Dans un message publié sur son mur Facebook mercredi 27 novembre, Michèle Ndoki, a annoncé son intention de demander des explications à Maurice Kamto, après le retrait brusque du parti, à la course au municipales et législatives 2020.
Le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto doit désormais rendre des comptes suite à sa décision de ne pas engager son parti aux prochaines élections. Dans les rangs, les hostilités viennent d’être lancées par Michèle Ndoki qui, a manifesté son intention de demander des explications à son « père ».
C’est ainsi qu’elle a publié successivement deux post un peu humoristiques en moins de 24 heures. Cependant, les messages sont plutôt clairs. « A tous ceux qui se demandent comment je réagis à l’annonce du boycott des élections par le MRC veuillez noter deux points ouvrez les guillemets mon père ne veut pas le mariage virgule je ne me marie pas fermez les guillemets point », a d’abord posté l’avocate.
« A la ligne. Maintenant que ma future belle-famille a été chassée virgule je vais aller dans la chambre de mon père réclamer des explications sur ce retournement soudain virgule que mon fiancé et moi on comprenne point », est revenue en charge, Michèle Ndoki.
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L’avocate, communément appelée « la fiancée du peuple », candidate à la députation pour la commune de Douala 1er, un peu plus déçu, veut savoir les raison du désistement du MRC. Et comme elle, le journaliste Sam Séverin Ango qui a rejoint les rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il y’a peu, a exprimé sa déception. « Je suis quelque peu déçu (…) Pour l’instant ce qu’il nous reste à espérer c’est qu’il y ait à minima le renvoi de cette élection. »
Rappelons que, c’est lors d’une déclaration à la presse le 25 novembre, que, Maurice Kamto a surpris non seulement ses adversaires mais aussi son propre parti en annonçant que le MRC n’allait pas prendre part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020. Maurice Kamto a précisé que le MRC n’ira pas aux élections, aussi longtemps que la crise et l’instabilité perdureront dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. « Tenir des élections dans les conditions actuelles de déstructuration de ces régions anglophones reviendrait à cautionner la partition de fait du Cameroun », a insisté Maurice Kamto. L’autre principale raison de ce retrait est la non-révision du code électoral que le MRC estime avantageux au parti au pouvoir.
Danielle Ngono Efondo