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Quelques heures après la démission de ce dernier des assises qui se tiennent depuis le début de cette semaine au palais des Congrès à Yaoundé

 

Très cher Maître, c'est avec une profonde tristesse teintée de désolation que nous avons appris non sans la moindre surprise, votre retrait du Dialogue National.

Permettez-nous de vous préciser que nous nous-y attendions tout de même dans la mesure où, un dicton de la commune Bafut dans le département du Mezam, région du Nord-ouest précise : « to give life is a life expérience » qui signifie "Donner la vie est une expérience de vie." 

De ce proverbe ancien, il en ressort qu'on ne saurait demander à quelqu'un qui est incapable de s'asseoir avec sa propre famille pour négocier, de dialoguer avec le reste de la nation. Ce serait tout simplement aberration. Depuis plusieurs années, votre sœur vous traîne au tribunal pour faux et usage de faux après que vous ayez falsifié en connaissance de cause et dans un souci égoïste de jouissance personnel de l'héritage familiale, le testament de votre cher paternel.

Aujourd'hui, vous osez vouloir nous assujettir à vos idéaux ; Le Dialogue ne saurait être imposition de ses idées, un dialogue se veut propositions d'idées pour la bonne cohésion sociale. Vous ne pouvez venir à un dialogue et faire des injonctions alors que les débats ont encore cours, cela est tout simplement du populisme. Les résolutions du Dialogue doivent être consignées dans un document qui devra très certainement être appliqué par le chef de l'état son excellence PAUL BIYA.

Pourquoi minimiser autant la vie des nombreux camerounais? Que voulez-vous? La satisfaction de vos intérêts propres ou ceux du peuple dans son entièreté.

Serait-ce possible de vous rappeler que, votre brillant cursus universitaire dans une des plus prestigieuses écoles occidentales a bien évidemment été financé par l'argent du contribuable camerounais?!

Doit-on vous dire ce que vous savez depuis bien longtemps? Vous avez été façonné par ce pays malgré la traîtrise paraissante de votre paternel qui, en acceptant le poste de premier ministre de 1960 à 1972 aurait pu négocier un meilleur avenir pour nos frères et sœurs du Nord-ouest et du Sud-ouest hélas, il a festoyé avec ceux-là qui ont choisi le bien-être des leurs à contrario du bien-être de tous les camerounais.

Que reprochez-vous aujourd'hui à ce pays qui vous a tout donné au détriment de nous autres qui constituons le peuple oublié?!

 

Très cher Maître, croyez-vous vraiment que nous ne savons pas, que vous avez approché le premier ministre afin de négocier le poste de VICE-PRÉSIDENT? Non très cher, nous savons que votre désir d'ouvrir les débats sur la constitution est tout simplement dans l'objectif de vous voir imposer comme leader anglophones* et bénéficier dudit privilège, vos affinités avec les terroristes qui décapitent nos compatriotes ne sont plus à démontrer.

Très cher Maître, vous ratez encore là, une ultime occasion de vous voir pardonner les erreurs et manquements de votre personne qui, tout récemment, s'est dévoilé aux yeux du monde comme financier par excellence des terroristes ambazoniens. Le SDF ne dira pas le contraire après s'être étonné de votre promptitude à connaître et divulguer la libération du Chairman John Fru Ndi alors qu'il était encore captif.

Votre émerveillement à relayer avec joie les décapitations de nos compatriotes ne nous aurait pas autorisé à vous accepter comme partie prenante de ce dialogue mais bon, le pardon étant en nous comme les plaies meurtries et éprouvantes causées par la vue de ces citoyens qui se font mutilés par ces terroristes, nous avons décidé de vous pardonner en ne nous offusquant pas de l'invitation à vous adressée par le Premier ministre.

Très cher Maître, vous avez crû bon de penser faire de votre retrait un événement majeur qui fera parler nombreux? Lol vous comprenez par le silence et le désintérêt porté à votre dégoulinade que vous êtes désormais dans l'oubli comme tout bon vendeur d'illusion.

Par ailleurs, pouvez-vous dans le respect strict de votre retrait, nous restituer dans nos caisses, les 03 millions perçus récemment chez le premier ministre? Vous vous êtes empressé d'y aller car, vous avez dans le sang, cette force qui vous contraint à piller notre pays.

