C’était au cours d’une grande cérémonie d’hommage à lui rendue par les membres du MRC et son Président Maurice Kamto. Des instants de témoignages et d’exaltation de la mémoire de ce grand démocrate qui vient de s’éteindre.
Ce 10 Mars était jour de deuil à Foumban. La suite des cérémonies des obsèques de dimanche dernier. Le Président National de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) repose désormais en paix dans la concession familiale de Njinka. En mémoire de ce monument du savoir et de la promotion de l’éducation et de la politique, les hommes et femmes qui ont voulu lui rendre à nouveau hommage se sont donné rendez-vous ce mardi 10 Mars 2020. Au milieu de ces hommes et femmes, le Professeur Maurice Kamto.
Quand est venu son tour et que la parole lui a été donné, le Président du MRC s’est levé et allé se recueillir au pied de la tombe de l’honorable Adamou Ndam NJOYA. Dans son éloge funèbre, Maurice Kamto a rappelé combien il partageait les mêmes valeurs que le Président Ndam NJOYA. Notamment des valeurs de « liberté, justice démocratie et droit de l’homme ».
Pour Maurice Kamto, Adamou Ndam NJOYA était un véritable chevalier de la protection du défavorisé, un homme épris de justice. Le président du MRC d’appuyer « chaque fait qu’il a posé parle pour lui ». Dans la suite de son discours, Maurice Kamto a évoqué un souvenir qui présente au mieux l’homme qu’il a été. « J’étais étudiant quand il a réglé une crise à l’université de Yaoundé ». Un hommage rendu à l'ancien ministre de la justice devant le sultan des Bamoun et devant la famille et l’épouse du De Cujus, Tomaino Ndam NJOYA.
Au terme de cette cérémonie et de cette oraison mémorable, le Président Maurice Kamto a été reçu pour un tête à tête avec le Roi Bamoun au sultanat. Une rencontre qui s’est tenue à huis clos. Vraisemblablement, le professeur Maurice Kamto, dans une démarche d’apaisement a discuté avec le Sultan de la suite de la vie politique en l’absence de Adamou Ndam NJOYA. Car il faut le dire, le défunt et le Sultan étaient à couteau tiré. Maintenant que Adamou Ndam NJOYA n’est plus présent, il faudrait pour la démocratie continuer de laisser s’épanouir les opinions des populations du NOUN. Vivement que cette discussion porte de bons fruits pour la paix dans le département du Noun.
Ibrahim Mbombo Njoya : « Tout le Noun pleure » Adamou Ndam Njoya
Stéphane NZESSEU