Dans sa communication de ce Samedi, René Emmanuel Sadi s’est montré clair à propos de ce qui est apparu au fil des heures comme une recherche effrénée de buzz et un besoin de nuire à un sous Officier en services commandés
« Le Gouvernement de la République à la connaissance de l'opinion, que le vendredi 13 mars 2020, aux environs de 13 heures 30 minutes, un Sous Officier de la Gendarmerie Nationale, en service à la Région de Gendarmerie à Garoua dans le Nord, a été violemment molesté par des partisans du parti politique dénommé, Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), membres de la délégation du leader de ladite formation politique de passage dans la ville de Garoua.
Les images relayant les actes de brutalité d'une violence inouïe, perpétrés contre cet élément des Forces Nationales de Défense et de Sécurité, sont largement diffusées dans les médias sociaux depuis la survenance de cet inadmissible incident.
Sans le moindre remords, ni même un simple regret au regard de la gravité de Pacte posé, quelques militants dudit parti politique ont de façon malencontreuse tenté de justifier les voies de fait commises à l'égard d'une personne' de la Gendarmerie Nationale, en alléguant que ce dernier a tenté de porter atteinte à l'intégrité physique du leader de leur parti politique.
En tout état de cause, les informations recoupées par les services spécialisés en la matière confirment de façon incontestable, que le Maréchal des Logis-Chef violenté, et quelques-uns de ses collègues, étaient régulièrement commis à une mission classique de renseignement, choses conformes max usages professionnels et aux prérogatives de droit dévolues aux Forces de Maintien de l'Ordre, et n'étaient nullement chargés d'attenter à la personne du leader du MRC.
Par ailleurs, il convient de souligner que le Sous-officier de la Gendarmerie Nationale concerné, se déployait en motocyclette de service pour se frayer du chemin dans la foule, comme c'est souvent le cas en pareille circonstance, quand il a été pris à partie.
Avec assurance et calme, il a promptement décliné son identité et son statut professionnel. C'est alors qu'à sa grande surprise, des militants du parti politique MRC, vont se ruer sur lui et sans la moindre retenue, vont lui arracher son arme de dotation.
C'est le lieu de préciser que dans le respect scrupuleux des règles qui encadrent les missions des Forces de Défense et de Sécurité, ce Sous-officier de la Gendarmerie Nationale n'a pas fait usage ou tenté de faire usage de son arme de service, du reste, soigneusement rangée dans son étui au moment des faits.
Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence délibérée contre un représentant de la Force Publique dans le plein exercice de ses fonctions, et dénonce avec la dernière énergie, toutes les allégations mensongères proférées inlassablement par certains acteurs de la classe politique, dans le but évident de manipuler et d'instrumentaliser l'opinion nationale et internationale.
Au demeurant, une enquête a été prescrite par le Haut Commandement et conduite par la Légion de Gendarmerie du Nord, aux fins d'établir les responsabilités dans cette affaire, conformément aux lois et règlements de la République ».
N.R.M