 

Très cher Maître, récemment encore, vos poulains ont kidnappé une femme ressortissante du Nord-ouest, en toute inhumanité, en total mépris de la dépouille qu'elle venait d'enterrer, ils l'ont violé, mutilé et éparpillé son corps comme un trophée de guerre.

Avez-vous observé ces images? Nous aimerions tant qu'elles soient ancrées en vous comme l'esclavage est en nous. Ne détournez pas le regard, ne fermez pas les yeux, regardez cette cruauté et cogitez.

Le mal est-il nécessaire pour justifier le raz le bol? Vous avez promis à nos frères et sœurs des emplois, une éducation de qualité, un paradis terrestre en 02 mois de conflits. Nous sommes rendus aujourd'hui à 03 ans de mutilations, 03 ans de non scolarisation, 03 ans de malnutrition, 03 ans de décès causés par des maladies infectieuses de la promiscuité à laquelle vivent les nombreux jeunes de ces régions.

Vos enfants, frères, sœurs, cousins et cousines sont-ils aussi en brousse? Votre sang subit-il la férocité de la guerre? Non, nous ne le pensons pas.

 

Très cher Maître, nous pouvons bien être sceptiques sur la finalité de ce dialogue national mais, nous avons pensé que, vous, les invités à cette table, vous abandonnerez vos casquettes de politiciens pour vous soucier le temps d'un bref sursaut patriotique, de ce peuple qui souffre énormément.

Tout en vous souhaitant bonne réception, veuillez-agréer, très cher, l'expression de notre profond respect.

 

 

N.R.M 

 

Published in Tribune Libre

Le président du "Mouvement Now", a publié ce 12 septembre 2019 sur son compte Facebook, un message pour saluer le discours prononcé par le Président de la République avec pour point fort, la convocation d'un grand dialogue national.

 

"J'ai écouté attentivement le discours que le Président de la République a prononcé le 10 septembre 2019. Je salue la convocation de ce qui est décrit comme devant être un Grand dialogue majeur", indique l'homme politique dès les premières lignes de sa publication sur son compte Facebook. Pour Akere Muna, dès 2016, il était important de trouver un cadre propice pour se parler les yeux dans les yeux.

 

Avec qui parler?

Pour répondre à cette interrogation cruciale, à son avis, le président du parti "Mouvement Now", précise avoir toujours sollicité que les débats à l'Assemblée nationale et au Sénat se fasse avec auditions publiques qui pouvaient être un bon départ. Malgré que cette option ne soit pas finalement advenue, Akere Muna se réjouit de retenir du discours du Président de la République qu'un dialogue soit enfin convoqué et ce pour la fin de ce mois.

"Nous voici donc plus de trois ans avec plus de 2000 morts, plus de 200 villages incendiés et plusieurs milliers de personnes blessées et handicapées (...). A tous ces malheurs vient s'ajouter la détresse de milliers de personnes emprisonnées dans de nombreuses villes de notre pays", déplore l'homme politique à propos des crises sociopolitiques au Cameroun. 

 

Les contours du dialogue 

Me Akere Muna veut que le dialogue soit inclusif tout en souhaitant qu'il incombe au Gouvernement de veiller à ce que toutes les séances soient retransmises en direct pour garantir la participation de toute la Nation à l'événement.

Akere Muna lance par conséquent un vibrant appel aux membres de la société civile, aux syndicats et aux partis politiques de l'opposition afin de fédérer leurs positions dans une brève échéance pour un dialogue digne de ce nom. 

 

Innocent D H

 

Published in Tribune Libre

Après le prononcé de la condamnation à vie de Sisiku Ayuk Tabe et neuf des membres de son gouvernement fantôme, les réactions sont nombreuses. Celles-ci divergent selon que l’on est du gouvernement ou de l’opposition camerounaise.

