, Paul Éric Kingue, Serval Abe (valsero) et les autres coaccusés impliqués dans l'affaire des marches blanches du MRC ont comparu ce mardi à Yaoundé. Mais c'est le blocus.

 
Les militants du MRC se sont donnés rendez-vous ce mardi matin dans La cour du palais de justice de centre administratif de Yaoundé. Venu très nombreux comme c'est à leur habitude depuis le début de ce procès, ils ont tenu a marqué leur présence en scandant à chaque fois "Kamto, Président". 
 
C'est sous très forte escorte policière que le candidat arrivé deuxième lors de la dernière élection présidentielle fait son entrée dans la salle des audiences de la cour d'appel. Au même moment, un cordon de sécurité s'est constitué tout autour du bâtiment de salle d'audience de la cour d'appel. Avec une extrême limitation des mouvements des usagers assurée par la police et la gendarmerie nationale.
 
Après y avoir passé plusieurs minutes, le président Kamto va être exfiltré de la salle et reconduit en direction de sa cellule sans que ses militants aient eu le temps de se rendre compte de son départ. C'est avec une pince de déception qu'ils vont malgré tout continuer de scander "Kamto, Président".
C'est alors que nous approchons Sosthene Médard Lipot, Secrétaire à la communication du MRC. Il va nous apprendre que le président du MRC a tout simplement refusé d'être jugé à huis clos. Qu'il n'est pas du tout entré dans le bureau du juge de la cour d'appel. Il a choisi de rester dans la salle d'audience estimant que les règles de droits exigent que le procès soit public. Et non un entretien avec le juge dans son bureau. Dans la foulée, nous rencontrons le Secrétaire Général du MRC, Barrister Ndong. Revenant de l'intérieur de la salle d'audience, il corrobore les propos de Mr Lipot et ajoute : "Non seulement la justice se rend au nom du peuple et devrait être public, mais comment le juge veut que tous ces avocats venus défendre Kamto entrent dans son bureau ? On n'y suffira pas." 
 
Il apparaît donc que les règles de procédures ne semblent pas être respectées dans cette occurrence. Le procès a été renvoyé au 9 avril prochain. D'après nos sources c'est tout en colère que le magistrat a renvoyé cet affaire et l'aurait même mis en délibéré. Ceci sans qu'il y ait eu de débat entre les parties comme l'exige la procédure.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01