 

L’une des premières réactions enregistrées à la suite de la décision du tribunal militaire de Yaoundé, est celle du ministre de la communication, René Emmanuel Sadi. Par un post sur son compte Twitter, le patron de la communication du gouvernement de Yaoundé a salué l’acte posé par la justice militaire de notre pays. Et par sa voix, c’est le gouvernement qui se prononce sur la condamnation des séparatistes, Ayuk Tabe et des autres activistes de la crise anglophone. On peut lire, « Le tribunal Militaire de Yaoundé, à l’unanimité de ses membres, et contradictoirement à l’égard de toutes les parties, a déclaré une dizaine de leaders sécessionnistes coupables d’infractions à eux reprochées. Dix des leaders sécessionnistes poursuivis devant la justice camerounaise ont été condamnés chacun, entre autres, à l’emprisonnement à vie. La Justice de la République, souveraine et indépendante, s’est donc prononcée. Le Gouvernement en prend acte ». Ainsi a réagi René Emmanuel Sadi, le ministre de la communication.

 

De l’autre côté, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, Me Akere Muna s’offusque de cette décision qui selon lui n’est pas de nature à apaiser les tensions dans les régions du Nord Ouest et du Sud ouest. Pour l’ancien candidat à la présidence de la république, il faut distinguer le mécanisme de règlement des crises politiques de ceux qui concernent les crimes et délits de droit communs. Maitre Akere Muna, avocat de réputation internationale a fait savoir qu’ « un procès ne règle jamais un problème politique. Suite au verdict rendu par le tribunal militaire de Yaoundé à propos de Sisiku Ayuk et 9 autres, je m’interroge : la voie vers un véritable dialogue inclusif ou la campagne du gouvernement pour la reprise des classes facilité ? » a tweeté Maître Akere Muna.

 

Deux réactions qui reconnaissent implicitement l’autorité de la décision prise par le tribunal militaire. Mais qui invitent maintenant les acteurs politiques à prendre le relais pour une sortie de crise définitive. Il est évident que la justice de par son impartialité et son indépendance ne devrait laisser entrevoir à aucun moment une couleur politique dans le déroulé du procès. Et visiblement c’est ce qui semble avoir conduit les magistrats du tribunal militaire.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

Dans l’une de ses dernières publications, le politologue et historien camerounais, qui vit en Angleterre, a semblé mettre en doute, la moralité politique de Me Akere Muna, en affirmant entre autres que le Chef de l’Etat a « débauché » le bâtonnier, allié du professeur Kamto lors de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018.

 

L’intégralité de sa correspondance

 

« Les ami(es), certains d’entre vous, qui êtes nombreux à me faire l’amitié et l’honneur, de me suivre depuis tant d’années, se sont émus, et pour cause, de la publication que j’ai faite hier, à propos d’un possible retournement de l’ancien bâtonnier, maître Akere Muna par le dictateur camerounais, Paul Biya.

 

Il se trouve que dans ce combat, que nous menons tous chacun à son niveau, et selon ses moyens, absolument personne, comme me l’a encore dit un ami ce matin, n’est à l’abri des manipulations émanant de toutes parts.

 

En effet, à ce stade, exception faite bien sûr d’observations qui nous parviennent, de nombreux lanceurs d’alerte bien introduits dans certains cercle du pouvoir camerounais, absolument rien de tangible, ne vient au-delà du doute raisonnable, absolument étayer avec certitude les récriminations et allégations infondées, portées au débit de maître Akere Muna, auxquelles je me suis bien maladroitement, et pour tout dire imprudemment prêté, en m’en faisant l’interprète, sans le moindre début de commencement de preuves, parce que persuadé de la sincérité de la source de l’information.

 

Percevant la méprise, j’ai immédiatement fait amende honorable auprès de maître Akere Muna, lequel en grand seigneur et bon père de famille, en a pris acte.

 

Le MRC, dont je ne suis pas adhérent, a pour sa part opposé un démenti formel, et catégorique à ces allégations, et renouvelé son soutien total et inconditionnel à maître Akere Muna, dont faut-il encore le rappeler, la famille en commençant par le patriarche Salomon Tandeng Muna, a contribué à jeter les bases de notre nation, en la servant avec désintéressement et patriotisme.

 

Pour ceux, qui ne suivent pas au quotidien, les questions de politique au Cameroun, faut- il encore rappeler que maître Akere Muna, qui dispose de sa propre formation politique, était lui aussi candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun ?, et qu’il avait préféré se désister au profit du professeur Maurice Kamto, avec lequel il avait ensuite fait chemin et battu campagne conjointement ?

 

Selon des sources diplomatiques bien introduites, et contrairement à ce qu’il m’a été donné d’écrire hier, par pure méprise et inadvertance, le travail de sape qu’effectue au niveau diplomatique, maître Akere Muna, dont les contacts sur la scène internationale sont précieux et multiples, constituerait un obstacle grave, à la volonté du satrape camerounais à s’éterniser au pouvoir Ad-Vitam æternam.

 

À tous ceux qui se sont sentis, heurtés par mon texte précédent, je dis un grand mea culpa. On ne m'y reprendra plus. La lutte continue, car au-delà des manipulations sur base des égos des uns et des autres, la seule bataille qui vaille, est et reste celle du Cameroun. Les hommes sont passagers, et le Cameroun reste éternel… ».

 

Merci et pardon.

 

Published in Tribune Libre

L’image est horrible. Le sang est encore visible sur la tête de ce petit bébé de quelques mois et, en regardant la vidéo, on entend les cris stridents de sa maman. 

 

Des informations prises auprès de quelques confrères, il ressort que la scène se déroule dans la région du Nord-Ouest. Et, il faut s’armer de beaucoup de courage pour regarder jusqu’au bout, la vidéo qui a envahi les réseaux sociaux alors que le Cameroun commémorait la 47ème édition de la fête de l’Unité Nationale.

 

Un meurtre qui intervient au lendemain de la descente sur le terrain du premier ministre, chef du gouvernement, dans les régions du Nord et du Sud-Ouest. Il est allé auprès de ses frères, ses parents pour les supplier de déposer les armes, parce que le sang a trop coulé.

 

Malheureusement, le cri de cœur de celui qui s’adressait aux populations, au nom du Chef de l’Etat n’a pas été entendu par ceux qui semblent plus que jamais résolu à faire raisonner le bruit des armes.

 

La mort de ce bébé est un acte d’une barbarie insoutenable, qui a réveillé la colère de tous.  Maître Akere Muna, ancien bâtonnier a réagi à travers un tweet : « Tirer sur un bébé de quatre mois a-t-il un sens ? Il y’a quelques heures aujourd’hui, le 20 mai, Muyuka a vécu ça. Voilà qui nous sommes. Un pays où certaines vies n’ont pas d’importance. Un bébé est condamné à la peine capitale pour une vie non encore vécue. Tout simplement Barbare… ».

 

La balle qui a tué le bébé provient de quelle arme ?

 

Pour l’instant, c’est le flou total. Il n’est pas encore possible de dire avec certitude, ce qui s’est passé. S’agit–il d’une balle perdue alors que les forces de sécurité étaient aux prises avec les terroristes, Est-ce que ce sont ces derniers qui ont voulu faire passer leur message de haine, de division, d’acharnement contre les populations sans défense et, s’en sont pris à ce bébé dont l’existence était à peine entamée ?

 

Des confrères que nous avons sollicités n’ont pu nous dire grand-chose. Quelques uns ont néanmoins affirmé qu’on ne serait pas surpris que les enquêtes conduisent vers cette piste, ce d’autant plus qu’on a vu de quoi ils sont capables.

 

Dans cette guerre qu’ils mènent contre l’Etat du Cameroun, ils n’ont pas hésité à démembrer leurs victimes. Dès lors, la vie d’un bébé est peu de chose pour ces êtres assoiffés de sang.  

 

Vivement que les enquêtes conduisent vers les coupables et qu’un châtiment sévère soit appliqué et que l’âme de ce bébé repose en paix.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

Jacques Maboula Nboya, maire de Yabassi, coordonnateur de la plateforme Now du candidat Akere Muna lors de la présidentielle 2018 au Cameroun et donc soutien du candidat Maurice Kamto du MRC s’adresse à ses compères.

 

« Des choix ont été fait, le président Paul Biya a gagné. Maintenant il faut se préparer pour un bel avenir politique. »

« Je déplore l’arrestation des hommes politiques et je souhaite vivement qu’ils soient libérés. On ne saurait occulter le fait que nous sommes allés à l’élection présidentielle sans organisations techniques et financière. J’étais président de la plateforme, à 48h des élections, j’ai tiré la sonnette d’alarme. Que nous n’ayons pas d’observateurs, ni de scrutateurs et ça risque d’être un préjudice face à un pouvoir qui a un appareil électoral très subtil. Il est important, si on veut aller aux contentieux, d’avoir tous nos procès-verbaux. Mais je pense que ça pas été la priorité de mes collaborateurs à cette époque. Je connais comment ça se passe et quand j’ai vu les signaux, j’ai dit que nous étions au rouge. Dans plusieurs bureaux de votes, nous n’avons pas pu produire les procès-verbaux. Ceci dit qu’on a perdu les élections parce qu’on n’a pas mis l’homme  qui fallait là où il fallait etc. Sur des bases purement subjectives, jusqu'aujourd’hui même le Pr Kamto, qui dit avoir gagné, nous on n’a jamais vu les statistiques de sa victoire. Mais il se trouve lors de la crise électorale, il n’avait que 5000/25.000 procès-verbaux et je me demande s’il faille arrêter la vie d’une Nation juste parce qu’on veut faire entendre sa voix. 

 

En tant que maire qui connait les problèmes de ma ville, maître d’ouvrage qui connait ce qu’il y a comme urgence. 07 années de perdu peuvent être suicidaire. Je me suis dit que les hommes et les femmes qui gagnent leur vie au jour le jour, qui nourrissent leur famille demain avec ce qu’ils ont gagné à la veille. Imaginons que suite à ces appels, la marche, le hold-up, subitement la Nation se trouve bloquée à cause des villes mortes et tous ces activités de revendications. Que deviennent toutes ces familles ? A quel coût ? Combien de temps ces marches vont durer ? J’ai trouvé que c’est une obsession de gloire et je crois que la politique ne s’arrête pas avec une élection. 

 

On doit tirer les leçons d’une élection pour préparer les prochaines. Sans toutefois paralyser l’Etat et la Nation. Offrir de l’eau, construire des routes et écoles à un village sont des bonnes choses. Mais empêcher qu’on continue de construire parce qu’on est à la fin d’une élection, c’est de l’obsession de gloire. Je pense qu’il y a eu apprentissage de la part du MRC, ils ont démontré qu’ils n’avaient pas d’expérience politique et la politique c’est une école. Face à un régime aussi puissant que rude qu’est le RDPC, on ne viole pas impunément la loi. Moi-même j’ai été́ empêché́ de tenir des réunions ici. Je savais que si je tenais tète, j’étais en train d’enfreindre la loi. Et Dieu seul sait la récupération qui va être faite. Je crois que Kamto a été́ mal conseillé, en tant que juriste, il n’aurait pas dû défier l’autorité de l’Etat. Surtout dans un contexte où il y a déjà des crises anglophones et autres, où l’Etat est déjà à genou. Lui-même il a prêté le flanc à ceux qui aujourd’hui se réjouissent du fait qu’il n’ait pas respecté la loi. Je pense que l’opposition a foiré, en ne s’organisant pas financièrement, techniquement et opérationnellement. Une élection présidentielle c’est du costaud et du sérieux, ce n’est pas de la rigolade. Rien avoir avec une élection locale. Quand-t-on se lève un matin pour dire qu’on est candidat à l’élection présidentielle, on doit jauger la profondeur de ses racines. Ce n’est pas une affaire émotionnelle. Aujourd’hui vous remarquez parce qu’on en fait une affaire émotionnelle, ça prend des dérives de clans et de tributs, alors que ce n’est pas ça qu’il s’agit. Il s’agit des Hommes qui ont décidé de devenir président, c’est aussi du leadership. Imaginez qu’à la suite de la crise anglophone, la marche blanche ait conduit à des dérives où on constate des casses, viols... 

 

Comment faire pour réparer tout ça ? A mon sens, c’est une erreur tactique et stratégique pour le MRC. On les souhaite de sortir de prison, de cicatriser les blessures et d’envisager la politique dans l’apaisement et dans la réconciliation. »

 

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01